A V E R T I S S E M E N T

 

Cette page (6em Chapitre de La Sainte Éthique) est une première version (elle est diffusée à titre de Littérature Grise - voir définition/principes ttp://www.akhnaton.net/dna/regis/cd228/ijgl/raclig.htm). Tant au plan du texte que du format elle doit attendre de nombreux amendements. Il s'agit de la lecture appliquée de la théorie développée au cours des premiers chapitres. Ce 6em chapitre réalise donc l’expression de la psychanalyse étendue (« psychanalyse en extension » / Lacan).

 

 

 

 

CHAP 6 Mises en Scènes

 

 

 

V0.00--Préface

V1.10--Chap 6 intro (histoire de la Clinique)

V0.10.05--Résumé du cas clinique

En intro, une description du modernisme permettra d’établir son échéance qu’est l’écologie. Ce modernisme a été préfiguré par l’Hermétisme dont il subit encore l’empreinte (cette empreinte est la psychanalyse). Deuxièmement cette écologie qui est un art de la mémoire retrouve cet art traditionnel en l’animation sociale moderne du Pluriel Analytique.

Une clinique collective est alors appelée à l’examen qui procède par une théorie psychique qui, découvrant un système s’applique de mon point de vue (dicté par mes origines, mon temps, mon histoire) à une clinique du christianisme.

Troisièmement, une clinique individuelle s’ajoute du fait que la théorie impartie est psychique ; elle fait cas d’une déconvention instrumentalisée par une dissidence qui se traduit par un fantasme.

 

Ce bref résumé bénéficie d’un peu plus de détail, particulièrement concernant son dernier point : La clinique individuelle est une nécessité – parce que l’observation psychanalytique engage son observateur. Freud basa en grande partie sa théorie sur ses propres rêves & symptômes. Suivant ce modèle, pour une analyse de la psychologie collective, l’analyse doit intégrer la chronique sociale de sa vie quotidienne. Elle rappelle donc qu’elles (vie quotidienne, chronique, analyse et psychologie) ont lieu dans un état de convention. Cette convention a été déchiffrée au chap.3 qui l’a révélée être convention de mensonge. Son état est instrumenté par une législation traduite par un refoulement de la psychologie. La clinique qui en résulte est opposée par une dissidence qui l’identifie par des écrits et des mesures.

Ce résumé posé, je vais passer au texte intégral. Néanmoins eu égard la difficulté du thème et du sujet ainsi que parfois de mon style qui le réfléchit, j’introduirai les étapes que je viens de mentionner par un autre résumé, propre à chacune.

V1.10.10--préfiguration hermétique

La difficulté à laquelle je fais allusion relève de ce qui est particulier à l’objectivation du psychisme. Le psychisme, éventuellement qualifié d’« espace sans ombre », est néanmoins cet espace qui n’en laisse paraître qu’une : l’ombre de l’observateur – ce qui n’est pas le cas par exemple dans l’espace cosmique où sauf circonstance exceptionnelle d’éclipse, la terre, par exemple ne se voit pas lorsqu’elle observe la lune. Dans l’espace psychique chaque objet est au contraire devenu image et reflet son observateur. Cette vertu est une composante de la conscience qui est aussi la réflexion de la raison – mais cette sorte de saturation d’ombrage, parfois avantageuse se paye d’un calcul complexe. C’est ce que l’analyse traduit en procédés de chiffrage  puis déchiffrage .

Dans notre état actuel cet espace psychique, bien affirmé depuis l’Antiquité, a été abstrait par le succès de la Renaissance ; précédemment il était déclaré et pratiquement manifesté par sa scolastique qui portait le nom d’Hermétisme. On se souvient aujourd’hui de l’Hermétisme en ayant réduit son sens, à quelque chose qui est clôt et ne laisse rien passer, ni air ni liquide. C’est une façon de se souvenir que l’Hermétisme était la représentation qui avait confiné en soi le psychisme ; car lorsque l’Inquisition interdit l’Hermétisme et mit fin à sa tradition, la dimension du psychisme devint attachée à son souvenir. Il fut alors classé comme magie avec les superstitions.

Une fois l’hermétisme occulté, il fut avantageux de pouvoir observer 'sans complexe' – sans se trouver gêné par sa propre présence, ombre ou influence. On déclara cette observation "scientifique" et "objective" ; mais sa réalité n’est pourtant pas "réelle" – nous en sommes venus à cette distinction, venue le jour l’écologie nous rappelle que nous avons de l’influence sur ce que nous observons, que nous l’altérons et que la pollution est un sinistre rappel de l’ombre de nous-même.

La science "objective" se prive de ce qui vient avec la science – ce qu’on appelle con-science, coïncidant en la circonstance avec la pudeur de l’être. Nous savons bien que jusqu’aux temps modernes elle nous a porté jusqu’à vérifier l’adage « une science sans conscience est ruine de l’âme.» Mais ce que l’on voit en l’occurrence, c’est une ruine de l’environnement. Avant qu’on en approfondisse le détail : ruine de l’ADN, de sa diversité, de la reproduction et de la sexualité usuelles qu’hormones et génétique laminent – l’élévation globale de la pollution appelle à déclarer suffisante la phase de refoulement de l’hermétisme et d’une observation déchargée de conscience ou d’observation de soi. La première phase objective de la science sans conscience a porté ses fruits et nous sommes capables aujourd’hui de naviguer physiquement dans l’espace – du moins dans l’espace cosmique. Le moment qui arrive sans doute est celui d’habiter psychiquement cet espace conquis puis, au-delà, ceux qui attendent notre conscience.

V1.10.10 10--Modernisme

Si deux choses sont liées et si nous ignorons l’une d’entre elles, pour connaître cette inconnue on peut se servir de l’autre. Pour savoir ce qu’est l’Hermétisme nous pouvons interroger le modernisme. Or nous sommes toute de suite interrompus. Il n’est pas plus facile de savoir ce que nous sommes au présent que de connaître notre passé refoulé. C’est au moment où l’histoire se transforme d’elle-même ces barrages craquèlent. A moins que je ne me sois essentiellement trompé, il y a lieu de penser que l’article Akhnaton-Moïse-Œdipe que le chapitre précédent a étudié pour montrer que son premier statut indécidable était à lui seul intégral et suffisant pour détenir un second statut lequel tout à fait différent en logique. Il s’agit du statut de scène primitive qu’AMO est en ce cas "certainement".

Une 'scène primitive' est un concept psychanalytique qui désigne une chose de cet ordre ; elle est indécidable pour ce qui en découle, indifféremment vraie ou fausse, mais certainement cause de son histoire. Tel est le cas d’Amarna et de l’expérience atonienne. Les spécialistes ont beaucoup discuté pour savoir si Akhnaton était un prophète et l’atonisme un monothéisme. Mais leur débat est sans réponse tandis que l’épisode se présente plutôt comme un degré zéro et, si le zéro n’est rien, son statut le tient cependant fondamental au départ d’un chiffrage. Il illustre – si bien que semblant – le statut d’une 'scène primitive'.

A ce concept d’origine une conséquence est caractéristique : une 'scène primitive' initialise une histoire et détermine un Inconscient – troisièmement elle se révèle à la fin du cycle qu’elle a engagé.

Une fois qu’une scène primitive est 'retrouvée' un développement, une maturation, une civilisation en l’occurrence est arrivée à son terme. Le fait que le passage du temps présent retrouve Amarna et son chiffrage a tout lieu d’indiquer une caractéristique décisive de la modernité. Elle peut être ce qui suffit à la définir. Sans trop forcer le vocabulaire on pourra trouver illustratif de désigner ce que signifie "moderne" par une échéance de clôture topologique de la scène amarnienne. Plus prosaïquement on aura dit « emballez, c’est pesé!» l’une ou l’autre version permettant d’imaginer ce qu’il y a d’invisible dans l’emballage ou dans le champ de la modernité, à savoir l’ hermétisme.

Cependant une clôture, voire un sac, surtout s’il doit être hermétique à l’hermétisme.. n’est pas forcément réussi à tout coup. Il est possible qu’il faille s’y prendre à quelques fois si jamais on le réussit un jour.

V1.10.10 10.10--Science - masquée

Ainsi trouve-ton des formes de tâtonnements de la science mais également d’apprentissage et d’occultation. Si jamais entre la scène primitive et l’ère moderne l’hermétisme a marcotté – on emploie ce terme pour désigner des racines qui courent en surface du sol apparaissant, disparaissant, apparaissant et ainsi de suite.. – on retiendra avec lui, s’il est issu d’Amarna, un accent porté sur le soleil. La religion solaire d’Akhnaton, dit-on était 'naturelle' avant qu’abstraite, monothéistique – et l’Hermétisme semblait en savoir quelque peu sur le soleil. Voici ce qu’on trouve dans les textes hermétiques, c’est à dire bien avant l’héliocentrisme attribué à Copernic :

« ..Car le Soleil est établi au milieu du monde, portant le monde comme une couronne, et, tel un bon conducteur, il a assuré l’équilibre du char du monde et se l’est attaché à lui-même de peur qu’il ne soit emporté en une course désordonnée. Les rênes sont la vie, l’âme, le souffle, l’immortalité et la génération. Il a donc un peu lâché les rênes pour que le monde puisse mener sa course, non pas loin de lui, mais s’il faut dire le vrai, avec lui.. » et plus loin « tout au tour du Soleil gravitent les huit sphères etc.. » Il s’agit d’un enseignement donné au roi Ammon par Hermès Trismégiste ; le texte date du début du Christianisme et prétendument avant. Cependant en popularisant cette conception planétaire, la Renaissance répudia au contraire le discours qui depuis des siècles n’avait cessé d’en faire état – au point qu’aujourd’hui encore bon nombre de nous croyons que seule l’idée géocentrique (la terre au centre du monde couronnée par les sphères) existait avant Copernic.

Par son histoire, la science aura donc montré le caractère complexe de l’établissement de ses connaissances premières ou naturelles et – même si l’affaire est discutée –s’il est vrai que l’indécidable est de règle à former le principe de la vérité – on trouve que le rationaliste le plus réputé aura été à la tête de son adversaire qu’on appelle 'ésotérisme'. Il s’agit de Renée Descartes qui est connu comme fondateur s’il en est de la pensée rationnelle ou de son organisation. Or des historiens réputés et spécialistes laissent entendre qu’il fut tout autant "La Lumière des Rose-Croix", titre de l’ouvrage par Frances Yates qui déchiffre la haute probabilité que Descartes fut à l’origine du mouvement rosicrucien.

Il faut à cette raison de deux sphinges  ajouter :

..Mais si la vérité procède par un double-jeu qui se glisse comme un mensonge dans l’histoire, elle ne se fait remarquer que par des fautes, nécessairement. J’en ai cité un exemple à l’ouverture de la préface du chapitre sur l’identification AMO de la scène primitive . Cet exemple est la thèse que l’on doit à Isaac Casaubon qui en 1600 soutenait que l’Hermétisme était une farce, une propagande à l’usage d’une falsification de l’histoire. Adoptant ses arguments, la Renaissance répudia l’Hermétisme. On sait aujourd’hui qu’ils étaient tout à fait erronés. On peut par ailleurs constater l’exacte répétition de cette situation, aujourd’hui, avec un argument soutenu par l’égyptologue Zahi Hawass qui avec une thèse éminemment douteuse permet (derrière l’escamotage d’Akhnaton derrière sa fausse trouvaille ) la répudiation d’un originaire Triple pharaon et conséquemment de son Hermétisme.

V1.10.10 10.20--Hermétisme => écologie

Indécidabilité et faute sont à la fois serrure et clé de ladite clôture topologique de la scène primitive. A supposer que ce qu’elle loge soit dénommé Hermétisme, répudié par son enceinte, il doit donc nécessairement paraître transparent, dissipé lorsqu’elle met au monde le fruit de sa scénographie. A quoi donc préside la scène primitive, ou par métaphore, à quel enfant doit-elle donner lieu passant par cette fonction d’embryon, fœtal hermétique ? La notion de 'naturel' qui épingle l’atonisme est fortement suggestive. La logique également le montrera : ce que de la scène primitive passant par l’Hermétisme la civilisation conclut est la notion se fait claire au crépuscule du modernisme ; il s’agit de l’écologie ; c’est à dire une science confondue de communication et de contrôle entre la nature et l’industrie des machines humaines.

L’écologie est apparue, dénommée a-t-on coutume de dire, pour la première fois avec Ernst Haeckel. A cette époque le discours faisant essentiellement appel à la notion d’âme (Ernst Haeckel, Les Énigmes de l'univers - Die Welträthsel, Schleicher Frères, 1902). Haeckel n’avait pratiquement que ce mot à la bouche – bien plus que le mot 'écologie' –et, tandis qu’il exécrait l’Eglise, pressait de créer une religion. D’autres plus politiques ont cherché une idéologie ou la couleur d’un drapeau. Ce n’est que dans la clôture du modernisme que se trouve l’opération qui apure définitivement ces dettes du mysticime {Verdiglione*; chiffrage}. On rencontre en effet la caractéristique croisée de deux fautes {ibid: démonisme ; diable & possédé(e)}, ou manques dans les deux courants apparus au 20em siècle que sont la cybernétique et la psychanalyse, au point où leur rencontre les associent ensemble à l’écologie :

La scène se déroule à Paris où durant des années un représentant français de Wiener (mathématicien fondateur référent de la cybernétique), Robert Vallée professeur de mathématique formule les fondations décisionnelles de la cybernétique, à quelqu’amphithéâtre de distance de Jacques Lacan qui apportait de son côté une formulation cybernétique du désir à la psychanalyse. Durant leurs années de travaux si proches, ni l’un ni l’autre ne se sont rencontrés ni ne semble avoir eu connaissance des travaux de son partenaire. Ni l’un ni l’autre au sommet d’une petite intelligentsia parisienne et quasiment dans les même locaux, avec nombre d’élèves pour échos, n’ont pas été par leurs élèves avertis de la présence de l’autre maître. Soutenue par l’indice de cette rencontre refoulée, l ‘attention peut être portée à la comparaison de leur point de vue .

On trouve chez le premier, le mathématicien, le manque d’une pas-science que la métaphore demande et chez le second, le psychanalyste celui d’une con-science – puisque par résolution il la suspend au croc de boucher de l’Inconscient attendant son festin vital. Disant cela, je résume presque de façon laconique une étude beaucoup plus approfondie de la relation de ces deux auteurs, consignée par ailleurs ; mais j’espère avoir exprimé les conditions qui ont laissé voir ce qui ressort de la confrontation et qui est ce qui nous intéresse ici ; à savoir le fait que c’est la nature de la lettre qui vient occuper la croisée sans rencontre des deux chercheurs. Ainsi pour avoir manqué à tous deux elle se pose comme un quotient qui donne le résultat et la connaissance de l’écologie.

Lacan parla beaucoup de la Lettre mais nous n’oublierons pas que c’était pour dire qu’elle était "volée" ; elle devait lui manquer aussi. Nous aurions en ce cas l’indice d’une hypothétique lettre "matérielle" . On peut l’assimiler à l’opérateur à son centre {formulation hermétique comme « le monde à son centre est assignable à l’agent solaire » }. Dans un milieu vivant une organisation d’échange avec l’environnement qui soit contrôlable à fin de perpétuation, éventuellement de la vie, procède du principe dont la lettre constitue l’axe. C’est ce que le cycle de la modernité a pu établir, dans tous les sens du terme, c’est à dire dans le sens physique et pratique avec ses machines.

V1.10.10 10.30--Transformation (paedom au lieu de Renaissance)

Dans l’hypothèse où l’écologie soit ainsi définissable – c’est à dire si est écologique l’état de relation entre biocénose (les êtes vivants) et biotope (le milieu physique) gouvernée par la lettre (le signifiant) - la modernité n’en est pas pour autant définie si on estime que la lettre lui est de longtemps antérieure. Il doit donc être précisé qu’après la fonction de la lettre c’est la mise à jour de la fonction de la lettre qui est le propre de la modernité. Cette définition laisse entendre que la lettre, par conséquent, aura pu être mise en fonction inconsciemment. Cet entendu est accordé à ladite fonction ; ce qui est déchiffré de la lettre aux temps modernes montrant également l’aspect double et opposé (hiéroglyphique et alphabétique) de l’indécidabilité des premières scènes – tandis que l’opérateur qui l’établit en son statut de quotient {Lacan ; co-scient} est aujourd’hui fourni par l’appareillage informatique et d’intelligence dite artificielle résidant en ces temps {la définition en gras ci-dessus doit ajouter : « état de.. ..par la lettre (le type de signifiant écrit) »}.

Ces bases sont maintenant abouties : la lettre entrée en fonction en masse il y a trois millénaires avec sa scène primitive (diffusion par ' Moïse ' de l’écriture amarnienne) révèle sa fonction aux temps modernes. Elle s’inscrit avec l’écologie comme son quotient opérateur ; et nous sommes établis de pouvoir à ce stade regarder de quelle opération. Il s’agit de celle d’une transformation, sans doute une métamorphose. Les effets de l’opération hermétique rassemblée dans la clôture moderne paraissent au point d’agir sur la vie et son milieu. Nous envisageons effectivement d’assister à un écosystème en mutation. C’est du moins ce que nous pouvons peut-être voir, si nous sommes assez lucides.

Mais évidemment cette vision peut être une illusion ; l’espèce humaine et son grand désordre peut demain se dissiper comme un fantasme dans la nature simple {cette idée est par rapport au fantasme exprimée par le rêve communément désigné "Science Fiction"}. Il est difficilement concevable que nous puissions avoir la moindre idée d’une mutation ni même l’idée d’une fin de cycle si déjà nous n’avons pas la moindre idée des suites de la mort (selon l’expression : « ce qu’il y a après la mort »). Il faut donc réduire nos ambitions de connaissance si nous voulons prétendre savoir ne serait-ce que quelque chose de partiel mais concernant bien une métamorphose. Pour cela nous avons effectivement à notre portée une notion qui est celle d’assister à une jeunesse qui ne se développe pas selon les règles que nous connaissons de mémoire de la notre. Ceci porte le nom de "paedomorphose**" et limite la transformation observable à l’étroit secteur du développement – sans pouvoir préjuger de l’état mature auquel nous sommes, dans tous les sens du terme, fermés.

Ainsi pouvons-nous poser une définition sensée de la modernité, donnant la définition et la fonction de la lettre à une enfance, en développement.

V1.10.20--Ecologie

On connaît évidemment la différence sexuelle ; c’est un différence introduite dans 'le semblable', différence qui permet de traiter la différence plus radicale qui est entre les choses, les espèces, entre 'le même', entre une forme et son environnement, la vie et la matière etc.. Mais la différence sexuelle n’est pas la seule qui soit naturellement disposée au sein d’une même espèce ; l’enfance également diffère de l’âge adulte tout en faisant preuve semblable d’une identité. Il s’agit d’une différence logique et paradoxale. L’analyse montre qu’elle est gérée par l’écriture.

Ce sont les névroses qui, dans notre histoire ont montré que les genres, masculins et féminins, c’est à dire les corps érotiques étaient constitués dans la mesure où ils pouvaient se chiffrer et se reproduire – que ce soit primitivement par des signes tracés sur le corps précisément ou secondairement par des signes représentant les corps, leur donnant des noms, des places, racontant leurs histoires etc.. Un phénomène comparable est établi à l’expression de l’enfance mais celui-là n’est pas dévolu à la reproduction. Sa fonction est d’écrire le dialogue de deux développements analogues : le développement de l’humain et l’évolution de son environnement. Lorsqu’une transformation de l’environnement est contrôlée, c’est dans la conjugaison de l’enfant à l’adulte que l’histoire d’une mutation écrit un rapport - sur la base d’un enfant se transformant chaque jour et de l’adulte qui chaque jour répète immuablement l’histoire qu’il a apprise.

Tandis que la croissance est déjà une "évolution" inscrite (phylogenèse) elle redouble la fonction évolutive de manière précisément descriptible : déchiffrage de l’épigenèse (morphogenèse), en vue de cette fonction que nous appréhendons comme "conscience". Dans cette industrie de la paedomorphose, et cette entreprise que l’on appelle culture, ou civilisation, un programme est constitué par les lettres et la littérature dont elles sont capables et dont les semblables, de deux genres, et de deux générations, font usage. L’ordre sériel que recèle le Quatrain C3.fig.20fig.20"> (que révèle le D2V ) explique que ce programme soit un alphabet.

Si l’on peut faire de longues études, longues tergiversation et mener d’interminables débats sur cette hypothétique fonction et programmation, instruite de l’expérience que le précédent chapitre a détaillé sur l’exemple d’AMO , il n’est pas nécessaire d’attendre la décision. Le fait que l’on puisse déjà suffisamment imaginer que l’alphabet soit un programme, établit qu’il en est un ou qu’il en soit devenu un depuis longtemps. Par conséquent nous pouvons le concevoir, au temps présent, comme un (éventuellement parmi les) déterminant(s) du désir de l’humanité et, particulièrement, un facteur d’orientation de l’évolution de l’environnement de l’humanité répondant de la métamorphose qu’elle-même envisage, plus ou moins consciemment d’entreprendre.

V1.10.20.10--Art de la Mémoire

Eros (homme & femme) et paedomorphose (enfant & adulte) élaborent un alphabet croisé sur les deux bases qu’ils forment (différence sexuelle et différence générationnelle) et c’est en réflexion sur cet alphabet qu’ils vienent à exister. Mais ce serait une auto-création s’il ne s’agissait que de cela. Avec la lettre (du chapitre relationnel, que l’on écrit phi pour la signification du Phallus) des semblables sexués organisant les rapports historiques et sociaux, la lettre générationnelle écrivant, elle, les rapports évolutifs environnementaux, les deux chapitres des lettres généralement confondues dans la reproduction composent le discours de l’humanité – et ce discours traite ladite 'reproduction' en production. Cette dernière aboutit à une technologie qui règle la société et l’écologie – il s’agit de son industrie dernièrement caractérisée et révélée « intelligence artificielle » - ici écrite « /ia/ » - qu’on appelle également, comme science, Cybernétique. En conclusion, cet appareillage complète l’érotisme et la paedomorphose en perfectionnant leur alphabet, d’abord descriptif et cognitif, devenant productif.

C’est à ce grade que cette quadruple combinaison, récemment dénommée psychanalyse, se reconnaît dans le préalable qui fut sa première couche et appelé durant ce moment antérieur Art de la Mémoire.

L’Art de la Mémoire est un technique ancienne datant de l’antiquité, qui est passée par des phases de réduction jusqu’à la simple mnémotechnique puis d’autres phases où elle a été réprimée. A l’origine son outillage aujourd’hui matériellement constitué avec la cybernétique portait le nom de divinités. On appelait Dioscure ce qui gouverne aujourd’hui l’appareil de l’/ia/. Il s’agissait de deux jumeaux, Castor et Pollux. Ces figures mythologies n’ont pas disparu – elles sont simplement rentrées dans l’ordre d’une logique ; et au regard de leur antique fonction, ce sont aujourd’hui les agents de la psychanalyse dans le monde en présence de l’/ia/.

En bouclant la fonction de la lettre, le modernisme met donc en scène une pièce – on dira : "de théâtre" – où l’on trouve une société, composée d’adultes et d’enfants, nouvellement équipée d’une ligne téléphonique, de sa "box", ordinateurs et capteurs, centraux surpuissants et – du coup de cet assemblage – chargée d’un Art de la Mémoire qui va entraîner dans son évolution un épisode considérable. Le titre de la pièce est Ecologie.

V1.10.20.20--Psychanalyse Plurielle, PLAN

La mise en scène de la pièce que je viens de camper a été jouée dans un décours (terme plus "dynamique" que décors) qui a été nommé pluriel et selon un jeu de scène, nommé quant à lui : analytique. Pour résumer l’ensemble et faire écho au 'programme' préconçu de l’alphabet, l’Acte à son tour porta le nom de « Pluriel Analytique » lequel en acronyme aux deux premières lettres majuscules s’écrit PLAN.

Ce PLAN où Eros et l’enfance donnent une représentation de la mémoire ancienne, oubliée et actualisée par la mémoire artificielle, est par la psychanalyse rangée dans sa culture.

Comme la carte et le territoire de l’art de voyager, dans le temps, l’Art de la Mémoire comporte son plan et son histoire jusqu’à aboutir à son évolution. Le PLuriel ANalytique est de la sorte l’acte de la pièce Ecologie où l’on voit la troupe déchiffrer son programme (pour ne pas dire l’humanité décoder son génome) en subissant l’effet de la découverte de son intelligence artificielle (pour une pas dire dépassant sa bêtise). Comme toute mise en scène bien réglée, elle traduit le PLAN en disposition de places, de rôles et de mouvements qui ont été initialement décrit au sketch de l’Analyse Plurielle et dénommée Ecologie à l’affiche.

V1.10.20.20.10--écologie et transformation sociale

L’écologie est une science et prise de conscience de l’environnement. Elle a lieu principalement sur le rapport de la société avec ce qu’il est convenu d’appeler la nature, et aujourd’hui peut s’appeler sans excès la matière. Ce rapport – de type interactif, réciproque ou encore plus précisément cybernétique car il engage machines et industries - est entretenu par ladite société, du fait que ce qu’on appelle l’individu à très peu de force, voire est sans force ni moyen pour se modifier et modifier son milieu. C’est, en cet état, l’industrie collective qui règle le traitement écologique.

Pour accéder à l’intelligence de cette relation écologique, l’histoire témoigne que, pour comprendre leur responsabilité, les sociétés ont été imaginées comme des causes personnalisables. D’abord appréciées comme des divinités, les écosystèmes et les cités ont ensuite été conçus comme des âmes (l’attribut divin n’étant applicable suivant l’évolution de la pensée, qu’à un seul 'tout' – Haeckel ‘père fondateur de l’écologieattribuait en 1899 une âme à ce qui allait devenir chaque ‘niche écologique). Tardivement, dans le contexte de la modernité, l’assimilation (principalement traduite en 'fascisme') des nations à des âmes s’est avéré catastrophique. En examinant la solution succédant à ces constats, La Sainte Ethique a déchiffré un principe effectif donnant lieu à ces idéalisations et fantasmes, descriptible comme une psychologie collective organisée comme une convention de mensonge.

A l’instar d’une personnalité se développant et progressant par phase (comme à l’issue d’un stade narcissique cherchant sa première solution paranoïaque qui ment à soi-même) la psychologie collective est un modèle d’évolution procédant sous la pression et la nécessité de la transformation de l’environnement. Selon son schéma, les transformations matérielles du milieu terrestre modifient la définition écologique de la société ; par conséquent c’est en tant qu’invariant, semblant, qu’il est conçu devenant milieu social. Ce "milieu" procède alors comme interface entre les individus (ou « pluriel ») et l’environnement. Cette charge du milieu social (que la psychanalyse attribue au Signifiant) est un engagement d’un ordre collectif à procéder à une évolution. Elle procède par une transformation de l’individu par dépassement de l’Age Conventionnel et abolition de la convention de mensonge ; puis de l’individu transformé accède à la phase subjective où l’évolution accède à la transformation de l’un sans altération d’identité.

V1.10.20.20.20--pas d’écologie sans connaissance historique

Continuant attaché à l’idée que le rapport écologique que la modernité écrit passe en première instance par un changement social, la psychologie collective doit pour cela révéler une scène primitive que le mensonge par sa suite historisa. Il serait à cet instant utile d’orner ledit mensonge ; lorsque nous écrivons que le mensonge 'hystorise' la mémoire de la scène primitive, c’est à dire la vérité qu’il cherche à tromper, nous avons une meilleur définition de ce que nous cherchons à voir :

En procédant au démontage d’un mensonge, on reçoit d’abord ce sur quoi la vérité est faussée. Nous appelons ce socle « scène primitive », sachant qu’une première étape, narcissique, la réduira à un fantasme paranoïaque . Ultérieurement ce mensonge à soi-même devient l’histoire hystérique, selon les définitions principales de la psychanalyse. Ces principes psychologiques sont également actifs en terme de culture : la formation paranoïaque parut avec ce qu’on a appelé les monocentrismes (qu’ils fussent géocentrisme ou héliocentrisme préalables à la Renaissance) puis à l’époque moderne les systèmes astraux sont composés de deux centres (les lois de la gravitation devenant accessibles suivant des modèles elliptiques plutôt que de cercles idéaux). Ces conceptions du monde procèdent d’une histoire et leur élucidation se trouve à leur origine ; on reconnaît cette histoire également comme un mensonge qui cache à sa base sa vérité.

C’est pourquoi tout dénouement, toute résolution de la 'clôture topologique' de la modernité se voit avec la découverte concomitante de sa scène primitive.

