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DROIT DE REPONSE

Le 25 mai 2013 le Parti Pirate par son secrétariat a demandé le Droit de Réponse suivant 

de: Odran Thomazo <odran.thomazo@partipirate.org>
répondre à: odran.thomazo@partipirate.org
à: williamtheaux@gmail.com
date: 25 mai 2013 10:30
objet: Droit de réponse envoyé
par: gmail.com signé par: gmail.com

Monsieur le Directeur de la publication,

Nous, secrétaires nationaux du Parti Pirate avons pris connaissance de la présence sur vos blog et divers sites internet d’informations qui mettent directement et gravement en cause l’honneur et la probité du Parti Pirate.

Nous nous sommes aussitôt préocuppés de vérifier la véracité de ces assertions et nous souhaitons exercer notre droit de réponse :

***

Après étude de notre part, et après initiation d'une prise de contact avec vous, restée sans suite formelle, il ressort que le différent, de nature commerciale, dont vous faites état ne concerne pas le Parti Pirate. Cela s'entend  sans préjudice de la réalité du fait générateur que vous portez à la connaissance de vos lecteurs.

Il concerne éventuellement l’un de nos adhérents, lequel n’a pas agit es-qualité :  votre interlocuteur quelque soit l'usage qu'il ait pu faire de la qualité, du titre ou de son appartenance pirate n’exerçait, au moment des faits que vous rapportez, aucun mandat l’autorisant à agir au nom ou pour le compte du Parti Pirate ; c’est pourquoi nous avons l’honneur et l'obligation morale vis-à-vis de toutes nos adhérentes et de tous nos adhérents de vous demander d’insérer, à la place qui vous apparaîtra la plus appropriée pour porter une information contradictoire à la connaissance vos lecteurs, le présent droit de réponse pro forma.

***

Nous vous prions, Monsieur le Directeur de la publication, de bien vouloir agréer l’expression de toute notre considération et nous vous souhaitons tout le succès possible dans la résolution de cette affaire qui vous concerne et à laquelle le Parti Pirate n’a aucune part.

 

Fait à Paris, le 2( mai 2013, pour valoir ce que de droit

p/o le Parti Pirate,

Odran Thomazo

Co-Secrétaire National

 

Droit de réponse auquel je réponds à mon tour :

par une vidéo qui peut être utilitaire à introduire et faciliter le texte/réponse ci-dessous
lequel néanmoins contient par lui-même tous éléments (mais dans un détail et précision denses)

Détails de la vidéo : http://www.psybakh.net/2013/htm/20130107085200_flog-32.htm#20130531215333

 

PREAMBULE

   J'ai reçu et j'affiche volontiers votre Droit de Réponse. Cependant je poursuis, répondant par vidéo pour un résumé superficiel et par écrit eu égard à la haute attention que réclament ces réponses. Non pas ' attention' du fait de lourdeur ou opacité, mais attention demandée du fait d'une conjonction assez essentielle de la "probité" et de l'"honneur". Je reprends ces termes que vous mentionnez au titre du Parti Pirate - or on comprend immédiatement que ce sont exactement ces mêmes termes qui me concernent au titre de Candidat aux Législative, représentant le Parti Pirate précisément.
   Si je n'avais pas personnellement demandé la confiance d'électeurs je ne serais pas si affecté par des évènements qui ont mis en question la probité et mon honneur de candidat. Nous sommes donc, le PP et moi, donc dans une situation symétrique, ou analogue, strictement sur les termes identiques qui sont disputés. En départager demande cette " attention haute". Par bonheur on peut ajouter que c'est pour un motif utile, puisque s'agissant des valeurs motivantes de notre communauté politique.

   Si le Parti Pirate, PP, n'est pas une coquille vide, il anime selon sa prétention, une mise-à-jour de la démocratie - notamment a) une "mise à jour" relative au progrès de l'informatique ( qui offre des nouveautés en modes de scrutins, en type et volume d'information, traitement, archivage etc..) et b) de la "démocratie" pour parer à la corruption de la représentativité ( corruption qui suit une loi de tendance constante, propre à la psychologie et à la politique).

