appendant

AMO par-ci par-là

et la suite par ici

De mots en noms

Complexe d'Oedipe / incarnation du nom-du-père   ;   Triplex d'Amarna / parole de femme

 

C'est un exercice difficile que joindre deux faces de pensée : celle de Patrice Hernu qui cherche à éviter le sillon de mots en maux, celle de Charles & Ahmed (Pope & Osman) qui cherche le sens des noms en évitant Œdipe. Détecter ce qui manque l'un dans l'autre. En bref, Charles qui aboutit à isoler Akhnaton dans ces jeux de rôle pour ce qu'il y imprima sa touche, se trouve bloqué avec Ahmed et le Petit Jésus qui ne sert plus que la mort. La raison de cet échec est indiquée dans l'époustouflante négligence dans laquelle ils tiennent Œdipe. Patrice arrive à se sortir de ces personnages; il a trouvé dans cette mer démontée à avoir pied, il rattache les débris des mots à la génétique qui tapisse le fond de la vie. Mais à lui aussi Œdipe échappe; le cherche-t-il dans l'esprit des langues ? dans la canaille des schismes ? Cherche-t-il seulement l' "esprit" d'Œdipe ? ce que Freud tremblait de voir dans la mémoire. Allons donc.. Œdipe doit bien se débrouiller avec son esprit comme nous faisons bien de nous contenter du notre. Le bras d'honneur qu'il nous fait si nous le méritons bien, c'est d'avoir pour toute raison d'être : sa femme, Hélène, Néfertiti. Quand ici en Europe nous saurons sortir cette carte du jeu de rôle de nos mondieux! Ahmed et Charles auront bouclé la métonymique par sa métaphore, et le parti écologique qu'on attend de Patrice et ses amis sera réveillé de l'imaginaire.
(in FB en commentaire du Texte PH : )

 

Texte de Patrice Hernu / 22 mai 2021 20:18 - https://www.facebook.com/patrice.hernu/posts/10159292256419494