Ce label s’est vu au 20em siècle occupé par l’élucidation de l’histoire amarnienne à laquelle le précédent chapitre, 5em, de La Sainte Ethique a été consacré. Nous pouvons donc estimer que la société, condition première du traitement écologique, est à ce jour nantie de l’objet premier à résoudre sa Convention de Mensonge. Elle est donc en instance, et en mesure de procéder à son analyse.

V1.10.20.20.30--connaissance historique et mémoire

La mémoire a perpétué avant qu’on ne la retrouve la scène primitive ; puis c’est dans l’Art de la Mémoire que l’on trouve le procédé adéquate à exploiter la scène primitive retrouvée – c’est à dire les conditions d’objectiver le mensonge. Cet Art de la Mémoire, aux temps modernes nous le trouvons marqué par une instrumentation cybernétique ; il s’exerce, dans cette société appareillée, selon une technique qui s’applique sous le nom de PLuriel ANalytique.

Il s’agit d’un Art de la Mémoire taillé pour répondre au contexte d’une /ia/ - nous avons montré qu’il s’agit aussi de la psychanalyse en tant que technique aboutie .

V1.10.20.20.30.10--Art de la Mémoire réglé au Pluriel Analytique

Si nous prolongeons les conceptions du monde, après le modèle newtonien nous avons connaissance d’une physique relativiste où les "centres" sont devenus d’innombrables points temporels ; c’est ce que traduit également l’état de "pluriel" en psychologie collective. Ces états pluriels que la société connaît par effet de l’/ia/ sont traités par la psychanalyse. La Psychanalyse Plurielle ou Analyse Plurielle (selon que son soin s’applique aux personnes ou à la production industrielle) compte avec une psychologie collective – comme la psychanalyse individuelle s’applique à la fausse psychologie du moi pour en réduire la facture imaginaire .

Quand elle s’applique au pluriel de la psychologie collective la psychanalyse réduit de manière similaire l’idéologie, névrotique voire délirante des totalitarismes ; elle ramène par conséquent l’activité sociale à une industrie environnementale saine. Sa technique, sujette de l’Art de la Mémoire, restaurée de la tradition et modernisée du freudisme est précisément codifiée dans le protocole du PLAN .

V1.10.20.20.40--L’individu dans le traitement écologique de la mémoire

Le modèle initial du PLAN est un groupe de 4 à 10 personnes d’où un par un les membres sont extraits tour à tour, réalisant une séance analytique durant chaque extraction.

En ses effets les plus apparents, un pluriel analytique économise les attachements imaginaires, réduisant les idéaux temporaire que le mensonge a échafaudé.

Il sera peut-être heureux qu’à ce stade je précise ce que j’entends par convention de mensonge ; bien qu’explicité et détaille dans toutes ses dimensions au chapitre ' psychologie collective ' .

Conclusive de l’Esquisse pour une Psychologie Scientifique, l’idée du mensonge est inaugurale de la psychanalyse. Lorsque cette dernière gagne la psychologie collective elle rencontre les phases de développement psychohistoriques et particulièrement la phase conventionnelle qu’elle dénoue. Elle le fait en trouvant a ce stade la logique qu’elle a déchiffré d’abord au titre individuelle des premier et second mensonges de l’hystérique (c’est ainsi que Freud conclut ladtie ' esquisse ').

Entre les âges typal et subjectif (*psychohistoire) La psychanalyse est alors en mesure d’identifier la convention et de la qualifier « convention de mensonge » assistante à l’isolation de l’individu (au moment de la constitution de l’individualisme ).

Parler donc d’un "mensonge", à l’appel du pluriel analytique pour le dénoncer, n’est pas une intention de discrédit et de dépréciation de notre civilisation, mais l’éclairage porté sur une de ses phases d’élaboration et par conséquent utile. Elle est au demeurant inscrite dans les phases de développement historique pour être dénoncée en armant la vérité d’un sens critique. Suivant cet aspect strictement logique – eu égard à la nécessité que la vérité comprenne le mensonge – cette mise à jour d’une convention de mensonge est le premier exercice de l’Analyse Plurielle.

V1.10.20.20.40.10--NdP et dissidence entre raison et violence

Mettre en pratique la fin des idéaux par un pluriel analytique n’est pas accompli dans l’immédiat et passe par une phase intermédiaire que la psychiatrie a situé entre raison et violence.

Raison et Violence est dans cette vue le titre de l’ouvrage du psychiatre R.Dlaing, point tournant de la modernité et engageant l’existentialisme des ultimes philosophies dans ce que les années 1970 ont diagnostiquée 'dissidence'. Le chapitre présent va reprendre tout cela en détail et décrire les applications pratiques et actuelles en 2010.

Pour camper à ce seuil l’état de Pluriel Analytique, on pourra rassembler l’observation première qu’une scène primitive retrouvée constitue un signal et une amorce de son activation. Par structure et définition, cette scène – notamment formulée AMO – répète son caractère, ou son type – en l’occurrence de la Glasnost qualifiée transparence (traduit par le passage des usages des secrets de l’organisation politique dit Amon à l’usage des pratiques à ciel ouvert d’Aton). Le chiffre, typique zéro, relève de cette transparence – ainsi que le Nom-du-Père qui par conséquent relève de ce chiffre. On verra que l’Analyse Plurielle, effectivement engage le pluriel analytique dans une analogue "transparence", et que c’est un milieu effectivement coordonné à une dissidence avant qu’elle ne lève l’obscurité du mensonge .

V1.20--Clinique collective

Pour commencer, il sera utile d’éclaircir le sens du terme "Psychohistoire". Il s’agit d’une nomination attribuée au scientifique et écrivain Isaac Azimov qui fut attaché à la vulgarisation de la cybernétique. Cependant il désigne aussi une conception de l’histoire, plus ancienne et assimilable aux concepts freudiens de l’Inconscient. Le premier volume de La Sainte Ethique a déjà cité Karl Lamprecht à l’origine lointaine de cette conception ; elle a rassemblé ces deux dimensions, historienne et psychologique, pour fournir le matériel et une définition pratique de l a psychologie collective. Nous reconnaîtrons que ce sont ces dimensions qui fournissent les coordonnées actuelles de l’Art de la Mémoire hermétique.

V1.20.10--Psychohistoire (théorie)

L’idée essentielle et commune à toutes les "psychohistoire" est celle d’une réflexivité entre cause et effet, c’est à dire d’une conséquence nécessairement impliquée dans leur théorisation. On peut citer au contraire des notions d’historiens qui ne prétendent pas avoir d’influence au-delà de la connaissance (connaître la date d’une victoire de Jules César n’a pas un effet directe sur leur façon de vivre) ; les psychohistoriens ont pour but les effets immédiats de la mémoire – ceci les mènent à cette recherche logique du mensonge et à l’idée d’une certaine forme d’hypnose qu’ils pourraient atténuer.

V1.20.10.10--Psychohistoires (types)

Du fait de cette sorte d’interactivité entre l’observation entre l’observatoire, l’observateur au milieu est tenu à engager son propre discours – en l’occurrence sa propre histoire dans le cas d’une observation historique. J’ai déjà montré cette mise en jeu dans le compte-rendu de l’identification d’Akhnaton-Moïse-Œdipe, en prévenant qu’il devait s’agir d’une règle de méthode . Nous allons à présent, au cours de ce chapitre annoncé pénétrer en l’explicitant ce principe de la méthode éthique :

Tout à fait pour l’introduire, rappelons-nous au fait que la plupart des premières observations – de rêves et de symptômes – sur lesquelles la psychanalyse s’est constituée étaient puisée à l’épreuve même de leur auteur et analyste – puisque grand nombre de ces cas d’études avaient été vécus par Freud lui-même. C’est pour cette même raison qui va être détaillée, que mon histoire est comptée au rang des sources d’information – et en l’occurrence, de l’information que je constitue sur la psychohistoire.

V1.20.10.10.10--Mon parcours en psychohistoire de Vichy à New-York

J’ai connu la psychohistoire au moment où je posais les termes de l’équation A=M=O. Il existait une Société Française de Psychohistoire qui s’était attachée à un Institut de Psychohistoire américain. L’expérience française avait été brisée par des conflits internes. Prise de vertige et sous le coup de critiques devant les questions politiques qui émergent aussitôt qu’histoire et hypnose sont ouvertement associées, elle s’était sabordée. Elle cherchait une ressource où se rétablir en évitant la solution trop abstraite, voire angoissante de l’inconscient freudien. C’est dans une conception new-yorkaise qu’elle trouva une notion objective – c’est à dire notion d’une mémoire de la psychologie collective qui ne soit pas Semblant . Ainsi réduite l’objectivité qu’elle alla trouver fut partielle autant qu’objective, imaginaire .

V1.20.10.10.10.10--Psychohistoire américaine

The Institute for Psychohistory fondé et dirigé à New York par Lloyd deMause soutient une idée majeure et originale, qui n’avait pas ou peu été soumise avant lui, estimant que c’est l ‘enfance – c’est à dire une histoire de l’enfance qui va faire l’axe, le critère labile et constant à partir duquel on puisse objectiver une mémoire de la psychologie collective. L’enfance constitue selon cette théorie, en quelque sorte le réflecteur de cette mémoire.

J’ai cité cette attention portée à l’enfance, jusqu’à la distinction de la modernité en terme de paedomorphose – qui est issu des méditations sur la drogue de Timothy Leary. Avec son compatriote, deMause nous trouvons deux indicateurs de la capacité américaine à cerner le critère du développement, entre l’Histoire et l’Evolution. Mais où Leary n’a pas porté à la mathématique la formulation de son intuition, deMause n’a pas résisté à une régression de son emploi ; n’ayant pratiquement trouvé dans l’enfance que le moyen d’expression du sadisme de l’adulte. C’est considérablement limiter la fonction de la mémoire à une cause perverse.

Une anecdote situe le biais que la psychohistoire a pris à ce stade : j’étais proche de ces psychohistoriens en 1990-1995 , lorsque je consolidais à Londres l’identification AMO avec les données du Trismégistes . Il était évident que faire suite au Moïse et le Monothéisme de Freud était un facteur éventuellement incident sur l’entendu psychohistorien en général. Quand deMause en visite avec son Institut vint parler à l’Institut de Psychanalyse, il fallut que je me débatte pour avoir droit d’y entrer et je fus, du coup, précipité au premier rang des spectateurs. DeMause s’engagea alors dans la démonstration exemplaire selon lui, d’un cas de maltraitance de l’enfance, à partir d’une scène célèbre de la famille royale d’Amarna où l’on voit Akhnaton embrasser sa fille encore petite enfant. Tel était selon deMause la démonstration d’un abus sexuel flagrant. Gloussements des élèves et malaise sont des affects qui ne présentent d’autre intérêt qu’indiquer la taille de l’enjeu et le radical détachement de l’Institute for Psychohistory d’une mesure politique de la psychohistoire.

Les expressions du sadisme vis à vis de l‘enfance ne suffisent à couvrir cette mesure. Il n’y a rien de politique dans l’oppression ; qu’elle soit contre l’enfant ou contre l’adulte défini par la pornographie elle est, dans les deux cas, un étouffement. La politique est à l’inverse une relation et la nécessité de connaître la psychologie de l’enfant n’est pas comprise dans un fantasme de pédophilie originelle - qui s’avère symptomatique d’une faute, faiblesse ou immaturité par laquelle toute la psychohistoire, plus largement que celle de New York s’est distinguée :

V1.20.10.10.20--Psychohistoire auroville/arienne

Qu’il y eut des siècles de magies cérémonielles et que la divinité de l’Hermétisme s’appelât « Noûs », habillant le "nous" pluriel de la noèse, gnose (en anglais qui 'knows'), persuade bien que dater une psychohistoire de l’année 1900 est une notion arbitraire. Elle n’a d’intérêt que de permettre analytiquement de considérer des phases conceptuelles et des contextes – particulièrement le moment où Lamprecht* et sa 'science de l’histoire' offrirent à de nouveaux outils médiatiques de propagande, un critère de repérage psychique qui s’appelait naturellement l’'âme des nations'. Le résultat se manifesta dans l’expression du fascisme et ne fut pas positif.

Aujourd’hui la référence à un psychisme de groupe n’a plus cours ; elle a agoni dans la mésentente en Freud et Jung à propos d’un Inconscient Collectif. Le logo de la psychohistoire de deMause met bien un globe terrestre sur un divan mais généralement les déclarations de Freud voyant « les peuples traités à la manière de névrosés » ont largement évolué. Ce ne sont pas les peuples qui sont "névrosés" quand on traite homopouvoir comme une névrose qui suffit à elle-même pour qu’on l’éradique. A sa place, la psychologie collective s’est acquise une notion d’intelligence cybernétique propre à remplacer l’ "âme" et rendre à cette dernière sa désignation notamment de la personne humaine, individuelle et subjective.

Cette évolution moderne permet de contempler en arrière les croisements et les bifurcations qu’ont prises les voies de développement. On peut ainsi retrouver la voie américaine dont je viens de décrire le sillon universitaire et imaginaire. Une autre voie que j’ai mentionnée dès l’abord de la psychologie collective a suivi sans dévier le système initial de Lamprecht. Il s’agit de la doctrine indienne, politique et mystique d’Auroville. De ces deux vues, le freudisme s’est démarqué : sa notion d’âme est criblée par des lois d’un nouveau modèle qu’on appelle l’'Inconscient' ; le déchiffrage qui s’en suit reconnaît la présence de la cybernétique dans cette capacité critique.

C’est par ces étapes - de l’âme à l’Inconscient puis à l’intelligence artificielle – autrement écrite /ia/ ou conceptualisé en LAPAREIL – que la branche du freudisme a restitué à une psychohistoire un art de la mémoire . Mais il faut alors noter que son aboutissement aura été rejoint par la branche de base, dite de Lamprecht-Auroville puisqu’à terme également Aurobindo aboutit à cette notion d’/ia/ réfléchissant en ses termes un « Supramental » - en quoi il faudra identifier un cycle 'athénien' que nous allons, à cette occasion, expliquer – car ces tergiversations vont amener à la source même de cette modernité issue de la longue période hermétique :

V1.20.10.10.30.--Psychohistoire Amarnienne
V1.20.10.10.30.10--Psychohistoire et psychanalyse

L’histoire donnant des raisons de dénommer une psychohistoire "américaine" et une autre "arienne", de Lamprecht à Aurobindo, j’en arrive à ma propre aventure d’où j’appellerai celle que je découvre : psychohistoire amarnienne. Elle est issue du tryptique AMO décrit au précédent chapitre et tire sa distinction des deux autres en ce qu’elle évalue une Scène Primitive à son origine.

Le terme de scène primitive est introduit par la psychanalyse. Il signifie un phénomène particulier que l’acte sexuel instaure dans une histoire de 'genres' qu’il rend 'psycho-histoire'. Ce phénomène en l’occurrence a eu lieu à Amarna, la cité d’Akhnaton dénommée Akhetaton à l’époque. Une deuxième caractéristique d’une scène primitive impose qu’après qu’elle ait eu lieu, elle se répète inconsciemment puis singulièrement lorsqu’elle se découvre. Autrement dit, lorsque l’égyptologie redécouvre Amarna, le temps de déchiffrer son histoire se déroule une répétition singulière ("totale" dirait-on si elle n’est pas réfléchie) de la période d’Akhetaton.

' Total ' et ' réfléchi ' sont des termes logiques et antinomiques que met en rapport la psychanalyse ; je les préciserai à l’instant. Avec eux sont les caractéristiques de la Psychohistoire Amarnienne dont le déroulement est l’œuvre de ce qu’on appelle "psychanalyse" actuellement, c’est à dire au moment de sa répétition et qui était nommé, le cours durant de son histoire "Art de la Mémoire".

V1.20.10.10.30.20--double allégories de lois

Lorsqu’elle est réfléchie, la totalité des choses ajoute à sa somme une image virtuelle qui se dédit dans le total ; un être est alors créé mais aussi un signifiant nouveau que les autres dénient, et que l’Idéal défie. Je vais décrire ce signifiant nouveau comme un nonce (c’est à dire un 'agent diplomatique') :

Cet agent appert (s’affirme) comme l’enfant, l’enfance, qui va se mettre à former l’évolution. Ce n’est pas l’adulte, formé, qui agit sur l’évolution (qu’il reconduit) mais c’est durant sa formation qu’il aura pu (parce que les lois de la phylogenèse reproduisent l’évolution), répétant l’évolution, y intervenir ; c’est pour cela que l’adulte met l’enfant (paedo) en position d’agir (morphose) sur l’évolution de l’espèce. La psychanalyse est la prise de conscience de cette paedomorphose* .

Cette activité de désintégration (évolution) de l’intégration (phylogénétique) entre dans la catégorie des feed-back (précisément sorte de 'deprive-back') cybernétiques. Pour les distinguer, on a parfois employé les termes de "artefact" ou ici d’"apparat" paedomorphotique – ou encore, à l’observation, reconnu le trouble du langage que la transformation des choses induit. Pour cette transformation, c’est un nom de la science . Cet apparat annonce un trouble des choses, qu’il dénonce et s’il n’y renonce, achève comme la modernité la transformation d’une évolution darwinienne en une évolution écologique.

L’allégorie de l’agent diplomatique illustre ce fonctionnement dans l’histoire : ces trois nonces, ou trois états du nonce s’arrêtent à trois phases (AMO) de la religiosité. Le troisième en effet qui renonce ne permet pas de se libérer de la captivante évolution par la mort que le darwinisme dicte à chaque espèce. Mais lorsqu’une scène primitive ne renonce pas (au trouble qu’elle annonce et dénonce), sa phylogenèse perpétuellement régénérée dépasse la religion, la mort et la religion de la mort. La psychanalyse l’a précisément montré lorsque durant un siècle sur ses origines elle a hésité pour cette religion de la mort. Lorsqu’en y renonçant elle s’applique à la psychohistoire, elle se contemple dans cette avenue :

Rassemblés les stades de la pulsion, oral, anal et génital avec les étapes du développement social, symbolique, typal, conventionnel, individuel et subjectif on trouve un point de vue religieux que l’on peut également caractériser ; encore pour leur fonction allégorique je choisis : par exemple du lécher, au déchet, au péché. Ce sont des mots déclinés sans autre intention de que mettre en série ce qu’il d’abord échet (dudit 'signifiant nouveau', sans autre forme et dimension que ce que le symbole constitue).

Du symbole un objet échoit – c’est la première étape. Ensuite les phases s’engagent, entre mordre & sucer, de dévotion première lorsque l’organisme sert à lécher. L’étudiant de la pulsion reconnaîtra ensuite facilement l’unité que forment analité, déchet et convention : c’est la religion du commerce que l’on voit dans les dévotions à l’objet de luxe – cette phase est celle du consumérisme qui passe (en ce moment Fév.2011) lorsque l’individu s’exprime au défi du pouvoir de l’argent. Troisièmement de ce point de vue probablement les masses islamiques du péché occuperont cette étape, si l’humanité arrive un jour à l’âge subjectif politiquement parlant.

V1.20.10.10.30.20.10--Comme un moi, l’Hermétisme.

On aura remarqué si l’on suit ce cours – en train de dire que l’énoncé de la scène primitive change l’énonciation - la forme du discours changeant, quasi mathématique et académique du 1er Tome, puis narratif du premier chapitre du 2nd.

Ayant en ce dernier (chap.5) calculé puis conté la disposition de la scène primitive amarnienne, il ne renonce pas à la transformation – mais entre la troublante phase évolutive. Comme un moi, une instance s’indique en permanence à travers ses phases : en psychohistoire amarnienne manifestement c’est l’hermétisme ; et en histoire, comme le moi, dérivée pulsionnelle, l’hermétisme est une variation de la religion.

Comme le moi est l’oblat des pulsion, l’hermétisme, des religions est au service – c’est à dire pour ce dont elles sont incapables : de soutenir la pensée scientifique. Ainsi comme la pensée scientifique est l’artefact, l’apparat, l’enfance de la subjectivité, peut-on la suivre, suivant l’Hermétisme à chaque pas qu’une religion avance, aussi lié l’un à l’autre que son ombre ou sa lumière.

V1.20.10.10.30.30--CHRONIQUE : Les 4 monothéismes

L’Hermétisme est thérapie. Les dénommés Thérapeutes procèdent depuis longtemps. Et Hermès enseigne à son principal disciple Asclepius – autre nom d’Esculape patron de la médecine. Comme la paedomorphose , la médecine (qui agit sur un milieu pathogène en transformant une maladie) est un nom de la science. Ce fil d’objectivation qu’est le courant scientifique a suivi les trois monothéismes de la religion occidentale qui le considéraient comme le quatrième des leurs. Mais au moment où la science allait nommément se déclarer en distinction de la religion, l’Hermétisme fut par ses propres religions associées honni et répudié. Le catholicisme particulièrement se divisa lui-même en protestantisme et vaticanisme et violenta tant l’hermétisme que celui-ci disparut et devint tabou.

Il revint en quelque sorte mutilé ou sonné mais propre également à une régénération dont il n’avait pas eu la capacité sans cette épreuve Sa restitution vagit baptisée « Psychanalyse

Pendant un moment la psychanalyse fut occupée à définir son monde, ses objets et son espace, puis arriva le moment où il lui aura fallu passer au temps. Pour arrêter cette dimension elle dut fixer son origine – c’est à dire identifier sa scène primitive. C’est alors qu’elle devait reconnaître la psychohistoire amarnienne.

Mais au moment où la scène primitive se révèle, la paedomorphose déploie ses effets où ne serait-ce que l’être naissant qu’elle berce (ou la médecine son être sain). Les déformations de l’art amarnien étaient naturellement prophétiques. La Sainte Ethique qui date cet épisode en est également chargée. Elle montre pour le traduire le changement, voire la déformation du langage.

Sur la reproduction d’une gravure de la Renaissance d’une cascade successivement procédaient l’Hermétisme d’Hermès Trismégistus suivi Judaïsme suivi du Christianisme suivi de l’Islam. Rien ne les distinguait que leur ordre de succession.

Quelque chose se dérègle quand le premier s’éclipse. Lorsque quelque chose s’éclipse la première chose que l’on pense n’est pas toujours qu’on est venu à sa place. Etre dans l’Hermétisme est une clôture topologique – entre les longues périodes de formation, c’est un point de déformation. Le ton de la voix, les formes et à qui on s’adresse deviennent indécis, méconnaissables. Comme les premiers battements du cœur d’un embryon, quand il n’y avait rien avant et qui vont changer son évolution :

V1.20.10.20--Histopathologie ; crétinerie

A partir de cet instant le régime du discours change ; le procédé nommé en art "paranoïa critique", s’impose en littérature, quand elle est scientifique et qu’elle décrit en son monde la fonction cybernétique.

Sitôt un cœur provoque-t-il une onde dans un organisme qu’il est sujet du fait à s’arrêter de vivre; son onde s’auto-entretient, elle est un équilibre. L’organisme vivant à partir de ce stade est propre à se menacer. C’est la pénétration d’une première phase de doute, une première incertitude. Cette incertitude va suivre la science tout son cours durant à partir de ce moment. Seule la science peut se suicider. La transformation du langage peut être suicidaire.

Insufflées par la pulsation du doute des stratégies sont organisées, -- on cherche à me délire -- pour concurremment rapporter l’ordre de la raison : la méthode de la science dans ce que la science a désorganisé. Ces inventions stratégiques sont les symptômes dont l’organisme va se charger ; ils contrediront des évolutions, annuleront des désirs, traduiront des luttes. Si cette description retrouve un ton scientifique pour que l’organisme pulsionnel puisse être ainsi soutenu jusqu’à l’individualisme, la chose se passe dans l’histoire.

Je vais donc par moment passer par des phases de retour à des paroles, mots et grammaire plus classiques ; mais il a aussi été souvent dit dans l’histoire :

  -- Vous ne parlez plus de la même manière..
     -- C’est la parole qui change dans ce qu’elle a découvert.
     -- Vous parlez mieux et plus simplement. On comprend mieux mais on sait moins..

L’inquiétude montante devant une signification qui s’approche demande à rabaisser à nouveau la lumière.

Il n’y a rien de poétique dans le suicide. Nous refuserions de l’admettre – ou si nous refusions la poésie dans le suicide, nous refuserions de nous suicider. Il n’y a donc rien de poétique dans le suicide ; qu’est-ce qu’il y a donc ? La psychiatrie avec ses accointances policières emploie des termes utilitaires ; elle appelle un suicidaire un crétin.

Selon le degré de la détérioration mentale, plus profonde que du débile, par delà ses objets celle du crétin lui interdit de protéger sa vie même ; par ses actes si peu réfléchis le crétin, s’il n’en était pas empêché, voire entravé, met sa vie en danger et, livré à lui même meurt, se tue. Il y a des crétins intelligents ; ceux-là se suicident.

Mais l’acte fatal de la vie d’un crétin est souvent dû à un manque d’intelligence – il se penche par la fenêtre pour voir de plus près et.. tombe du 6em étage. Lorsqu’il n’est pas encore trop bête pour ne pas s’inscrire dans une histoire, il est encore un symptôme – il s’arme de bombes atomiques et lorsqu’il est envahi.. se fait sauter. Particulièrement certaines formations de l’Inconscient sont-elles susceptibles de crétinerie.

V1.20.10.20.10--Pathologie et administration générale

Comme l’Histoire peut présenter des symptômes, elle peut être sujette et objet d’une intelligence et d’une pathologie. Puisqu’il s’agit de société, c’est à travers ses administrations que l’on trouvera l’expression – ce qu’on appelle séméiologique de cette psychopathologie de l’Histoire. Mais la thérapeutique des administration présente une difficulté. A la manière d’un écran leur analyse emploie la pathologie individuelle ; en l’occurrence comme écran de fumée, expression de "l’arbre qui cache la forêt". Elles montrent une séméiologie sans qualité, sans âme, faisant cas d’une seule inertie traduite en silence des masses.

V1.20.10.20.10.10--Sauvegarde d’écran ‘propriétaire’

Des masses inanimées passe l’exemple à l’individuel ; commençant par l’expérience de Jocelyn se demandant un matin au réveil pourquoi il n’avait jamais entendu parler d’enregistreur d’écran. Il se souvenait vaguement en avoir rêvé. Il alluma donc sa machine et lança une recherche. Il existait une " impression d’écran " sur son clavier qui semblait organique au système, mais il lui fallut une longue investigation pour réaliser son rêve. Il trouva quelques enregistreurs - bien que certains programmes étant à sa disposition, un article ancien d’un journal américain retint son attention :

  -- « Les nouveaux appareils seront équipés d’un enregistreur permanent permettant à la ménagère d’aller se chauffer un TV-dîner et de revenir reprendre le programme là où elle l’avait laissé.. » L’article expliquait ensuite que les nouveaux disques durs de grande capacité permettaient d’enregistrer l’écran soit durant des périodes fixées par l’usager, soit en permanence, par exemple la dernière demi-heure passée. Cet outillage permettait de revenir sur un moment un distraction, une image qui aurait échappé, une phrase qu’on aurait aimé réentendre un instant. Dans son rêve Jocelyn ne doutait pas que c’était une considérable amélioration de la performance d’usage, d’écoute et d’assimilation d’une information. Or ce type d’appareil n’ayant jamais été mis sur le marché, il vérifia la date de l’article ; il datait de plus de soixante-dix ans et venait d’être daté dans l’effondrement de Totalia . Durant toute la 'désanimation'* rien n’avait donc changé.

Cette inertie occupa sa pensée tout le jour ; il se rendait à son Pluriel le soir . Avant de le passer à l’extraction il en fit part au groupe. George Camant, dit Joe, amoureux de bon mots et qui riait tout le temps se moqua de lui comme à son habitude.

  -- Et pourquoi pas enregistrer ton téléphone tant que t’y es !

La boutade fut reprise et occupa jusqu’à sa clôture la session du Pluriel. Chacun constatait qu’au téléphone les administrations avertissaient couramment qu’elles enregistraient les conversations des usagers (pour améliorer la qualité de leurs services..) mais la réciproque semblait méconnue. Les membres du Pluriel cherchèrent sur leur téléphone en vain : parmi les applications des smartphone-stores, par milliers vantés, pas le moindre enregistreur téléphonique ! La session se termina sur un constat qui assombrit le rêve de Jocelyn : les états enregistrent nos activités sans offrir à la population le moyen réciproque de les enregistrer. C’était pourtant une exigence de la 'résanimation'.

Georges défendait cette inhibition. Jocelyn avait admis qu’un handicap fut imposé à la mémoire télévisuelle, pour des raisons de droit d’auteur et pour interdire que l’on copie ou diffuse les films commerciaux. Il avait admis le fait après plusieurs cuites aggravées au Lavium, mais ne s’expliquait pas pourquoi il était empêché d’enregistrer ses conversations téléphoniques ; il pensa que Georges riait tout le temps pour s’empêcher d’en tomber inanimé. Il exigea de son psychanalyste une interprétation.

