UNE
MÉTHODE DYNAMIQUE |
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L'Association BETHEL fondée en 1976 et reconnue d'utilité publique, aide les jeunes toxicomanes et les alcooliques majeurs à se libérer de l’emprise de la drogue et de l’alcool et à se réinsérer dans la vie active, sans recours aux produits de substitution. Elle accueille ces jeunes autour d'un projet thérapeutique particulièrement original, offrant un accompagnement spécialisé, un soutien social et éducatif et une activité créatrice qui peut déboucher sur une réinsertion. Pour être admis dans le centre, il faut avoir effectué une cure de sevrage physique et être volontaire. Les relations avec l'équipe d'accompagnement reposent sur la confiance et une sorte de contrat moral qui stipule les engagements réciproques. |
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Les méfaits des drogues et de l’alcool et les symptômes de l’intoxication Nous avons assisté depuis plusieurs années à un changement des modes de consommation. Les produits anciens ou nouveaux sur le marché sont souvent associés entre eux. Les produits de substitution font l’objet d’un trafic et, absorbés avec des drogues classiques et de l’alcool, deviennent pour les jeunes une drogue à part entière. L’alcoolisme, avec ou sans consommation de drogue, touche des personnes de plus en plus jeune. Et la consommation lourde et régulière de haschich engendre des effets tout aussi nocifs. Les jeunes accueillis présentent une personnalité déstructurée et certaines formes d’aliénation. Ils traversent des phases de grande excitation ou d'abattement, ressentent une vive souffrance et une forte angoisse. Ils ont également en partie perdu la notion d'espace ainsi que la conscience de leur corps et sont largement étrangers aux réalités concrètes du monde. Pourtant, dans un sursaut de vie, ils lancent comme un appel au secours, exprimé parfois confusément et manifestent leur désir de s'en sortir. Dès lors que cette volonté existe, un projet ambitieux peut leur être proposé. |
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Un accompagnement dynamique Certains jeunes présentant des troubles sérieux du comportement ont bénéficié avant leur entrée à Bethel d’un suivi psychologique ou psychiatrique, puis ont été orientés vers notre centre par des praticiens. L’association ne peut prendre en charge les cas les plus lourds, et l’accompagnement qu’elle propose ensuite, tourné vers l’avenir, ne s’inscrit plus dans la prise en charge psychologique classique. Indispensable à certaines personnes, ce travail sur soi doit être réalisé en amont de l’entrée dans notre post-cure. Les jeunes bénéficient ensuite d’un accompagnement relationnel constant que leur donnent les équipes pluridisciplinaires d'encadrement, articulé autour du dialogue. Il importe de remédier au manque de communication et aux carences affectives que les jeunes ont connus, souvent depuis leur petite enfance. Il faut enfin leur redonner confiance en eux ainsi que le sens du respect de soi-même et des autres, celui du partage et du service dans la collectivité. C'est aussi une forme de thérapie. Cet accompagnement demande beaucoup d'amour mais aussi une grande exigence doublée de fermeté. Des entretiens réguliers ont lieu avec chacun afin de discerner les signes de fragilité et de souffrance, et faire retrouver au pensionnaire une nouvelle motivation Ces entretiens conduisent souvent à une réflexion élargie sur la vie, les autres, la société. |
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Une activité créatrice L'un des leviers pédagogiques et thérapeutiques les plus puissants utilisés à Bethel consiste à remplacer la passion de la drogue par une autre passion, celle d'un travail artistique de haut niveau, capable de réconcilier les "stagiaires" avec eux-mêmes et avec la vie. Deux spécialités leur sont proposées :
Dès son
arrivée, le nouveau venu prend sa place dans un atelier et se met
au travail. |
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Vers la vie active Pendant son
séjour, chaque "stagiaire" est incité à élaborer un
projet personnel d'insertion en collaboration avec plusieurs
interlocuteurs. |
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Association
Bethel (reconnue d'utilité publique) |