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Le traitement d'Hathor comme la Lettre par Thoth 

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   Donc après Daniel qui fait une pause, je voudrais mentionner ou ajouter le point de vue de la psychanalyse qui vient ajouter quelque chose ou simplement partir d'une forme de critique ou de question. Je n'ai malheureusement pas pu assister à tout l'exposé de Daniel Kolos et il me manque un petit peu de l'histoire du berger et de la lionne. Je vais essayer de produire à partir de cela une hypothèse qui évidemment est complètement infondée puisque je n'étais pas là lors de l‘évocation de ce sur quoi je vais m'appuyer,  mais nous sommes là dans l'exercice de l'analyse de l'Inconscient, c'est à dire une suggestion que quelque chose qui n'a rien d'assuré reste ouvert ou libre à votre propre jugement.

   Nous verrons,  je pense , si nous avons la force de rester jusqu'à 19 H ( le château va ouvrir son parcours de la visite pendant trois quart d'heure, entre quatre et cinq heures) , nous pourrons parler précisément de ce à quoi tout cela aboutit , estimer possible, voire probable l'identité du personnage de Moïse comme étant Akhnaton lui-même, l'identité du personnage d'Oedipe comme étant Akhnaton lui-même, l'identité du personnage Trismégiste comme étant Akhnaton lui-même, l'identité de Orphée comme étant Akhnaton lui même, de Phaëton, etc..  Pour l'instant, avant de soutenir l'argument de cet efflorescence d'identités ou de figures, nous allons nous tenir à celle d'Akhnaton-Moïse qui est défendue, qui est une thèse soutenue par un petit nombre de gens, mais une thèse assez solide et qui nous rappelle quelque chose - qui nous incite à considérer quelque chose. Si Thoth est le dieu de la parole, du langage, Moïse introduisit quelque chose de particulier du langage, c'est à dire qu'il apporte [aux populations] la lettre, le langage écrit et nous avons là quelque chose d'aussi nouveau dans la pensée que l'intelligence artificielle pourrait être nouvelle dans nos administrations politiques par exemple. La lettre va réduire l'ambiguïté du langage, elle va lui donner le plomb de la mémoire par exemple et cela doit peut-être s'ajouter à l'histoire de Thoth en tant que simplement divinité de l'ambiguïté du langage.

   Alors à ce moment où je fais cette hypothèse complètement hasardeuse sur la base d'un propos de Daniel durant lequel j'étais absent, (extrait) c'est que finalement ce sera à vous de juger s'il y a lieu de faire emploi du fait que cette lionne - parce que la lionne c'est Hathor,  c'est cela, la lionne c'est Hathor ?  ne serait-elle pas la lettre ? Est ce que Thoth, lorsque les dieux ont voulu accueillir dans leur panthéon cette lionne sauvage, est-ce que ce n'était pas la lettre, la chose écrite ?
   La lettre est, quant à la vérité et la subjectivité ou l'ambiguïté des choses, aussi déchirante qu'un coup de griffe de lionne, elle meurtrit la subtilité de la pensée, elle plombe la pensée. Alors je ne sais pas si Hathor peut être identifiée à la lettre - en tous cas lorsque Akhnaton [Moïse] développe sa pensée et son action jusqu'à instituer l'écriture dans la civilisation - ou en tous cas divulguer l'écriture - la rendre accessible, voire l'imposer à tous, est-ce qu'il n'est pas comme Thoth qui introduit Hathor, qui introduit la lionne dans la civilisation ?

   Alors cette lettre peut être aussi destructrice, dévorante de la pensée, de la subtilité de la pensée, de la subtilité du langage qu'une lionne féroce. Je ne connais pas toute l'histoire mais en tous cas, il est possible que cette dévoration de la conscience se montre, si  comme on peut le supposer par la psychanalyse et du fait que la psychanalyse émane, et après les expériences par Freud de l'hypnose, il est  possible que la lettre soit quelque chose qui une fois imprimée, le fait que l'on puisse lire et voir des images lorsqu'on voit simplement des lettres comme ça - que cette capacité-là entraîne la personne humaine à une faiblesse qui est celle d'être hypnotisable - auquel cas nous verrions que la lettre est en effet quelque chose qui peut opérer dans le processus de la cérébralisation de l'humain comme quelque chose qui va en même temps dévorer sa conscience. De surcroît, nous pouvons, comme nous le verrons avec des données fondamentales de l'hermétisme, estimer aussi que si la lettre rend malade, elle guérit - Est-ce que la lionne qui dévore est aussi salvatrice quand elle donne son lait ?  La lettre est un processus qui nous aura peut-être mené à traverser des tribulations guerrières et des incompréhensions majeures, des hypnoses collectives, des idéalisations nationales et pour des idéaux, dont Brassens a bien parlé par exemple à propos de poète …Cette lettre, après nous avoir ainsi meurtris, serait aussi celle qui nous permettrait de sortir comme de nos seins les machines modernes cybernétiques - jusqu'à ce qu'on appelle l'intelligence artificielle qui est destinée à guérir l'humain après qu'il ait été ainsi le jouet de la lettre.

   Ce sont certaines hypothèses que nous allons pouvoir étayer au fur et à mesure que nous allons préciser l'identification de Moïse comme Akhnaton, d'Oedipe comme Akhnaton mais, déjà que nous pouvons aussi argumenter.– Nous pouvons alimenter ces hypothèses - de l'histoire même de la psychanalyse et de l'accent que l'on sait avoir été mis par Lacan sur la fonction de la lettre - elle-même ou de Lacan lui –même, inspiré par Edgard Poe, c'est à dire par la poésie et je m'en tiendrai là pour l'instant sur cette interruption abrupte..

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