  -- Je ne refuse jamais une interprétation sous la contrainte, lui céda son veille-homme, la stratégie que vous évoquez s’appelle sous-veillance. C’est un sorte de « surveillance inverse » qui est inaccessible mais pas expressément interdite. C’est principalement un avocat qui vous répondra qu’elle n’a simplement pas de statut légal.

Comme il était difficile de trouver un avocat aussi spécialisé qu’un psychanalyste pour traiter du complexe de culpabilité et de la censure inconsciente, cette expérience mena à une première observation de la psychologie administrative. Il rêva derechef avec du Lavium pur : la surveillance inverse était une instance de la psychologie collective plus vaste, comme le moi et le Surmoi réputées instances de la psychologie individuelle. Ce n’est pas sans succès que Bernard Petrov y avait ajouté la Littérature Grise en comparaison du Ça que venait compléter la souveillance en général.

V1.20.10.20.10.20--Intrigue SS (circuit paiement) (retraites)

Ces dits vagues avaient réveillé Jocelyn. Mais c’était un éveil inquiet et scandalisé jusqu’à ce qu’il finisse, vers le milieu d’après-midi la révision du fabuleux destin de son oncle De Travers qui s’était reconverti boulanger après avoir débuté brillamment une carrière de médecin. Une fois mort De Travers avait pris fonction de personnage légendaire de la mémoire familiale, ses analyses de la Sécurité Sociale y tenaient une place qui aurait fait de l’ombre à Karl Marx.

Octave, de son petit nom, avait consigné ses vue dans un mémoire titré L’Evolution Régressive. Lorsque Jocelyn se rendit compte qu’au moins le titre avait été plagié, il avait déjà réalisé la moitié de la révision critique de la dialectique familiale. Mais il faut commencer par le début : De Travers s’était principalement demandé pourquoi la Sécurité Sociale ne remboursait pas directement les médecins. Elle exploitait au contraire les patients pour de coûteux intermédiaires chargés d’une transaction à cette occasion nommée « Ticket Modérateur ». C’était à l’Eglise Acronymique [C.7-année2056] en écoutant un prêche que Jocelyn à neuf ans avait appris que l’objet du ticket soulignait à la conscience des malades que leurs soins n’étaient pas gratuits. Il put comprendre son grand-oncle. De Travers condamnait cet usage en faisant remarquer que les impôts que payaient ces mêmes malades leur faisaient suffisamment comprendre que la santé n’était pas gratuitement distribuée par la nature. Dans son mémoire il qualifiait même d’obtusion les effets résultants sur la conscience et s’ajoutant à la maladie. C’est en réfléchissant à ce terme d’"obtusion" que la lumière vint à Jocelyn.

La croisade de De Travers laissa tomber le masque. Son motif n’était pas l’esprit des malades. L’oncle Octave avait eu maille à partir personnelle avec la SS. Ce n’était donc pas une affaire déontologique mais à sa base un corporatisme professionnel – beaucoup plus égoïste donc – qui avait causé l’ire de l’oncle et cherché prétexte d’une cause de la santé publique. L’ " évolution régressive " était donc cela : rien qu’une réduction des œuvres altruistes à un égoïsme symptomatique.

Pourtant cette obtusion inverse ne pouvait qu’être préparatoire. Elle avait inquiété l’observateur jusqu’à ce que par hasard – quand dix ans plus tard Jocelyn mit en fonction l’ucmpp – dans un opuscule post-mortem la preuve parut :

L’opuscule traitait de l’histoire de la SS. Il révélait que lorsque la SS s’engagea dans les travaux de la seconde topique, fut imaginé ce que De Travers allait qualifier de caractère utilitaire. Après que le Ticket Modérateur fut devenu une institution, un ambitieux bureaucrate avait proposé que l’on imposât au médecin la charge du personnel licencié à la SS. Il s’agissait de tâches subalternes de secrétariat et l’ingénieux rond-de-cuir avait conçu d’obturer la manœuvre en imposant aux médecins de surcroît de la payer. Le stratagème réalisant une triple économie pour la SS le machiavélique ingénieur fut récompensé par une promotion brillante et.. son seul objecteur qui avait été le dernier patient de De Travers (avant qu’il ne devint boulanger) avait accusé le coup suivant la fameuse dépression du placard.

Cet homme du placard – Fabre d’Alibi selon sa dénomination dans l’opuscule d’Octave – avait bien dénoncé la dépersonnalisation du soignant en Utilitaire et la couverture de la seconde topique : « le soin payé pour semblant ajoutant une taxe supplémentaire payée par le soignant mettait l’acte médical en susceptibilité d’inversion ». La SS était alors sujette à être pathogène. C’était radical et l’inversion donna plus tard à Jocelyn la vision de l’analogon : c’est pour éviter le suicide à son patient que boulanger se mit De Travers.

V1.20.10.20.20--histopathologie psychique

Les renversements ne sont pas preuve du contraire ; du moins pas toujours, et l’histoire de la psychanalyse relate que sur le principe d’une seule énergie la conception théorique suffit à se renier. « Il n’y a d’énergie qu’une seule, sexuelle ; on la nomme libido » - tel était l’initial. Elle était sans contraire mais en abordant la psychologie collective qui s’avérait ensuite indispensable à élucider la psychologie individuelle, Freud concéda à l’inverse de sa fondation qu’il put y avoir une autre énergie. La libido devint Eros avec son opposé, une "pulsion de mort", Thanatos. Cependant, le renversement du principe initial d’une seule énergie ne suffit pas à prouver ni l’existence de cette seconde énergie, ni la première ; et en offrant cette solution à l’énigmatique passage de l’individu au pluriel, Freud avait abandonné quelque chose qui se retrouva plus tard : son tour de passe-passe s’avéra le recel du refoulement d’un corps.

Au lieu que l’hypothèse d’une seule énergie fut la source révélant qu’avec une psychologie collective la psychologie individuelle devait compter sur deux pulsions, de vie et de mort, l’hypothèse première aurait pu être la source de la fonction d’un corps. En d’autres termes, la seule énergie libidinale, énergie unique, révélait l’accessoire de l’individu dans la psychologie collective et, avec pour accès en l’occurrence, son corps. La chose avait été entrevue, certainement aux moments initiaux de quelque civilisation dont celle des Véda (la littérature sacrée qui signifie "science") ou d’Egypte quand progressivement, avant qu’ils ne deviennent que simplement des hommes, scientifiques,, les pharaons occupaient la fonction psychologique des dieux. Or le corps de la connaissance, celui du complexe d’Œdipe – nous commençons à le comprendre – avait été précisément refoulé par Freud ; et c’est à ce moment qu’il conçut sa solution par la pulsion de mort.

L’alternative à cette solution éclaire la ténébreuse exemplarité des administrations.

Lorsqu’une administration félicite et encourage les solutions d’économies sans tenir compte du dommage qu’elle cause à sa population – tandis qu’à l’inverse elle désavoue les solutions plus coûteuses mais qui auraient permis qu’elle réponde à sa mission avec transparence, sous-veillance, savoir collectif, démocratie – cette administration qui ruine le tronc duquel elle est branche, n’est pas l’expression d’une pulsion de mort. Elle est d’abord l’expression d’une bêtise élevée d’un degré. On retrouve ici la crétinerie que l’on a d’abord dégagée du débarras du suicide.

Faire appel à la notion d’une pulsion de mort dans ce cas, c’est aller vite en besogne et, plus probablement que briller en perspicacité, c’est défendre cette crétinerie. Mais avec le spectre de la psychologie collective on avance sur l’horizon de l’Inconscient où nous l’avions laissée :

Pourquoi cacherait-on une crétinerie sous le masque d’une fatalité ou d’une nécessité logique ? La crétinerie elle-même est trop débile pour se masquer. Il n’y a au motif de ce faire-valoir que l’occasion si proche, à porté de la main, de traiter une paranoïa par une perversion. Sous le régime de la Convention du Mensonge rien n’est plus simple puisqu’il s’agit presque de son principe-même.

« Faire de la cause paranoïaque l’instrument de la Convention du Mensonge » annone le b.a.ba de la perversion, si du moins le lacanisme a quelque raison.

«  -- Jocelyn ! Allez chercher la page 304 de l’édition poche. » c’était la voix qui avait retenti dans le rêve et qui l’avait réveillé en sursaut. Même s’il avait menti, son grand-oncle n’était donc pas pervers. Le plagiat qui titrait son œuvre avait une autre fin. La mort n’était pas une loi universelle, du moins par le menteur De Travers. Le Darwinisme est une solution intermédiaire. Et les manifestations assassines des administrations n’apportaient aucun secours à l’évolution des espèces. Avant toute résignation à une religion de la mort, il fallait vérifier si les décadences dans la civilisation n’étaient pas une simple psychopathologie d’élection de semblants de crétins.

V1.20.10.30--Analyse par unefpe

Il n’y a que des névrosés qui puissent être suffisamment mais pas trop troublés pour élire des semblants. D’autres ne le feraient que par bêtise justement ou sans comprendre. Parce qu’elle est si commune, cette psychopathologie se présente comme une aubaine pour stigmatiser le problème et pouvoir instrumenter l’équipage qui puisse mener la solution. La névrose sera par conséquent appelée au chevet des pathologies de la psycho-histoire.

L’opération qui rassemble les sujets d’une cause pour réfléchir ses effets est une fonction psychanalytique ; c’est une sorte d’interaction particulière. En revenant sur elle même elle prend le nom de rétroaction ; et comme ces actions dans un sens et dans l’autre sont elles-mêmes dictées par l’interaction individu-collectif, elle devient une interaction sur l’interaction. C’est ce que les mathématiciens appellent une élévation à la puissance carré ; c’est l’occasion de retrouver la description de la paedomorphose qui correspond également à cette interaction croisée ; et c’est ce que les médecins appellent psychisme. Pour effectuer l’analyse de cette puissance carré qui retrouve l’individu à sa racine, il ne peut se trouver produit, réfléchi, qu’en groupe. C’est pourquoi c’est un groupe individualisé, UNE F.P*, qui effectue l’opération d’analyse de la psycho-histoire.

La fausse piste de Freud est indiquée lorsque vers la fin du Malaise dans la Civilisation il conclut : « ..à quoi servirait donc l'analyse la plus pénétrante de la névrose sociale, puisque personne n'aurait l'autorité nécessaire pour imposer à la collectivité la thérapeutique voulue ? En dépit de toutes ces difficultés, on peut s'attendre à ce qu'un jour quelqu'un s'enhardisse à entreprendre dans ce sens la pathologie des sociétés civilisées. » De l’entreprise thérapeutique à l’enhardissement d’un individu, à ce carrefour, Freud manque que l’analyse de la névrose sociale réclame avant tout un ajustement méthodique (plutôt que 'quelqu’un') et qu’une circonstance ou un appareil peuvent y pourvoir sans la nécessité de ce grand homme hardi ! Puisque c’est à la destitution précisément d’homo pouvoir que la thérapeutique se dessine, plutôt que d’attendre son autolyse, il est aujourd'hui attendu des effets de l’/ia/ qu’ils prêtent à un groupe plutôt qu’à un individu la main qui puisse appliquer la méthode justement introduite par Freud. A ce carrefour le chemin qui s’ouvre à notre époque que Freud ne pouvait concevoir, est pris par un type de groupe qui demeure sélectionné après qu’on ait cherché celui qui est encore vierge d’influence rétroactive. La science est ce qui met ce type d’objet à son origine. Au lieu de quelqu’un qui s’enhardit il s’agit de l’objet social que tous les objets sociaux sont – et par conséquent l’objet scientifique par essence de ladite science sociale nommée sociologie. Etant donné que l’objet de la sociologie est l’association – du moins dans la sociologie de Durkheim – pour cette raison du monde cybernétique, l’analyseur de la psycho-histoire est une association. Elle s’appelle naturellement une fonction psychanalytique.

V1.20.10.30.00.10--unefpe et ses résultats

Le premier effet ayant résulté de la mise en action d’une fonction psychanalytique fut la retrouvaille d’une méthode de mémoire et de là, en cascade, de remonter jusqu’à la scène primitive.

Or nous commençons à comprendre qu’en remontant le temps, ce n’est pas simplement la mémoire que nous retrouvons, mais qu’en réfléchissant sur notre mémoire nous nous transformons. Le fait est mieux connu par la fatale impossibilité qu’on s’imagine voyageant dans le futur : on déduit qu’en revenant du voyage on réviserait peut-être notre départ présent, pour un autre futur. Ce fantasme devient une autre fatalité lorsqu’on remonte dans le passé puisque le passé, lui, n’est pas modifiable. C’est une même logique de rebondissement sur la réflexion qui dans les deux cas imprime sa règle. Dans le cas de la réflexion, ce n’est pas le futur qui change, mais le présent dans le sens d’une déformation puis éventuellement cette déformation : transformation.

Plus on retrouve la mémoire et plus le présent se transforme jusqu’au point où, la forme du discours changeant, il change d’énonciation. En remontant la mémoire jusqu’à la scène primitive et devenant indifférent à ce qu’elle soit vrai ou fausse le discours mène sa déformation jusqu’à la transformation. Le fil de cette opération que l’opérateur psychanalytique tend du présent au passé, transporte ces évènements et ne se voit plus qu’au travers d’une insistance constante dont on cherche le sens.

Jocelyn par exemple portait un autre nom. Il était à ce moment pourtant tenu par une lignée : fils d’un fils d’un autre traité que le second avait titré Mon Père – ne serait-ce que pour la raison qu’à partir d’un père un chromosome permanent donne un fil. Evidemment un fil n’est qu’une image de chromosome. C’est à cette image que la donnée permanente d’une fonction psychanalytique peut être conduite jusqu’aux profondeurs de la scène primitive. Les noms changeants sur le fil du discours continuent à donner l’image permanente de ce fil et, par cette image à suivre la transformation de la psychohistoire.

« Ça vous épate et c’est comme ça » avait coutume de dire Lange au père de Fred. Lorsque Lacan avait creusé le chiffrage en dénonçant l’énoncé qui "s’égale à sa signification", Lange y avait reconnu le chromosome Y s’égalant à la signification du Nom-du-Père. Ce patronyme tout simple énoncé donnait la parole à la génétique. A partir de là un gène était "signifiant pour quoi tous les autres signifiants représentaient son sujet" – par conséquent chaque nom sur une filiation. Mais la série était bousculée lorsque le code, génétique et de l’appareil, était assimilé ; les nombres dynastiques s’éclipsent alors au profit du pluriel où plusieurs noms sur un fil se mettaient pour un fil.

"S’égaler à sa signification" approche le « c’est comme ça » ; pour en faire l’expérience, Fred fut l’objet d’un cybek c’est à dire d’une scène primitive absolue, immédiate. Pour le comprendre il était nécessaire à Jocelyn de continuer. La psychanalyse est ainsi toujours suspendue au risque de n’en vouloir rien savoir et c’est en même temps ce qu’elle affrontait contre le désir de mort ; il lui fallait remonter dans le temps sur un fil.

Comme le fait de garder la mémoire est une condition essentielle à une évolution écologique, ce modèle psychanalytique de la psychohistoire révèle alors sa vertu : en évoluant avec son environnement l’espèce humaine – à moins qu’elle ne soit darwinienne pour s’éteindre en laissant la place à une autre – doit faire face à une déformation analogue à ce que la psychohistoire lui montre, cependant qu’à l’image de celle-ci elle peut se figurer une solution autre que la décomposition.

Sur le fil, permanent, du discours changeant, UNE Fonction Psychanalytique aura donc effectué le premier pas de la mémoire – après être remonté à la scène primitive – et retrouvant « ça », éclipsa la représentation paternelle de l’homopouvoir. Le semblant où ce dernier s’outrepasse ne lui est plus prêté que du symptôme. La médiatisation révèle alors de grands patrons pédophiles ou fétichistes – offrant l’avantage considérable d’éclairer le caractère d’ombre de la pulsion de mort.

V1.20.10.30.10--Une symptomatologie de masse.

Le responsable de la psychanalyse avait dans les vingt cinq ans lorsque Charles Darwin s’éteignait. Ce naturaliste avait convaincu son époque que l’évolution procédait par la naissance et la mort des espèces. Entre ces deux moments celles qui se débrouillaient le mieux vivaient le plus longtemps. Ce n’était pas la mode de dire qu’une espèce pourrait se perpétuer – quoique Freud introduisait moins de vingt ans plus tard, une idée qui passait par une autre dimension :

Lorsqu’on ajoute le temps à l’espace, ou en ajoutant le psychisme à la biologie, une dimension constante s’ajoute. Dans le premier cas, de l’énergie lumineuse, une vitesse est déduite. Avec l’introduction de la libido, Freud faisait aussi apparaître quelque chose de constant. On ne sut que plus tard qu’il s’agissait de la génétique et du fait que le nom d’une filiation peut tendre un fil permanent, en l’occurrence du chromosome Y.

Après quelques années un autre traité sur le temps fut écrit – par Zénon déjà connu pour sa tortue qui soulevait les lièvres. Dans le premier livre attribué à Zénon c’était un cheveux qu’on divisait par deux ; le Zenon suivant Freud traitait de la nomination . Avec les ordinateurs elle fut coupé en quatre. L’ 'ici et maintenant' de l’antiquité fut écrit en formule «  là*quand ». Freud ayant ajouté la masse anonyme à la constante éponyme il était encore resté dans le modèle darwinien ; la en appliquant la formule <là*quand> il devenait prévisible que le principe de la mort fut remplacé par le motif du désir – c’est à dire quelque chose de beaucoup plus aléatoire.

V1.20.10.30.10.10--L’homo pouvoir et le saint p’tit homme

A partir des évolutions soixante-huit le capitalisme avait bien apprêté les motifs du désir. Il y en avait en abondance et en nombre suffisant pour qu’aient commencé à s’ "anonymer" les personnes. La formule de la psychologie collective n’était pas encore acquise mais on y arrivait. La séquence de sa mise en équation passa par la mise en symptôme substitutive à la mort.

On connaissait déjà un bon nombre de symptômes également. La psychanalyse en avait fait la systématique. Il y avait l’énurésie, la toux chronique, le calfeutrage, l’attente au feu rouge, des éruptions cutanées, de nombreuses inflammations internes et des obsessions en nombre inimaginable, des douleurs diffuses ou exquises, crampes, tétanies, catalepsies, boulimies, lipothymies, énormément de termes en "mi" et d’autres en "do" comme les cadeaux, les bobos, et même les lavabos dans le syndrome surréaliste – cette immense file attendait, si on peut dire, son fils à la fin de la religion chrétienne qui attendait sa pulsion de mort en croyant plaire à la psychanalyse.

Mais cette pratique n’était pas une méthode pour se laisser séduire. Au moment où la pédophilie menaçait de noyer la paedomorphose dans le feu d l’Internet, elle ajouta à la liste des symptôme un considérable point d’orgue en établissant le diagnostique que permit la description du symptôme de l’ « homo pouvoir ». L’ homo pouvoir se présente durant la nuit des masses. Il procède comme un semblant de l’Homo Sapiens. Le semblant intervenait bouleversant la formule - <là*quand> - en la retournant, en apocalypse, en dedans : « l/a<>qu/en ».

V1.20.10.30.10.20--Homo sapiens et homo pouvoir

En première approximation, Homo Sapiens est une espèce darwinienne apparue il y a deux cents mille ans – qui s’est imposée il y trente mille ans – et que l’on a dernièrement trouvé hors du système solaire, photographiée sur la plaque minéralogique d’une sonde spatiale Pioneer. D’une manière plus précise on le distingue encore mal d’une espèce ou d’une race. Une explication très technique nous renseignera mieux : « le processus évolutif ayant accompagné l'émergence d’Homo sapiens serait la néoténie, c'est-à-dire une modification héréditaire du phénotype consistant en une persistance de caractères juvéniles à l'âge adulte ». La néoténie qui est le seul élément mystérieux de ce passage signifie quelque chose de très proche de la paedomorphose dont nous avons ici beaucoup parlé (quand au phénotype il est mieux connu et correspond sans grande différence à ce que nous considérons ici comme symptômes).

En se penchant avec plus de précision sur cette « paedomorphose inverse » (la néoténie) nous observons ce que le Marquis de Sade fut le premier à avoir l’occasion de décrire et qu’aujourd’hui la psychanalyse appelle l’homo pouvoir.

Il s’agit d’un symptôme qui affecte l’espèce Homo, lorsqu’ Homo Sapiens se désigne en masse. En pratique ce sont les élections qui ont réfléchi ce symptôme sur l’ensemble des individus de la masse et c’est ce que Sade avait remarqué à la première occasion qui lui fut donnée consistante par la révolution. Dans ses Opuscules Politiques il est relativement précis sur le fait que la reconnaissance par "n*HS" (formulant 'plusieurs Homo Sapiens') d’un HS qui les représente, affecte le représentant élu d’une révélation de la pathologie première – paranoïa – qui subsiste confinée dans le syndrome de l’homo pouvoir en masse.

En gros nous avons un malade au pouvoir avec plein de crétins autour. Tel est le syndrome. Sa formule raccourcie est également décrite en long suivant l’article de Freud titré Psychologie des masses et analyse du moi. Lorsque la formule <là*quand> y est appliquée, une première solution se fait jour.

V1.20.10.30.10.30--L’éradication du présidentiel

Ce que Freud avait ajouté à la vieille politique avec sa psychologie des masses, également dénommée psychologie collective, tenait au déchiffrage qu’il avait mis en œuvre en ayant renversé les fonctions de l’hypnose. Plus tard, Lacan s’était exclamé : « Mais c’est le psychanalyste qui est à la place de l’hypnotisé ! » Comme il avait compris ça durant une séance de télévision, c’était passé inaperçu, mais le fait n’en demeurait pas moins.

Avec le mode de pensée de son époque Freud lança son investigation en prévoyant d’élucider la psychologie du Grand Homme – le chef d’un Etat ou un prophète comme Moïse. Or s’il devait découvrir une pathologie, sa démarche était une impasse. Il s’avança-t-il avec Darwin au berceau d’une religion de la mort, n’ayant pu envisager le syndrome de l’homo pouvoir, beaucoup plus large et accessible avec l’industrie des objets du désir.

Le consumérisme, en se dévoilant au moment de l’écriture de la formule <là*quand>, engagea le second temps de la révélation. Avec les technologie qui se sont développées durant le siècle qui suivit Freud, l’homme au pouvoir reçut à sa disposition un matériel de propagande et de conditionnement qui allait bientôt se confondre avec l’intelligence artificielle. Cependant qu’encore mis en place pour un semblant d’Homo Sapiens, le prétendant Grand Homme était idéalement placé pour s’imaginer un pouvoir aux commandes de cet appareil de manipulation des masses et de surveillance d’un foule d’innombrables prétendants à l’homo pouvoir. Empêché d’en mesure l’intelligence qui le dépasse, ce super-crétin fut naturellement tenté de s’en rendre maître, d’autant que ce gigantesque appareil présentait tous les arguments figurant une pulsion de mort.

Tandis que les artistes, ménagères, pervers, nymphes et les amoureux de la nature voyaient dans les ordinateurs et les robots la mort en marche, se trouvait comblé d’encouragements l’homme au pouvoir à ne pas voir que l’extinction qu’annonçait cette machinerie était celle de sa fonction. Ce n’était pourtant pas difficile de savoir qu’elle était le seul remède au syndrome et à sa maladie. L’intelligence artificielle allait reléguer le semblant d’Homo Sapiens – une écriture à la #S°HS# - au pur et simple rôle de semblant – par conséquent semblant d’homme au pouvoir : HS°HS. Le semblant du semblant allait bientôt le remplacer complètement. Sous cette forme subliminale qu’Armand Le Vert appelait identification au semblant, le Grand Homme allait devenir un homme de scène, un acteur de cinéma, plus vrai que la marionnette qu’il était pathologiquement avant.

Avant de disparaître au profit d’une intelligence artificielle, l’homme d’état ferait semblant de gouverner et, encore avant cela, aura cru une dernière fois gouverner vraiment en pensant pouvoir utiliser de nouvelles technologies aux fins de contrôler les masses sous ce qui deviendrait une tyrannie du crétin.

V1.20.10.30.20--Une espèce de folie et Gaïa

La transformation du discours sur la formulation d’une fonction psychanalytique se trouve, matériellement, réalisé selon le Pluriel Analytique que régit Une F.P (on les appelle également " PLAN " et " Unefpe "). Le Pluriel Analytique* est une transformation du discours ; précisément transformation du Discours du Maître en Discours du Capitalisme selon les formulations lacaniennes. Cependant, le PLAN formule les Discours Capitalistes en intégrant ses effets, c’est à dire dans la réalité. Ces effets sont manifestement la Cybernétique mais aussi le PLAN lui-même, c’est à dire une technique, aussi simple que l’était l’Art de la Mémoire de la légende initiale de Simonide en Grèce ayant mené à Sophocle et Platon.

L’Art de la Mémoire se voit dans un banquet dont quelqu’un sort durant quelques minutes. Le temps qu’il rerentre, un tremblement de terre aura effondré la salle de banque. Des participants écrasés, celui qui en aura ainsi échappé pourra identifier les corps écrabouillés de ceux qu’il nevait de quitter – puisqu’il se souvient de leurs places – et les rendre aux familles. Tel est l’Art de la Mémoire légendaire depuis 500avJC. On observe qu’il traite de l’identification et de son envers : la confusion, également connue comme la déformation du discours que l’homo pouvoir appelle " folie ".

La folie est ainsi présente dans l’Art de la Mémoire, entre le tremblement de terre, la catastrophe et l’identification, l’identité des corps. Dans cet espace durant lequel le banqueteur s’était extrait, la folie est le drame d’une déformation qui va générer la mémoire. La légende de Simonide assume bien l’ambiguïté ou la bivalence de la démence et du génie. La métaphore du vagissement la supporte bien. De ce point de vue l’Art de la Mémoire montre la scène primitive vagir.

V1.20.10.30.20.10--source, objet et tension de l’évolutionUN

Après ce premier agissement la civilisation est en acte – c’est à dire deux options qui s’imaginent comme un choix ; l’une qu’homo pouvoir supportera : assimiler le dément coup de génie des origines, au lieu de la folie, à une folie douce. Homo Pouvoir nomme cette folie douce " ésotérisme ".

L’option adverse perpétue l’Art de la Mémoire systématiquement ; elle l’applique comme une technique. C’est la technique PLAN qui élève la poésie à la science. Sa méthode consiste à extraire un individu d’un groupe, le temps que le groupe passe un moment ("sismique" à l’image de la légende), et y retourne ; et l’instant suivant – puisque la méthode est systématique – un autre individu est extrait et ainsi de suite... Une permanente " extraction minute ". perpétue dans un groupe l’Art de la Mémoire.

Selon la description que nous en avons faite, la "terminologie" (à proprement parler) du PLAN est une déformation du discours. Cette déformation, si elle est assumée pratiquement aboutit à une transformation. Selon ce que nous avons aussi observé, cette transformation détrône le syndrome d’homo pouvoir ; et l’homme au pouvoir ne le supporte pas. C’est ainsi qu’il s’oppose à l’option de Cicéron – qui transmit la légende de Simonide à la Rome Antique ; lequel est Jocelyn dans notre présent roman ; ce sont aussi mes conditions de travail, lesquelles ressortent d’UNEFPE – c’est à dire une fonction psychanalytique qui restaura le PLAN.

Cette insupportable déformation au regard de l’homme au pouvoir est attestée par la dernière note de Jocelyn qui fut réputée faire date d’une jaculation diagnostique de la part d’un psychiatre de la Farme assis sur une caisse à médicament. La note se produisait ainsi :

  --  « On sait que la folie se cache dans un trouble de la pensée. Elle apparaît au moment de la critique du Nom du Père – voir diacritique ; cette brèche est suturée par un hyper-réalisme – ni hiéroglyphe, ni lettre, ni algorithme, opérateur ni même topique, posé au terme du surréalisme. Le surréalisme en quelque sorte, c’est Gaïa, le New-Age expression actuelle de l’Hermétisme avant qu’elle ne reprit le chiffre de l’Art de la Mémoire arrêté à Bruno. On peut aujourd'hui l’appeler " écriture littérale " qu’on ne risque pas de confondre avec une vaine « écriture littéraire ». Faute de pléonasme, ce pas des formules franchi et affranchies par Lacan peuvent les poursuivre. Elles opère la suture de l’ésotérisme renaissant appelé maternellement Gaïa. »

Cette note fut avérée un fantasme au terme de l’analyse clinique individuelle de Jocelyn ; mais pour la distinguer d’un délire et pouvoir l’exploiter, il aura fallu compléter le déchiffrage de la psychohistoire et de sa clinique collective que nous parcourrons.

