Accueil Site
Accueil Dossier
Accueil Chapitre
Page racine
       

 

E  N      C  O  N  S  T  R  U  C  T  I  O  N

  Sommeil et Corps-SubVocal  


A propos de la machine à lire les pensées

TABLE

- Exergue
- Introduction
- Corps de Texte / W.Théaux
- Texte J.Lacan annoté
- Corps de Texte suite
- Texte NASA/AFP

 


 

 

Exergue:

De : "hal" <h169@sbcglobal.net>
Date : Lundi 15, Mars 2004 6:51
Objet : Re: [william_theaux] hermetique -- tris a droight du sens


"Pensee etait venue a me faire rire"

   les orangs, enfermes a vue a les jardins zoologiques: en le cage d'oeil, ils ne retracent que des pas de signification. Par ce coeur de nous ils n'echappent pour tant la vue,.les orangs -- et nous aussi, meme si nous semblerons l'heure echapper quand nous sommes partis du jardin...
   (en pensant que les perluches, descendieus de dinosaurs, se trouvent au jardin aussi -- pas de caresses sans gens singes ont en vue que
   Hermes dit 'baptises-toi qui peux dans le coupe de noos' dans le Poimandre...

(l'hermetisme a toujours enseigné Pensée...).

hal

pour le pas de signification à comparer au non-sens du réel, ci-dessous

 

INTRODUCTION
Extrait posté sur la liste Hermétisme-2006- titré A noue deux le Réel
   Information : le message (exergue) "tris a droight" de hal trouvera avantage d'être situé dans le souvenir de l'épisode d'une visite au  Zoo d'Amsterdam - du froid hiver, singes et humains réfugiés dans les animaleries chauffées, se contemplaient de part et d'autre d'une grande vitre laissant imaginer que les second étaient, comme dans les procès à haute sécurité, séparés de leurs juges. Le grand singe observait la foule ; se couvrant d'une couverture, ou par moment couvrant une femelle - dans ce cas c'était la foule humaine qui se montait dessus, pour mater les amours primitifs.

Extrait posté sur la liste psychanalyse - titré L'air métisse de Sainte Éthique
   Le grand singe, dis-je, silencieux comme sont les juges, jugeait la foule - juges du gang s'taire, je précise, à l'image du hors gang de l'orang. Commentaire mérité à la liste psychanalyse escomptée analyser El Qoïd'A (Le Code) qui se fera remarquer par violence, temps que refoulement dure ; et colophone par
lapsus scani qui attribue au désir de Lacan un 'petit nou' - apparent du noûs hermétique. A l'excuse de l'éta le moustachu poil-raz, faisant fi de l'opinion de son peuple, s'était allié au gang assassin de JFK qui, au motif que les masses se débrouillent mal du mensonge, mise sur le fait qu'elles seraient sans lucidité.

   Les démocraties que l'on préside de père en fils sont aussi douteuses (peut-être d'autant moins leur masse), que les assertions d'un Lacan d'être freudien - à moins qu'il ait parlé du Freud refermant ce qu'il avait ouvert un instant. Tel moment de comprendre qui se conclut au refoulement signe l'ésotérisme. Je me souviens du texte à l'époque ci-dessous analysé ; je l'ai toujours estimé comme le seul moment où Jacques Lacan a parlé - à la manière d'une parole pleine. La description du corps qui meurt de se trop réveiller est éclatante à retrouver les descriptions de Steiner dont j'ai déjà fait mention. La psychanalyse telle qu'elle courre les rues à notre époque où la terreur se ballade, de Jérusalem à Pétaouchnok sans que les pro du psy l'interprètent comme réveil du corps social, est ésotérisme. Ci-dessous, je reprends ce qui pourra être utile à Hermétisme_2006 :

 
 

   ET POUR COMMENCER :    RAISON DE LA PRÉSENTE MISE A JOUR DE L'INTERVIEW DE LACAN DE 1974  

 

   Une nouveauté ce jour (20040318), du Réel, s'insinue en ma réflexion. L'information est majeure - une des plus importantes de ces dernières années, surtout pour des lacaniens songeant que le maître n'avait déclaré pour lui-même qu'un seul maître : un psychiatre qui avait établi la théorie que l'hallucination (verbale) était rattachée au fonctionnement que Chuck.J. ci-dessous appelle parole subvocale.
   L'intuition de G.G.De Clérambault est donc aujourd'hui supportée par des manœuvres impensables encore il y a quelques années - comme par exemple manœuvre un robot en parlant dans sa tête. On constatera que l'annonce WASHINGTON (AFP), à 12:03 (18/03) mentionne cette manœuvre et un petit nombre d'autres usages, tandis qu'évidemment ce que l'invention de Chuck.J annonce, c'est la lecture de la pensée par des machines.
   Car si l'idée de Clérambault et de Lacan est exacte, la pensée est intimement co-naturelle à cette physiologie subvocale de Chuck.J, que l'on peut étendre au fonctionnement du système musculaire plus généralement.

