Lettre ouverte au Conseil de l'Ordre des Médecins

Par Dr William Théaux-Neirynck

Ayant reçu ce :
De: CDOM HAUTE-LOIRE <haute-loire@43.medecin.fr>
à: "williamtheaux@gmail.com" <williamtheaux@gmail.com>
Date: 13 oct. 2021 10:06
Objet: situation actuelle

Bonjour Dr Theaux je viens prendre de vos nouvelles et vous demander quelle est votre situation actuelle ?
J’imagine que vous vous êtes auto-suspendu d’exercice en ne voulant pas recevoir la vaccination ?
Pour le moment (jusqu’au 15 Octobre sans doute) la CPAM ne nous rien communiqué.

Bien confraternellement

j'y réponds :

 

 De: William Theaux <williamtheaux@gmail.com>
à: CDOM HAUTE-LOIRE <haute-loire@43.medecin.fr>
Date: 14 oct. 2021 11:29
Objet: Re: situation actuelle

Cher Docteur       ,

    Merci de prendre de mes nouvelles. Effectivement je me suis "auto-suspendu" ; bien que le terme paraisse étrange, il s'accorde aux situations de contre-sens que nous avons traversées. Je parle de cette traversée au passé parce que je pense que les dés se sont arrêtés de rouler. J'ai espéré que nos institutions auraient un sursaut ; comme les commentateurs le disent volontiers : « nous aurions pu prendre la leçon, lorsqu'au milieu du siècle précédent une société n'a plus montré l'indépendance de ses instances biologiques vis à vis de l'autorité de l'État, etc.. ». Sans me faire d'illusion mais par présomption, j'avais retenu quelques semaines ma lettre ouverte de salutation au Conseil de l'Ordre http://lasainteethique.org/william-theaux/2021/htm/20210927140600_DelOrdreAlaLiberté.htm .


    Je n'ai strictement aucune opinion quant aux bénéfices-risques d'un prétendu vaccin qui porterait mieux le nom de thérapie génique expérimentale ; certain par contre je suis, que la déontologie hippocratique a été complètement pulvérisée à l'occasion de l'obligation masquée de l'inoculer, à tout âge & condition d'une population au jugement techniquement égaré. L'ultime instance qui promettait de protéger la médecine et ses médecins, d'abus ou de risque d'abus de pouvoir et de corruption, cette instance qui se réclamait du Serment d’Hippocrate en a conspué ses propres membres, laissés bannis ses plus affirmatifs (j'attends donc des nouvelles de la CPAM si c'est elle qui gouverne mon interdiction). Je pense que je n'exagère pas et qu'il vaut d'autant mieux être clair qu'on a une explication limpide : la transformation des techniques dans la société humaine est tellement immense que ce serait idiot de penser que la médecine ne doive être réorganisée de fond en comble. C'est donc ce qui certainement se passe et tant mieux. Presque la totalité des médecins se range sous l'ordre de devenir technocrates comme la totalité pratiquement de la population doit se reconnaître policée, dans peu d'années pucée avec un Conseil de l'Ordre qui réglera les implantations. C'est une évidence bien plus qu'une prévision ; il est aussi évident qu'une infime part de la population se distinguera dissidente de cette implacable évolution.

    Je n'ai vraiment pas d'opinion ou de préjugé sur ces affaires politiques et historiques. C'est juste factuellement que je peux résumer ma position par l'illustration très connue, de quelques scènes anciennes et notamment concernant les origines de l'hippocratisme. Que ce soit Moïse ou Akhnaton, l'un et/ou l'autre – personne n'en sait rien – mais certainement d'une conséquente légende, lorsque d’Égypte banni il s'en sortit, il emporta le code éthique, social ou magique comme on voudra, du pays qui le rejetait, stigmatisé en termes de 'tables'. C'est ainsi que infâmé par le combinat CPAM ARS COM, j'en sors en emportant l'hippocratisme qui y a été nié.

    Je me permets donc de continuer ma carrière de médecin en forme de psychanalyste visant certainement à protéger la médecine. Depuis début 2020 j'ai commis un nombre considérable d'études et publications, textes et vidéos qui expliquent mes motifs, raisonnements et affirmations. Les temps ne sont pas à y faire attention mais je reste et resterai à disposition – je n'en rajoute pas d'un nouveau serment, celui que j'ai un jour juré l'énonce déjà – de mes confrères lorsqu'ils voudront mon aide. J'agirai toujours en conscience et je respecterai toujours les personnes menacées dans leur intégrité ou leur dignité.

Je vous prie d'agréer à mes sincères salutations amicales.