CORRESPONDANCE A L'AVEP
Association des psychiatres Puy-en-Velay & Haute-Loire

 

 

 

 

 

 

Dr William Théaux

PSYCHIATRE - PSYCHANALYSTE

Ancien Interne des Hôpitaux Psychiatriques de la Région Parisienne

 

Conventionné - N° adeli : 43 1 00998 4

2bis, Fg Saint Jean,

43000 Le Puy-en-Velay

rdv : tél : 04 71 04 13 98

 

1, rue du Dr Tourasse

07320 Saint Agrève

rdv : tél : 04 75 30 39 00

CYBEK

PLuriel ANalytique

& Psychanalyse on-line

 

williamtheaux@gmail.com

http://perso.club-internet.fr/wtheaux

 

 

Le Puy en Velay, le 09 Novembre 2002

 

Cher et Chère collègue,

 

J’ai adressé le dépliant, avec la lettre ci-dessous, à un certain nombre de confrères généralistes du département. J’en informe ceux que je connais de l’AVEP. J’ai tenté d’approcher la contribution que notre connaissance du psychisme peut apporter à la génétique.

 

Avec ma sympathie,

 

 

 

Madame, Monsieur et Cher Confrère,

 

 

Je vous ai récemment informé de l’ouverture de mon cabinet avec mon activité de psychanalyse et de psychiatrie en Haute-Loire ; et je souhaite continuer à faire part à ma communauté médicale de ce département, des quelques étapes de développement que je mets en forme à partir de ma pratique.

 

Suivant ce projet j’ai dirigé la conception du dépliant ci-joint  URL alter/ lien eBook, qui résume le rôle de la connaissance du psychisme dans certaines recommandations qui peuvent guider nos progrès dans l’investigation et la manipulation du génome.

 

Mon intention est juste informative et ouverte à un échange sans qu’une étape ultérieure soit préconçue. J’espère que cette réflexion, qui avait intéressé un auditoire de collègues l’année dernière, continuera à être utile à l’aube des thérapies géniques et autres soins du futur proche.

 

 

 

Cordialement,

William Théaux

 

 

 

 

Dr William Théaux

williamtheaux@gmail.com

06 80 22 92 61

2bis, Fg Saint Jean,

43000 Le Puy-en-Velay

rdv : tél :04 71 04 13 98

1, rue du Dr Tourasse

07320 Saint Agrève

rdv : tél :04 75 30 39 00

 

 

 

Mr le Dr Adouche

Hôpital Sainte-Marie

43000 le Puy-en-Velay

 

dimanche 15 mai 2005

 

 

 

 

Mon chère confrère,

La table trop grande de notre récent dîner de psy/Puy ne m’a pas donné l’occasion de vous demander des nouvelles de l’AVEP.

Depuis la dernière fois que je l’ai contactée – il y a plus d’une année et je crois que c’était à l’occasion d’un travail dont je l’informais sur la psychologie et la cybernétique – je n’ai plus eu de nouvelle et ne crois pas me souvenir qu’elle ait organisé d’autres dîners, que nous devons à présent intégralement aux laboratoires.

Est-ce que l’AVEP est dissoute, et dans ce cas y a-t-il un projet de remplacement ?

 

Merci de me tenir informé,

Confratenellement

Dr William Théaux

 

 

 

 

1er missive post-rumeur

 

Dr William Théaux

williamtheaux@gmail.com

06 80 22 92 61

2bis, Fg Saint Jean,

43000 Le Puy-en-Velay

rdv : tél :04 71 04 13 98

1, rue du Dr Tourasse

07320 Saint Agrève

rdv : tél :04 75 30 39 00

 

 

 

Présidence de l’AVEP

Mr le Dr Adouche

Hôpital Sainte-Marie

43000 le Puy-en-Velay

 

mardi 11 octobre 2005

 

 

 

Monsieur le Président de l'Association Vellave de Psychiatrie AVEP,

Monsieur le Docteur,

 

Il y a quelques mois je vous ai écrit pour vous faire part de ma surprise d'être sans nouvelles de l'association. J'apprends beaucoup plus récemment qu'il s'agissait à vrai dire d'un silence plus profond et de longue date, mis en place sans que j'en sois averti, et mené systématiquement depuis des mois, voire des années au point que nous n'alliez pas répondre ce mai 2005 à ma demande de mise à jour.