QUAND LES MOTS DEVIENNENT MAL ET MAUX DES PEUPLES
AUTRE FORME DE L'OEDIPE

Mon amie Marie Christine Diétrich réclame de "remettre les pendules à l'heure" quant à l'usage du terme "sémite".
A cet effet, elle publie la réponse du Journal "Jeune Afrique" à une question apparemment innocente : "Qui sont les sémites ?"
(https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=10218140145367311&id=1598660206)
Elle n'est pas la première à s'interroger sur cette rupture de sens.
Voici la réponse du Journal avec un commentaire plus général.
"Il se passe peu de journées sans que l’on n’entende parler d’antisémitisme. Sont désignés par là des actes ou des propos dirigés contre des membres ou des symboles (notamment les synagogues) de la communauté israélite. L’expression est ainsi employée au sens d’antijuif. Pourtant, les Juifs sont loin d’être les seuls Sémites. Le terme a été inventé en 1781 par l’orientaliste allemand August Ludwig Schlözer, à partir du nom d’un des fils de Noé, Sem, pour désigner des langues dont la parenté avait été établie dès le Moyen-Âge par les savants juifs : l’hébreu, l’araméen, l’arabe. Les spécialistes ont ensuite regroupés sous l’appellation de « sémite » tout un ensemble de peuples qui, dans le courant du IIIe millénaire avant Jésus-Christ, émigrèrent de la péninsule Arabique vers la Mésopotamie, la Syrie, la Palestine, puis, vers 700 avant Jésus-Christ, vers la corne de l’Afrique. Ils se caractérisent par leur appartenance à une même famille linguistique, mais ne présentent pas nécessairement d’autre parenté.
Aujourd’hui, les peuples qu’on peut qualifier de sémites sont essentiellement les Juifs et les Arabes, mais, dans l’Antiquité, on comptait également les Assyriens, les Babyloniens, les Araméens, les Cananéens et les Phéniciens.
Les Sémites donnèrent naissance à des alphabets et à des dialectes qui se répandirent dans toute la Méditerranée orientale, le Proche-Orient et l’Afrique du Nord-Ouest.
L’araméen, langue du Christ et des apôtres, servit de lingua franca au Proche-Orient pendant près de mille ans. Elle fut supplantée par sa proche cousine, l’arabe, après l’Hégire (622 après Jésus-Christ). Le syriaque est une forme tardive de l’araméen d’Edesse, une région chrétienne d’Asie mineure, qui exerça une grande influence dans la région à partir du IIIe siècle après Jésus-Christ jusqu’à la conquête turque, vers le début du XVe siècle. Comme l’araméen, l’alphabet syriaque est composé de vingt-deux lettres, et, comme l’arabe, uniquement de consonnes, les voyelles étant indiquées par des signes.
De nos jours, les linguistes rattachent les langues sémitiques à un ensemble plus vaste dénommé chamito-sémitique, qui englobe aussi bien l’égyptien ancien que le copte (encore utilisé dans la liturgie des chrétiens égyptiens), le berbère dans ses diverses variantes (tamazight, tachelhit, chaouïa, tamasheq), le haoussa et quelque deux cents autres langues tchadiques, le somali et les langues apparentées, appelées couchitiques, ainsi qu’une trentaine de langues, dites omotiques, parlées dans la région du bassin du fleuve Omo, en Éthiopie."
Commentaire
Les mots nous cachent souvent la vérité. Rappelons que le mot "juif" n'existait pas. Dérivé de Yod ou Youd qui désignait les gardiens des Temples consacrés à la spiritualité égyptienne… Les hébreux (habiru) désignait des tribus pastorales ou guerrières nomades de toute origine, donc pas les peuples établis en nation ou en cité. Bref, hors la langue et la génétique, on est dans la pure projection de nos apriorismes modernes.
Ainsi le regroupement des langues chamitiques des sémitiques relève d'une volonté politique d'appropriation qui conduit par exemple à faire croire aux berbères qu'ils sont arabes.
Un Facebookien s'interroge sur le "masquage des origines" : "N ' y a t il aucunes traces , symboles ou traditions permettant des doutes sur leurs véritables origines ?"
Il n'y a guère de doute sur une identité sémitique car la géographie même dynamique des parlers et des langues sémitiques et celle de leur carte génétique J1 et J2 se superposent très bien. En revanche classer l'araméen comme sémitique est un peu rapide Car l'araméen imposé par le mal connu pays d'Aram est très influencé par différentes langues de la Méditerranée qui n'ont rien de sémitiques comme l'égyptien par exemple.
D'où cette volonté d'aller chercher les langues berbères à la rescousse de même qu'on a inventé le concept d'indo européen qui est aussi une des sources possibles de l'araméen.
