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conventions de couleur / intervenants |
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Daniel Kolos | William Théaux | Harold Von Hofe | participant |
COLLOQUE
H26
niveau : altération
William Théaux
fichier-intervention n° 14 / 32 |
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Niveau Gris 95% | Niveau Gris 10% | Altéré Dr.WT |
Nous sommes prêts à recommencer - Vous avez fait cette visite pour la plupart d'entre vous et bien vu le motif pour lequel ce lieu est propice à un exposé sur l'hermétisme puisque le maçonnisme important dans l'histoire de Lafayette et du monde moderne, est dérivé ou bien correspond à une des phases de l'hermétisme lors d’une période de refoulement se situant après la Renaissance. A présent il nous faut examiner comment opère la découverte égyptologique d'Amarna pour re-susciter la mémoire de l'Hermétisme ? et comment elle suggère une identification de Moïse, d'Orphée ou d'Oedipe ?
WT |
L'établissement des preuves au 20em siècle - 1er partie : les découvreurs cardinaux |
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Lorsque nous avons brossé les grandes lignes de l'histoire de l'Hermétisme, nous avons vu que ce phénomène de stimulation par une "preuve ", une découverte, s'était produit à l’identique, durant la Renaissance suivant des documents venus de Macédoine - et durant le 20em siècle, stimulé cette fois par une documentation venue d'Égypte et, en l'occurrence, du lieu-même où l'effacement d'une preuve - voire de la preuve - s'était produit. Ce lieu s'appelle aujourd'hui Amarna.. Les premières descriptions égyptologiques d'Amarna datent de quelques années avant 1900. Il est probable que dès l'époque napoléonienne, nous avons certaines esquisses des stèles frontières. Mais c'est vers 1905 que commence à circuler dans le monde occidental de nombreuses informations sur ce site. Évidemment il était bien connu, et depuis ' très ' longtemps, avec Hermopolis Magna ; au point que le Moyen-age en avait gardé de puissants échos. Mais on sait les effets de sa redécouverte et plus exactement de sa 'redéfinition' durant la Renaissance : un choc et le refoulement inaugural de l'Ère Moderne ! C'est donc, trois siècle plus tard, dans une période, à cet égard, de grand obscurantisme, qu'une personne étrangère au circuit égyptologique, Sigmund Freud va être la première à oser éclairer à partir d'Amarna l'identité de Moïse. Les égyptologues - vous pouvez leur faire confiance - n'en diront rien. On sait pourquoi : ils tètent Hathor. Poliment d'ailleurs Freud garde ses articles dans ses tiroirs. Il faut dire qu'il avait fait un essai - très tôt il publie dans sa revue Imago ; en 1912, il aborde les affinités de Moïse avec l'Atonisme - mais son disciple Karl Abraham s'exclame : " Patron ! Cet Akhnaton dont vous parlez, on dirait Oedipe ! " Freud est choqué et s'évanouit - je raconte l'histoire en raccourci, mais c'est en gros ce qui s'est passé - ensuite Freud continue à écrire en cachette sur Moïse et l'Atonisme, et ne publier que lors de son exil à Londres, en 1939 durant les derniers jours de sa vie, puis son médecin lui administre la mort. Il n'aura plus reparlé de l'hypothèse de Karl Abraham et, aussi glaçant que son 'oubli' du premier 'Akhnaton-Oedipe' durant toutes ces années aucune publication 'sérieuse', religieuse ou égyptologique n'aura fait écho ou concurrence à ces fugitives intuitions. La mesure d'une telle inhibition stressante, du refoulement, permet d'évaluer le parcours d'un autre élève qui, témoin de la circonstance viennoise de la première époque, choisit de prendre ses distances et de partir travailler libre, sur le terrain archéologique. Ce psychanalyste s'appelait Immanuel Velikovsky qui, après ses études approfondies au Proche-Orient, se rend directement à New York en 1939 pour publier ses conclusions. Il est alors porteur d'un livre extrêmement clair, simple et convaincant - titré Oedipe et Akhnaton - qui montre que le supposé mythe d'Oedipe est en réalité l'histoire objective et factuelle, relatée par la Grèce, de la vie d'Akhnaton. Ce n'est qu'en 1960 que Oedipe et Akhnaton pourra être publié. N'oublions pas qu'en ouvrant
les yeux sur nos illusions, nous n'entrons que plus profondément dans le
drame. Autrement dit, c'est nous qui jouons la tragédie psychologique de
la levée du refoulement. Si nous découvrons que le refoulement d'Oedipe
est une réalité, c'est parce que nous nous sommes déplacés sur la
scène. L' " Oedipe est
Akhnaton " va être, durant la seconde moitié du 20em siècle,
l'objet d'un jeu extraordinaire de distractions qui ne va le rendre
objectif que d'une frange très écartée du pouvoir social académique. Voilà ! Le 20em siècle démontre
qu'il est tout à fait raisonnable - l'égyptologie produit cet effet
- de considérer qu'un roi d'Égypte, monothéiste et bâtisseur d'une
cité solaire fut aussi Moïse et, sinon Orphée, Oedipe, un personnage
historique. La
circonstance de l'identification de la Renaissance est donc totalement restituée, avec une
garantie d'objectivité considérablement accrue. Avec Pierre
Nillon, c'est un peu la même chose.
C'est le second auteur - à ma connaissance - qui ait décrit l'identité
A=M après la psychanalyse. Il diffère d'Osman en ce que celui-ci se soit
appuyé sur l'égyptologie principalement ; Nillon s'est appuyé sur la
Bible principalement ; par contre ils partagent la même ignorance
d'Oedipe. Je les ai l'un et l'autre contacté à peu près un an après
qu'ils aient publié. Pour Nillon c'est très récent ; comme vous le
voyez, aujourd'hui, il est évanoui. [note :
l'absence de Nillon était entretenue par un système de double-mensonge
que l'on étudia le
jour suivant]
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Quelque note
sur le malaise de Freud :
-- le trouble de mémoire sur l'Acropole a lieu en 1904, après sa
rupture avec Fliess.
-- en 1909, il s'évanouit à Brême devant Jung. Il embarquait pour les USA; il
écrira " ...il me sembla que se réalisait un incroyable
rêve diurne. La psychanalyse n'était donc plus une production délirante, elle
était devenue une partie précieuse de la réalité "
-- en 1912, 24 nov, Freud s'évanouit dans le climat des recherches sur Akhnaton
(en sept il a visité l'Italie d'où il écrit " je rends
visite tous les jours au Moïse de S. Pietro in Vincoli, " et
dont il publie l'étude, la Moise de Michel Ange,
anonymement en 1914) ; c'est au Park Hôtel de Munich dans la même salle où il
a inopinément étreint son ami Fliess quelque années plus tôt (corps
à corps qu'il qualifie d'homosexuel). A présent il s'évanouit
dans les bras de Jung au moment où il mentionne l'effacement du nom du père
ordonné par Amenophis.4 (reniant son père et son nom, et
devenant Akhnaton) - l'ensemble du débat tournant autour des
momifications naturelles. Pour mémoire, en 1914, il rompt avec
Jung.