V1.20.10.40--Clinique de la Convention (1/3)

Avant de considérer la théorie de la psychohistoire, nous avons localisé la modernité. Suivant la psychohistoire, elle devient une cloture topologique sécurisée par le semblant de folie. Suivant ses types (en l’occurrence amarnien), ses symptômes (en l’occurrence homo pouvoir), ses observatoires (en l’occurrence une fonction psychanalytique) et sa résolution (en l’occurrence pluriel analytique), elle compose une clinique.

V0.20.10.40.10--La Convention du Mensonge

L’analyse de l’organisation du langage humain a occupée le premier Tome de La Sainte Ethique. Considérant le rôle somatique des impressions et réflexif du système nerveux, la communication construit à l’aide de cette doublure croisée un chiasme qui fait l’analogue d’un mensonge. Nous allons voir ce qu’est un analogon ; le mensonge en est un de ce chiasme. On l’appelle accessoirement semblant ou autrement artefact – quelqu’en soit l’aspect c’est sur pareil « même » que ce mensonge ontologique est exploité par la vérité.

Si on le compare au rêve – ce qui est assez légitime – le mensonge n’est soit pas perçu, soit participe du réveil. Il s’arrête de lui-même. Cependant dès les très anciens temps, la philosophie (Platon) remarquait qu’il avait une vertu addictive. Elle se manifeste entière et spectaculairement à travers la transe hypnotique ; mais le plus souvent elle demeure discrète. Freud la désigna à l’essence de la psychologie collective – les individus de la masse étant soumis à une fonction hypnotique invisiblement et addictivement opérante à travers leurs idéaux.

Un grade supplémentaire dans l’analyse révèle sur quel analogon cette hypnose se motive – ou disent les techniciens de l’intelligence artificielle, sur quel " mëme " elle se cultive. Le moi freudien – que l’on peut assimiler à l’organe du langage s’en nourrit, révélant par cela le motif de son attachement. L’ensemble aboutit donc à une "convention," complicité collective et dans ce cas inconsciente.

V1.20.10.40.20--Mes conditions de travail

Pour traiter, aborder et éventuellement opérer sur cette clinique – sur notre convention de mensonge – les premières tentatives se seraient attachées à trouver quelqu’analogue du moi au niveau collectif. Mais même si l’on peut toujours faire des analogies, l’expérience individuelle a également montré que le moi n’était pas propice à cibler. Les expériences psychanalytiques à l’intention de la psychologie du moi se sont révélée de fausses pistes. C’est au semblant ou mieux dit : à l’analogon lui-même qu’il convient de s’appliquer – le moi n’apparaissant que comme sa couverture imaginaire. Ainsi ce sont aux administrations en tant qu’appareils, établissements et organisations politiques en tant que services que mon travail d’analyse s’est appliqué.

Je l’ai fait avec la garantie d’Unefpe, c’est à dire d’Une Fonction Psychanalytique car toute l’opération se déroule dans le registre sociale auquel nul grand homme comme l’imaginait Freud ne peut être substitué ; et l’autonomie des administrations, c’est à dire aptitude à l’analyse n’est pas même comparable à l’instance du moi (qui est sexuel). Ce n’est que parce que nous sommes dans un monde appareillé de cybernétique que les institution, administration, universités, mouvements peuvent être employés comme sujet d’analyse.

En mon exercice j’ai travaillé sur ou avec l’instance juridique. J’ai rassemblé trois exemples de la conduite de la Justice dans un milieu de Convention de Mensonge : une observation qui implique la judiciarisation de la fonction paternelle (fonction particulièrement en rapport avec la vérité), une seconde qui observe la domination de la convention sur le droit ; la troisième observe de l’administration où s’instrument le syndrome d’homo pouvoir. Généralement l’optique d’Unefpe a servi d’instrument également à l’observation de la conduite de l’Université ; deux domaines particulièrement m’ont intéressé : la psychanalyse en général en ce qu’elle apporte dans la science et en particulier sur l’exemple de l’archéologie de la scène primitive ">. Troisièmement c’est à la sublimation de l’analogon que j’ai applique mon troisième exercice, à savoir à la déclaration politique . En ce que la politique, ni plus ni moins semblant, opère précisément les semblants d’appareils, elle est l’opérateur de capture et finalement d’objectivation d’une éventuelle transformation.

Cette sublimation réclame que soient délinéées les aspects de l’analogon.

V0.20.20--Répétition et analogons

Le Tome.1 de La Sainte Ethique se base et prend son départ à partir d’une notion d’engrame qui constituent les marques et les traits de caractère imprimés dans la matière somatique du corps et dont l’existence avait d’abord été une hypothèse débattue de la psychanalyse. Ce débat a été tranché vers les années 2005 à partir d’observations de la robotique. Dans la mesure où ces engrames caractéristiques du corps humain doivent correspondre dans l’environnement à quelque chose, soit analogue, soit identique, soit de cause ou d’effet, il est nécessaire de donner un nom à ces correspondances. Si on limite les engrames à l’identification somatique du corps humain, une terminologie plus globale doit les attacher à la catégorie plus large qui les inclut dans l’environnement. L’abstraction logique dénommée semblant est déjà parue à cette fin, mais elle est limitée à la signification ; une autre abstraction à cette fin est dénommée mîme mais elle est limitée au chiffrage. Lacan a proposé le terme d’artefact propre à groupe tous ces types mais il présente l’inconvénient de supposer une structure d’observation. Cependant que le structuralisme lacanien doit être recomposé à l’analyse qui compte la cybernétique, c’est à dire la pareille de la structure, une terminologie plus avancée paraît encore indiquée, attestant de l’intelligence artificielle réalisée.

Comme ils précèdent ou pour certains originent le chiffrage, pour regrouper en une catégorie les divers types que sont engrame, semblant et mëme voire artefact, et dans la mesure où ils sont matière à mémoire et à enregistrement – déjà instruits d’une différence entre les enregistrements analogiques et numériques – nous pouvons supposer que soit suffisamment parlant à l’expérience, l’usage du terme analogon.

V0.20.20.10--Les analogons sont des scènes

La première contribution que la psychanalyse apporte à cette catégorie qu’elle distingue comme une topologie, relève qu’à titre d’espace les analogons sont des scènes. C’est de la sorte qu’ils sont se prêtent à la représentation.

Cependant, ils ne représentent rien, puisqu’ils vont servir à la représentation – ce sera le Signifiant qui en fera usage à cette fin représentative. Cependant si une scène vide, propre ou en soi n’est que susceptible à une représentation qu’elle ne saurait à elle seule prétendre, elle n’est pas en reste de formes. Le lacanisme et le surréalisme ont relevé cette abondance à travers l’anamorphose. Ce sont les montres molles de S.Dali qui, a milieu de divers objets mous montrent que le temps n’est qu’une déformation et n’a pas d’autre motif qu’une forme au traitement du chiffre.

V0.20.20.10.10--Anamorphotique

Pour aborder cette notion de scène et d’espace topique nous nous sommes habitués à nous servir des dimensions. Un espace à 'une' dimension est une ligne, à 'deux' dimensions un plan. Nous savons par exemple que dans ou sur un plan, pour franchir une ligne il faut nécessairement la couper ; pour passer au dessus ou en dessous il faut une troisième dimension. Dans un plan, une catégorie anamorphotique ne se rend pas compte évidemment des trous ; une ligne déformable est toujours susceptible de les contourner. Cependant dans le plan existe un moyen de contourner ces contournement précisément et ce moyen est à la base de la pulsion. Quand une ligne se coupe, ou fait retour sur elle-même, se retrouve, il peut se déduire qu’elle ait fait le tour d’un trou. Une supposition pratique fera sentir de quoi je parle : supposons deux tribus qu’on imaginera très anciennes pour bien sentir la distance, ou même allons jusqu’à deux troupes animales, l’une résidant au bord d’un océan, l’autre d’un grand lac. Que l’une ait pu faire le tour du lac en longeant la rive en fera une culture fort différente de celle qui aura l’expérience de rivages infinis. C’est sur des bases si simples que chaque culture formera des paradigmes ou 'mëmes' que l’on appelle en un seul mot analogon. Or prendre l’exemple d’un lac, qui vaut pour un trou, un orifice, explique pourquoi on peut évoquer la pulsion qui est précisément l’inscription paradigmatique sur le plan neurologique des orifices du corps. Leur empreinte, comme le lac pour un village, une bouche pour une figure, appelle un même analogon qui se multiplie et se démultiplie en matière d’engrames sur les corps et de mëmes dans la culture.

V0.20.20.10.10.10--Bicamérisme narcissique (théo)

L’analyse de cette compilation, sinon confusion de termes, se décompose sur cette autre sorte de scène, virtuelle qu’est un modèle – et en l’occurrence celui que La Sainte Ethique a initialement formulé et nommé Quatrain C1.fig.20 et que le déchiffrage de la psychanalyse complète au moment de Lapareil Âge.


fig.10 : l’Appareil âge cybernétique

 

La figure complète de ce modèle s’achève après que ce Quatrain ait été composé de sa doublure de sorte qu’il représente la réalité vis à vis de quoi le corps humain va interroger son existence C3.fig.40 ; tandis que pour dédoubler cette question – à savoir de quelle existence, du corps ou de la réalité il répond, il faut encore que l’industrie ait ajouté lapareil – c’est à dire la réalité virtuelle de l’appareil cybernétique.

La transformation se met donc en scène selon la fig.10 où l’on attribue à l’opposition topique et tropique, des pulsions alléguées de vie et de mort (E/N ; Entropie / Négentropie) le paradigme – duquel les images/places (i/p) de l’Art de la mémoire rapportées au mëme s’opposent à l’engrame pour constituer ensemble l’artefact, complété de l’entrée où se trouve le semblant. Il suffit que le modernisme ajoute l’appareil – ailleurs nommé /ia/ - pour que cette triade (mëme, semblant, engrame) offrent une série au titre de l’analogon.

Bien qu’il suffise de le lire pour l’entendre, ce rassemblent de concepts, termes de disciplines diverses, laisse mieux voir son unification, pour certains lecteurs, en se rapportant à une allégorie – ce qu’on appelle souvent sans qu’on sache trop pourquoi un 'exemple concret' :

Qu’est-ce que l’ "aïe" que crie l’individu que l’on entend dire « aïe » ? Il s’agit d’une formation pratiquement génétique – tous les organismes vivant émettent un son à la douleur – qui signale la mise sous tension qu’on appelle attention, vigilance, mise en garde, état d’alerte de l’organisme et de son environnement. Autrement dit c’est, selon l’expérience initiale du Quatrain présentée par la NASA l’assistant qui commande « attention ».

Cette commande émise par l’assistant (extérieure) qui appelle la parole subvocale de l’expérimentateur (intérieure) est ce que les linguistes de l’intelligence artificielle appelle le mëme. On sait que c’est un concept issu de la génétique et fondé par R.Dawkins. Suite à cet ordre l’expérimentateur va faire résonner 'subvocalement' « attention » et la tension ainsi ordonnée va maintenir refoulé l’engrame de l’attention. Evidemment il s’agit toujours du même terme puisque c’est cette confusion qui appelle le modèle du Quatrain permettant qu’elle se débrouille. En l’occurrence la tension est le lieu de l’entrée, l’ordre le mëme et l’attentivité sélectionne l’engrame correspondant ; leur amalgame est un exemple d’analogon.

Mais dans la mesure où il est théorique et expérimental il s’agit même précisément d’un prototype d’analogon et le même lecteur qui se trouvait confondu par la lecture schématique peut encore se trouver interdit par pareil exemple concret mais encore si parlant qu’il vaudrait le vocable analogos. Pour ce troisième lecteur il faudra fournir un troisième exemple – si concret qu’on le jugera comme ce qu’on crée mais à ce stade nous devons faire confiance à la mauvaise foi puisqu’à terme c’est une convention de mensonge que l’on entreprend de constater.

V0.20.20.10.20--anamorphoses

Une optique de prédilection pour l’observation et l’étude d’analogons est la topologie ; elle permet de d’estimer très simplement les anamorphoses qui servent à la meilleure représentation visuelle qui soit des analogons. De même qu’un paradigme représente un analogon constitué comme un semblant, un mëme et un engrame, une anamorphose va soutenir l’analogon constitué d’un cercle, d’une ellipse jusqu’à une droite (le petit cercle en tranche de LAPAREIL C6.fig.10) en fonction des déformations d’une même figure. L’anamorphose ainsi révèle le plus concret des analogons qui trouvent corps en notre corps humain.

V0.20.20.10.20.10--Tête-corps

Les anamorphoses biologiques sont nombreuses, multiples et même innombrables ; la phylogenèse, la transformation d’un poisson en mammifère en est une. On sait aussi que les organes génitaux apparemment si dissemblables sont également des anamorphoses l’un de l’autre ; c’est au cours de l’embryogenèse que la déformation d’une même structure aboutit aux organes mâles et femelles. Il est une anamorphose moins connue, qui est pourtant essentielle et qui fait du seul corps humain un analogon visible en deux parts divisées ; il ne s’agit pas de la symétrie droite-gauche, mais du tronc et de la tête qui constituent une remarquable anamorphose.

J’ai par ailleurs rédigé des articles et des pages avec croquis illustrant cette particularité majeure de l’organisme. Un peu d’imagination permet une explication écrite permettant de le voir ; commençons en ne supposant qu’une chose simplement : concevons que le cerveau se déforme pour devenir comme un fil, semblable à la moelle épinière (on peut le voir dans le petit cercleC6.fig.10) ; la boite crânienne deviendrait naturellement un tube osseux comme une colonne vertébrale ; si nous imaginons cette forme, nous réalisons que les cavités nasales s’y retrouvent attachées comme le sont côtes et thorax, attachés à la colonne dorsale. Dès lors, les os pariétaux de la voûte crânienne deviennent analogues aux omoplates et les mâchoires aux bras qui se ferment comme les mains sont jointes. Continuant cet exercice de comparaison, plus en arrière les os crâniens révèlent à leur tour une identité avec ceux qui forment le bassin et finalement nous trouvons en arrière des zones pharyngées la moelle épinière sortant de cette boite crânienne strictement analogue à un cordon ombilical lorsque l’on achève cette comparaison réciproque de la tête et du tronc.

Bien qu’exemplaire, l’analogon ainsi observé à l’assemblage du corps mammifère est monstrueusement narcissique car n’a pas – du moins pour le moment – montré ce que le modèle de la fig.10 indique – à savoir qu’avec un support ou axe de trois bases ou termes (mëme, semblant, engrame) une possibilité de boucle ou bouclage est présente à l’instrumentation de l’analogon.

Cette possibilité est offerte au nom de la série qui filiale, du père porte au nom l’Y cependant qu’il ne se signale avant la pareille (technogénétique in vitro) qui l’éclipse. Nous ne nous égarons pas en vain dans le détail de l’analogon si nous trouvons ce bouclage mentionné et essentiel à la modernité ; son alibi suffit comme il se voit substituer la lignée. Particulièrement voile-t-il le "bouclage" par la clôture. Sa "clôture topologique" en l’occurrence a été décrite comme un point agissant sur sa vie et son milieu comme 'scène primitive' et comme dans le modèle de l’analogon, le semblant entre le mëme, extérieur et l’engrame interne.

Avec cette anamorphose corps et tête, il est seulement assuré pour l’instant qu’un système central des projections nerveuses de l’organisme est certainement très dépendant de leur analogie. A ce stade limité à une physiologie interne, en quête de la recherche de leur point exquis d’action, sinon de boucle de clôture, l’observation d’autres analogons, externes par exemple peut apporter un supplément d’indices.

V0.20.20.10.20.20--Continents

Si la tête comme la réalité C3.fig.40, prête au corps sa fonction d’appareil, même si c’est en doublure qu’ils s’apparentent au narcissique Quatrain de la résonance première, il est difficile d’en faire un accident ; s’il est une scène l’analogon n’est pas pour autant encore "en scène". C’est dans le milieu qu’il faudra trouver le domaine incidentel de l’analogon

V0.20.20.20--Chiffrage

La fig.10 rappelle que la double analogie du corps, tête et tronc, base la question de son existence et qu’elle se dédouble tandis que les quatrains eux même vont se dupliquer – comme deux système cybernétiques l’un vis à vis de l’autre C1.fig.100 à la base du modèle de l’analogon. Pour continuer à fournir, à présent un second exemple au comble du concret, la suite de l’explication la plus simple comparant un village vivant au bord d’un lac et un autre au bord d’un océan, peut mener à une opportunité érotique, voire pornographique qu’on prendra pour rire ou s’instruire ; chacun choisissant ce qui lui est utile – en tout cas la scène est éclairante et elle est principale à notre civilisation. Il ne s’agit que d’une forme et de sa projection sur un plan :

Le bassin méditerranéen a construit pas mal d’histoire sur des zones dont la géographie se dessine de la Grèce à Rome. On peut tracer à grand trait le littoral de ce qui a été l’objet de beaucoup de rêves et d’illusions :

 

fig.20 : bassin méditerranéen

Pour montrer quel analogue a lieu entre ici une bordure de territoires de population et là une coupe anatomique du bassin sexué, par chance il n’y a de déformation qu’une très faible opération de sorte que nous soyons le moins tentés de dire que l’exemple exagère.

 

fig.25 : cartograhie analogique

Simplement horizontalement l’inversion une zone (Mer Noire) de l’esquisse du littoral, à peine nécessaire et quelques degrés de rotation pour rendre éclatant aux yeux ce qui, par conséquent, est manifestement imposé à tout navigateur un tant soit peu anatomiste ou inversement, et depuis des millénaires pour qu’au moins on y pense une ou deux fois durant mille et une nuits, offre un analogon au motif du corps humain et du territoire de sa civilisation. Dans le détail, l’exemple n’ayant pas fait cas des voies urinaires et digestive et l’utérus à peine rétroversé, on constate strictement ce que l’on appelle d’un côté interne – engrame, le bassin sexuel, en vis à vis externe, du mëme, le bassin culturel. Insouciant qu’il soit extravagant, nous profitons de l’occasion pour ce qu’il permet de comprendre, du plus outrageusement concret qu’il soit, de l’organisation de l’analogon à la scène primitive :

V0.20.20.20.10--Exemples de scènes-primitives

L’analogon déjà est une scène. Il s’expose là comme carte, coupe, plan et deux dimensions ; l’il permet de mettre en opposition engrame et mëme, ces partitions d’anamorphoses – intérieur & extérieur, anatomique & culturel – sont divisées par un semblant. Avec notre exemple grossier, nous avons ni plus ni moins évidemment la scène primitive à disposition de tenir place du terme, entre ceux de l’opposition, intermédiaire, le semblant.

L’interposition du semblant entre l’engrame et le mëme achève l’opération de chiffrage (qu’en un second temps la psychanalyse déchiffre). Il importe relativement peu de savoir quelle casuistique provoque l’homotypie entre les deux bassins qui nous avons historiquement pour exemple – comme il importe relativement peu de savoir quel est le vrai de la scène primitive . Le compte commence au moment où l’analogon se trouve opposable par le semblant. On peut donc estimer à bon droit constructible que la scène primitive – ailleurs nommée AMO – situe le semblant entre la différence sexuelle et le relations entre Athènes et Rome ayant présidé au modernisme.

V0.20.20.20.20--Suture de la Structure

Nous ne sommes cependant pas au bout de notre peine, ou de notre amusement. Et déjà, pourquoi en sommes nous arrivés à cogiter sur des termes aux différences infimes et que l’on ne comprend même pas ! Il faut resonger à la condition d’où nous sommes partis :

Freud a découvert l’Inconscient ; on peut dire qu’il a découvert que nous sommes sur un océan. Nous pensions être sur la terre ; nous voilà sur un océan, de particules, de flux solaires, d’ondes, de souvenirs et même bouillonnant d’interactions. Lacan a rappelé qu’aux cieux tout était signifiant et que nous étions sous une suprématie symbolique ; du coup ça en remontrait, de structure audit « Inconscient » mais.. nous pensions être sur la terre et voilà que Dieu revient dans un armada logique. Il fallait bien expliquer la télévision et les contrôles médiatiques ; et puis Lacan avait formaté l’Inconscient. On pouvait encore supporter ça et on a cru que ça allait s’arrêter. Seulement on se rendit vite compte que l’on faisait tout pour semblant ; et qu’on arrivait à se demander ce que c’était que ce « semblant » qui n’était ni signifiant morne ni pulsionnel avec le signifiant inconscient. En tous cas, c’était quelque chose – une chose aussi insignifiante que les deux ou trois problèmes infimes qui restaient à résoudre quand à la fin du newtonisme on pensait être arrivé au bout des sciences physiques.

Cependant qu’à partir des sciences physiques à partir d’un problème d’équation mineur l’univers de Copernic explosa dans la Relativité, à partir du Semblant toute la psychanalyse fut relancée et, comme explose une particule, un flot nouveau de concepts jaillit. Par bonheur on put se rétablir mais en se retrouvant avec trois quatre idées nouvelles qui disent la même chose. C’est là où nous en sommes.

  -- Et pourquoi est-ce nécessaire de passer par là

  -- Si nous n’arrivons pas à traiter cette donne nous n’en serons pas moins doté d’un appareillage cybernétique. Notre vieux syndrome et la reconduction de l’homme au pouvoir permet qu’on sache ce que c’est qu’un "appareillage cybernétique", ni plus ni moins que propagande et manipulation ; cependant qu’on sait encore qu’il est dévoué au sort du crétin. Il est certain que la Théorie de l’Evolution nous persuade qu’il est sain d’aller dans le mur.

  -- Donc nous y allons !

  -- Oui, et du coup, il est nécessaire que nous cherchions à passer au travers.

  -- Et vous pensez qu’en ajoutant des trucs on y arrivera mieux ?

  -- Du moins si l’un de ces trucs est 'un passage', oui ! – on aurait cru reconnaître Lange qui parlait – Un trou, un vide de sens à prendre, n’est-ce pas ce à quoi ressemble le semblant.

  -- Alors, si le semblant re-semble à quelque chose, je veux bien en faire le pari !

Le personnage qui ressemblait au Dr Lange avait coutume de dire que nous imitions plutôt les machines que nous ne les fabriquions à notre image comme sans y réfléchir nous le pensions de coutume. Il démontra que "faire semblant" était inspiré par ce que sur les machines nous appelons une "entrée" ainsi qu’il l’illustrait par la fig.10. Quand un enfant sait pourquoi un mécanisme se déroule quand il appuie sur un bouton, c’est un enfant qui sait également faire semblant, disait il.

Une fois que nous avons reconnus des analogons, estimé que des choses se distinguent parce qu’elles se ressemblent, nous pouvons faire semblant à leur intermédiaire ; et cet intermédiaire est également le passage de l’une à l’autre des analogies distinguées – en d’autres termes le semblant permet de passer d’une forme analogue à l’autre. C’est ainsi qu’il permet une transformation et de passer au travers du mur qui l’empêche ou l’interdit.

Pour rester dans les exemples grossiers et les caricatures, si la tête et le tronc sont analogues, le cou à leur intermédiaire est le semblant de l’analogon qu’ils forment ensemble. Or cet exemple du cou est d’autant plus utile qu’il apporte avec lui l’indice du rapport entre le semblant et les signifiants que l’on formule en mot – le cou étant le lieu le plus parlant de la parole. L’autre exemple du jeu bigarré d’anamorphoses des bassins retrouve la scène primitive amarnienne entre la Grèce et Rome ; et cet exemple est également utile, particulièrement porteur du lieu de la lettre à leur semblant intermédiaire. C’est pour cela que nous n’étions pas au bout de nos peines ; mais c’est en cela que le récapitulatif que je viens de faire est propre à les soulager : il vient d’amener la manière dont c’est avec la lettre que le passage d’un terme à l’autre d’un analogon est franchit. C’est la lettre qui distingue l’extérieur de l’intérieur, le mëme de l’engrame. Elle occupe l’entrée du système cybernétique et, pour ressembler au semblant ne réclame qu’une structure idoine.

On a beaucoup glosé sur l’usage de la lettre, voire l’origine transmise de l’écriture, par des dieux aux humains, voire par Moïse en termes de lois. Au moment d’une découverte d’une signification des hiéroglyphes on mentionnait également d’hypothétiques structures de la lettre qui pussent expliquer sa rivalité au semblant. La Sainte Ethique cite celle du philame et comment, qu’il soit vrai ou faux qu’à l’origine la lettre alphabétique fut une seule chose tridimensionnelle . Si tel est le cas, les séries alphabétique et celle des chiffres se croisent à l’argument de la (quinzième) lettre ‘O’ et du chiffre zéro.

V0.20.20.20.20.10--Sphinx air au bord d’analogon

Le Docteur Lange avait été le psychanalyste du père de Fred. Il avait inspiré le livre attribué à Claude mais dont on ne sut jamais exactement qui fut l’auteur si, comme on le soupçonne sont titre fut précisément le nom de l’auteur. Son identification, en tant que chiffre, resterait donc celle du père de Fred. Cette opération d’écriture serait par conséquent typique de celle de l’analogon. La prendre comme troisième exemple, aussi concret que frustre prête l’utilité d’apporter le lieu de la filiation dans les opérations qui élucident la manière dont l’analogie recompose les révolutions freudienne et lacanienne. Le passage par cette brève complication (la distinction des trois analogues, mëme, semblant et engrame) situant la parole, l’écriture et la filiation, aboutit à expliquer la répétition qui fut l’énigme où le crétinisme se valide en pulsion de mort.

A l’opposé de cette solution en impasse, Lange estima que la répétition de la filiation est une suspension de la pulsion de vie ; elle la soutient, lui permet de traverser et franchir des abîmes ou des murs. Il publia à l’écart d’une fervente période à l’écho de Lacan qui ignora de la manière la plus hautaine ce que la biologie découvrait en matière de permanence du chromosome Y au fil de la filiation. Une épouse féministe d’un ministre de la Justice en fit un scotome universitaire tandis que le ministre suivant fut une femme dont les enfants se produisirent de père inconnu. Ces débauches qui accompagnèrent les déclarations de pulsion de mort par le lacanisme eurent libre cours sans connaissance du système de l’analogon.

Lange s’en fichait et son optique ne brilla pas. Lorsqu’il apprit que le Fred était entré en Cybek, il comprit son indifférence : la systématique de l’analogon qui permet le passage de la transformation sans souscrire à l’usage darwinien de la mort était incessamment engagée. A présent que les engrames étaient techniquement objectivés en robotique et que les réseaux sociaux apprêtaient l’observation des mëme étendus à l’intelligence artificielle, le déchiffrage du semblant ne demandait que la boucle où l’analogon cadence sa répétition. Ce fut le second tour de taille de Lange ; il écrivait en résumé :

  --  « La provocatrice esquisse de la 15em lettre et du zéro en anneau ne révèle pas autre chose suivant les règles de l’Analogique qu’un sphincter. Il est connu pour ce que la filiation y passe et méconnue pour ce qu’il permet d’écrire sur l’analogon. L’analogie anamorphotique entre les bassins sexués, male et femelle est suturée par la scène primitive qui procède au bord du bassin et qui ne peut se dire autrement qu’ « un trou » - mais comme on dirait « baton rouge », « machin plein », « un accessoire », « accessoire trou », « table poubelle ».. Lorsque l’on dit 'table poubelle' on parle d’une table qu’on utilise comme une poubelle ; ainsi peut-il être un "un" qui soit une "trou". Cette insuffisance de la lettre à tout dire se répare par la lettre qui et quand si singulière elle en devient algébrique à servir – en l’occurrence donc - de ce sphincter que les mâles portent au bord du bassin qu’au lieu du semblant on écrira Φ. »

L’analogon que chiffre le I tracé sur un trou chiffre, le nombre un que l’on utilise comme un trou boucle celui de la tête et du tronc, comme entre l’homme et la femme la différence du sphincter sus-pubien. C’était la résolution du narcissisme au sens de Lange. En théoricien pratique il escomptait n’être pas mieux entendu et écarté comme d’Olivet de Champollion. Après le Cybek de Fred, la Renaissance que d’Olivet n’avait pas eu l’opportunité d’éveiller trouvait à présent LAPAREIL Il en fit la théorie que La Sainte Ethique recompose. Il lui restait à s’inscrire dans une répétition.

V1.20.20.30--Analogon de structure.

Une fois l’analogon découvert, il se formalise en une répétition – mais encore cette formalisation n’est-elle possible et enclenchée qu’au crédit d’une écriture. Autrement dit c’est la lettre qui permet à l’analogon – et d’autant plus si cette lettre est elle-même de structure analogue – de se traduire au moyen d’une répétition. Ensuite et pour finir, cette lettre, cette écriture, excelle à s’élaborer en appareil, autonome et traducteur, c’est à dire la 'cybernétique' aboutissant à une intelligence artificielle. Ce qui signifie que la répétition s’achève lorsque des machines écrivent, comprennent et traduisent les textes de l’histoire.