Me rappelant des faits, ils débutent d'une communication que je vous avais faite en Nov 2002 où, téléphoniquement je vous informais d'un compte-rendu et d'une diffusion d'information médicale que je souhaitais faire sur la génétique. Vous étiez très engageant, appelant à ce que je vous fournisse des exemplaires/documents, préfigurant que ce soit une occasion de me présenter aux confères qui étaient en manque de me connaître puisque je venais de m'installer dans la ville. Dans cette perspective d'échanger des questions et des réponses, voire de débuter un travail j'attendis un écho promis.. qui ne vint jamais. J'apprends aujourd'hui que la communauté s’est au contraire nourrie depuis de rumeurs les plus extravagantes : il parait que je chevauche mes clientes nues dans ma salle d'attente ! Si ce n'étaient que des fantasmes de ce qui aurait pu arriver ailleurs ou en d'autres temps et qui, par les voies du transfert, se seraient déplacé sur le nouveau venu, nous aurions simplement un cas clinique de psychologie collective. Mais lorsqu'ils se double de pratiques telles que parmi des collègues du Puy certains s'engagent à circonvenir ma clientèle, pour l'inviter à quitter mes soins avec promesse qu'on l'aidera à ouvrir un établissement professionnel, nous entrons dans un domaine de faute déontologique grave.
L’AVEP devrait servir à éviter cela plutôt qu’y participer.

J'aurais pu intervenir plus tôt pour empêcher ce débordement, si j'avais eu notion de son insidieux apprêt. Mais je me suis trouvé selon toute évidence exclu de l'association sans en avoir été d'aucune manière averti. Un travail souterrain de la rumeur, que les psychologues connaissent relativement bien, a pu croître à mon insu, profitant d’un isolement dont il a été possible de me faire l'objet. Je ne sais toujours pas pour quel motif je subis cette cabale - à ma connaissance je ne peux faire appel qu'au contenu de la thèse que je vous avais soumise pour communication professionnelle ; pour le reste, on peut venir enquêter chez moi, je pratique sans perversion et suis sans inquiétude s'il ne s'agit pas de glisser des fausses preuves sous mes canapés ou dans mon frigidaire comme on voit dans les romans noirs.


Il est vrai qu'il y a de quoi s'offusquer et de nourrir des fantasmes. Je ne sais pas si mon exclusion a eu lieu de votre simple décision personnelle en usant de votre présidence, ou d'un comité discret de l'AVEP, ou si elle a été décidée en Assemblée Générale. Quoiqu'il en soit, que je n'en ai pas été informé serait hideux, mais votre absence de réponse à ma lettre confraternelle du 15 mai 2005 presse à imaginer le pire.

C'est une expérience à la vérité remarquable que de venir, invité à m'installer par le Président du Conseil de l'Ordre au cours de l'année 2000, qui souhaitait suppléer à un manque ouvert par le suicide de mon prédécesseur psychiatre psychanalyste sur le département, et de se retrouver en quelques années dans le nœud d'un pathos social grotesque, quasiment inimaginable quand on le sait ourdi par des professionnels de la santé mentale. Ce n'est pas que votre office soit de soigner la communication - ce que, j'en reste convaincu, vous faites avec les confrères engagés de la manière la plus habile et respectable - mais c'est surtout que j'ai annoncé à l’ouverture de mon cabinet, pour répondre aux vœux dudit Conseil, que j'appliquerai mon exercice à la psychologie collective. La situation a offert sans tarder un bouquet des plus considérables.