Ainsi décrites nos positions respectives et la motivation de notre objet commune, je poursuis par l'examen de votre réponse :

   Vous opposez que l'accusation que j'ai portée relève d'un "différent de nature commerciale", autrement dit, qu'il ne concerne pas nominativement ou "en qualité" le Parti Pirate. Je réponds et je vais démontrer que cet alibi, ou interface, ce média commercial, n'était autre que le moyen d'une expression a) relative à la mise à jour des modes de scrutins et b) relative à la corruption de la représentativité. Ces deux motifs sont bien ceux du PP, de son but et de son fonctionnement, et à les saisir, toute expression s'habille d'un moyen (en l'occurrence ce 'différent'). Le fond de l'affaire n'est pas de nature commercial, il est éthique ou déontologique et concerne le PP. Je vais tout de suite éclairer comment :

   Au fond de l'affaire se trouve la question du financement de campagne. Financement, des campagnes, des professions de foi, des images etc.. objets de la Commission de Propagande sont toujours tentés de devenir occultes. Ainsi un Parti peut toujours se déclarer innocent de pratiques non mandatés mais secrètes et à son avantage. Il est alors infondé de défendre que l'action, par définition, ne s'est pas produite "es-qualité". Inversement la dénonciation de ces faits requiert des preuves formelles ; je ne les ai pas apportées jusqu'alors comme on verra ci-dessous qu'une action plus saine pouvait y surseoir - mais votre option de réponse m'y contraint. Je vais donc vous exposer le matériel objectif du 'différent' : 
 
   Z est comme moi un ex-candidat Pirate législative 2012 à l'occasion de laquelle nous avons fait connaissance puis conçu le projet de développer un logiciel nommé APSO pouvant être pressenti à l'usage des collectivités dans la catégorie de Liquid Feed Back [LFB]. Le logiciel est destiné à être libre et nous nous entendons par un contrat à ce que je finance l'écriture du programme. Après signature, paiement d'un 1/3 et mise au détail du cahier des charges/esquisse, je suis invité par Z le 17 novembre 2012 15:09 à un "deal" (sic).
   Je questionne alerté "du lard ou du cochon?"
-- "don contre contribution" (sic) réponds Z qui précise : "Pour la campagne de Y, ça serait vraiment bien qu'on puisse avoir les professions de foi dans les bal. Je sais pas combien il reste à financer, j'essaie d'avoir plus d'infos. En retour, je trouve/fait/fait faire par un stagiaire l'ux.. " (sic)
   A quoi je réponds " Dans le labyrinthe de l'inconscient il n y a qu'un fil que l'on ne quitte jamais - il s'agit de l'éthique dont je ne témoigne pas plus tard que ce matin ( voir liste discussion ) ; j'écris des blames aux pp - j'interprète et j'offre aussi mes remèdes (APSO) - mais il est impossible que je contribue " (sic)
   La conversation se termine alors Z écrivant : "Je comprend, c'était uniquement une proposition et c'est vrai que ce matin en lisant ton post je me suis demandé si tu allais accepter. " (sic)

   La situation fut alors bloquée et le contrat APSO n'avança pas.
   Plus tard (15 décembre 2012 19:52) Z précisera : "Tout d'abord, il est évident qu'une tentative de manœuvre politique a eu lieu, je me suis beaucoup questionné avant de la faire, j'ai ressenti un certain malaise en formulant, mais j'ai tout de même transmis j'ai pris acte de la réponse ensuite, je me suis juste dit que ça ne remet rien en cause de mon coté, même si je n'étais pas fier d'une telle démarche. "

   J'ai employé la lettre Y pour désigner le candidat. Z affirme quant à lui qu'il n'a fait que "transmettre" une tentative de manœuvre politique. Elle émane d'un groupe de gestion de campagne. Je ne suis pas plus intervenu et sans autre nouvelle je me suis mis en quête d'un autre moyen d'écrire APSO. Plus tard mon comptable m'a demandé la facture du 1/3 versé. Je l'ai demandée à Z qui n'a pas répondu. C'est ensuite que j'ai enregistré la vidéo qui vous a alertés. Z a alors retrouvé mon mail et m'adressé une facture légale. Puis vous avez insisté, comme il est convenable et je vous lire ces informations.