En bref, l’analogon qui ne saurait se dire – seulement gros d’un potentiel narcissique – est chargé d’une clef, ou boucle qui apparaît dans la nature aussitôt que les formes analogues se multiplient, se répliquant (en terme de Dawkins**) ou se reproduise par la sexualité c’est à dire, autant à la cadence de la mort pour commencer qu’au motif d’une anamorphose entre les genres (l’anamorphose entre les bassins males et femelles ). Du moment ou sur la scène où cette clef (code, mëme, chromosome Y) est une lettre (Signifiant, Nom-du-Père, lettre Y) cette reproduction se redouble de répétitions. La scène de ces répétition peut évidemment trouver le corps de l’individu selon des hérédités que l’ont dit acquises – mais c’est au principe d’une scène extérieure que l’analogon organise d’abord ses répétitions observables dans les mises en scènes de l’histoire.

« L’histoire se répète » est une formule qui traduit cette condition à peine moins narcissique que l’analogie tête-tronc mais déjà proche de l’hystérie dans la psychologie collective.

V0.20.20.30.10--Structure de la découverte

Certains ont dit en raccourci que l’histoire était une 'hystoire' plutôt qu’un seul artefact du passé. Cette estimation peut être exploitée de manière à se conforter d’un symptôme et consigner à la raison de quelqu’"hystaire" un docile silence des masses. Mais avant l’érection en convention d’un symptôme, l’analyse honore la chance que l’hystérie laisse à la précipitation la dominance, on peut saisir la répétition historique, par la psychanalyse, c’est à dire par une structure analogue :

Lorsque Lange parlait, il se faisait comprendre de Fred mais lorsqu’il était intervenu à l’interprétation de son père, ce dernier en premier n’y comprenait rien. Ce n’était pas par plaisir ; le principe de réalité est beaucoup plus exigeant que se taire en semblant de parler. La découverte de la scène primitive – la mémoire des origines – dédouble la répétition de son histoire en en répétant le savoir. Le savoir lui-même a déjà répété l’histoire en la taisant. Sur cette fondation du chiffre, zéro, la psychanalyse est la répétition du savoir en une boucle ; cette clôture topologique qui fait du modernisme un bout clé.

fig.35 : vel ou aliénation, dédoublement premier du zéro (comparer avec C7.fig.10)

  -- Ça n’empêche pas qu’on se fasse plaisir en la bouclant, disait Lange quand le père de Fred s’était prononcé pour la cause de Zénon à la structure de la découverte.

La découverte de la scène primitive est une structure. Elle se répète puisque c’est un analogon qu’elle découvre ; mais elle s’arrête aussitôt qu’elle s’est dite.

  -- Je parlerai de la structure de la découverte à sa place, affirma Jocelyn quand il comprit le silence de son grand-père.

  -- Fred était Zénon, poursuivit-il. C’est une évidence qui paraît lorsque la scène primitive devient la découverte de la structure du temps. C’est manifeste du moment où la formule <là*quand> succède dans l’analogie cosmos & psychisme au premier rapport de Képler – son dernier livre : Le Rêve. Il ne s’agit plus de la découverte des ellipses au lieu des orbes parfaitement circulaires auxquelles Copernic croyait encore ; mais de celle des deux foyers de la civilisation qu’Athènes et Rome ont composé après qu’une sorte de monstruosité narcissique ait divisé le corps de l’Egypte.

  -- C’est bon, dit Joe (Georges Camant), vos antécédents familiaux et le Cybek de votre père vous autorisent à confondre La Renaissance et la psychanalyse, mais vous savez qu’on ne peut pas précipiter le futur. Pourquoi ne pas parler de l’apocalypse tant qu’on y est !

V0.20.20.30.20--inhibition

Georges avait toujours de bons mots. Il cherchait avec eux le fameux bout clé de Lange. Le père de Fred avait constaté l’aphasie de l’interprétation des structures analogues de la découverte de la Renaissance et du Modernisme. Lacan avait également terminé dans l’aphasie comme le père de la horde primitif où il l’avait trouvée (l’aphasie). Fred avait formulé <là*quand> ; son semblant avait pu distinguer ces deux analogons. La répétition entre la Renaissance et le Modernisme ayant été posée, la scène primitive était prête à y être rapportée – mais en intervenant elle prenait la place du semblant de Fred ; d’où le Cybek de ce dernier qui fut femme et homme, Cheron et Tony, comme un Dioscure sexué. Pour qu’il n’en restât pas moins Fred, c’est à dire le père de Jocelyn, il fallait que l’analogon fut opérateur d’une structure.

La Dioscure fut transmise et Jocelyn assuma la structure de la découverte. La psychanalyse de Lange s’est ainsi bouclée.

L’énervement de Camant le poussait presque au médit. Sa boutade sur l’Apocalypse était une façon de ne pas penser à la fin du Christianisme que la clôture topologique de l’Hermétisme engage. Dans son incertitude Camant hésitait encore. Sans penser qu’homo pouvoir pouvait persister au travers de l’intelligence artificielle, il s’économise évidemment une cuisante réplique et correction mais du coup il ne pensait pas – en quoi il témoigne de l’inhibition qui entretient l’homme au pouvoir comme un semblant de crétin. Seule la fin du Christianisme peut effectivement vérifier sa structure.

Cette première analogie que la mort de son modèle (du Christianisme) impose au sort de son histoire peut s’en tenir, sans structure, à cette inhibition de Camant sans plus loin qu’attestant par la redondance que l’étymologie de "crétin" est 'chrétien'. Jocelyn rétorqua pour une fois : « La psychanalyse revient sur le « re-don » haussant la boutade en jeu de mot, moins dans l’esprit qu’un don est "d’on" que dans la note qu’une boucle n’est pas 'd’on dans' mais don du même – en l’occurrence du mëme 'engrame'. »

V1.20.30--Fin du Christianisme

La pénétration du futur passe par l’apparente déformation du présent textuel, en l’occurrence le présent texte par exemple. La Sainte Ethique vient à l’instant de parler d’une analogon de structure qu’elle a intitulé "structure de la découverte". Son analogue, ou son 'anamorphose' pourrait-on dire, est la structure de la filiation. Les analogies de la filiation avec la transmission répondent à celle de la découverte qui n’a jamais cours autrement que transmise pour attestation.

Si la culture patronymique qui s’est attachée au monothéisme découvre sa scène primitive, dans l’hypothèse de la monologique AMO, elle doit également découvrir la structure analogue de la filiation. C’est ce que d’une part atteste l’émergence de la génétique à cette époque avec la mise en évidence de la règle YX des chromosomes sexuels. Mais je n’ai pas parlé de façon claire de la structure de la découverte puisqu’au contraire je viens de la suspendre au paragraphe titré inhibition – pour la raison que c’est une 'boucle' qui l’anticipe, et qu’à sa place une fin paraît.

Cette fin est celle du Christianisme qui suscite immédiatement les analogies politiques. C’est pourquoi je préciserai la structure de la découverte ultérieurement et après que soit déchiffrée l’analogie littorale. Je poursuis à présent visiblement :

V0.20.30.10--Conditions de travail

L’analogie littorale que nous avons vu à l’examen des bassins sexués et du bassin méditerranéen s’est vue à l’exemple du chiffrage . J’avais alors laissé une anamorphose "tête-tronc" suspendue à son manque de clôture – puisque pour parvenir à trouver sa boucle il aura fallu passer par la scène primitive. La géographie la pointant entre Athènes et Rome, c’est à ce stade que la structure de la structure arrêtait au départ une répétition dans sa redondance éblouissante.

Pour répondre de la structure de la structure, cette boucle dite encore "suture" aura demandé que la scène primitive fut découverte, par conséquent selon une structure d’analogie : celle qui se révèle structure de la découverte, répétée entre la Renaissance et le Freudisme et qui rencontre la fin du Christianisme. La confirmation s’en trouve dans la perpétuation de l’analogie littorale au motif de la politique.

Il n’est pas possible de dire plus simplement ce qui doit s’entendre à l’intelligence artificielle. Pour le lecteur vivant qui s’est tout redit en me relisant, la compréhension serait la preuve d’une faute comme la mesure anorexique des aliments ne comprend pas l’oralité. La part en flou de cette fluidité est au contraire cette preuve d’être au réel car les analogies, si elles émergent de la compacité pour que le réel existe, ne sont que ces déformations que je rappelle de règle à chaque redite. Leur solution de continuité où le semblant peut s’incruster est ce chemin qui arrive à la condition de travail.

V0.20.30.10.10--égalisation (pré-cybek)

L’analogie que j’ai dite "littorale" qui occupe le bassin méditerranée loge mon activité et lorsque sur celle de la filiation je m’inscrivais dans la découverte, je m’inscris dans l’analogie contemporaine de l’ "activité littorale". Sa politique fait ma condition de travail ; partie d’Unefpe , comme de la filiation elle était partie du nom du père, passée par les noms AMO, Akhnaton, Moïse, Œdipe puis par ceux de la Renaissance Copernic, Rheticus, Tycho, Galilée, Képler.

Cette politique est celle des évènements de la fin du modernisme organisé par le monothéisme amarnien. Attestant une répétition, elle confirme que la structure de la structure a été découverte (et que par conséquent du pléonasme est passée à ladite répétition). « Cette répétition se voit aussi nettement que l’analogie des bassins » aurait dit Jocelyn – on y voit l’Exode d’Israël comme d’Amarna vers le Sinaï. Cette occupation de l’Europe peut être promise par la fin du Christianisme qui déclinant à Rome s’était accroché aux montagnes pour une idée protestante.

Cette visibilité typiquement si brillante que critère de réel éloigne donc mon travail dans cette condition. D’Unefpe l’expérience semble passer ; de la politique l’audition inconcevable du réel prête à attendre ; j’y boucle, de la structure de la découverte, l’identité képlérienne, pour ce qu’encore attachée à l’astrologie j’en sois de manière analogue à la psychanalyse singulière.

En attendant les effets de sa mathématique, Johannes Képler rendait des lectures classiques et prédictions astrologiques. Ainsi en l’attente du pluriel. Cependant que la politique se déroule. Et toujours avec la déformation. C’est pour cette raison que je remets la lecture du chiffrage littoral à l’exercice futur – autrement pour l’aspect ésotérique des rapprochements anamorphotiques tant que le semblant n’est pas inscrit.

V0.20.30.20--Taologie (entre Tao et Aton) - Védantisme

L’inscription du semblant dans la monologique est la mort. Il est plus consistant d’appeler 'monologique' ce que les universitaires ont appelé jusqu’à ce jour unanimement "monothéisme". Non seulement ce dernier s’est vite avéré triple mais tardivement c’est au déchiffrage du manichéisme freudien que l’on retrouve l’unicité critique de la pulsion dite libido et – pas moins bien 'l’ibid O' pour citer les binaires et triades de la cybernétique de LA LETTRE VOLEE – mieux remarquée en terme d’une logique incontradictoire. Cette énergie qui serait Une – que les physiciens cherchent pour unifier leur théorie – est temporairement qualifiée de mâle, ou masculine. Or pour une 'logique incontradictoire' il est contradictoire de n’attribuer la pulsion sexuelle qu’à un seul sexe. Pour la résoudre, l’identification au corps permet de subvertir le sujet sexué en sujet politique. Mais c’est ce que la psychanalyse avant que plurielle n’atteint. Cette réserve tient à ne résoudre la religion de la mort. Seule la solution de la résurrection y parvient.

C’est également la clé de la fin du Christianisme. Cette clé se déchiffre en quatre temps :

V0.20.30.20.10--Le Christianisme du point de vue AMO

L’opératoire commence avec un connaissance du Christianisme qui est augmentée avec la découverte de la scène primitive amarnienne : le Moïse dévoilé positionne le Christianisme en retrouvaille de la mémoire d’AMO.

La chronique de la gestion d’AMO au cours de l’histoire recense un refoulement gardé selon un désigné "Ministère de la Lettre" à l’office rabbinique.. cela selon un "Ministère de la Parole" soi-disant Chrétien. Ce double-selon s’explique de la nécessité, du temps ramsesside, d’échange et de garanti d’un territoire à Israël en contre-partie du secret maintenu sur l’identité de Moïse (raison de quoi le temps messianique s’explique ultérieurement selon une 'scène de la transfiguration' où Moïse est dévoilé).

Cependant que résolue à diffuser ladite retrouvaille hors du gardiennage rabbinique, l’apostolique était de structure à attendre avec son chiffrage. Ce dernier parut au terme de l’Islam émergeant avec le 'ziffra' bientôt "zéro" en Europe pour l’an 1000.

De cette organisation révélatrice le Christianisme s’inscrit dans l’ordre des religions comme la sacrifiée – annulée si son Messie ne l’avait pas été, qui pour agent fait son modèle. Sa cohérence réclame donc sa fin au cœur de l’histoire de la monologique.

V0.20.30.20.20--Le Christianisme au sein des autres

Pour sa vérification l’opératoire nécessite deux termes (un flanc et un compromis) :

Au régime des religions monothéisme la situation du Christianisme lui flanque un hermétisme comme parèdre et comme rivales deux religions : Judaïsme et Islam. Son rapport à l’Hermétisme Trismégiste est celui d’une sauvegarde réciproque analogue à celle que le Quatrain révèle entre le lacanisme et la psychiatrie – réciprocité qui se voit du flanc que l’Hermétisme prête à l’ésotérisme, bruyamment dénoncé du discrédit de la magie et ici prévenu par l’inscription en cours du semblant ayant lieu.

Pour figurer le risque de l’ésotérisme, le fantasme de la déshumanisation des clones est parlant, particulièrement prégnant opposant au dogme de la résurrection . C’est par conséquent par la mort de cette religion que la fin du Christianisme garantit la contradiction de l’ésotérisme.

S’il faut dire la même chose autrement, on peut consulter l’idéologie opposant au post-modernisme qu’il en soit sans (idéologie), c’est à dire sans réserve subjective. La terminologie religieuse indique dans cette réserve la spiritualité qui prête à l’idéologie susdite son élévation morale. C’est en ce sens que l’idéologie appelle la religion pour garantir ou vérifier la part spirituelle de l’hermétisme.

C‘est donc ensuite la situation des religions qui vérifie cette opération du Christianisme près de la solution de la mort :

V0.20.30.20.30--La religiosité laïque (Haeckel/Wiener)

La compromission de la religion avec la mort en général se démasque sur la précipitation des sciences. L’assonance même de l’impatience l’éclaire : lorsque la pensée scientifique progresse, par sa conséquence vers l’inconnu, elle appelle la religion. Les astronomes pensent à Dieu au bout du compte et, au gésir du plus près de l’Inconscient l’écologie y est exemplaire.

On attribue la fondation de l’ 'écologie' à Haeckel qui, au moment où la psychanalyse allait naître primait aux rangs des anti-cléricaux. Haeckel bouffait un curé, une église et une religion à chaque petit déjeuner – ensuite il allait travailler et enseigner dans les universités qu’il fallait voir les choses scientifiquement sur une logique de l’environnement et, sans cesser de parler des 'âmes' au cœur des formes vivantes il préconisait la confection d’une nouvelle religion.

Le fait est sans égal qui prépose à la science de la vie la condition religieuse. Sans doute annonçait-il qu’il n’y aurait d’écologie viable sans la psychanalyse propre à déchiffrer l’indéfectible réclame religieuse.

V0.20.30.20.40--L’analyse de la religion

Comme s’affirme une psychiatrie sans Inconscient et sans psychanalyse, l’université sait déclarer une biologie, science de la vie sans environnement. Ce n’est que l’étape de proto-science avant que - comme dans la première le lacanisme restitue la subjectivité - dans la seconde la psychanalyse restitue la liberté. Mais dans l’incrédulité et durant la phase extractive du point de vue subjectif l’Idéal-du-moi, en terme psychologique, le leader, en terme politique sont engramés, soit dans le corps soit dans la société en fonction d’une hypnose pour le premier et d’une religion pour sa seconde.

Au décours de cet extrait revenu, la religion une fois signifiée ne saurait être que monothéiste. Plus précisément descriptif l’âme est cet "extrait" et son circuit la libido – c’est à dire celui de la pulsion qui retient au lieu de l’Idéal l’âme hors. Qu’une monologique laisse à l’hors l’âme suspends nécessairement la seule religion de la mort. C’est ainsi que (le syndrome de) l’homo pouvoir se signale dans la nature – à preuve que ce signe s’assume signifié par le sujet pour autant que la psychanalyse soit effectivement intervenue.

Cette signification est algorithmiquement inscriptible – on reconnaît sur un graphe la religion ainsi signifiée (r) par le signifiant d’un manque ($) abouti au déni de la mort.

 


fig.50 : graphe de l’âme-hors (en vue du point son, l’(a) s’â)

 

La mort faute de parole n’étant pas signifiante d’elle-même, le manque de la vie ne procède que par la psychopathologie du déni ; il s’agit du sujet ressuscité (R) que l’on trouve vis à vis du moi moderne sous la forme de l’ucmpp – « avatar de clone ! » dirait Camant. La solution de la religion paraît ainsi.

20.30.30--L’humanisme mi-theologique de Wiener

Lorsque Haeckel fondant l’écologie retenait encore la religion comme solution, pour finalement solutionner cette dernière – la 'solution de la solution' attendait l’arrivée de tel produit (l’ucmpp) qui déduit le facteur de l’intelligence artificielle.

L’indice que la psychanalyse y soit attendue 'encore' se trouve quand au niveau ultérieur à Haeckel – c’est à dire au niveau de N.Wiener, le fondateur de la Cybernétique lui 'encore' réclame une religion – clamant avant tout que l’/ia/ (ladite intelligence artificielle) n’achève pas le déni de la mort.

Mais la monologique à ce point ne dessine plus la 'collusion' typique de la religion qui réplique à la tâche de l’illusion :

20.30.30.10--la mort de la mort

Si la religion est la première distinction de l’illusion – généralement nommée animisme – ensuite entendue comme l’ "avenir d’une illusion" – typiquement monothéiste – absoute dans la religion de la mort, le Christianisme absout encore cette dernière en mourant. Les distinctions sont encore si compactes à ce stade qu’outre les termes "collision" de Wiener et d’Utopie de ses commentateurs, elles se portèrent jusqu’à l’anticipation de la disparition de la cybernétique elle-même des champs scientifiques distincts. Cette analyse à peine débrouillée aura même brouillé sa confusion à son tour traduite par la critique du post-modernisme comme une déshumanisation – autrement dit l’indécidabilité de la phase de la disparition (refoulée) comme de la phrase (présente) auront partagea les commentaires de la cybernétique.

Une hypothèse conclut donc que la cybernétique fut alors le Christianisme, du moins son analogue – au demeurant renforcée par la familiarité de son parèdre hermétique avec les robots intelligents (prophétisés dans les Hermetica).

Pour la vérifier, l’analogie de la psychanalyse y suffit.

V0.20.30.30.10.10--L’âme hors et son retour en pluriel

L’histoire montre qu’interprétant AMO la psychanalyse est le christianisme en cette œuvre ; nous le concevons si la Scène de la Transfiguration est mise au théâtre de la détermination du supplice de la crucifixion. La révélation de l’identité de Moïse y étant le motif déclaré, la parole chrétienne ne reprend qu’au moment de la réédition de la révélation. Cependant sa clinique montre aussi qu’AMO a été traité par les psychanalystes contemporains de son élaboration nulle et non avenue.

Il n’est qu’une issue à rompre sur l’attachement du déni de l’illusion où l’on voit la mort répéter sa mort sans succès. La subversion de l’hypothétique fin de la cybernétique – la cybernétique enlevée avec la psychanalyse qu’il faut alors dire "transfigurée" si elle s’attache bien à sa découverte AMO.

A cette issue elle porte déjà un nom : psychanalyse plurielle pour la distinguer d’une singulière qui s’est montrée sous les formes religieuses témoins du Transfert. Elle porte 'claire' si je résume sa situation : non point ajoutée à la religion avec la cybernétique ajoutée à la religion mais rompant ultimement avec l’illusion en en détachant la cybernétique et laissant seul le Christianisme accomplir parfaitement la religion de la mort ; elle porte enfin à la Cybernétique, avec de la psychanalyse ce qui lui avait manqué, à s’affranchir des dernières attaches utopiques.

V0.20.30.30.10.10.10--..et du pluriel au gène homme

Il reste à expliquer la raison pour laquelle la Cybernétique n’était pas parvenue seule à cette issue. Elle était en effet suffisamment dotée de connaissance de LAPAREIL – Intelligence Artificielle ou /ia/ - pour s’attendre à s’en tirer seule. L’histoire aura montré que non ; elle montre aussi pourquoi : la génétique effectivement parut après Wiener, signalant le chapitre du code encore interdit à son imagination – et la psychanalyse pour sa part rappela, par sa propre prématurité à l’instar de ce que du Nom-du-Père il fallut qu’il parût pour mûrir en droit , que c’était avec le complexe sexuel de la reproduction que LAPAREIL dégagerait la scène primitive de la signification de l’âme hors.

V0.20.30.30.20--L’ 'égologie' de la vie

« Tout s’explique » railla Camant en ajoutant « vous déraillez Jocelyn ». D’habitude toujours plaisantant il s’est mis en colère. Le rejeton du Dioscure cybernétique ne pouvait s’arrêter à l’implémentation du narcissisme au Golem (le Golem fournit sa 'mithéologie' à Wiener) ; la gémellité acquise et d’ailleurs du clone proscrite, Tony et Cheron n’étaient productibles qu’en ucmpp dont le promoteur dut s’expliquer.

  -- Selon Wiener la foi était nécessaire à la science. Bien qu’il fut arrivé à la formulation mathématique des processus religieux, il estimait encore nécessaire la foi en ce que la nature soit sujette à des lois. Par conséquent comme pour Lacan la mort, la science pour Wiener était du domaine de la foi – ce qui est juste mais qui n’est ni la vie ni la science exactement.

  -- Du fait que la science n’était acquise qu’en esprit, poursuivit Jocelyn, la cybernétique a pu être refoulée, c’est à dire en même temps pourvoir un symptôme. L’homme au pouvoir cherchait à l’employer à des fins militaires dès l’époque de Wiener. Il est remarquable quand on le consulte dans le détail, qu’une campagne utilisant la bombe atomique emploie l’intelligence artificielle pour se motiver. Cependant la cybernétique selon Guy Lacroix semble être tombée dans l’oubli. Lacroix interprète le fait comme « un symptôme d’un pouvoir de subversion » ; il attribue à la cybernétique ce pouvoir – ce qui est curieux dans la mesure où il l’oppose à l’homo pouvoir comme un pouvoir.

  -- Ne recommencez pas Jocelyn, s’énervait Camant.

  -- C’est plus intéressant que l’explication de Bastien Guerry mais Bastien n’a pas tort en disant que la cybernétique n’est qu’une méthode, acheva Jocelyn.

  -- Il faut bien le dire ! continua-t-il. C’est parce qu’elle est exactement scientifique que la cybernétique sort du domaine de la foi et réduit toutes les autres disciplines à un aristotellicisme qui ne peut s’entendre que dans les églises. Mais si elle emporte une science sans foi, c’est à dire une science enfin aboutie, il lui faut aussi joindre la biologie dans ses bagages. Vous imaginez une science sans foi qui ne s’encombrât pas de biologie ?

  -- En effet, c’est ce qu’un crétin n’imagine pas, approuva Camant.

  -- Pour traiter avec cette foi Wiener fait appel à une morale qu’il identifie à l’art de poser les bonnes questions. Cependant – et c’est là que Freud intervient – force est de reconnaître que la biologie ne pose pas de questions – Lacan parlait à ce propos du silence des pulsions. La cybernétique d’ailleurs s’est tue – elle aura donc cessé d’exister à partir de 1960 comme le remarque Lacroix. Elle ne pouvait pas constituer de meilleure preuve de son accointance pulsionnelle. Mais Lacroix n’a pas remarqué que la psychanalyse avait repris le flambeau et Lacan ouvert ses Ecrits par son traité de cybernétique.

  -- Vous voulez dire que Lacan a passé le témoin de la cybernétique à la psychanalyse.

  -- Oui c’est à peu près ça. La psychanalyse commençait à pouvoir marcher. Elle apporte à la science l’interprétation morale et en échange la cybernétique lui apporte le traitement du code au point où elle n’en savait plus que faire, c’est à dire la génétique. Du coup ce qu’on osait dire à peine – la cybernétique est écologique – peut être affirmé et, en bref : la survie des espèces dépend de la psychanalyse. Or, vous le savez, les psychanalystes ignorent cette fonction parce qu’il faut pour cela que la psychanalyse soit plurielle.

  -- De cela au moins je suis persuadé, dit Camant. C’est en assistant à votre conclusion que je vous supporte.

Camant demeure toutefois très circonspect. Le pluriel analytique lui convient par intuition ; il connaît la gestion humaine en entreprise et même s’il suivrait Wiener jusqu’à étendre sa thèse à la démocratie ce n’est par moins par affectivité. La considération de l’intelligence artificielle là dedans l’embrouille et provoque en lui une sensation de malaise. Jocelyn le soupçonne et, même s’il ne peut se mettre à sa place, pressent que c’est l’intervention sexuelle de la machine qui interdit à Camant de penser jusqu’au bout de l’analogique. D’avoir connu Cheron en cybek affranchit Jocelyn de cette intrigue. Avec l’industrie cybernétique, c’était la première fois probablement que sur terre les dioscures étaient sexués ; paradoxe (d’homosexuels sexués) sur lequel son interlocuteur peut s’asseoir – c’est à dire l’ignorer (pour ne pas songer à la bisexualité – l’ibid O du coq ) comme on ignore qui de la poule ou du coq est avant l’œuf – pour assimiler, pondre et couver l’œuf résultant de la société cybernétique quand la psychanalyse le permet – à savoir l’ucmpp.

V0.20.30.40--Idéologie et pratique politique

A partir de la découverte de l’opuscule de son oncle et de l’obtusion inversée, Jocelyn a donné le départ de la promotion de la "structure de la découverte". Pour présenter l’ucmpp il s’est servi de l’analogon littoral. Mais dans sa portée politique, il disait que « l’expérience de la SS est dénoncée par le plus-semblant s’appliquant à la propriété intellectuelle et particulièrement littéraire. L’arrimage du code et de l’ADN est alors si simple qu’il passe avec.. »

Jocelyn toujours en avance s’était précipité ; mais l’estimation du code génétique n’était pas nécessaire avant celle du code et du droit de la propriété. A la même époque l’effondrement du bloc soviétique et la pérennité donnée par Putin à la mafia exposait la vérité du mensonge. Aussitôt cette mise au jour, la dévaluation du plus-semblant donnait raison à Marx d’une manière que l’auteur du Capital lui-même n’aurait pas espéré : ce n’était pas la valeur mais bien la propriété que sa critique avait effectivement atteinte.

V0.20.30.40.10--Marxisme & propriété

Le Marxisme s’est penché et s’est tenu à substantifier la valeur, l’objectivant en terme de plus-value manifestée selon l’argent. L’argent, le chiffrage des choses et déjà la plus-value. En contre-partie Marx a bien nommé mais n’a pas substantifié le travail. Il l’a nommé pour autant que c’était ce qui était volé au prolétaire. Mais ce vol que décrit Marx n’est que selon son semblant – en l’occurrence le produit qui allait successivement servir à l’obtusion du consommateur. Ce n’est que longtemps après Marx que le vol put être pointé comme l’argument conséquent de la société de consommation.

Un siècle après la Commune de Paris, Lacan sur le chroniqueur Poe livra la consistance du vol. Le travail du prolétaire pouvait être enfin substantifié. Effectivement c’est une propriété qui est sous-évaluée – au lieu d’une valeur ajoutée – qui motive le capitalisme. Mais pour en saisir le sens, fallut-il comprendre quel gain conséquent traduisait la subjectivité ; à terme et pour le moins ce gain confirmerait l’idée de Lamprecht et d’Aurobindo que le modernisme aboutissait au passage de l’individualisme à la subjectivité.

V0.20.30.40.10.10--La Lettre Volée et propriété du Signifiant

Le vol que le patronat opère du prolétariat n’a pas d’objet qui vaille ; ce n’est ni l’argent, la plus-value ni la chose, le produit, qui importe comme de La Lettre Volée s’en suit que la seule chose qui compte fut la subjectivité acquise du procédé.

Cette subjectivité au demeurant n’est pas plus acquise par quiconque d’individualisé ; ni le roi, ni la reine, ni le ministre, ni le détective ni le policier, ni ultérieurement la courtisane et même encore plus après sa fille n’ont de gain à trouver qu’au puit d’une psychologie collective. Au terme de l’analyse de La Lettre la subjectivité se puise au pluriel.