   On peut imaginer qu'aussitôt les psy chics, outre chucks et intellos de choc, se seront mis d'accord pour savoir quel nombre de ligne critairise une séance e-mail, leur re-hésitance sera derechef confrontée à un nouveau défi : fera-t-il chic de psychanalyster ce que les minicapteurs chucks sur la pomme d'Adam, ou ce qui a une forme de carotte chez Eve, permet de traduire selon tel logiciel version microchoc ou macrocache.
   Ce qui sera bien plus intéressant et qu'on peut dès à porter à l'établi, s'engage à joindre le texte de Lacan sur le rêve - fondé dit-il sur une
inhibition active - et la physiologie que l'on appellera Clérambault-Chuck - voire la pensée claire-en-beau-chutt.

   Cependant --c'est un travail énorme, je ne l'entame que tout petit..-- tout cela a pour but d'éprouver l'égalisation entre l'objet (a) et l'environnement. Aujourd'hui 20040319, je coordonne cette page au web - afin d'exploiter son matériel petit à petit, avec l'aide des travailleurs, travailleuses et autre masse silencieuse, comme le corps..  On voit dans son texte, que Lacan s'intéresse beaucoup à la mort - ce qui n'est pas étonnant de la part de ce déclaré être-pour-la-mort. Mais on sait bien que la mort est une fantaisie et, dans le domaine objectif, à peut près aussi conséquent que l'enculage des mouches de fameuse réputation. Du point de vue de l'Hermétisme, c'est à dire de la science, voire de la psychanalyse effective, c'est le corps qu'il nous intéresse d'atteindre - et qui nous tend la main, ou un doigt comme ceux d'Adam ou Dieu, tant par l'intermédiaire du Code, génétique par exemple, que par l'archive, l'histoire et l'Oedipe corporel dernièrement mis à jour.

 

E  n    C O U R S     d e    L  E  C  T  U  R  E /ANNOTATION    20040319

 

Sur un interview de Lacan
Paru dans L'Âne, 1981, n° 3, p. 3.

 

   Enseignante, alors débutant au Département de Psychanalyse de l'Université de Vincennes, j'eus l'occasion, en 1974, de poser au Docteur Lacan une question que je résumerai en ces termes : le désir de mort est-il à situer du côté du désir de dormir ou du désir de réveil ? Le Docteur Lacan, qui était assis à son bureau, garda le silence, et j'avais déjà renoncé à l'entendre sur cette question, lorsqu'au bout d'une demi-heure, il me donna sa réponse d'une façon assez circonstanciée pour que je sois amenée à prendre les notes les plus complètes possibles. C'est la transcription de ces notes que je livre ici.

Catherine Millot

 

 

Longtemps après qu'instruit par Clérambault
de l'action physiologique inhibitrice de la pensée sur, ou sous la voix.
ainsi Jacques a dit :

 

   Le désir de dormir correspond à une action physiologique inhibitrice. Le rêve est une inhibition active. Ce point est celui où l'on peut concevoir que vienne se brancher le symbolique. C'est sur le corps que se branche le langage, du fait du paradoxe biologique que constitue une instance qui empêche l'interruption du sommeil. Grâce au symbolique, le réveil total c'est la mort - pour le corps. Le sommeil profond rend possible que dure le corps.

Au delà du réveil

Ce que Freud imagine de la pulsion de mort, comporte que le réveil du corps est sa destruction. Parce que dans le sens opposé au principe de plaisir, cela, il le qualifie d'un au-delà : cet au-delà, c'est une opposition.

La vie, quant à elle, est bien au-delà de tout réveil. La vie n'est pas conçue, le corps n'en attrape rien, il la porte simplement. Quand Freud dit : la vie aspire à la mort, c'est pour autant que la vie, en tant qu'elle est incarnée, en tant qu'elle est dans le corps, aspirerait à une totale et pleine conscience. On peut dire que c'est là que se désigne que même dans le réveil absolu, il y a encore une part de rêve qui est justement de rêve de réveil.