Les témoignages se sont dernièrement ouverts à ma connaissance : on fait état de climat de haine de confrères qui ne m'ont jamais parlé et qui ne me connaissent pas. Il paraît que l'on exhibe des documents sur des manipulations génétiques - tandis que je n'avais exposé en 2002 que l'état des travaux dans le monde et les risques qui nous menaçaient avec des solutions à apporter. Dans un tel climat, bien moins déclenché par mon action communicative de salubrité initiale que par l'immédiat ostracisme qui la reçut, il n'y a certainement rien à attendre d'une explication avec une collectivité ainsi excitée. Je prépare pour l'année prochaine un colloque qui fera la comparaison entre les sciences modernes et moyenâgeuses - je vous _demande_ que personne n'y vienne. A peine une rencontre franche et un peu honnête avec vous ou quelque collègue qui aura trouvé élégant d'aboutir à une situation pareille serait-elle souhaitable ; mais on peut en douter : vous ne répondez pas à mes appels collégiaux. J'en informe donc l'Ordre ; vous le ferez aussi je l'espère et certainement en citant vos sources d'informations et vos raison. Expliquant votre méthode qui garantisse je l'espère, que l'association VEP trouve et répare sa conduite, je vous attends en des jours meilleurs,

 

 

Dr William Théaux

 

 

 

 

 

Dr William Théaux

williamtheaux@gmail.com

06 80 22 92 61

2bis, Fg Saint Jean,

43000 Le Puy-en-Velay

rdv : tél :04 71 04 13 98

1, rue du Dr Tourasse

07320 Saint Agrève

rdv : tél :04 75 30 39 00

 

Présidence de l’AVEP

Mr le Dr Adouche

Hôpital Sainte-Marie

43000 le Puy-en-Velay

 

mercredi 19 octobre 2005

 

 

 

Monsieur le Président de l'AVEP, Monsieur le Docteur,


   Et j'ajoute volontiers, mon Cher confrère, puisque ton téléphone suite à ma lettre a chassé l'idée que je m'étais faite. A présent qu'elle paraît avoir été erronée, je dois sans doute détailler sa formation. Trois domaines y pourvoiront : le contexte, les indices, le déclenchement - avec un préambule sur l'intérêt de cette réflexion :

 

   La scène survient au fort d'une extension - explicitement prescrite pas son fondateur - de la psychanalyse à la psychologie collective. Freud avait estimé que la psychanalyse n'avancerait plus à moins d'effectuer cette extension. Depuis 20ans j’en propose une formule, que j'appelle UNE Fonction Psychanalytique - c'est une association loi 1901. Au moment où 1FP s'organise au Puy survient l'évènement et cette lettre (11 octobre) que l'on peut voir comme un rêve. Si c'est une représentation traduisible, comme dans la psychologie d'un rêveur, une formation collective y serait réellement engagée, mais à interpréter, avec le matériel que j'associe ci-dessous :

 

   Un indice majeur et réel fut la tentative de circonvention invitant une analysante à renoncer à son analyse en cours, et lui faisant miroiter pour compensation, une aide à son installation. Une inconvenance si choquante inspire l'incrédulité si elle ne répétait un fait historique, attesté : il y a quelques vingt années, à Lyon, une présidente d'1FP était déjà arrachée de son divan pour être immédiatement prise en analyse par un fameux Denis Vasse. J'assimile semblable 'indice' avec les 'restes diurnes' qui emploient la réalité, actuelle et passée en objectivant ce qui par ailleurs est rumeur - mais attestée aussi avec troisièmement sa couverture nécessaire, le silence qui fournit, pour son symbole d'absence, le lit au rêve.

 

   Secondairement il aura fallu en quelque sorte contre-signer ce silence pour arriver au déclenchement – ce qui est arrivé dans la coïncidence de la panne de l'AVEP :

Jusqu'au jour, fin 2002, où je postais mes documents sur la génétique, l'AVEP m'avait impressionné par la régularité et la bonne humeur de ses réunions formatives et informatives ; rien ne (me) laissait voir que cette robuste routine était sur le point, à ce moment de s'interrompre. Rien n'expliquait non plus que sur notre projet, qui avait été de donner suite à cette communication, pas concours de non-circonstance nous étions les uns comme les autres accaparés ailleurs. Ainsi l'AVEP endormie, mes documents sans réponse et sans un mot depuis lors, lorsqu'en mai de cette année je t'écrivais dans le genre 'pince-moi si je rêve', encore cette fois sans écho, au comble du manque et sans réveil, cette lettre du 11 oct s'est normalement, ‘physiologiquement, formée, comme un rêve.