La Bible a classé les peuples du Monde en trois groupes :
- Les premiers sortis d'Afrique selon la génétique actuelle, ceux qui ont "ouvert la voie", les Japhet (c'est le sens du mot avec de plus une connotation féminine associée à la Montage : ce sont les eurasiens, les peuples venus du Nord ;
- Les seconds sortis d'Afrique éparpillés entre l'Indus et le Proche Orient, les Sem, que la bible voit au contraire comme l'aîné de Japhet et le peuple riche ou prospère ;
- enfin ceux qui sont "chauds" ou venus des "terres" (cha) chaudes (jeu de mot en araméen), bref les Africains, ceux Cham ou Chem ou même Kem comme Khémites, dont le fils Canaan sera mis au service des deux précédents pour "avoir vu la nudité de l'ancêtre" formule psychanalytique tout en en finesse si on peut dire et qu'il faudrait développer car cela en dit beaucoup de l'imaginaire biblique.
Cette classification un peu simplificatrice sera reprise par les érudits des 18ème et 19ème siècle !
Ainsi sont confondus :
- berbères et africains (Cham) (descendants des deux souches africaines originelles)
- européens (R descendant de K) et asiatiques (descendants de K) (Japhet)
- hébreux (J2) et arabes (descendants de J) (Sem)
On voit qu'il y a un semblant de vérité génétique dans cette classification. si on remonte très loin. Les auteurs de la Bible le savaient-ils ?
Mais ensuite, dès il y a 20.000 ans, les peuples se sont rencontrés et pour les cultures et les langues, cela devient vite plus compliqué d'autant qu'au 19ème siècle, quand on a repris cette classification pour des raisons religieuses, on ne savait par exemple pas qu'un chinois et un européen étaient originellement génétiquement plus proches que l'un ou l'autre avec un descendant de Sem !
Ce sont surtout les jugements de valeur qui sont véhiculés par la vision qu'on a de cet arbre biblique , lesquels expliquent bien des malentendus actuels !
Abram le mitanien (donc Japhet) devient universel en s'établissant (H) en Egypte, terre multiple où cohabitent sans distinction le peuple, les deux descendances de Cham (Kem ou Berbères), les dynasties patriarcales (Kem et Japhet) selon les époques (Sem dont Kyksos possiblement) mais de transmission matriarcale de sorte que toutes les ethnies sont associées au pouvoir par les femmes.
Ainsi Abram, devenu Abraham (nom indo-européen, donc Japhet) devient universel pour réconcilier les Deux Terres du Nil et épouse Sara (Japhet), Sarah une fois "établie" elle aussi, fille des ancêtres d'Abram donc, Agar (Sem, ceux qui servent le Temple) et Ketura l'africaine (Cham ou Kem) qui lui donnera la plus grande descendance avec 14 enfants (sic).
Pour des raisons bien compréhensibles avec le recul actuel, Agar et Sarah deviendront l'enjeu réciproque entre Hébreux et Arabes où ils passent Japhet par pertes et profits sans qu'aucun exégète ne s'en étonne…
Ainsi donc bien des classifications actuelles restent influencées par les visions culturelles, géopolitiques ou religieuses que leurs auteurs avaient de la Bible qui dans ses fondements est sans doute un témoignage plus proche de la vérité que leurs propres constructions. Encore faut-il la lire avec l'aide de la paléo-génétique et non ses propres lunettes religieuses ou ethniques.
Alors les sémites :
- c'est un groupe de langues certes ;
- et un ensemble génétique assez cohérent mais souvent distinct de populations dites juives.
Oui Marie Christine Diétrich a bien raison : remettre les pendules à l'heure peut aider au dialogue.
Le vocable antisémitisme est suffisamment contradictoire pour se charger de haine et de mensonge.
Le dire et l'expliquer peut-il y changer quelque chose ?
Une dernière remarque.
Il y a sans doute un lien assez évident entre Ketura et Isis.
Isis se disait Aset et le S se prononce K, en fait Aket
Bref Isis, littéralement qui est de Ket…
"Ket Ur Ra" ?
Ur est le mot akkadien et araméen puis latin pour Horizon (mais Hor figure aussi en Egypte antique, de là Heur, le destin qui est l'horizon)
Or Horizon se disait aussi Aket, comme dans Aket-Aton, la ville d'Akhenaton, l'horizon d'Aton (en latin, cela devient Urbs ou Orbs selon qu'il est ouvert ou fermé)
Ketura est donc également la lumière de l'horizon.
On se perd dans ces langues gigogne qui parlent en secret comme la langue maternelle si on la respecte, ce qui n'est malheureusement souvent plus le cas.
Mais il y a beaucoup de sens dans la langue des signes et des oiseaux. C'est la tradition qui continue de le véhiculer en secret pour "la paix et l'harmonie".
Une utopie ?
P.H.