On ne se réveille jamais : les désirs entretiennent les rêves. La mort est un rêve, entre autres rêves qui perpétuent la vie, celui de séjourner dans le mythique. C'est du côté du réveil que se situe la mort. La vie est quelque chose de tout à fait impossible qui peut rêver de réveil absolu. Par exemple, dans la religion nirvanesque, la vie rêve de s'échapper à elle-même. Il n'en reste pas moins que la vie est réelle, et que ce retour est mythique. Il est mythique, et fait partie de ces rêves qui ne se branchent que du langage. S'il n'y avait pas de langage, on ne se mettrait pas à rêver d'être mort comme d'une possibilité. Cette possibilité est d'autant plus contradictoire que même dans ces aspirations non seulement mythiques mais mystiques, on pense qu'on rejoint le réel absolu qui n'est modelé que par un calcul.

On rêve de se confondre avec ce qu'on extrapole au nom du fait qu'on habite le langage. Or, du fait qu'on habite le langage, on se conforme à un formalisme - de l'ordre du calcul, justement - et on s'imagine que du réel, il y a un savoir absolu. En fin de compte, dans le nirvana, c'est à se noyer dans ce savoir absolu, dont il n'y a pas trace, qu'on aspire. On croit qu'on sera confondu avec ce savoir supposé soutenir le monde, lequel monde n'est qu'un rêve de chaque corps.

Rose et mauve, deux formes (les images réfléchies et réfractées) que le code (C) calcule. Dans son réveil absolu, l'Idéal initié, n'est pas dans la vie, gauche - laquelle se contente d'un réveil relatif, pas moins réveil et tout à fait intégral quand le Code chiffre le Pluriel.

DWT


graphe auteur DWT

   A droite, Lacan désigne S2, fait  pour ne pas penser la mort    - à droite, espace virtuel du miroir au regard inerte/mort de l'image spéculaire, Bouh!
   Or on peut aussi bien dire/lire que
le langage est fait pour penser la mort, au lieu de vivre le réel - d'autant plus que la mort est devenue tout à fait pensable du moment où la clonerie s'est conçue.  

DWT

 

Qu'il soit branché sur la mort, le langage seul, en fin de compte, en porte le témoignage. Est-ce que c'est ça qui est refoulé ? C'est difficile de l'affirmer. Il est pensable que tout le langage ne soit fait que pour ne pas penser la mort qui, en effet, est la chose la moins pensable qui soit. C'est bien pour cela qu'en la concevant comme un réveil, je dis quelque chose qui est impliqué par mon petit nœud SIR [lapsus, la liste psychanalyse écrit un petit noud ; noudeux ou nous..].

Je serais plutôt porté à penser que le sexe et la mort sont solidaires, comme c'est prouvé par ce que nous savons du fait que ce sont les corps qui se reproduisent sexuellement qui sont sujets à la mort.

Mais c'est plutôt par le refoulement du non-rapport sexuel que le langage nie la mort. Le réveil total qui consisterait à appréhender le sexe - ce qui est exclu - peut prendre, entre autres formes, celle de la conséquence du sexe, c'est-à-dire la mort.

Le non-sens du réel

Freud fait une erreur en concevant que la vie peut aspirer à retourner à l'inertie des particules, imaginées comme matérielles. La vie dans le corps ne subsiste que du principe du plaisir. Mais le principe du plaisir chez les êtres qui parlent est soumis à l'inconscient, c'est-à-dire au langage. En fin de compte, le langage reste ambigu : il supplée à l'absence de rapport sexuel et de ce fait masque la mort, encore qu'il soit capable de l'exprimer comme une espèce de désir profond. Il n'en reste pas moins qu'on n'a pas de preuves chez l'animal, dans les analogues du langage, d'une conscience de la mort. Je ne pense pas qu'il y en ait plus chez l'homme, du fait du langage : le fait que le langage parle de la mort, ça ne prouve pas qu'il en ait aucune connaissance.

C'est la limite très reculée à laquelle il n'accède que par le réel du sexe. La mort, c'est un réveil qui participe encore du rêve pour autant que le rêve est lié au langage. Que certains désirs soient de ceux qui réveillent, indique qu'ils sont à mettre en rapport avec le sexe plus qu'avec la mort.

Les rêves, chez l'être qui parle, concernent cet ab-sens, ce non sens du réel constitué par le non-rapport sexuel, qui n'en stimule que plus le désir, justement, de connaître ce non-rapport. Si le désir est de l'ordre du manque, sans qu'on puisse dire que ce soit sa cause, le langage est ce au niveau de quoi se prodiguent les tentatives pour établir ce rapport - sa prodigalité même signe que ce rapport, il n'y arrivera jamais. Le langage peut être conçu comme ce qui prolifère au niveau de ce non-rapport, sans qu'on puisse dire que ce rapport existe hors du langage.