 

   Pourrait-on classer ton absence de réponse à mon interrogation du 15 mai dans la série des inhibitions par où l'Inconscient s'annonce C'était une faute sans importance, aussi minime qu'un point, qui met fin à une phrase ; avec ta garantie, depuis notre entretien téléphonique, que tu n'as entretenu aucune malveillance à mon endroit, elle se clôt comme l'incident - et ouvre à présent au contexte qui troisièmement vient à s'éclairer doublement à l'issue de ce circuit.
   Ce contexte est celui d'une carrière débutée pour joindre psychiatrie & écologie et marquée par une première détermination involontaire - je t'en ai un peu parlé au téléphone : en 1985 encore naïvement lecteur d'un Freud qui avait commencé à décrire Moïse comme un proche d'un pharaon excentrique, je croisais la lecture d'un autre psychanalyste célèbre qui assigne au légendaire Oedipe une identité historique, contée par Sophocle et désignant ce même pharaon: Akhnaton. Mais en 1990 je travaillais avec l'égyptologue qui révèle le Moïse historique en la personne d'Akhnaton. Autrement dit, depuis 20ans, je suis le psychiatre féru d'algèbre (!) qui, saisissant o=a et m=a, déduit que a=m=o ! Le pénible (ou le supportable) dans l'affaire, c'est que je m'en fiche un peu - c'est l'écologie qui m'intéresse ; mais pour enfoncer le clou il m'a fallu tenir compte du fait que depuis le début du christianisme jusqu'à la Renaissance (seulement alors on l'oublia), la même civilisation qui aujourd'hui s'en moque, vénérait la mémoire d'un roi égyptien également caractérisé de cette triple équation ; on l'appelait de divers noms exotiques (Hermès, Thoth, Trismegiste etc..) et pour les Pères de l'Église, passant par Bruno jusqu'à Newton dans ses notes personnelles, il ne figurait rien de moins que le patron des sciences... Le pharaon proscrit et disparu (rien n’atteste de sa mort en Egypte) aurait laissé de bien profonds souvenirs (brusquement rappelés par l’égyptologie le découvrant début 1900) - que je tacherai de rappeler lors du colloque Hermétisme 2006 à venir en Août.


   Mais même si les objections aux approches scientifiques sont irrationnelles, elles sont puissantes et avec l'expérience m'ont dicté une pugnacité qui a paru dans la lettre précédente. Je viens de mentionner cette étude de l'histoire des sciences et religion ; si elle est raisonnable, elle éclaire forcément les développements contemporains - ceci expliquant pourquoi je me suis engagé dans une prise en compte de la génétique. Une chose encore est étonnante à ce propos. Je relis ce dépliant que j'ai publié en 2002 pour nous garder des désordres génétiques que risquent d'entraîner le progrès et les altérations écologiques ; c'est un domaine fort important pour la psychiatrie aussi. Les voix qui se remémorent aujourd'hui ce document de 2002, ne mentionnent que les clones dont pourtant il n'est fait mention ni de près ni de loin. Cette discordance qui obscurci la science me semble tout à fait propre à produire des rêves, même en forme de lettre. Ce n'est pas une mauvaise chose ; probablement les rêves réparent ou réordonnent une réalité fuyante. Mais néanmoins, pour ne pas passer trop de temps à rêver, quand ce n'est pas à se meurtrir réellement, nous savons que la communication est un remède souverain. En fin de compte, cet épisode aura peut-être la vertu de remotiver des rencontres AVEP, qui sont peut-être plus utiles qu'elle ne paraissent.

 

Bien cordialement

William