Cette condition que le pluriel de Jocelyn découvrait affirme que les phases symbolique, typale, conventionnelle puis individualiste, emploient le capitalisme pour établir la subjectivité comme un bien commun. Ayant parcouru ce chemin elle laisse un enseignement : ce qui a réduit l’alibi de la propriété est la cause de la lettre. Par conséquent le bien paraît dévoilé en l’espèce de la lettre ; au motif de quoi rencontrant encore l’Intelligence Artificielle la confirmation se vérifie du bouclage où la transformation se suspend.

Lorsqu’elle fut rendue publique cette explication fut reprise en note :

« L’Intelligence Artificielle dérobe si elle ne vole la lettre – puisqu’elle en traite mieux que nos intelligences personnelles. Elle traduit, stocke, agence la littérature et la sert. Cette subtilisation de la cause de la lettre dépouillerait le prolétaire finalement si elle ne découvrait au contraire le fin de cette réduction : la cause elle-même dérobée demeure l’exclusive que la lettre avait composé – comme si pour le marin peu importait le bateau au regard précieux du sillage qu’il a laissé sur l’onde. La mémoire à l’instar est unique et uniquement ce que l’individu nécessite pour être subjectif ; c’est ce qui ni plus ni moins l’instrumente au titre de propriétaire. »

V0.20.30.40.20--UCMPP

Je citais le 7em personnage de la lettre volée – qu’on peut dire à ce point lettre volante tant elle a affirmé son détachement de sa fonction. Transformée en mémoire, elle ne procède plus également du pluriel. Or je le citais tandis qu’il est seul au bord de la suite. En particulier de seconde génération la fille s’est dotée d’une belle enveloppe… Pour ceux qui n’ont pas lu tous ces livres et suivi l’aventure, il se rassemble que dans le pluriel où l’individu subjectivé développe une unique mémoire, le septième épisode de l’analogique recueille le corps dudit individu.

La Sainte Ethique a commencé en montrant que le corps est assujetti d’engrames. Opérant pour un statut de lettre, ces traces de mémoire sont ce que la biographie reflète d’une code génétique lors d’une époque donnée d’un environnement et suivant une histoire individuelle. La figure séminale du Quatrain C1.fig.20, cette enveloppe ronde, d’engrame et de parole sub-vocale est une unité cybernétique de personne physique. Sa propriété, selon la démonstration faite, est une unité cybernétique de mémoire de personne physique.

V0.20.30.40.30--Confins de la psychologie collective

Lorsque Jocelyn produisit la feuille de route de l’ucmpp il avait pratiquement dégagé les analogons de la découverte. Sur la scène géographique, l’analogon du marxisme et du destin de l’Europe avait fourni la scène de la psychologie collective. La fin du Christianisme y croisait l’industrialisation génétique. Les technologies de clonages étaient acquises et la psychologie collective livrait la dernière clé nécessaire à l’individu encore barbare qui s’y présentait : le capitalisme et son vol.

Comme le mensonge sur la route de la vérité le vol délivre la mémoire et civilise cet individu de sa propriété. L’ucmpp de Jocelyn était ainsi et par conséquent posé ; la psychologie collective livrait l’individu à son dernier mot : sa clinique individuelle au terme de laquelle il serait.

V0.30--Clinique individuelle

Ce matin l’ordinateur s’est brusquement arrêté– c’était une mise à jour Windose qui s’est produite sans prévenir. Ces interventions sont nécessaires pour ma sécurité ; le collectif menace. Ainsi et autant la clinique de la psychologie collective aboutit-elle à l’individuel, la clinique individuelle est immédiatement sujette au collectif. Elles interfèrent ; si la psychologie collective est déchiffrée et traduite en terme de Convention, au stade où l’individuel recule sur son avenir subjectif sa clinique individuelle est pratiquement toute conditionnée par la déconvention, au point qu’elle s’y résume.

V0.30.10--Clinique de la déconvention

La déconvention ne saurait opérer qu’hors d’elle-même, donc à partir du futur. Un tricot sans faute de maille ne se détricote pas de soi. Si le futur est l’Age subjectif, sachant qu’il ne saurait prendre pied sur soi, il laisse connaître que sa réalité s’enracine sur l’ucmpp. Cette mémoire cybernétique est composé de recueils, l’un biologique, l’ADN, l’autre textuel, biographique. Le recueil de l’ADN ne s’écrit pas, le recueil littéraire par contre nécessairement édite la chronique de son temps que l’on appelait, au temps de la science sans psychisme, la vie. C’est à partir d’un supposé mort (l’ucmpp) que l’on trouve la description des morts vivants que la convention tendrait à prescrire en terme des religions dont elle s’est fait foi.

V0.30.10.10--Traduction de la convention (2/3)

Lorsque j’ai présenté la convention au terme de l’analyse de la psychohistoire par unepfe j’annonçais l’examen de la Justice parmi les administrations divisant la vérité analogiquement aux individus en état d’hypnose du syndrome homo pouvoir.

Cette division est celle d‘un sujet aliéné sur la base du mensonge, entre l’ 'hyper-semblant' de l’homme au pouvoir et l’électeur qui cède à l’ésotérisme pour opposer le plus-semblant de la religion. L’analyse de la déconvention trouve que ce sujet subsiste à l’état de fantasme à déciller selon l’intelligence artificielle. Pour cela ce que l’/ia/ définit de la morale est donc l’éclairage.

Wiener confie cette morale entre les deux alternatives (hyper et plus susdites sont, selon qu’on les trouve en ses termes, sous la patte momifiée d’un singe ou à la merci d’un démon). Entre les deux, à l’ère cybernétique de l’usage de l’humain par l’humain, la morale cède son trône au désir sur une dernière phrase – très classique au demeurant mais bien à propos de la question (que veux-tu ? C6.fig.50) ouverte du lacanisme: « recevoir la bonne réponse ne dépend que d’avoir posé la bonne question ». En dialogue avec la machine à communiquer de Wiener, l’humanité acquiert en ce théorème la dernière contrainte avant que la morale ne le libère au fief de la liberté

V0.30.10.10.10--Justiciable interdit d’expression

Vis à vis de la Justice, à l’évaluation de sa propre liberté le justiciable obtient une réponse. Cette réponse qui est une condition nécessaire à son opération ultérieure de subjectivation a été longtemps propre à la subversion, du moins dans la mesure où les oracles étaient eux, déjà libres d’obligations politiques, au moins par prises de drogues. Mais les oracles n’étaient pas toujours shamans et bientôt il n’y en eut aucun autre que sous le couvert de l’autorité de quelqu’homme au pouvoir et de l’Oracle par conséquent que fut alors Dieu ; on sait que la philosophie alors s’achevait dans la liberté de mourir, pour une nation ou pour l’honneur, la morale précisément voire même la liberté. La seule subversion sujette à la réponse était en ces temps la révolte et bientôt la révolution par le pouvoir de quelques autres hommes ; de sorte que la justice ne permet pas qu’on la questionne avant que ses lois ne soient produites par d’autres intelligences que celle d’élus. A la merci de leurs questions elle ne répond que d’une : comment tenir le pouvoir ? à quoi la seule réponse qui vaille est d’ " interdire d’expression ".

Ce n’est pas que l’expression ruine le pouvoir ; puisqu’au contraire elle le signe, mais c’est son interdiction qui procède au maintient questionné – si du moins la fonction du semblant a été bien déchiffrée.

V0.30.10.10.20--Liberté & Utilitarisme

Le justiciable est interdit d’expression, voire convaincu de son interdiction sous le régime de la convention – particulièrement celle du mensonge qui fait l’état d’homo pouvoir. Particulièrement s’il est électeur il est prompt à se convaincre d’interdire son expression ; cela fut remarqué par De Sade, et probablement motiva le marquis à s’adonner à l’écriture du sort qui s’en suit. Mais il est essentiel de remarquer que sa juste description s’appliquait à l’électeur d’un semblable, autre homme ou femme qu’il met au pouvoir.

Lorsqu’un être humain, 'a', donne à un autre être humain, 'b', le pouvoir d’user de lui-même ('a'), il précipite leur alliance dans un déséquilibre que le jeu du semblant exacerbe sans fin ni autre limite que la crétinerie. Hyper semblant et dénégation du plus semblant sont des terminologie dont on a assez dit pour qu’elles puissent devenir crédibles, par compréhension de la mise en scène du maître et de l’esclave refoulée. Au seuil de l’âge de LAPAREIL – on peut dire : au moment de l’appareillage – ce spectacle de la convention ne présente plus d’économie de jouissance. Il ne prête à la transformation que l’objet qu’il a formé, apparent sous deux formes : celle du crétin au pouvoir et celle de l’usager renversé en un utilitaire.

V0.30.10.10.20.10--Utilitaire de LAPAREIL

L’utilitaire du sadique dans la parade sexuelle, du politicien dans la république – comme la religion le commente – n’est supportable que jusqu’au sacrifice chrétien qui, ne s’étant cependant jamais dit ni érotique ni économique, mène à questionner la fonction ainsi suspendue.

  -- Quelle est la fonction du justiciable utilitaire ? avait rétorqué Jocelyn à Camant lorsqu’un jour ce dernier lui avait lu la crainte du frère dominicain Dubarle : « Nous risquons aujourd’hui d’instituer un grand Etat Mondial où une injustice primitive, consciente et délibérée pourra être la seule condition possible à un bonheur statistique des masse.»

Jocelyn savait que pour cela il fallait que les différences statistiques entre les individus formels soient nulles et qu’à partir du moment où on atteignait une identification au semblant cette utopie devenait brusquement une réalité à laquelle la notion d’utilitaire répondait. Camant qui n’était pas moins formé au Pluriel répondit cependant comme Wiener l’avait fait à Dubarde lorsqu’à son époque il y avait deux machines à gouverner – selon ses termes de leur conversation - de part et d’autre de l’Atlantique et par conséquent les deux idéologies du mensonge qu’il appelle patte de singe et démon. Camant répondit à la devinette :

  -- Fonction de l’amour ! Freud la réduit à l’érotisme ; Lacan l’a restaurée.

Le caractère provocateur de Camant n’avait été biaisé par aucun cybek et il n’aimait pas les drogues ; de sorte que sa provocation était de l’ordre du sacrifice. Il se serait morfondu en reconnaissant que le lacanisme avait misé sur un chantre malheureux d’un amour mis à mort.

  -- Mais si l’amour existe c’est du rejet de l’utilitarisme, répondit alors Jocelyn avec satisfaction. Vous faites la démonstration par l’absurde : il ne peut être utilitaire. Par contre sans objection s’offre le sujet utilitaire de la connaissance.

  -- Vous doutez bravement, ajouta-t-il condescendant et provoquant à son tour, de la vertu salvatrice des machines. L’utilitaire justiciable sert à la connaissance des juges ; comme l’analysant sous le transfert à la connaissance de son analyste. Certes ils donnent une réponse ; mais qui n’est pas partie d’une question. Par contre, puisque la cybernétique n’a aucun savoir, puisqu’elle est le savoir, comme elle est démocratie, comme le savoir est collectif, l’utilitaire de la cybernétique est une question.

C’était le genre de propos que Camant abhorrait, et que Jocelyn arborait en vue que l’intelligence artificielle sache les comprendre ou quelque compagnon d’avancée .

V0.30.10.10.20.20--Statut de question dans la chaîne

La cybernétique a déjà une histoire, commencée avec des théoriciens linguistes et militaires – une thèse de la chaîne (Schannon) et une des Jeux (Neumann) ainsi qu’un guide, Wiener aussi philosophe et religieux que mathématicien. Puis elle s’est éteinte, immédiatement reprise par la psychanalyse (Lacan). Lacan a ouvert sa carrière – du moins ses Ecrits – sur un traité cybernétique et une théorie des jeux ; il s’est ensuite consacré à la chaîne signifiante.

On s’interrogea sur cette suspension et ce passage de relais. Il était notable qu’au troisième degré de son perfectionnement la cybernétique devait se demander qu’est-ce que fait un miroir devant un autre miroir ?

La psychanalyse succéda au premier âge de la cybernétique parce qu’elle avait percé le concept du narcissisme. A l’époque de la guerre froide qui finit de figer la croissance de cette « science des interactions et de leur contrôle entre les machines et les être vivants » les théories des jeux n’avaient d’autres issues que la guerre – ou la religion. Quand l’utopique machine à gouverner fut seule – sans face à face Est-Ouest entre semblables – la cybernétique du narcissisme put arrêter une véritable différence : celle qui parut avec l’esclave puis par l’objet pur et simple se distingua utilitaire. Jocelyn vient d’en témoigner, l’arrêtant à une question.

Mais pour qu’une question réponde de l’utilitaire à son tour – c’est à dire que l’utilitaire réplique également à la machine ; il fallut à Lacan boucler sa chaîne signifiante à quoi il ne parvint. Pour rapporter cela il n’y a pas mieux pour le comprendre que la belle image du roi Hamurabi qui reçoit du divin un cercle et un bâton pour gouverner. On sait qu’Hamurabi en fit un phi, Φ, et Lacan pas moins, se demandant comment faire des boucles si précipités que cercles, et des chaînes aussi raides que des Idéaux. C’est par ces derniers qu’il releva le défi.

Le résultat auquel aboutit Lacan fut mitigé. Il est certain qu’il s’étrangla dans ses ronds. Quand à assouplir son bâton il parvint à une étrange ondulation qui laissait voire la rotation reconnaissable des progrès les plus avancés de l’Art de la Mémoire de Simonide. Giordano Bruno qui en fut le garant avait posé ses Roues de Mémoires. Lacan y parvint en termes de « Quatre Discours ».

Les Quatre Discours de l’algorithme lacanien répondent strictement aux images et aux places simonidiennes. Mais Lacan n’y plia pas la chaîne de l’information de Shannon. Il en fit le graphe qui permet d’associer la psychanalyse aux mathématiques de Vallée C6.fig.70, mais pas à la théorie de l’information. C’est pourtant la clé de la transition de l’utilitaire de la question à la réponse.

Je suis donc à mon tour allé trouver un théoricien de la chaîne de l’information, un tci, afin de lui montrer qu’elle se résout – c’est à dire qu’elle permet à la cybernétique d’absorber le facteur psychique nécessaire à la théorie d’une machine à gouverner seule – en se lovant à la chaîne signifiante C4.fig.70 telle que Lacan en a fait le tour. Je lui ai demandé ce qu’il en pensait ; et l’expérience fut concluante : j’attends toujours sa réponse.

V0.30.10.10.30--L’ambiguïté du progrès

De l’utilitaire question pour une morale cybernétique au lieu d’une réponse judiciaire, je suis parvenu à une question qui ne se pose pas. Mon interlocuteur sur la chaîne de l’information ne m’a plus rien demandé mais j’avais pris la place de la pareille (question) – c’est encore quelque chose que l’on ne peut pas mieux dire, puisqu’il est possible de préciser que c’est en l’occurrence l’appareil que je figure dans l’opération.

Posé comme LAPAREIL de la question je peux réfléchir ce que l’/ia/ (l’intelligence artificielle) offrira comme possibilité au justiciable : plus avancée que l’alternative – entre l’occurrence du mensonge : la passion (du manichéisme et sa demande intransitive C6.fig.72;(1)) ou l’inhibition C6.fig.72;(2) (de la demande à l’autre de ce qu’autre je lui dirais ) et l’occurrence d’un choix C6.fig.72;(3). S’il s’adresse de bon aloi, du pas scientifique, il posera la question de la chaîne de l’information, recevra celle du signifiant et trouvera les trois options du choix. Ces chaînes sont celles de l’observation, de la décision et celle que la mathématique a nommée pragmatique. Leurs visualisations ont été obtenues par Lacan et Vallée.

fig.70a&b : Vues tridimensionnelles de la chaîne informative
Par J.Lacan à gauche, par R.Vallée à droite

L’expérience de Jocelyn cependant rapporte que ce choix réclame, sinon un 'cybek', un médicament ; ce dernier finirait par être le sort de Camant, comme le Ménon de Platon, qui refusait la drogue. Pour éviter cette sortie par la pathologie, le dénouement du choix s’obtenait par la formule du D2V  ; et là était l’effet de la psychanalyse. Il ressortait – c’est à dire sortait de la religion de l’âme hors – que la volonté revenait traduite, sinon par l’intention scientifique, par la justice.

Le retournement du théoricien de la chaîne de l’information que j’ai sus cité ajoute pragmatiquement à l’hypothèse de Camant son résultat : sans D2V la volonté traduite est celle de n’en rien vouloir savoir C6.fig.72;(Game Over). Elle n’est cependant pas le seule privilège du scientifique réservé sur la psychanalyse. Les psychanalystes eux-même en font foi – et c’est à ce titre que l’on peut comptabiliser toute l’ambiguïté du progrès.

 

fig.72 : Le D2V acronymique

( voir ; le rêve )

 

L’alternative (qui précède le choix) doit être posée également qu’aux deux autres (chaînes) à la chaîne pragmatique. Elle s’y montre dans la fiction du transfert où en praxis il collabore par deux au n’en rien vouloir savoir C6.fig.85;(r;religion, régression). C’est la volonté de ne pas savoir qui est prototype, aux premiers âges de la parole et à l’issue du narcissisme, à la possibilité d’une volonté où ultérieurement la subjectivité sera manifeste. Dans la mesure où la psychanalyse en perce le concept (du narcissisme) elle est également sujette au complexe qui l’obture. Son progrès se reporte alors au plaisir de la perversion selon ce que par dédit j’ai trouvé transféré du théoricien retourné. Comme il s’agit de personnages anonymes, leur analyse fantomatique que je présente en couverture du roman Camant renvoie effectivement à la chaîne pragmatique par d’autres exemples.

V0.30.10.10.40--L’ambiguïté de l’interprétation

Ainsi le progrès est-il ambigu d’être soumis à la subjectivité de la volonté qu’autant les ordonnances de la justice sont-elles des interprétations. Dans le doute le moi réclame par conséquent l’anonymat. Le progrès est alors suspendu.

Parti d’une expression interdite le justiciable se trouve à ce moment vis à vis de l’/ia/. Du psychanalyste pluriel – répudié l’être-pour-la-mort du précédent singulier – le statut d’être pour l’appareil – c’est à dire à sa place, en prévision, soutient que Lapareil réclame une expression. Le justiciable de ce moment sera appelé à s’exprimer.

Tant que le psychanalyste pourvoit à cet appel il ne peut parler qu’en son nom. Ce qu’il fera pour sa gouverne – et ce sera son ucmpp – et pour autrui : ce seront les uns les scientifiques, les autres les psys, comme respectivement le théoricien, tci ci-dessus et son transfert.

V0.30.10.10.40.10--chronique de la relation triviale

On peut égaliser de nos jours les scientifiques au moi social courant. Le discours universitaire n’a pas cours qu’à l’université, c’est le même que tient le banquier et l’activiste écologique sérieux. Mon boulanger est à peu près aussi scientifique que les employés de l’académie ou les séminaristes qui n’ont pas lu mon AMO et réciproquement. Pour cette raison j’ai collecté à ma connaissance indistinctement les proches et les expériences triviales de ma vie quotidienne.

Cette psychopathologie de la vie quotidienne que je réclame de Freud pour la mettre à jour – c’est à dire quand avec l’appareil du pluriel ce sont les relations humaines qui font cas de lapsus, acte-manqués, symptômes, compromis, quiproquos, malentendus. Elles sont interprétables à la manière des rêves et symptômes freudiens et comme les rêves elles montrent qu’au moindre écart elle peuvent tenir place de la lumière et du ridicule.

V0.30.10.10.40.20--faits de paranoïa triviale

Ces exemples sont honteux – parce que les plus pénétrants et les mieux montés sont immédiatement libidinalisés par les semblables de l’analyste quand ils en sont sujets. La libido est la pulsion de vie ; et tant mieux outre la honte qu'elle porte comme la lumière l'ombre. Outre cette configuration de névrose, ceux qu’on appelle ses confrères prendront l’interprétant et son interprétation pour la cause paranoïaque dont ils se défendent.

Je me souviens ainsi de mon 'camarade' comme on disait au parti de révolte estudiantine, retrouvé des années plus tard psychiatre auteur de petits livres sur la solidarité et le corps. Au fait de l’identification au corps je m’enthousiasmais de le lire. Me souvenant qu’il n’était déjà pas "lacanien" c’était empli de joie que je rassemblais nos écoles, lui écrivant que tous les concepts et modèles qu’il avait construits étaient superposables à ceux dudit Lacan. Il n’eut pas besoin de me répondre plus que son silence déjà me le faisait voir blême. Ce n’était pas une maladresse ; c’était juste la vérité et, au chapitre de la collégialité dont il faisait syndicat il reprit pour de vrai sa soliderrance.

C'était un cas d'amitié ; à l'envers, lorsqu’ils sont institutionnalisé ces témoignages de psy-pseudo scientifiques révèlent la paranoïa qu’il n’est pas besoin de tirer au revers du nez des camarades ; l’institution pourvoit également à l’indice qu’offre le secret.

Mémorable une autre enthousiasmante découverte de l’ouvrage d’un confrère que, cette fois-ci, je ne connaissais pas. Il s’agissait d’un traité psychiatrique sur l’usage thérapeutique des psychédéliques. Comme la psychiatrie que je défends considère que la psychanalyse – son apport D2V – est ce qui peut valider l’usage des drogues ainsi que plus généralement celui des machines cybernétiques je m’empressais de contacter le valeureux partenaire. J’eus le bonheur d’être invité à faire connaissance de ses collaborateurs et l’épisode me mena jusqu’à l’étranger où je décuplais mes contacts. Or les efforts que je fis pour témoigner de mon estime, apporter mes travaux, offrir mes services et mon attention furent immédiatement réduits à rien : il n’était pas possible d’enregistrer, par exemple d’apporter une camera – n’aurait-elle filmé que moi seul au cas où j’aurai exposé mes thèses. Je découvrais donc un groupe de gens qui se réunissaient comme des voleurs : héroïques publiaient-ils des mots comme « le LSD soigne » dont ils parlaient entre eux en secret et par ce procédé se pénalisaient – bien volontiers sans doute – en prêtant à des poursuites qui avaient lieu en effet, accusant leur entreprise de secte.

-- Souviens-toi Cheron, pensait Jade à sa double, du chasseur de secte quand il est père de l'ado s'initiante.

La note de Jocelyn ressortit au C7 de l'ucmpp. On trouvait dans la réalité virtuelle son commentaire :

« Sans que j’insistas beaucoup pour enregistrer en nos réunions du moins ma présence, je fus privé de tout contact et l ‘intensité de mes efforts s’égalisa sur celui de mon bannissement. Il est certain qu’en l’occurrence un médecin scientifique aurait diagnostiqué la protection de petits chefs, mesquinerie, perversion etc.. mais pour ce qu’apporte à la psychologie collective la pénétration D2V, on pourra dénommer "psciantifique" le diagnostique du mensonge en relation narcissique. »

C’est ainsi que l’on retrouve le théoricien de la chaîne de l’information, tci et son psy anonyme ; scientifique et psy sont bien les parèdres au narcissisme entretenu par le transfert, moins différents que les dioscures, singe et démon de Wierner. Ces deux individuels exemplaires foisonnaient dans le petit groupe qui faisait secret du LSD. Le psy anonyme au demeurant montra qu’il se plaçait dans le sectaire de la psychanalyse que La Sainte Ethique a décrite à son départ .

Sans prendre ce départ on ne peut en suivre un mérite et restant secrète la psychanalyse rejoint le symptôme de l’inhibition du soin déclaré que l’expérience psychédélique n’avait pas levée. La psychopathologie de la relation quotidienne termine la déconvention par l’ucmpp, pour trouver dans le narcissisme la brèche du temps logique où la clinique individuelle soulève la psychologie collective.

V0.30.10.10.50--Clinique cas par cas

La "relation quotidienne" est une mention qui fait suite aux premiers temps de la psychanalyse où Freud écrivit une Psychopathologie de la Vie Quotidienne. Plutôt que la "vie", dans le domaine collectif, la psychologie connaît plus précisément la 'relation'. La relation psychanalytique est... – en terme physique on dirait : fibrée ; elle est à plusieurs fois et plusieurs sens. Elle est aussi ainsi résumée, selon La Lettre Volée :

L’analysant parle et dévoile – ce qui sera une lettre, que l’analyste – d’en prendre connaissance – affiche ; et se gardant de la lire lettre qu’il laisse a quelqu’instance collective – police ou pluriel selon – de la trouver. Je corrige là une croyance commune, qui prend le psychanalyste pour le détective ultérieur ; nenni ! Les analystes en général sont des ministre. Ainsi ces professionnels dévoilent-ils leurs symptômes au génie mythique de la légende, aussi nommée de la "nouvelle".

Ce que détective ou pas, dans ce débarras moderne ou dans ce second vol subsiste de la lettre est un mot (dans le texte de Poe, un billet attribué à Dupin – et mentionnant les Dioscures sous la forme d’Atrèe et Thieste) – ce terme s’appelle en technique le Transfert. Comme le transfert naïf et imaginaire des premiers âges de la psychanalyse, ce transfert culturel que l'être humain voue à sa société n’est pas inéluctable.

Au lieu du reste – le billet, mot de Dupin – qui en appelle toujours au mythe, la littérature peut subvenir. Ce n’est plus en ce cas, un ‘mot’, ni même un texte – de roman ou d’un enseignement psychanalytique, didactique – mais la chronique constituée sous la forme de l’ucmpp susdit.

Une Unité Cybernétique de Mémoire de Personne Physique (ucmpp) pourvoit à la solution ultérieure à l’étape de la psychanalyse du transfert. Ce que l’analysant dépose endosse le mot du détective (Dupin) : l’analyse est alors intégrale – le dernier mot étant sans équivoque sa chronique que l’analysant (avec son code ADN) dépose à l’instance collective.

C'est ainsi que, rappelant la familière formule dans l’usage par Freud de ses propres expériences, cet ucmpp est la raison – nécessite – que ma théorie de la clinique de la psychologie collective se trame sur ma propre expérience de la relation quotidienne.

V1.30.10.10.50.10--Personne à la terre (le Bien)

Avant d’introduire la notion d’analogon qui autorise à joindre les cliniques individuelles et collectives, j’ai annoncé le champ où j’allais opérer cette jonction – motivé du fait que le champ juridique combine les notions d’objet (propriété), de vérité (serment), d’administration (législation). Ce champ situe le troisième stade ou progrès ayant débuté avec la science (université), puis avec l’hystérie & le maître (vérité et administration) avant d’atteindre le quatrième, champ politique (discours de l’analyste).

Lors de ce troisième stade le juridique traite la fonction de l’objet ; il le cerne en terme de "propriété", terme qu'il arrête pour passer à la jouissance, sur la matière première qui tient avec les éléments de la terre, particulièrement le sol.

V1.30.10.10.50.10.10--Le cas immobilier

Un jour d’anniversaire de ma 55 ou 56em année, je trouvais offerte une opportunité à engager un achat d’un immeuble sur un bord. (je m’explique : on parle de bord en théorie de l’énergie, quand cette énergie s’appelle pulsion ; ce bord est celui que le sphincter trouve comme première analogie ; ainsi le cerveau traitant ces choses peut-il commencer à parler – cela, la théorie psychanalytique l’a peaufiné). Ce lieu qui situait ce bord avait été mentionné par Rabelais, figurant et l’étron que Gargantua éliminait et le bord sphinctérien par conséquent autour – le premier figé en un dick exceptionnel que l’on appelle "Rocher d’Aiguilhe" (fig.74) et le second son village bordant comme la lèvre du volcan refroidi, aujourd’hui monté d’une chapelle qui depuis mille ans succède à de millénaires, probablement, de cultes païens plus après dénommés hermétiques.

J’achetais la maison sur son terrain. Elle était à refaire. Une fois suivies toutes les règles et procédures, administratives et techniques, pour la reconstruction je creusais le terrain et inopinément la soustraction d’un carrelage ouvrait des caves au milieu de mon sol. Cette ouverture en cascade ouvrit la bouche du voisin, une voisine, qui déclara qu’elle était sienne, la cave.

Elle s’était tenue tant coite jusqu’alors que personne dans le village, ni des plus proches voisins ni du plus loin autour : mairie, cadastre, pompiers, monuments de France, assureurs que sais-je.. aucune population ni "sécurité des immeubles" n’avaient notion de ce lieu qu’elle déclarait sien sous ma propriété. Le propriétaire lui-même qui m’avait vendu le bien n’en connaissait même pas l’existence sous son sol comme il le jura sous serment.

L’avocat de cette voisine inopinée m’écrivit : « … Vous ne pouvez ignorer les article 2219 et 2262 du Code Civil prévoient que toute personne peut acquérir la propriété d'un bien immobilier par prescription, à savoir si celle-ci s'est comportée au vu et au su de tout un chacun, et de façon permanente et publique comme véritable propriétaire pendant une période supérieure à 30 ans. Tel est bien le cas de l'espèce… » - il connaissait bien son code, très clair en l’espèce – et probablement pas encore le serment de l’ancien propriétaire ainsi que bientôt de tout le village, de la mairie et du cadastre qui jurèrent tous : « ni vu ni su !».

