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      * TEXTE de la VIDÉO de PRÉSENTATION
      ci-dessus 
         Bonjour, je dois me présenter parce que si
      on veut ouvrir ce dossier, il est difficile de l'explorer et de
      l'exploiter sans une certaine préparation - il est nécessaire de savoir
      d'où il vient : 
         Je suis un psychiatre qui aura bientôt 65ans et il s'agit du
      rassemblement de mes travaux d'une trentaine, voire quarante années. 
         C'est un rassemblement qui ne les simplifie pas - car ils
      couvrent des domaines très divers en apparence, de sorte qu'en les
      rassemblant on les dirait embrouillés. 
         Deuxièmement dire "quarante années" n'est pas
      exagéré, on peut en réalité en ajouter une dizaine. C'est en effet
      vers mes treize-quatorze ans, que mes enseignants, dans un collège
      catholique de Versailles, dans la région parisienne, m'ont pour ainsi
      dire "déterminés" à être psychanalyste. J'avais en effet
      découvert Freud (à travers un livre relativement simple -
      Psychopathologie de la Vie Quotidienne) et je m'en étais enthousiasmé.
      Une sorte d'accord tacite avait eu lieu, qui dura jusqu'à ma libération
      du collège, quand je passaie le baccalauréat pour migrer en
      l'université des sciences et de médecine. Ce badge du "il sera
      psychanalyste" m'avait placé de la cinquième à la terminale
      dans un statut protégé et marginal. J'étais un exemple de la tolérance
      de mes professeurs religieux et, durant ces années, j'apprendrai plus
      tard que l'athéisme freudien était entré en relations profondes avec l'Église,
      puisque la carrière de Jacques Lacan commençait à briller, dont on sait
      qu'il était frère avec un moine bénédictin, Jean-François, qui
      faisait partie des influents théologiens de France. 
         Après mon bac, je m'engageais naturellement dans la
      psychiatrie. Je commençais des études de médecine à Paris ; mai 68
      arriva que je vécu, éloigné avec quelques amis dans les Alpes, puis une
      fois engagé je passais les années suivantes, activiste et pantalon mauve
      dans les bandes qui séquestraient les doyens. Selon le souvenir des mes
      amis de l'époque, je parlais beaucoup d'écologie - ce qui n'était pas
      courant. Je procédais alors à une cure de dix années avec le lacanien
      Charles Melman. Et je réussissais mon internat en 76 bien placé quand
      mon Chef de Service, de la vieille école avait prévenu mes collègues
      contre ma fréquentation. La nouvelle psychiatrie de 68 à laquelle
      j'avais participé subissait déjà un déclin qui allait l'éteindre. 
         Diplômé, les amours et la curiosité me conduisirent
      ensuite à Lyon où je commençais ma pratique de jeune psychanalyse en
      1980 et où je parfaisais ma formation avec le jungien Artus. C'est
      strictement en 1985 que je rompis avec tout dogmatisme ; j'invitais ma
      clientèle à se grouper en Association ! Les détails de cette
      circonstance et ses raisons sont complexes puisqu'on peut évaluer qu'elle
      ressortait d'une vingtaine d'années de théorisation préalable. Dès
      cette date j'ai pu tout consigner et enregistrer dans les ordinateurs,
      d'abord Minitel puis Internet et Web et c'est ce qui constitue ce dossier,
      avec ma thèse et mémoire préalables, que j'appelle Sainte Éthique, en
      clin d'œil au lacanisme et à la religion en même temps - car l'Éthique
      prétend être libre de la sainteté, et la Sainteté tout englober,
      notamment l'éthique, si bien que leur ubiquité les paralyse dans le
      résultat artificiel et synthétique qui n'ouvre plus qu'une seule voie :
      l'écologie. 
         En me présentant, je n'entre pas dans les détails - mais on
      peut facilement imaginer qu'en égalisant Inconscient avec Environnement,
      le jeune psychiatre qui avait mis en association ses patients que la
      tradition, au contraire préconise de séparer, n'allait se faire
      d'alliers ni parmi les psychanalystes, ni parmi les écologistes, ni parmi
      les religieux - surtout lorsqu'il commençait à parler d'intelligence
      artificielle. Ma situation à Lyon devint vite impossible, car je
      commençais sur ces bases inhabituelles à déchiffrer ce qu'on appelle
      une scène primitive dans l'histoire occidentale et par conséquent une
      interprétation de la civilisation de cette histoire. Je me suis exilé
      d'autant plus facilement que Londres puis les États-Unis me permettaient
      de continuer mes travaux dans le cadre de milieux universitaires. C'est
      précisément à New York que je commençais à éditer sur le web, à
      partir de 1995, ce dossier aujourd'hui gros de milliers de pages. Puis,
      lorsque je rentrais en France mon parcours, tel qu'il avait commencé,
      dans un milieu catholique qui m'avait destiné à cette carrière, aboutit
      sans surprise dans le lieu un peu particulier du Puy en Velay. C'est ici
      que depuis 2000, depuis quatorze ans j'ai parachevé et organisé
      l'énorme thèse que je délivre. Je dois la résumer en quelques mots : 
         Je suis certainement psychanalyste d'obédience scientifique
      ; c'est à dire que j'ai mis en ordre les chapitres de la relation entre
      le judaïsme et Moïse avec Oedipe et Athènes. Il s'agit d'un
      déchiffrage strictement historien de la civilisation qui a formé au fil
      des siècles une science, d'abord hermétique puis moderne, c'est à dire
      arrivée à ce point de réaliser une informatique, une intelligence
      artificielle et ces robots qui n'ont d'égal en bouleversement que la
      catastrophe écologique qui les accompagne et qu'eux seuls permettrons de
      corriger. La participation de l'humanité en effet aggrave beaucoup le
      processus qu'elle a causé. La lutte qui résulte entre ces trois forces,
      on le voit, aboutit à des gouvernements qui ne savent plus du tout ce
      qu'ils font. Il ne reste qu'un remède à la folie et à la démence qui
      gagnent le monde - évidemment, une médecine spécialement faite pour ce
      cas, à savoir la psychiatrie. Je dois ajouter que, pour ma part où
      j'implique ce qui est de surcroît nécessaire à cette psychiatrie
      pratiquement affolée également, j'y introduis une psychanalyse
      totalement exempte de divers poisons dont elle s'était chargée durant
      son premier siècle. Notamment ai-je dû mettre au clair ses
      compromissions avec la propagande, de sorte qu'aujourd'hui, rendue à sa
      virginité première je n'ai qu'à la soutenir contre la résistances des
      informaticiens. Voilà. J'en ai terminé de cette présentation qui ne
      pouvait pas être plus brève, si on veut aujourd'hui traiter le dossier
      de la synthétique et comprendre que mon cabinet, sur ces garanties, offre
      simplement ce qu'il convient d'appeler une psychanalyse, traditionnelle,
      instruite et appuyée sur la révolution technologique qui appelle, pour
      être saine, la prise en compte du psychisme et son écoute, simplement
      exercée. 
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