   Ayant désiré obvier à la révélation de ces preuves, je persiste en ne nommant pas les individus qui ont pu agir inconsciemment et même avec de bonnes intentions. Je continue à penser qu'il y existe une cause plus importante que commerciale ou même que ces comportements personnels. C'est aussi ce que votre réponse suggère en exigeant des critère es-qualité et/ou des labels de mandat. Mais les fautes politiques n'ont jamais de "mandat"! Ni la pédophilie (Vatican) ni la prostitution (DSK/PS) ni le marché de l'art (tableaux et frégates/UMP etc..), ni même les ratonnades n'ont jamais de mandat. Par contre il suffit qu'il y ait comme dans notre cas plusieurs personnes, organisatrices de campagne, professions de fois etc.. pour que sans alternative et dans sa fibre, le Parti Pirate ait montré un comportement hautement suspect. Puis jusqu'à dernièrement on note que ses représentants, présentement et mandatés s'en offusquent ou soient tout étonnés (laissant de côté l'hypothèse qu'ils cherchent à l'ignorer ou à le cacher).
   Le rassemblement et la combinaison de tous ces faits aboutit à creuser notre enquête sur quelque chose d'encore supérieurs aux mandats et aux comportements. Il s'agit d'une question de l'ordre de l'intelligence et d'une psychologie collective. Nous arrivons donc à quelque chose de plus substantiel qu'à la litanie des mœurs et qui rendrait réelle, effectivement, une mise-à-jour de la démocratie. Je la décrit comme suit :

    Les faits ont montré, en lieu de collègues adhérents, des comportements de campagne strictement adverses à la probité dont les mêmes campagnes se titrent mandatées. J'ai été moi-même, personnellement et avec mes électeurs, floué et senti obligé de le dire. Vous éprouvez le même sentiment de déshonorabilité. Et enfin l'un l'autre nous tentons par la Transparence de traiter des faits qui troublent spécifiquement le principe du PP très opposé à la corruption occulte des campagnes et des élus. Cette contradiction "exquise" [terme d'emploi médical] s'indique relever de la psychologie. Nous savons qu'en psychologie - d'où la politique n'est pas loin - l'attention est toujours déviée sur le trouble qu'une cause provoque autour d'elle. Si notre raison l'emporte sur le fait, nous pouvons la résoudre :
   Tout du long de notre dénouement, j'ai répété que l'affaire se structure en trois états : 1) un contrat trahi et son argent empoché en absence de facture, 2) un programme refoulé, 3) une (tentative de) corruption. Vous avez insisté pour révéler le 1) et le 3), si bien qu'ils sont à présent résolus - mais toujours en traitant le 2) par l'indifférence ! C'est à sa place qu'il faut regarder et chercher.  Autour de quoi des symptômes typiques - 1) & 2) - du refoulement se sont-ils déroulés ? La réponse est éclairante : autour d'un programme de gestion informatique des conduites et gestions politiques. Notamment ces symptômes ont arrêté son développement. Faute d'avoir arrosé la profession de foi de Y, APSO a été empêché voire sérieusement attaqué par l'embuche. Plutôt que chercher les mandats, à battre les cartes et les coupables pour rééditer une nouvelle et même donne, n'est-il pas plus raisonnable d'examiner et de s'attacher à la vertu d'APSO?