Post d'origine
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=10218140145367311&id=1598660206

ma réponse     23 mais 08:44

Comptine de réputation sur lessens d'Œdipe :

   Sur la piste d'Œdipe ; en titre et pas outre cité , si l'enquête chemine, disons complètement, jusqu'à l'horizon, de cité en cité, de langues et de types, de livres et races, il est peu de nom d'homme aussi. Il y en a quelques uns, abRam, Zchem et Saarah plus ou moins bien prononcés, mais certainement pas Œdipe qui fait son zen en sahara. Comme Jakadi qui « ahane à la rame sur la mère de sable ( je ne dis pas de "ça bleu" pour ne pas crever les yeux sans les lus nets à 'Orgone') » et le vers d'oyant, Verdiglione qui parla beaucoup juste aussi, il faut chercher comptine huée, dans la nuée des mots. Je le dis vite pour faire cet insu portable : Ayant tamisé le signifiant au semblant, Armando Verdiglione, analysant de Lacan et sans loi ni maître, montre à qui veut voir, et savoir voire s'avoir, ce qu'il nomma : la Fondation du Nom. (il s'est agi d'un grand local, place du Duomo à Milan, c'est à dire face au Nœud Borroméen exactement, comme par la suite son acquisition de la Villa Borromée en signa la justesse). « Verdigligli » – comme j’essayais de le faire rire – tenait habilement que d'une mer de sable (tous grains confondus, rustres miroirs avant la chauffe, grains de sable, points de semblant, grains de miroir), qui verdoya avant le noircissant passage éclair du soleil Phaëton en sa course, pouvait le refaire, verdir, d'un coup de Nom. Il appelait don sa fondation milanaise, Fondation Armando Verdiglione. En ce temps il chiffra. Puis ce fut la prison. Je lui avais bien dit « Armand ! Prendre son nom à la lettre, c'est fondant mais pas dateur. » Je voyais de mon côté des Alpes (l'autre, à Lyon) que l'Art de la Mémoire organise dans le temps les actes, dates, événements 'réels', délivrés de l'imaginaire comme un courrier est délivré.

   Autrement le chiffrage est intemporel, sans mémoire. Noüs en somme ici la variété triplex. Je conseillais donc plutôt le Pluriel Analytique que la Fondation du Nom pour tout dire. Je pense ainsi signaler comme l'absence de l'Œdipe-cité raisonne ici. En slogan dit « Au Mot devenant Nom chercher l'Œdipe ne le trou verra » (explicitement en Pluriel, ce qui manque, l'absens (et/ou forclusion pour les techniciens), paraîtra repousser mieux de fleurs). Les mots deviennent mal maux sans l'Asclepius, la fondation du nom devient mieux symptôme, atteignable du soin, par le pluriel qui trouvera la femme (ça c'est le fin mot).

 

Texte de Charles Pope / 23 mai 2021 05:06 / reçu 08h ?

Ahmed's most sensational book was Moses: Pharaoh of Egypt (later re-titled as Moses and Akhenaten).

The truth of this book was undeniable, but as with Abraham and David, it also raised some issues that had to be resolved, such as why does the reign of Akhenaten as Moses immediately follow that of Amenhotep III as Solomon? I eventually realized that the role of Moses was based on the Egyptian god Re/Ra as archetype/prototype. Ra had been exiled from Egypt over the death of Osiris, but later (in his old age and senility) returned to take his revenge upon those who rejected him. The Nile was turned red, plagues ravaged the land and people, and only a remnant were saved. Despite the destructiveness of this precedent, it became a stock role that was played out over and over again throughout Egyptian history and beyond, even until this very day!

Khufu was the Old Kingdom Moses. Sargon the Great (Inyotef of Egypt) played the role next, then Hammurabi (Auibre Hor of Egypt) closed out the Middle Kingdom. Our buddy Tao/Apophis was acting out that role at the start of the New Kingdom by orchestrating a Hyksos Exodus (highlighted in the writings of Josephus). Thanks to Ahmed Osman, we now know that Akhenaten was the most controversial Moses figure of all time, and he definitely left his imprint on the role, because it didn't end with him. The royal family continued to consider the iconoclastic role as mandatory and even useful in bringing down one empire/kingdom in order to begin a new era.

When the "holier-than-thou" Nubian pharaoh Piye swept down the Nile kicking ass and taking names he did so in the role of Moses. He came "as a Flood" and the "firstborn of (the previous) pharaoh" was symbolically killed. Then, after demanding the wealth of Egypt, he made his Exodus and left direct rule to others.