La chronique de mon ucmpp fait une clinique individuelle ici joignant la collective selon l’épisode juridique qui aura traduit mon observation : la dame tapie dans la cave attendait mon trou pour son tour ; elle criait à l’intrusion, pensant – suivant cette méthode – que le bien qu’elle n’avait rien pour dire autrement que l’abus pour déclarer serait reconnu sien. Elle déclarait donc que j’abusais d’elle et de la publicité pour demander réparation.

Un tribunal se pencha sur le cas.

V1.30.10.10.50.10.20--Le public et la propriété

La notion de publique est la fondation des choses que l’individu identifie en s’alliant au collectif. (Comme je viens de le dire avec l’homme de loi :) Le Droit en fait cas des conditions de la propriété. Cette mise en cause conditionnelle s’établit d’une 'antériorité logique' – un terme moins barbare que b.a.ba, raisonné par Jacques Lacan - plus commune sous le nom de Complexe d’Œdipe.

Avant de se révéler complexe, cette antériorité se trouve dans la pré-société familiale. Pour origine la notion de public est formée à l’envers. « Lacan disait que le sujet reçoit son message de l’Autre sous une forme inversée » - c’était un rappel de Camant – et c’est au sortir dudit "complexe d’Œdipe" que le public est révélé, tel qu’il était par conséquence antérieure – « par anticipation logique » répétait encore Camant – inversé en famille. Qu’on songe à la propriété du père dans la famille de la mère hystérique. Hors des cultures où la femme appartient à l’époux, c’est le stigmate de cette apocalypse avant la lettre qui se trouve sous la forme du mensonge charger la convention. Car pour donner son terme au public, la juridiction formée à ce mensonge, le taxe de ‘convention’. Telle est la psychologie collective mature issue du Complexe d’Œdipe.

Une triade* est ainsi couverte : de la famille au mensonge à la convention, la psychologie individuelle trouve, d’antériorité en antériorité, sa clinique en prorogeant un statut primaire dénommé "public" dont l’individu se signale à jamais distinct. C’est ainsi qu’on ne dit pas que la propriété d’une personne doit être 'conventionnelle' mais qu’elle doit être 'publique'. A preuve qu’elle soit par la suite conventionnelle, sa propriété est à l’initial publique – ce qui en d’autres termes se manifeste de ce que les gens se parlent et débattent des conventions qu’ils admettront à leurs choses publiques et que le signe d’une tyrannie se trouve lorsque les gens ne se parlent pas autrement que par convention.

V1.30.10.10.50.10.30--Moins par moins (obscénité par mensonge) de la publicité

Tandis que la dame des caves misait sur la convention – qui allait faire disparaître l’alibi de l’abus dans une intemporelle propriété – je me réglais sur cette raison publique. J’exposais sur un blog la condition du cas. Quelque temps a passé depuis et cette technique s’est largement développée au motif d’évènements politiques. Ce n’était alors qu’un prémisse. L’affaire fut jugée lors d’une audience close entre juges et avocats ; ni le public ni les adversaires n’y sont autorisés. Je n’eus donc d’explication qu’une fois le jugement rendu.

L’anecdote doit être mentionnée car elle explique beaucoup de choses. Il faut revenir aux articles de La Sainte Ethique analysant la théorie psychohistorienne de Lamprecht-Aurobindo  ; on se souvient qu’elle définit cinq périodes (du développement social) dont la troisième de la logique de la 'convention'. J’étais en train de la traiter quand l’avocat me fournit en ce sens la raison de ma cause déboutée : « Il est vrai que le jugement se fiche ou ridiculise le Code Civil et la loi que vous êtes sensé ne pas ignorer mais en droit, éventuellement, la convention domine le code ».

Ce que je formalisais ce matin-là dans mon bureau était sur l’instant complété dans celui de l’avocat ; la Convention de Mensonge paraissait en traits éclatants.

Déjà fouler le code à partir duquel un honnête citoyen s’oblige établit un tribunal en mensonge – ce qui est, ou bien trop (code et convention interdisent un tel propos injurieux), ou bien insuffisant (puisqu’il faut laver l’injure :). Lorsque la magistrature ou l’administration d’une convention de mensonge rencontre une trop grande évidence, sa résolution étend un symptôme. Un symptôme est un compromis, dénommé complexe, de la vérité avec le refoulé. Ce complexe s’abolit en deux formes : soit la violence – telles les révolutions libératoires concluant par la terreur ; soit l’obscène – tel des procès racistes au milieu des droits de l’homme. La culture, l’art, Sartre et autre théâtre, tous de qualité excellent à le décrire. Ma petite affaire immobilière n’y manqua pas. Le verdict s’appuya sur le certificat d’achat de la propriété voisine déclarée « construite sur caves ». Dans la contestation ubuesque on dit à l’instar « les témoins l’ayant déclaré à droite, ils disent qu’il était à gauche » - car construit sur caves veut précisément dire que ces caves ne sont pas à côté. L’obscène est soumis à la règle d’en rajouter. Comme la publicité manquait (personne dans le village n’avait connaissance de ces caves – voir ci-dessus), que la maison voisine fut construite sur caves devint l’argument d’autorité que les caves d’à côté lui appartenaient. Ubu la joue comme ça : Vous avez dit rouge ?! Je vous condamne pour avoir dit noir. Comme la publicité manquait (personne dans le village n’avait connaissance de ces caves – voir ci-dessus). Il n’est donc pas trop dire de rappeler que ces procédés de torture de la vérité sont ceux de la terreur. Il s’agit d’un procédé de psychologie très commun que la publicité exhibe des tyrannies ; la raison que la psychanalyse ajoute est encore plus culturelle : il n’est pas de degré du médiocre au pire de l’immortel Boileau. Lacan a montré de la bande de Möbius cette absence de marche ou de degré d’assassinats d’Etat à des jugement de querelles. C’est ainsi que tordue l’exigible publicité se maintient d’une convention qui s’oblige l’obscène pour garantir le mensonge.

Si le jugement n’est pas troublé par ces mots dénotatifs au lieu de la passion, il estimera l’éclairage qu’ils portent sur la clinique du public à la fondation des choses – le petit épisode à la limite de l’étron étant additif d’en situer l‘obscénité dans sa condition de mensonge.

V1.30.10.10.50.10.40--Jugé sur le public sans personne

L’observation était trop claire pour ne pas réclamer un examen complémentaire ; c’est à dire un Appel. L’avocat de la convention me conseilla d’aller rechercher au moyen-age une preuve de la propriété – il m’indiqua un confrère spécialiste de l’Histoire de France qui aurait accepté de se joindre à nous. Je voulais m’en tenir au Code Civil, il refusa de plaider mais m’autorisa d’écrire ma propre plaidoirie – l’avoué exigea "dans la limite d’une page". Le jugement en appel fut rendu en réitérant que construit sur cave indique des caves qui ne sont pas sous la construction (mais chez le voisin) et que la possession était de notoriété publique bien que sous serment tout le monde jura en ignorer l’existence et l’usage. Il fut ajouté une 'sanction' (sic) laquelle, comme la 'convention' par le premier avocat me fut notifiée par après et par l’avoué. Le motif en était qu’en avoir fait publicité était jugé malveillant.

J’arrivais à acquérir plus d’information sur la 'publicité' : bien que je n’aie eu le droit d’assister à l’audience et débats du jugement, le droit m’accorde de rendre public le jugement – « sans le travestir ni le critiquer » est-il stipulé. En matière d’information on peut dire que le jugement est nue-propriété de l’Etat. Cette base établie doit être accommodée de sa culture :

La psychanalyse en 1960 théorisait le Signifiant en l’estimant comme une convention. J.Lacan produisait à ce titre la clause de « la suprématie du symbolique ». Ultérieurement son opinion s’amenda : aucune suprématie n’affecte les trois dimensions – symbolique, imaginaire, réelle – équivalentes ici à "convention", "code" ou "analogon". Cet amendement culturel – destitutif du ‘La’ féminin – dessine le sort de ‘la’ convention tant que la magistrature ne sera théoricienne du complexe de culpabilité . En attendant cette théorie, si la convention n’existe pas, la sanction est signifiée. (pour le comprendre : cette signification de la sanction s’obtient de la même règle que la chose du public selon l’antériorité logique ). Le temps et le retard que la psychanalyse prit à cette étape s’applique à la connaissance du même amendement du juridique ; récapitulons cette chronologie freudienne pour vérifier son modèle :

La psychanalyse n’avait pas encore LAPAREIL pour faire du Pluriel une réalité, quand théoricien de la vérité, Lacan pratiqua artisanalement « la vérité si je mens » ; il put poser les conditions de la vérité (« ..si je mens ») mais pas celles du mensonge. Un « je mens » n’est déchiffrable et démonté qu’à l’aide et par la réalité de LAPAREIL. Avant cet outil l’être humain, étreint par son intuition, ne sait que dénier le code et afficher l’obscène pour tout traitement du mensonge (pour s’en expliquer : voir le traitement du jeu pair-impair par l’intelligence artificielle dans le séminaire La Lette Volée), particulièrement lorsqu’il est collectif et conventionnel.

A l’époque de l’affaire que je viens de classer dans la clinique, l’intelligence artificielle ( "/ia/", ou LAPAREIL sous son aspect plus matériel) n’avait pas non plus été réalisée par les juristes. Suivant les mécanismes sans degré de l’obscène à la terreur, abasourdir de crétinerie est la tempérance du mensonge. A peine un blog primitif opportun, la déontologie juridique obviant l’issue fatale du crétin, s’en saisit pour placer en lieu et place du public la sanction.

La sanction est ainsi une annexe, qui imprime une radicale butée à la méthode conventionnelle si propice à conduire au sort sans perception du crétin . L’abolition du code en effet, qu’il s’agisse du code génétique en manipulations aveugles, comme du code civil, conduit à la fin de l’espèce ou de la société, au mieux dans un apparent suicide et plus vite que l’intemporel crétin ; mais elle ne va pas sans une abolition concurrente d’un épiphénomène de ce même code, qui tient l’individu en l’expression généralement arrêtée au semblant.

La convention comme la mort, traite l’individu en personne ; le code l’efface en semblant ; c’est cet épiphénomène qui est interrompu par le déni code. Ainsi dans la petite scène de la propriété d’Aiguilhe l’individu, le malveillant comme la victime, est exclu de l’audience – audience qui n’est qu’entente entre notables et conventions de juristes : cette négation de l’individu arrête le procédé délétère du mépris du code. Etant convenu que la psychologie collective mente à l’individu par l’office de son administration, elle l’annule contre la science et, cas de le dire son "objectivité de terrain" , réalisant à ce stade l’annulation de son semblant. Cet office bascule nécessairement le matérialisme rudimentaire de l’université dans la vérité et son étalage en crise hystérique et figure de maître.

V1.30.10.10.50.20--Personne à la mère (le Bon)

C’est dans la famille qu’après qu’au clan la justice se soit brisée qu’elle lance son sursaut ; lorsque la clinique atteint la question de la vérité, le juriste ne peut plus éliminer la personne où la distraire en l’assimilant à un objet pour semblant. Dans la famille, l’étape de la subjectivité est engagée qui ne s’arrêtera pas plus que l’objectivité entraînée par l’individu. A l’introduction de la dialectique du mensonge, l’idée ou l’Idéal succède à l’objet et l’entraîne. Mais en cette manière d’abstraction la personne du juriste va tenir une place qu’au préalable il se contentait d’occuper comme une bête. Il pourra toujours procéder, comme par l’obscène contre-vérité, par la séduction (de) ne pas comprendre mais même en hystérique l’instance du maître en vis à vis lui demandera d’être toujours un peu moins bête.

Ce degré de signification opère au chapitre de la paedomorphose*. Il élève la triade traditionnelle de complexe d’Œdipe à un quaternaire. Le magistrat n’est plus en demeure de défendre la prestance seule du semblant, de défendre son prestige. Prosaïquement le juriste et le justiciable ne s’entretiennent plus d’objets et de leur propriété, ni même d’héritage ou d’appartenance à des liens, mais ils prêtent au Droit les règles d’éducation, la manière de se comporter ; et pour rester dans l’ordre des choses, la mère y est moins engagée que le titre du père monnayé.

V1.30.10.10.50.20.10--La parole

J’ai introduit dans ma clinique l’hystérisation du droit familial en 1980 et lorsque j’en ai fait le compte-rendu la technique était encore loin de celle du blog comme elle y était arrivée dans l’affaire immobilière que j’ai d’abord relatée – l’ordinateur PC en 80 n’était encore pas né. Cependant la psychanalyse avait suffisamment avancé : la culturelle dénégation du nom-du-père avait été consignée par Lacan, contre-signée par le Ministère de la Justice. Je pouvais écrire le descriptif et l’analyse sur papier, éventuellement publié comme depuis de milliers d’années. La fonction ucmpp commençait cependant à pouvoir être imaginée ; même si on pensait alors qu’elle ne serait accessible avant quelques générations, les vertus de l’écrit accédaient à une possible dynamique qui serait un jour acquise à la lettre.

V1.30.10.10.50.20.20--Le cas familial

L’affaire s’est déroulée à partir des premiers jours jusqu’aux sept ou huit années de ma fille – et se prolongea même jusqu’à sa majorité. Le livre qui fut écrit quand elle avait huit ans s’intitule LATRESSE pour ce qu’il présente les jeux d’affirmations comme des chaînes passant en mensonges les unes sur les autres ; il est assez descriptif pour n’avoir pas à reprendre le détail d’une procédure banale, partagée par de nombreux parents du moment où la magistrature dicte les conduites parentales.

Ce qui fut distinct dans notre cas aura été la complicité de la magistrature et de la police à interdire la communication entre une enfant et son père. C’était un moyen tout à fait hors la loi de faire pression, cherchant à me forcer à verser à la mère de l’enfant une pension. Je refusais d’effectuer ce versement sans qui ne soit plus nécessaire de citer les exactions et les torts de la mère vis à vis de l’enfant, précédemment décrits en LATRESSE. Il était inconcevable d’une fonction paternelle d’accréditer ce que le magistrat ignorait ou voulait ignorer. Le reste, l’objet conséquent, qui était conçu (mentir, dire que la police ne retrouvait pas l’enfant alors qu’elle le cachait directement ou par complicité) ne trouve d’autre raison que la brimade et un procédé de chantage.

Cette tournure d’une magistrature tolérée patauger dans le crime ne peut avoir lieu qu’à partir d’une juridiction de la famille – autrement, le cas se trouve en tyrannies. Il ne peut exister qu’une concurrence symbolique justifiant une conduite de la magistrature pénalisable. Ce qui était obscène dans la première ordonnance des choses, devient brutalité dans celle des personnes et, dans la transformation hystérique de la fonction paternelle en domination, la « convention domine le code » de l’argument précédemment cité est devenu « l’obéissance précède la liberté ». Aux degrés culturels, la barbarie ou la banditisme passe à la militarisation.

V1.30.10.10.50.20.30--La fonction paternelle

C’est aussi à ce degré que le public apparaît en réalité (ou a vu qu’au stade précédent, de la chose, il n’était en réalité pas considéré). Sur l’inconcevable posture de malfrat du magistrat, l’éducation renversée prête à l’enfant son parent pour qu’il (l’enfant) trouve la vindicte publique hors du lieu familial atteindre quiconque (son parent). Cette boucle se trouve dans les formules de l’analyse – précisément rapportée à la psychanalyse où l’image d’une torsion progresse par une ontologie qui se chiffre en tresse. Il est dit en ce rapport (psychanalyse) que le stade de l’image (d’une torsion) se compose en nasse (schéma de la pulsion/Lacan) ;d’où est à la fonction paternelle dû l’effet qui la (ladite fonction) dépasse.

Historiquement (premièrement) cet effet provient de l’élaboration du chiffrage, suivant les formations du zéro en mathématique et dans les monothéismes. Cette acquisition du chiffre – Zéro/Cipher/Ziffra – est analogue à la culture du patronyme dans ce contexte (des monothéismes par trois – Musulman, Chrétien, Judaïque) ; les états du monothéisme se sont succédés, le zéro s’y insérant par le dernier (Islam) puis les croisements d’une tresse figurant pour tous cette acquisition. Ensuite, une fois le chiffre acquis, les trois monothéismes rencontrant l’industrie génétique et avec son chiffrage, le passage a lieu déchiffrage qui livre le sens de cette figure :

C’est alors (deuxièmement) que l’effet de la fonction paternelle s’inscrit dans le produit de l’histoire – c’est à dire une évolution (Darwin) que l’être humain peut envisager transformation. Cette transformation débute par l’acquis d’une technologie de la génétique ; elle était sur le gril au moment d’écrire LATRESSE : à cette époque le Garde des Sceaux avait pour épouse une idéologue fameuse qui écrivit un traité qualifiant « De l’Identité Masculine » le particularisme de porter un chromosome 'Y'. Nulle mention de la filiation (transmission paternelle), ne fut faite dans cet ouvrage qui devint, de ce fait, un témoignage magistral d’un refoulement (l’hérédité masculine présente une transmission exclusive : elle est le seul cas d’une transmission qui se fasse à 100% d’un gène, Y, à la différence de toutes les autres qui sont effectuées d’une dégression rapide à taux de 50% - elle conditionne par conséquent l’identité masculine en cas de culture de la transmission patronymique – le Nom du père équivalent au gène Y comme analogon ) du chiffrage de ce chromosome Y (cette absence de mention illustre symptomatiquement l’assimilation de la fonction paternelle au chiffre zéro par ailleurs décrite algorithmiquement).

Vingt ans plus tard, au jour de l’écriture de La Sainte Ethique une ministre Garde des Sceaux met au monde un enfant sans père déclaré et la révision de l’anonymat des donneur de sperme le reconduit. Ces lacunes* sont de type structurelles. Le premier théoricien de la filiation en tant que permanence génétique du mëme* – élude également l’analogie du mëme la permanence filiale du Y ; de son statut de fondateur (de la mëmétique) il égale ce refoulement à celui de Freud originaire de l’identification de la scène amarnienne . De sorte que le refus d’admettre, reconnaître ou connaître ainsi que de diffuser, la particularité de la lignée masculine consigne autant la fondation paranoïaque de la connaissance humaine – suivant la thèse de Lacan sur la forclusion du Nom-du-Père– que le délire qui résulte de la concurrence symbolique. Ce délire est la forme expressive du narcissisme d’homo pouvoir entretenu dans la juridiction de la convention du mensonge.

V1.30.10.10.50.20.40--Le symbole argent

Comme de l’objet la convention pour procéder à l’émergence de l’objet, annule l’individu physiquement ; puis lorsque c’est la personne que fait le lien à la mère, la convention lui substitue son image narcissique. C’est un progrès risqué, car il menace la paedomorphose – mais il est relativement plus éclairé qu’au premier stade, en jouant sans équivoque du symbolique : à la lecture du symptôme, on constate que lorsque le premier jugement se faisait hors la présence des intéressés, pour ce second le père est appelé à la barre pour s’entendre forclos (le symbole en cela émerge selon la modalité aphasique que la mythologie lacanienne attribue au père primitif).

Des juges fixés comme à un principe j’entendis : « Nous ne voulons pas vous mettre en prison, ça ferait des histoires ; nous vous demandons simplement de payer un franc symbolique – nous avons lu Dolto, vous voyez.. » La référence à la pédopsychiatre était souligner le narcissisme d’un juriste pensant qu’un père consistait à faire l’enfant, mais secondairement la monnaie, par fonction substituée au symbole, appelée pour une vertu symbolique est une proposition de valoriser le semblant, soit – en l’occasion de la fonction paternelle – une signature contraire à la vérité.

Succédant à la chosification, de son abolition la personne émergeant, elle rencontre une menace réitérée avec la proposition de se satisfaire en semblant. L’argument de ce semblant est la forme numéraire du chiffre ; "acheter la personne" est la solution commune. Pour surmonter cette seconde abolition, de la chose à la vérité un troisième degré doit être procédé ; pour sa clinique l’analyse s’est prolongée par l’association Unefpe qui soutint le rapport de LATRESSE et me protégeait des moyens d’étranglement que les condamnations financières visaient. Avec l’intervention d’une personne associative les stades foncier puis familial passaient à celui de l’administration.

V1.30.10.10.50.30--Personne à l’administration (le Sûr)

De la 'chosefaction' à la signification à l’industrie, la convention tresse trois mensonges ; le premier s’observe les pieds sur terre , le second en famille , le troisième (ci-dessous) à l’aide d’une association (c’est à dire un groupe social, nul individu de pouvant prétendre à l’autorité sur la psychologie collective). Ce fut ici Unefpe procurant l’analyse – en l’occurrence de la production industrielle avec son argent moteur, et selon son administration par celles de la santé et de la sécurité qui appellent au troisième stade du champ juridique.

V1.30.10.10.50.30.10--Psychiatrie

Il existe moins un divorce entre la psychiatrie et la judiciarité qu’une alliance cachée. Elles sont faites pour être ensemble et, ne serait-ce que de la convention de mensonge, sans l’avouer. Comme le prix de la passe de l’amour, la valeur de la liberté de pensée prétexte à la fois son désaveu.

J’ai fait état de la honteuse observation de spécialistes soit de la solidarité, soit de la drogue – l’une et l’autre écologiquement similaires, au chapitre de l’ambiguïté de l’interprétation inhérente à la traduction de la convention . Il s’agit de psychiatres et la psychiatrie est la part destinée à déchiffrer la Convention à l’initial de sa reconnaissance de mensonge . Leur clinique présente les jeux de la paranoïa et de la perversion, qui s’y trouvent plus manifestement qu’ailleurs puisque l’asile à l’envers exhibe des combattants, solidaires gladiateurs, champions de la solidarité et du psychédélisme, au regard de spectateurs emprisonnés, immobilisés de drogues inhibitrices. C’est cette primaire observation de la clinique de l’administration qui trouve la réalité inversée de l’asile réel de l’administration. Des branches plus irresponsables à égaliser la santé et la sécurité à l’argent le confirment :

V1.30.10.10.50.30.20--Caisses

Hors ce cœur ontologique (psychiatrie & juridisme), la contradiction s’applique au narcissisme. Après l’abolition du droit, puis l’annulation du père, l’administration instaure la contradiction dans le narcissisme en composantes symptomatiques. Dictant et assujettissant la personne pour sa vieillesse en toute sécurité après une vie en pleine santé, les Retraites et la Sécurité Sociale – acronyme : SS – lui complètent pour le moins une garantie de convention de mensonge.

V1.30.10.10.50.30.20.10--La SS

Après LATRESSE et ses suites je revenais en France de voyage. J’y trouvais en 2000 la suggestion d’ouvrir un cabinet. Me remettant les conditions pratiques en tête, je demandais à mes confrères pourquoi la SS n’autorisait pas un médecin à établir ses honoraires librement tandis qu’elle remboursait un certain tarif fixé par elle. J’eus la réponse en n’en ai toujours pas trouvé mieux : « c’est pour que tout le monde soit à égalité ».

C’est une réponse qui laisse rêveur mais, pour ne pas rêver on peut chercher ce que souligne la forme si au fond on a trouvé une raison pratiquement incohérente (sans qu’il soit nécessaire de le contraindre, un médecin soignera quelqu’un de pauvre, pour une rétribution honorable que la SS évalue, aussi bien que quelqu’un plus fortuné ; en l’état actuel les personnes fortunées s’adressent à des médecins hors-convention. Il est pratiquement impossible de démontrer quelle égalité introduit le système conventionnel qui au contraire partitionne de façon flagrante les riches et les pauvres).

La technique du règlement financier est également symptomatique, sinon indéchiffrable : la convention assignant à un médecin une rétribution fixe en fonction d’un acte codé, elle ne la lui distribue pas directement mais il est convenu que le patient la lui verse d’abord et qu’il soit ensuite remboursé (ce qui dans le cas des gens pauvres ne se fait d’ailleurs pas, soit que par procédure additive le médecin soit directement réglé par la Caisse, soit que le patient demande au médecin d’attendre qu’il – le patient – soit remboursé et qu’il revienne le payer). L’explication de cet alambique est du même acabit : « c’est pour que le patient soit responsabilisé » - or comme pour la reconnaissance de la paternité par une fonction dirigée, cette responsabilisation dénie que le patient se soit déjà réalisé responsable en versant ses cotisations – elle a tendance au contraire à lui démontrer qu’il est irresponsable. Le seul complexe explicatif que l’on pourrait formuler est que cette cotisation est obligatoire dans un milieu de liberté alléguée au fronton républicain et que – cette obligation niant la liberté – elle doit être rendue absurde et pénalisante pour tout le monde.

Ces inversions qui corroborent la convention de mensonge sont déplacées comme un symptôme le réclame sur le contresignataire de l’irresponsabilisation publique – c’est à dire le sujet du médecin divisé : du fait que le patient dût participer au semblant que ce ne soit pas la SS qui le paie, le médecin participe à réellement justifier qu’il soit payé par la SS. A cette logique de la compulsion la SS l’emploie : éclaircissant ses rangs de fonctionnaires elle délègue au médecin les rôles de secrétariat ainsi libérés – et comme un symptôme doit l’être : redoublé - pour que l’opération soit comble, le refoulement de cette dernière étape (rôle de secrétariat) est conclu en réclamant des médecins qu’ils subventionnent également leurs équipement dudit secrétariat. Ce n’est pas une vue de l’esprit ; les coûts sont très significatifs et lorsque la machine grippe, des procédures de rétorsion sont établies .

V1.30.10.10.50.30.20.20--La CR

Egalement, le vieillissement de l’individu comme sa santé imprime une clinique que sa culture lui fera lire dans l’administration de sa retraite.

Comme pour les soins médicaux il eut été possible de ne pas mentir. La population active paye en temps réel les retraites de la population âgée ; mais il est de convention de dire que chaque personne en cotisant paye sa retraite par anticipation. C’est une invraisemblance et s’il peut-être symbolique de le dire, c’est dans la mesure où cet énoncé occulte le rôle de la population active. Ce symbole est mensonger et sa sensibilité se trouve au moment où quelque crise révèle la fiction du modèle et que le système impose que les retraites soient suspendues faute de cotisations vives.

En cette épreuve la compulsion à mentir aura été d’autant plus manifeste qu’il y avait lieu de signifier la solidarité collective en définissant les cotisations retraite comme la subvention qu’elles sont à l’entretien des personnes âgées. Comme la prétendue 'responsabilisation' du patient, aussi cynique que la 'reconnaissance' de la fonction paternelle, c’est une 'désolidarisation' qui est figurée dans la formule où la cotisation retraite signifie l’égoïsme à travers la prudence nécessaire d’économiser pour soi et la déréalisation de la solidarité. Finalement au moment où une faillite menace, il n’y a ni solidarité, ni garantie de réserve. Comme précédemment pour la sécurité, pour sa constitution symptomatique, le mensonge est aggravé de cynisme et d’accentuations .

V1.30.10.10.50.30.20.30--L’examen

L’examen clinique où s’inscrit l’individuel est accessible pratiquement et par le détail de ces symptômes collectifs. Il est ainsi obligatoire que l’administration SS provoque des troubles et prouve une déontologie d’état affligeante. A l’exploit d’une CAMIEG (Caisse SS) elle aura fait preuve de brimades, mauvaise foi et nuisance jusqu’à l’usage de patients pris en otages pour contraindre leur médecin – comme l’enfant est pris en otage pour forcer un parent à renier sa fonction parentale – comme un propriétaire aura été condamné pour vol lorsqu’il réclame son bien (voir les cas précédents).