   APSO prétend offrir aux entreprises collectives un moyen de gestion qui résout des problèmes, notamment ceux de la représentation, généralement trouvés depuis très longtemps dans la culture. APSO entre dans la catégories des logiciels de gestion et de management des associations (équipes, partis, assemblées, bureaux etc..), de leurs entreprises (industrie, politique, recherche etc..) et de leur propagande (publicité, relations extérieures, éthique d'entreprise etc..). Il est idéalement neutre et son caractère 'universel' tient du même aspect (machine universelle / A.Turing) qu'on reconnaît aux ordinateurs. Ce caractère lui est transmis du fait d'être un management "opéré par ordinateur(s)" avec pour base la relation politique dans l'industrie telle qu'elle est aujourd'hui environnementale ou écologique, en interaction informatique. Or ces caractères et catégories sont spécifiquement de l'intérêt du Parti Pirate - à preuve le cas qu'il fait d'un logiciel de cet ordre (LFB).

   Étant donné que lorsque je fus candidat sous la bannière PP, j'ai effectué une théorie analytique de LFB (instrument de la Démocratie Liquide dont s'orne le PP), de même qu'APSO j'en ai traité sous son mandat. J'ai constamment présenté  ces travaux et propositions à ce titre, publiquement, en campagne, en forum, mails et mailing-listes, exposés sur site, etc.. Cependant on aura constaté l'indifférence que le PP a toujours montré vis à vis de mon analyse de LFB. Sans doute le PP a-t-il été vigilant puisque nous étions sous mandat, mais cette indifférence vis à vis des actions d'un de ses représentants candidat prouve naturellement une absence de capacité critique à réfléchir sur les modèles politiques qu'il promeut - car j'ai plutôt été critique vis à vis de LFB, en en montrant les avantages et les inconvénients.
   Si donc on trouve au total, avec une faiblesse de comportement, une faiblesse de la réflexion, ajoutée une faible capacité critique - la raison de porter attention à APSO est redoublée, voire multipliée par trois. Et ce qui a été parfois opposé en prétextant que je sois difficile à comprendre ne tient pas quand on constate avec quelle promptitude le PP s'est immédiatement alerté de mes accusations qu'il a estimé très compréhensibles. Je crois donc mon interlocuteur tout à fait capable de comprendre la description que je fais de la situation, et d'APSO et de sa vertu :

   APSO qui est un instrument de gestion de démocratie, en mode 'directe' et 'en temps réel', procure un dispositif typique à résoudre les revers de la représentativité. Par rapport à LFB, il résout les écueils que LFB n'évite pas. Il est par conséquent incontournable que le PP l'envisage, si le PP assume ses prétentions. Faute d'employer une technologie aussi pointue que celle d'APSO, le PP est menacé par le retour des forces de corruption - et on l'a constaté avec son rejet de la conception d'APSO au moyen des forces précisément de la corruption. Cette coïncidence du fait que le PP ait montré une caractéristique faute à l'endroit d'une proposition de traiter le potentiel de cette faute, est une circonstance logique et significative de la valeur dont APSO menace la médiocrité de la vie politique avant sa mise-à-jour (en l'occurrence par la science dont le PP se targue en se privant de la nommer - s'agissant de la cybernétique). En résumé et de manière la plus prosaïque qui soit : si au lieu d'une exhibition de faute éthique le PP s'intéressait à APSO, il n'aurait pas besoin de ces exhibitions fâcheuses - APSO y a été proposé comme service potentiel à l'usage de ses sections locales. APSO est aujourd'hui en passe d'installation pour d'autres association. Il offre le principe de l'application universelle de l'intelligence artificielle à la mise-à-jour de la démocratie dans le cours de son installation de l'appareillage cybernétique. Il serait regrettable que le PP continue à se gratter les poux au lieu de considérer l'adoption d'un procédé qui repousse les poux.

addendum : je montre sur la vidéo l'enveloppe du retour de mon envoi de ma lettre RavecAR que je vous avez adressée suite à votre absence de retour aux mails que vous me demandiez  et où déjà je vous indiquais l'importance d'APSO pour assurer une bonne administration. Ces mails faisaient suite à vos mise en doute et réclamation et vous les exigiez. Faute de votre retour Internet, je répondais postalement au siège du PP, qui n'a pas réclamé le courrier.