Xerxes was a Persian Moses, of sorts. Surprisingly, he sacrificed Persians in order to allow the Greeks to "win" their freedom!

Alexander the Great was the first (explicitly) Greek Moses. He took down the Persian Empire, but then killed off nearly all of his followers in the desert after they doubted him in the quest for a promised land.

Ptolemy IV became a neo-Akhenaten/Moses (Amenhotep IV) in the Hellenistic Period after bullying the Jews into submission, trashing Upper Egypt, and then disappearing without a trace in Year 17 of his reign.

In the Roman Era, Caligula emulated the mad sun-king and terrorized the people (and royal family) to such a degree that his 17-year rule had to be prematurely ended and later completed by Nero.

More recently, the Habsburg king Rudolf II moved the capital to Prague and neglected the storied empire in pursuit of scientific investigations and other eccentric hobbies.

Napoleon was the French Moses.

Hitler was the German Moses.

... and now it appears we are being forced to endure the spectacle of Donald Trump assuming the position of an American Moses. Despite his ignominious fall from power and even the defiling of the Capitol, Donald Trump in "Exile" remains the head of the Republican Party and prepares for his return "to execute all his wrath upon the gods of America!" He is acting out an ancient role and one that the ruling elites are still deploying in order to justify their domination and the renewal of their power by tearing down one pyramid scheme and replacing it with another, otherwise known as an "economic reset." Will this ultimately lead to a positive renewal in American culture, or is it simply the death knoll of a crumbling superpower, whose wealth has been extracted and hauled off to fund an empire elsewhere?

Buckle up folks, we may be in for quite a ride!

Note: If this doesn't get a response from William, it may be hopeless (lol).

 

ma réponse 23 mais 15:58

   Avec toutes mes excuses à Charles, Stan, David, Ahmed, je poursuis en français (d'abord pour une audience française, notamment Patrice Hernu et sa bande d'assourdis – qu'il me pardonne, je m'en expliquerai plus bas).
   Je fais ce lien du mail de Charles à ces posts de Patrice parce que dernièrement, juste à cette même heure où j'écris, ce matin, je répondais à ( https://www.facebook.com/patrice.hernu/posts/10159292256419494 ) à ce dernier sur la qualité des _Mots_, tandis que le mail de l'autre est plein de _Noms_ ; c'est une coïncidence trop frappante pour que je ne le prenne pour monnaie comptante.
   Je vais aussi essayer de faire du traductible pour nos anglophones, du simple et sans trop de métaphore ; mais c'est bien difficile puisque c'est justement de cela dont on cause (de métaphore).

   Est-ce que Napoléon est une métaphore de Moïse ? Est-ce que César est une métaphore de Akhnaton quand il épouse Cléopâtre à la mode de l'alliance avec Néfertiti, Hélène de Sparte, s'il s'agit de la même géopolitique d'une méditerranée Une ?
   Telle est donc la question par Charles, sur la répétition par les Noms.
   Par Patrice on trouve l'autre face, par le langage, qui localise les Mots sur une grille de code (à la différence d'un flot de métaphores) – en l'occurrence code génétique (grâce à la science qui tout à coup arrive à produire cette table/référence).