 

 

 

   Ci-dessous l 'information qui remet à l'actualité du jour le principe de réflexion initial de J.Lacan. La technologie nous porte aujourd'hui très proches de ce que la science fiction appelait lecture des pensées. Il y a un mois à peu près, j'ai vu passer sans avoir eu la vivacité de le sauvegarder, l'annonce initiale d'autres modes d'approche de la traduction de la pensée : à partir de l'imagerie cérébrale. Avant que comme la pointe de l'Intelligence Artificielle disparue depuis quelques années déjà, cela n'entre dans le prétexte militaire du secret qui façonne la démocratie en initiation avant que Science - nous pouvons déjà commencer à nous préparer, pour une société où les pensées seront communément lues.

 

La NASA met au point un système pour entendre quelqu'un parler dans sa tête
WASHINGTON (AFP), à 12:03 (18/03)

La Nasa a mis au point un logiciel permettant d'entendre quelqu'un parler dans sa tête, en analysant les signaux nerveux envoyés dans la gorge pour contrôler la parole, une méthode qui pourrait être utile pour les astronautes, les personnes travaillant dans un environnement bruyant et les handicapés.

"Une personne utilisant ce système subvocal pense des phrases et les prononce pour elle-même, si doucement que les mots sont inaudibles, mais la langue et les cordes vocales reçoivent les signaux de parole émanant du cerveau", a expliqué mercredi Chuck Jorgensen, qui a mis au point le logiciel.

Ce chercheur et son équipe ont découvert que de petits capteurs placés sous le menton et de chaque côté de la "pomme d'Adam" permettaient de recueillir des signaux nerveux analysés par un logiciel qui les convertit en mots.

Ils estiment que cette méthode pour entendre  la parole subvocale  pourrait être utilisée dans les combinaisons spatiales, des environnements bruyants comme les tours de contrôle pour régler le trafic aérien, et même dans les logiciels actuels de reconnaissance vocale, pour en améliorer la précision.

"Ce qui est analysé est silencieux, sous-auditif, une parole similaire à celle d'une personne qui lit ou se parle à elle-même", a encore dit M. Jorgensen, du centre de recherche Ames de la Nasa à Moffett Field en Californie.

"Des signaux biologiques se produisent quand on lit ou quand on parle dans sa tête, avec ou sans mouvement des lèvres ou du visage", a poursuivi M. Jorgensen.

Dans un premier temps, les inventeurs ont permis à leur logiciel de reconnaître six mots et dix chiffres que les chercheurs répétaient subvocalement. La reconnaissance des mots s'est avérée précise à 92%.

Les premiers mots reconnus étaient "stop", "go", "gauche", "droite", "alpha" et "oméga" et les chiffres de zéro à neuf.

Puis les chercheurs ont donné à chaque lettre de l'alphabet des coordonnées sur une grille, permettant d'identifier chaque lettre par une paire de chiffres, a encore expliqué le chercheur. Utilisant un ordinateur connecté à internet "nous avons épelé en silence les lettres composant 'NASA' et avons lancé une requête sur un célèbre moteur de recherche".

"Nous avons numéroté électroniquement les pages de résultats de la requête et nous avons utilisé ces numéros, une nouvelle fois (sans parler à voie haute) pour choisir les pages web à consulter. Cela a permis de prouver que nous pouvons consulter internet dans toucher un clavier", a poursuivi M. Jorgensen.

Le prochain essai visera à commander sans un mot la progression d'un robot similaire aux Rovers actuellement sur la planètes Mars. "Nous pourrons diriger le robot vers la gauche ou la droite en utilisant des mots silencieux", a prévu le chercheur en imaginant qu'un tel système pourrait aussi être utilisé par des personnes voulant parler au téléphone sans être entendues.

"Une application logique serait l'utilisation de ce système par les personnes handicapées", a ajouté M. Jorgensen.

Une demande de brevet a été déposée pour la technologie et l'équipe du chercheur s'emploie maintenant à augmenter le dictionnaire des mots reconnus par le logiciel.

Les scientifiques tentent également d'amplifier les signaux contrôlant les cordes vocales, les muscles et la position de la langue, pour en découvrir davantage sur le fonctionnement de ces signaux et améliorer leur logiciel.

"Nous utilisons un amplificateur pour augmenter les signaux électriques, traités, supprimer le bruit et identifier les parties utiles des signaux permettant de distinguer un mot d'un autre", a dit M. Jorgensen.