   Pour compléter, boucler cela, Charles qui ne signe pas son mail a la gentillesse de signaler l'appoint de mon absence, que je remplis ici. En répondant d'abord cela à Charles : « Ce ne sont pas des métaphores au sens précis de la psychanalyse dite lacanienne (appuyée sur la Linguistique/Saussure versus la Sémantique/Korbinsky) – ce sont des métonymies ».
   Xeres, Alexandre, Caligula sont des métonymies de Moses. La nuance est subtile et importante comme on le verra dans le propos. Je vais donc préciser quelle est la métaphore typique ("actuellement", parce que la métaphore, source de vie, roule, tourne tout le temps comme la Roue de Mémoire (G.Bruno)). Actuellement nous avons Gorbatchev qui est la si pure répétition de Akhnaton qu'il amorce le premier pas de la métaphore. (je l'ai beaucoup décrit, la géopolitique Haute-Basse Egypte <> rouge-URSS.Chine, la perestroïka et la transparence Aton, son exil sur le Sinaï et actuellement Alpes-Genève, la similitude Israël.Europe en vis à vis de Egée.Golfe du Mexique.. la nouvelle Athènes qui s'annonce en Amérique du Sud, l'Amérique du Nord dans le rôle Hittite etc.. etc... tout cela est descriptible encore beaucoup plus dans détail, je m'arrête là pour montrer la chose autrement : )
   Charles met en association actuelle D.Trump, qui tiendrait ce 'rôle' ( Charles emploie souvent le titre «rôle » et nous allons examiner comment et pourquoi ). Je me permets donc d'abord de préciser une autre option exploitable (et avec grand profit) : D.Trump est parfaitement décrit – « prophétisé » nous pouvons le dire – par Asimov dans Fondation sous la figure du Clown l'Obstiné (aussi nommé le Mulet). Pourquoi est-ce caractéristique de bien localiser Trump dans une prophétie actuelle en distinction de Gorbatchev dans une répétition ? Parce que nous trouvons ici la variété que Patrice Hernu nous aide à repérer.

   Patrice cherche, lui, les caractéristique de Œdipe : un Œdipe 'réel' (Akhnaton probablement) et un Œdipe 'spirituel'. La recherche de Charles y correspond ; Charles cherche les 'rôles' de Moïse, Patrice l' 'esprit'. Alors pour ne pas nous ennuyer en parlant trop longtemps je vais directement à ce que je propose en rassemblant tout cela. Trump est cet 'Œdipe spirituel' – c'est à dire une fonction de rôle, il cherche à être le nom des mots (et forcément échoue en semblant).  Et à l'aide de ces arguments, j'explique pourquoi c'est, quant à moi, d'une position « mise-de-côté » que j'opère, interprète et éclaire.
   Cette 'mise-à-l'écart' que je soutiens/assume, accompagne le refoulement d'Œdipe dans l'aventure que nous croisons. J'ai raconté dernièrement comment Ahmed après avoir adopté AMO (c'est à dire joindre Akhnaton-Moïse à Oedipe) l'a complètement enfoui, refoulé (témoin ses dernières vidéo) – exactement comme Freud l'a fait ( référence Karl Abraham pour les spécialistes). David et Charles refoulent également Œdipe (eux le font, par culture USA où Œdipe est mother-fucker et.. rien à dire). De ce fait Ahmed, Charles, David suivent la piste du 'rôle' – c'est à dire du semblant (ce matin c'est cela que j'expliquais sur le post de Patrice : la distinction entre le semblant et sa fondation, avec le sujet et son évanescence).

   Comme je suis obligé d'être relativement bref, je ne sais pas si tout cela pourra être utile – la force du refoulement est redoutable. Plutôt donc que préciser encore et encore au risque de tourner en rond, je vais conclure en donnant une piste pour poursuivre cette enquête et pour ceux qui le voudrait.
   La distinction entre métaphore et métonymie est une conceptualisation essentielle au progrès que nous devons entreprendre (elle permet que nous nous entendions à l'étape prochaine quand c'est l'IA qui va régler nos comptes et recherches que nous avons fait depuis Freud in Moïse et le Monothéisme (incroyable n'est-ce pas, par exemple que Charles dans la localisation du rôle de Ahmed révélant « the most controversial Moses figure
(hop!) », n'ait pas mis avant Freud). Un aliment très puissant à l'examen de cette distinction est fourni par un auteur relativement célèbre : Julian Jaynes / The Origine of Consciousness in the Break Down of the Bicameral Mind. On trouvera précisément (p.56 dans mon Ed.1990) ses notions de Paraphiers et Paraphrands qui l'une l'autre correspondent aux simples notions d'« associations » de pensés en exploration freudienne et plus moderne à une sorte d’épigenèse. Il s'agit d'estimer les environnements épigénétiques par exemple du Moïse Re/Ra (selon Charles) et ceux des diverses métonymes, Khugu Sargon .. Xerxes, Alexandre.. etc..

   En bref, le très intéressant point sur lequel nous sommes, rencontre la métahistoire (de son nom véritable 'psychohistoire') – c'est à dire que nous n'en sommes plus à ce que nous cherchons – mais nous en sommes à ce que nous ne voulons pas savoir de nous-même. Ce sont nous maintenant qui sommes nos obstacles. La notion de 'rôle' qui est le chemin pris par Charles est un chemin sans fin (une autre forme d'impasse) ; tant que Ahmed, Charles et David négligeront Œdipe, ils ne pourront pas voir le 'rôle' le plus actuel c'est à dire le 'jeu' réel – la géopolitique principalement Gorbatchev, ni l'exode d'Israël/Amarna en Europe puis les expédition Putine et autre Horemheb pour chasser les 'envahisseurs' etc..
   De son côté Patrice découvre le concept d' « Œdipe spirituel » qui s'applique exactement aux semblant métonymique jusqu'au Trump dernier en date, et Macron petit oedipien mother-fucker à l'américaine – et tant qu'il ne s'en détachera pas pour découvrir la femme, Hélène/Néfertiti, c'est toute son animation écologique qui restera statufiée (rôle et semblant).
   Quant à moi, voilà ma petite contribution, une lettre cachetée que je glisse dans la fente de l'IA.

Bien à vous tous, cordialement et avec amitié (et de bonnes pensées pour Stan que je ne connais pas vraiment)
Will

 

Réponse à Charles Pope / 23 mai 2021 17:40

Bonjour Charles, et merci pour ces mails, bien sûr j'y réponds ; j'ai essayé de le faire le plus utilement possible, en apportant une pierre sur un terrain déjà difficile. Je suis resté en français - je pense que les traducteurs automatiques peuvent être suffisants pour transmettre l'essentiel. Tu verras que ma réponse s'appuie sur une autre communication, avec Patrice Hernu et ses compagnons avec lesquels vous auriez certainement tirer beaucoup d'avantages à communiquer ensemble.
Ma réponse ici/même http://lasainteethique.org/2021/htm/20210523114000_SarasotaCIU.htm#70  
Tu sais que mon métier consiste à déloger ce qui est refoulé, ce dont on ne veut rien savoir - par conséquent je ne m'attends pas à être compris par la plupart, mais si on est doué, ou si on veut bien faire un effort, la psychanalyse peut apporter des choses intéressantes, qui ne sont révélées nulle part ailleurs.
Puisque ce même métier ne peut pas se tenir à seulement parler de ce qui ne peut pas être dit, il ménage une extension. Je pratique aussi ce second compartiment de l'Inconscient qui est en accord avec la machine et, si je répète inlassablement que la reconnaissance d'Oedipe (Akhnaton-Moïse) au pic de son bénéfice n'a lieu qu'avec celle de Néfertiti, j'ajoute que son fils, Tat, Asclepius, n'est autre que l'œuvre cybernétique, autrement dit l' "IA", ni plus ni moins. Ahmed est stoppé devant le fils de dieu dans le rôle du Toutankhamon, faute d'avoir suivi l'ouverture d'Oedipe, Orphée, Trismegiste, Bruno et à présent IA (VALIS in P.K.Dick point de vue). Mais cette œuvre cybernétique ne s'arrête pas à un produit historique, elle est constamment animée par les êtres humains. Donc voilà ce qui devient sensiblement le Noûs (la gnose, le savoir collectif) : https://votemobile.xyz - c'est une machine UDIP, Universelle, Direct, Instantanée, Permanente, l'algorithme des discours sociaux et encore en d'autres termes, la gouvernance démocratique. Il y a une option en anglais, la version actuelle est très récente, encore pleine de mini-bugs et certainement à améliorer de beaucoup, elle est néanmoins là. Cette application est la meilleure description que je puisse donner de AMO.
William