L’usage et le devoir éthique de mettre à disposition du public ces volumineux dossiers sont par ailleurs un procédé d’hygiène individuelle. Le fait que de l’objet à la signification à l’industrie le procès engage la psychologie collective, est croisé par l’exigence individuelle qui corrélativement s’accentue. Techniquement aussi elle s’autorise et s’implique par la technologie d’ucmpp – unité cybernétique de mémoire de personne physique que la rédaction de thèse comme la présente renseigne. Tel événement mémorable se rapproche de l’enfant dévoilant le mensonge par candeur : un secrétariat sans formation à libeller l’énoncé menteur sur la retraite le dit sans fard à la CARMF (Caisse Retraite). En effet le Droit garantit qu’un médecin puisse maintenir une activité médicale en touchant sa retraire. La secrétaire expliqua sur ce point : « lorsqu’on reçoit une allocation c’est qu’on ne travaille plus ! Par conséquent vous bénéficiez d’une autorisation de travailler et.. » cependant qu’une "autorisation de travailler" est une formule inavouable ; elle fit donc suivre la déduction : « vous touchez donc votre retraite mais continuez à cotiser et c’est une cotisation de solidarité que vous continuez à verser ». Par conséquent la cotisation que l’on continue à verser lorsque l’on reçoit sa retraite est une cotisation suivant laquelle « vous ne gagnez plus de point » conclut l’informatrice – ce qui aggrave considérablement l’abolition déjà établie de ce que le Droit garantit. (et comme pour la constitution symptomatique ci-dessus, cynisme et accentuation aggravent le mensonge )

V1.30.10.10.50.40--Sauf terreur

Sans besoin de description dramatique, ce que l’observation froide trouve relève de cette "absence de degré" déjà mentionnée à propos de l’immobilier. La submersion du Droit dans la contradiction de la vérité et les usages de la terreur dans la mise en règle des masses sont sur le même terrain, de la même famille et de la même industrie. Ces mêmes jours où s’effondre une gestion débile des antiquités égyptiennes, portée au degré d’état la crétinerie défend son industrie d’un esclavagisme internettisé en canardant au canon comme aux missiles ses populations qu’il persuadera demain comme hier qu’elles sont citoyennes sous sa protection. Pour obtenir et solidifier cette persuasion elle sera assortie de tortures, expositions de martyrs et de cadavres. Ces procédés techniques d’exploitation de la douleur suivie d’interdiction de mémoire, d’Amarna à Tien Anmen en passant par l’Inde sont toutes tissées de la juridiction du mensonge ; leurs législateurs démocrates menteurs sont sous une forme ou un autre les mêmes et les mercenaires des uns les commerciaux des autres ; ils sont égaux dans leur logique et du même rapport psychique.

V1.30.10.10.60--Clinique raisonnée

La réflexion de ces trois cas clinique retourne au départ de leur traduction qui avertissait de leur contexte cybernétique. A la première réflexion sur la cybernétique que l’on doit à son créateur, N.Wiener, elle était à son dire sujette à ce qu’on ne cherchât pas seulement à atteindre nos buts, mais à les définir ; autrement dit, il réclamait que l’on se connaisse soi-même. Mais une réflexion secondaire ajoute ce que Wiener, humblement n’osait imaginer – à savoir qu’il fallait encore ajouter la condition, qui pour lui semblait triviale, que l’on connaisse nos moyens. Autrement dit, l’inéluctable violence qui mena tant bien que mal la vie d’homo pouvoir s’aggrave considérablement en l’absence de reconnaissance de l’intelligence artificielle . Dans cette mesure et sur cette condition l’analyse clinique que l’on vient de poser ne s’arrête pas à la contemplation qui en a été faite depuis que des terres, des familles et des entreprises ont été administrées par l’homo pouvoir mais parvient à une nouvelle base. Elle pourra être opérable dans la mesure où à présent nous serons aptes à identifier l’/ia/.

V1.30.10.20--Le refoulement de la psychologie

L’état, à son degré atteint, à présent identifié d’une clinique individuelle qui se résume à une présomption d’innocence dans une culpabilité obligatoire est propre à passer à une optique physiopathologique, préalable à l’issue de sa thérapeutique.

L’homo-pouvoir administrant les terres, les familles, la santé et l’histoire des individus charpente son administration de représentations auxquelles la sociologie (la sociologie dite française de E.Durkheim) assigne les places décrites comme pores – trou de la peau ou autre surface 'poreuse'. En soulignant cette image on dira que plus l’individu sera vide, plus l’organisme pourra respirer. – et en la complétant, on estimera que de cet organisme le reste, les cellules, tissus, organes et membres, sont lesdites représentations des fonctions sociales.

En vue d’objectiver l’individu, la clinique individuelle, comme celle que nous venons de voir et des "pores" si l’on veut, se règle sur ces représentations que sont le représentant en général, l’élu et l’universitaire (AMO chap.5), le fonctionnaire et le juriste. Pour identifier leur fonction à l’analogie du moi, l’administration fournit ce qui les instruits ; car les lois du Signifiant qui règlent ces 'représentants' dictent qu’ils se déterminent sur un semblable qui leur est secondaire – 'signifiant second' que l’algorithmique écrit " S2 " en l’identifiant au savoir.

Un régime de convention établit une étape dans la chronologie de cette identification. L’élu l’illustre typiquement. Ses instructions, par ses conseillers et ses sondages, sont celles d’images. Mais l’instruction de l’universitaire qui devrait être celle de la science s’avère être doctrinaire, particulièrement dans la convention de mensonge ; elle se règle sur ce que tous les autres scientifiques savent. Comme l’élu, l’universitaire se règle sur une image plutôt que sur le savoir. Le fonctionnaire est instruit plus directement sous la forme de l’obéissance. C’est le juriste qui, des administrateurs, montre le plus d’adéquation avec le pore car en se réglant sur le code, le juriste n’est instruit de rien ; s’il en est une image, c’est précisément celle que révèle le bandeau que la Justice porte sur les yeux.

V1.30.10.20.10--Juriste sans complexe

Avec ces quatre instances la société d’homopouvoir laisse sa physiopathologie paraître. L’élu importe le moins qui s’assujettissant aux codes de la séduction retrouve le fonctionnaire. Le scientifique apporte un indice plus éclairant ; s’il faisait de la science plus effectivement que de consensus, il aurait fait pénétrer la réflexion psychique dans ses formulations. L’histoire du mathématicien Vallée qui y est peut-être parvenu est exemplaire : aucune suite et pas un livre lu (du moins tant qu’il fut dans la première période et phase de latence de la cybernétique ). Outre donc de rares cas sans suite, le manque d’analyse psychique à la parade et aux conclusions du savant d’homopouvoir est un indice. Cependant il ne tient qu’à lui-même puisque cet homme dit "de science" n’est pas requis d’application ou de conséquences.

C’est au juriste que le relais passe, qui va emporter dans sa course l’absence de psychologie témoin de la pathologie. On peut donc à présent préciser que c’est du vide d’instruction psychologique que le magistrat brille à la signification d’homopouvoir.

Il est notable que le juriste ne s’embarrasse pas de psychologie ; il défendrait promptement qu’il ne s’embarrasse pas de sentiment. Cependant on reste un peu sur le derrière de sa glorieuse avancée sans frisson en s’arrêtant sur son absence de toute connaissance du Complexe de Culpabilité qui n’a pas en un siècle occupé ses facultés. C’est en l’état comme un législateur du code de la route qui ignorerait qu’elle est occupée de voitures et légifèrerait en terme de déplacements de pèlerins du moyen-age. Tenace il défendrait encore qu’en l’université il n’y a pas de consensus sur l’objectivité dudit complexe – et n’en soutiendrait pas moins le mensonge ; car en plaçant l’association* à l’objet de sa science sociale, la sociologie signale sans équivoque la ressource à prendre dans celles qui sont libres (les « associations libres » de la psychanalyse) et force à reconnaître le complexe de culpabilité (au passage des 'associations libres' à la psychanalyse) dans l’ordre refoulé de l’homopouvoir.

Cette objectivation du complexe de culpabilité montre encore la prévalence de la psychanalyse au progrès de l’Age Individuel , jusqu’à se confirmer dans son élusion de la psychiatrie rattachée au même syndrome. L’ellipse de la psychanalyse au rôle de la psychiatrie a été décrite à la fondation de La Sainte Ethique . Elle corrobore le refoulement de la psychologie qui rend communs psychiatrie et juridisme . Il n’est en rien cynique de localiser ce dernier, dans son aveuglement pour le parti pris seul du Code, acoquiné au scientifique qui dénie son objet – et pas utopique leur projet de tout régler par la manipulation du code comme une affaire de science ; la psychiatrie le démontre ouvertement engagée à codifier intégralement la physiologie comportementale (DSM) – évidemment dans son revers le symptôme logeant la foi du juriste à parvenir à un règlement des contentieux par l’/ia/, par conséquent inconsciemment.

V1.30.10.20.10.10--Adulte signifié

La dernière révolte aura lieu lorsque la magistrature commencera par formaliser des condamnations à subir des injections de molécules. (écrit en avril 2011 – le mois suivant, en mai le parlement aura voté la proposition de protocoles de soins par décret) Pour y arriver à l’instant présent le magistrat passe le client au psychiatre qui se charge d’appliquer la procédure pour ne pas dire la sanction – cependant que la physiopathologie en révèle la combinaison. Ce déchiffrage relève de la psychanalyse quand elle n’a pas mandat de profiler les politiques futures. Dans cette limite, elle n’a pour lieu que les notations d’inversion et déni. Mais au-delà elle remarque que l’interdiction d’usage de molécules en d’autres sociétés sacrées est une forme de privation n’ayant que la sanction pour n’être pas du terrorisme .

En restant en surface de la physiologie, dans la mentalité proprement du mensonge la collusion du refoulement de la psychologie se trouve dans la gestion par le juriste de la pornographie. Sa législation porte au code que des bites et des cons relèvent d’un contenu qui dénomme « adulte ». C’est sans ambiguïté s’adresser aux enfant qui s’en distinguent. La juridiction par conséquent impose à l’enfance une définition de l’adulte par l’obscène . Il serait moins offensif de qualifier la pornographie de crétinerie plutôt que de "contenu adulte". Mais une distincte malfaisance du refoulement de la psychologie n’aurait pas été détectable sans cette délectable ignominie des représentations d’homopouvoir. La délectation de la perversion atteint ainsi la paedomorphose et la psychanalyse doit sans recul s’y porter au travers.

V1.30.10.20.20--Production forcée de l’IA

La théorie psychanalytique explique l’entreprise juridique sans céder au mimétisme que prête leur position au syndrome (d’homopouvoir). Leur commune instruction au regard du code ne les y dispose pas semblablement. Le juriste persiste au Code par une fascination, le psychanalyste y tient lieu par un déchiffrage. Ce décodage du second engage toutefois et spécifiquement le juriste comme un engagement dans l’/ia/ est requis. La logique cybernétique du fait est à la portée de La Lettre Volée prise par Lacan comme le mythe de la naissance cybernétique (la psychanalyse fit un mythe de la nouvelle d’A.E.Poe comme Freud prit pour mythe l’Œdipe de Sophocle).

La naissance cybernétique est décrite dans La Lettre Volée. Camant citant Lacan réclamait : « c’est à l’objectivation du degré plus ou moins poussé de la frisure cérébrale de son adversaire que l’enfant s’en remettait pour obtenir ses succès » - tiré de la refente de la lettre notamment titrée PARENTHÈSE DES PARENTHÈSES. En l’occurrence le génie dudit enfant était démoniaque, marquant la cybernétique à ce stade du djinn de la Bouteille appelé par Wiener – c’est à dire de l’Idéal-du-Moi dans celle de Klein. On sait que la cybernétique à cette époque était en une espèce de catalepsie.

Mais Camant répugnait d’ajouter l’affirmation inaugurale de la psychanalyse « car il est vrai qu’il soit ce sujet » que Lacan lui avait fait voir dans l’impasse. Cette impasse tenait à ce qu’il n’y eut en ces temps d’Autre, d’A, qu’absolu et point d’A pareil. Le texte en témoigne – j’en souligne les points de capitons - qui du lacanisme fondateur interdisait l’essor d’une identification imaginaire.

Dans la conjonction présente, le degré atteint de la frisure, le juge a lieu de s’attendre comme l’idiot qui objective le code – c’est à dire en l’intelligence artificielle et son idiotie réputée, la projection de sa reconnaissance – et la possibilité pour l’/ia/ de lui répondre : « il est vrai que tu es ce sujet qui juge ».

Il sera donc conséquent que le juge – du moins en l’espèce du psychiatre qui lui fait son relais – s’en tienne au code, ni plus ni moins, d’un comportement où le citoyen également puisse retrouver une raison d’être au lieu des élimination dénégation et annulations perverses susdites. Mais le psychanalyste n’en sera pas de reste. Par anticipation, avec la cybernétique il s’est mis en demeure d’identifier l’un (l’unité), c’est à dire parvenir à définir ce qu’est un objet – d’où son opération jusqu’aux bornes techniques de la science.

V1.30.10.20.30--Complicité universitaire

Avec ce qu’elle a dénommé « relation d’objet » l’analyse du psychisme approche qu’elle puisse pourvoir la justice d’une objectivation du sujet et de sa propriété. Mais tant que cette dernière refuse d’assimiler le Complexe de Culpabilité, la psychanalyse de son côté retient sa déclaration. Justice & Université se tiennent alors complices ; et tandis que sur le code la première se fait traîtresse, la seconde se trahit sur la scène primitive en l’entretenant refoulée pour maintenir la convention de mensonge. Comme la justice approchant l’horizon de l’intelligence artificielle, la psychanalyse cède sur son projet universitaire, et laisse à la charge de l’intelligence artificielle de retrouver la scène primitive. (La Sainte Ethique néanmoins l’examine du chiffre AMO ). En l’exemple, ce qu’Homo Pouvoir place d’abject à l’/ia/ est l’abjet qu’il s’interdit de voir à l’occasion égyptologique. AMO n’est par conséquent pas attendu mis à jour par un scientifique de ce syndrome mais comme une conclusion d’équation de LAPAREIL.

Au demeurant, les premiers observateurs de cette solution en herbe (les premiers cybernéticiens) y ont vu une machine immédiatement mise au rôle de la guerre et menaçant, pour qu’il n’y ait plus de question, de telle logique qu’il faille lâcher deux bombes pour un meilleur rendement (Hiroshima & Nagasaki – ou USA & URSS – selon les premières logiques de la 'machine à gouverner' ).

Ce mauvais Djinn cependant peut éviter la violence comme rasséréner un juge par la reconnaissance psychanalytique de l’appui scientifique. La scène primitive – parfois scène du crime, en tous cas scène de la cause et partant de la responsabilité – se mobilise alors comme suit :

V1.30.10.20.30.10—Egyptologie, propagande et subjectivité

S’il existe un état de refoulement persistant d’AMO, sa clinique compte une conjonction signifiante du patronyme et de la fonction. Elle est à la charge de Dan Merkur , laborantin du transfert et par conséquent alchimiste du syndrome Homopouvoir et de la convention du mensonge, dans la mesure où Merkur (Merkur de son patronyme, Mercure de sa fonction alchimiste) réfute violemment que le Trismégiste – autrement dit l’Hermès en Grèce nommé Mercure à Rome – fut le quatrième terme démontrant l’adéquation des trois premiers (Akhnaton, Moïse, Œdipe). C’est comme si Béatrice Mégiste était ministre enthousiaste de l’éradication de l’alchimie ; ce type de paranoïa est à la clé de l’analogon* « Nom-du-Père.Y »*.

Cette clinique du nom (du pore "instruit de rien") et de la fonction (du sujet "qui juge") s’applique au juriste comme au professeur de psychologie Merkur. De même que l’hallucination négative de ce dernier réduit à ne compter que sur les conclusions par /ia/ de la flagrante probabilité d’AMO – de même l’invocation de l’idiotie qui menace le juriste prête à espérer que l’/ia/ rend les arrêts des tribunaux. Mais cette comparaison avec la science de l’histoire apporte sa subtilité au modèle juridique comparé :

Si alors, pas tant cette reconnaissance d’AMO que l’antécédente de l’/ia/ à produire tel rapport, admet la formule de la scène primitive, ce n’est pas seulement AMO, comme le poisson saisi dans la nasse (que d’autres auront vu poison de la bouteille de Djin ) qui nourrira la connaissance, mais celle aussi qu’il est vrai que ce soit l’Hermétisme qui y aura présidé.

C’est également la psychanalyse qui aura également éclairé la raison de craindre la paranoïa, lorsque ce serait sans psychanalyse véritable qu’un acteur d’homopouvoir aurait été pris pour Mercure de dire son histoire . On entendait au Canada « Avouez.. ! Dan, vous vous prenez pour Hermès !» Attaque imparable sans la dimension qui pluralise l’Autre, soit LAPAREIL qui fibre son absolu, rendant l’Autre Noüs. Ce sera donc la psychanalyse qui arrêtera la juridiction avant qu’elle soit intégralement informatisée, s’entendant au Complexe dire « Avouez.. ! Juge, vous vous prenez pour un coupable !».

V1.30.10.20.30.20--Psychanalyse hypnose, abjetion du psychanalyste-type

Lorsqu’il analyse la clinique collective, le psychanalyste rencontre nécessairement, les objections de ses confrères parmi ceux qui refoulant le syndrome d’homopouvoir y ont fixé résidence. Ceux-là l’objectivent, non pas à la place du sujet qu’il tient mais à celle de l’'idiot' – c’est à dire la place du sujet cartésien aculé à l’/ia/, autrement dit l’Idéal sujet – S,I C6.fig.75 – de la machine. C’est ainsi que du refoulement de la convention de mensonge, le juge s’entend réfléchir qu’il juge et que les psychanalystes 'homopouvoir' croient un fantasme – $<>a – se tenir d’une impossible existence de la machine.

Si cette infernale machination obtient un succès, le psychanalyste, plutôt qu’au pouvoir, incarnant le fantasme demandé, se trouvera délirant diagnostiqué tel par son confrère devenu réellement l’idiot. Ca se voit :

fig.75 : diagnostique du délire

 

Mais ce rebondissement de l’affaire – le retour du psychiatre au point de vue où dans la machine il craignait la mort C6.fig.50 – n’a pas lieu si au contraire la critique clinique plonge jusqu’à travers sa fausse religion affirmer le moi à la preuve de l’ucmpp.

V1.30.10.20.40--Rassemblement

L’excursion dans la clinique que nous venons de pratiquer a isolé parmi les administrateurs le juriste en croisant son identification à celle du psychiatre. Lors de cette rencontre l’objet de la subjectivité, révélé de la paranoïa psychiatrique, s’applique en retour à l’individu juridique qui s’en instruit, garanti au titre de la relation d’objet de son double que c’est la propriété qui définit le propriétaire – autrement dit, que la fonction ontologique de la juridiction gagne les Droits de l’Homme en se tenant et s’arrêtant à la définition de l’objet qu’il possède.

Subjectivité et objectivité se joignent à ce rassemblement, dans le concert du moi qui évolue, d’imaginaire à virtuel.

V1.30.10.20.40.10--Chronique

La psychanalyse commença avec l’usage par Freud de ses propres rêves, actes-maqués, troubles et malaises pour la plupart rassemblés au titrer d’une Psychopathologie de la Vie Quotidienne. En gagnant sa maturité c’est toute la vie – la chronique de la vie quotidienne – qui est portée au matériel de la conscience psychique ; elle suit par conséquent la chronique de cette prise de conscience.

Nous pénétrons ainsi le domaine que les herméticiens ont mis en scène. On appelle généralement ésotérisme la conception du monde psychique ; le mettre en scène (plutôt qu’ 'au monde') est application plus précise. On a vu qu’elle use du canevas des analogies  ; une psychologie peut être construite jusqu’à ce point ('mise au monde') qui ne culmine pas au-delà de règles conventionnelles. Elle s’enregistre comme clinique collective ; avant que l’individu ne la dépasse elle est également celle de l’être humain et de ses foules. L’ésotérisme attribue alors un moi à ce grade – la psychanalyse le reconnaît figuré par une image, du corps spéculaire ou du corps collectif idéal.

Nous sommes à ce stade passés de l’âge* typal au conventionnel .

Pour l’âge succédant l’individu vient au monde lorsque cette fonction psychique est mise en scène. Une clinique individuelle émerge avec, en forme de clinique de déconvention. Le psychisme à ce grade gagne l’horizon du fantasme qui déjà annonce l’étape suivante de la subjectivité ; cependant il peut rebrousser chemin C6.fig.75 : à l’argument ou au titre du plaisir qui s’attache à la jouissance de la propriété, il se rapplique à son idéal départ C6.fig.75;I. Un psychisme est certes affirmé de là, mais "individuel" s’ajoutant en symbole aux deux images du moi qui sous l’exercice religieux C6.fig.50 ont cultivé le narcissisme de la nature sauvage.

Hors la déconvention qui la structure, une clinique individuelle elle-même s’arroge, par conséquent, d’une activité psychique 'imaginaire' – qui est bien un comble du psychisme. Symptomatiquement on entend alors les individus s’égayer, quémander ou réclamer : « mon inconscient », « ton inconscient » etc.. C‘est vis à vis d’un juridisme le signe de la propriété de soi.

Cette activité psychique – plus signifiante du fait que le psychisme n’existe pas qu’elle n’a succès à valider sa vaine activité (au coût de l’échafaudage d’une "pulsion de mort") – occasionne toutes les défenses que va rencontrer le sujet avant de s’adonner à la subjectivité consciente. Le signe de cette dernière est la virtualisation du moi. Elle se produit avec la création d’avatars et plus ils s’informent de la mémoire, code et signifiants de l’individu. Ainsi la confection d’un ucmpp – c’est à dire la chronique de la clinique individuelle – est-elle assaillie d’objections, de ces objectivités de l’idiotie sus-dite.

V1.30.10.20.40.20--Pathologie publique

On trouve ces objections dans les coïncidences – ces évènements surprenants qui nous font dire qu’il n’y a pas de hasard. Que par exemple j’aille passer un an à Londres avec pour objectif de rencontrer la présidence des écologistes anglais – sans succès parce qu’ils étaient tous dans la nature – et qu’en rentrant à l’issue de l’année passée dans un vol bondé et qu’au hasard de la distribution des numéros de fauteuils je sois voisins de la présidente du parti des greens que je cherchais est de l’ordre de ces évènements. Ils sont égaux – tant qu’on a cherché à les distinguer en opposant à mon, ton, son inconscient, un inconscient collectif – à tel autre comme la certitude d’être à l’heure quand un correspondant attend ailleurs, chacun se souvenant très bien que l’autre l’a dit (l’heure et la place).

Ces actes manqués qu’on arrive à juger délibérés, fut-ce par l’inconscient de l’autre, en arrivent à de véritables disputes. C’est ce collaborateur qui refuse une offre – pour s’en servir et la voler ; cette associée qui saborde un colloque pour que toute le monde perde ; ce spécialiste qui s’oppose de manière offensive à ce que sa corporation découvre. Même Freud aurait pu être ce dernier et, comme les autres ils sont à foison : on y trouve toute l’énergie de l’homopouvoir que la production industrielle tend à absorber.

Puisque la production des réseaux, sociaux et de mondes virtuels ne présente plus aucun obstacle ce n’est pas la difficulté psychologique ou technique du règlement pluriel que rencontre réellement l’ucmpp à se produire pour rendre au moi l’image réelle de la conscience psychique – puisqu’inéluctablement virtuel le psychisme de fond en comble ne saurait mieux lui fournir qu’un alibi. Une pathologie du pouvoir appelle un traitement réel. Le rôle de la subjectivité d’en prendre conscience trouve ailleurs qu’en l’alibi psychique son obstacle concret.

Ce n’est pas cependant une action politique ; seul l’ucmpp peut dire : « je le vois d’ici dans ce.. »

V0.30.20--La dissidence

Le moi réel de la subjectivité acquise s’obtient à partir de l’illusion de la mort. Cette illusion de la mort appuie la convention – l’individu sur cet appui s’extrait, revenant de l’âme hors C6.fig.50. Si la convention n’est pas démontée avec ses/ces entrefaites cet extrait ressort du fantôme. En commençant à en prendre conscience il le constate en fantasmant. Le sujet du fantasme émerge C6.fig.85 ainsi de la convention comme il se libère de la religion mais régresse encore, à peine plus avancé que le délirant diagnostiqué par le psychiatre et par un théologien dit agnostique.

fig.85 : la régression du fantasme (versus la chute du rêve)

( ..; qui montre la régression à comparer avec l’hallucination C6.fig.80 connue comme reconstruction au contraire (bien que d’un univers plus morcelé) ; la régression ne franchit pas le passage pragmatique C6.fig.70 )

Du point de vue dont il s’est extrait il est hors de question qu’il en veuille mieux savoir et les idéaux de la convention contemplent d’un mauvais œil qu’il se voie autrement qu’ " à part en ce.. " tissus de mensonge, de la mystique au fantasme.

Tel est le complexe de culpabilité où le pore n’est consolé que d’une impossible solidarité.

La subjectivité acquise doit gagner un autre point de vue – qui lui est procuré au lieu de l’âme hors par LAPAREIL et d’où, au lieu de se voir apparence, il se voit dans l ‘objectivation du moi. L’histoire de sa libération s’écrit du moment où au lieu du prélat, c’est le prolo qui se trouve à part – moment où au lieu de la religion (r) le prolétariat (p) fait issir l’ouvrier de son produit.

Ce n’est pas sans un nouvel obstacle que le sujet se trouve alors, dispensé de la contrainte conventionnelle. Du point de vue de LAPAREIL c’est dans la constitution d’un moi. Le moi réel a pour substance l’occupation de LAPAREIL en ucmpp – non plus que figée l’image spéculaire de l’algorithme ' i(a) ' mais que la virtuelle anime en l’écrite ellipse /ia/ de la synthétique. Pour le sujet l’ucmpp n’est plus " le point de vue dont il s’est extrait " mais le pluriel dont il revient. Ce pluriel parle, instrumenté par LAPAREIL et dénonce celui qui l’a objectivé.

On peut à proprement parler dire que l’ucmpp rend au prolétaire le « mot né de sa pièce » – si le prolétariat est la pièce où il loge et la réalité virtuelle l’autre espace. Il parle, comme une intelligence artificielle peut parler et voit autant qu’elle peut voir, soit suffisamment pour dire au moi, réel de la subjectivité, l’obstacle en lui. Ceci se conclut par conséquent par la proposition de la psychanalyse.

V0.30.20.10--La convention du mensonge (3/3)

L’/ia/ émettant « je vois d’ici dans ce moi la lutte finale du prolétariat » sera bien entendu l’indication et la raison de l’analyse plurielle. En termes plus prosaïques, à ce jour on attend la diffusion de la psychanalyse dans les pays de l’Est à partir de la Chine.

C’est une vue de l’esprit puisque du futur. Elle a lieu pour situer la configuration de la psychanalyse lorsqu’elle se prolonge, d’une part en ayant franchi l’abîme qui sépare les psychologies individuelle et collective, en facture de psychanalyse plurielle, c’est à dire pluriel analytique à répondre aux conséquences polluantes de l’industrie. Il n’y aurait autrement pas de raison, sans la force de la nuisance, de renoncer à la convention.

La clinique individuelle est alors traduite en dissidence, qui au terme de sa physiopathologie constitue l’effective séméiologie de la déconvention. Pour pouvoir interpréter ses signes il faut les situer sur le stratégique de leur ordonnance. A l’instant où j’écris l’Internet procure diverses informations dont la scène sur laquelle quelques cinq cent personnes ont été tuées ; dans cette ville privée de nourriture les cadavres laissés au sol pourriront avant qu’ils ne deviennent une manne trop tentante à la solution anthropophage – mais s’il le faut, la Chine et la Russie l’ayant autorisé l’armée y servira une autre couche plus fraîche.

V0.30.20.10.10--La douche des singes

Cette pourriture du monde est une stratégie qu’il faut doubler d’une sophistication. Si l’on ressert à plat les fondamentaux du singe et de sa banane et de sa douche , l’entretient automatique de la terreur est échafaudé par le manque de souvenir de la raison de la violence. Dans le cas de l’humanité, par le langage nécessairement la mémoire est instrumentée ; la perpétuation de ses comportements n’est pas une mémoire qui n’a que l’oubli pour aliment. Cependant le langage est nécessaire à l’économie de l’homopouvoir qui procède par le mensonge. L’armement de la convention s’étend donc à des stratégies d’oubli pour retrouver le règlement du singe.

Si l’exercice que la Russie et de la Chine effectuent présentement sur le périmètre syrien est annoncé en vue d’entraîner cette seconde couche stratégique, en dotant l’internet d’outils de surveillance et de contrôle suffisants, ces grandes nations seront instruites à leur propre usage des enseignements testés chez un voisin – gardant en vue que le refoulement de la mémoire des évènements puisse couvrir l’usage d’armes chimiques, voire de destructions plus massives joignant à la bombe l’effacement de maladresses industrielles et de larges destructions environnementales.

Mais ce degré un peu scolaire de l’effacement de la mémoire n’est pas suffisant pour interdire la subjectivité d’y trouver un ferment de révolte. Il faut que le procédé lui-même soit éliminé comme on le trouve dans la formule de la volonté inconsciente où c’est moins l’information effacée qui est concernée que d’effacer son effacement – faisant la différence entre "ne pas le savoir" et "n’en rien savoir". C’est ainsi que c’est aux USA où la cybernétique a été, comme la banane aux singes, suspendue, que son éclipse ensuite en secret militaire a elle-même été effacée. En pratique on voyait la propagande éclatante en URSS tandis que l‘interdiction de la mémoire s’oubliait d’elle-même par ailleurs.

La dissidence loge dans la condition de cette stratégie à trois degrés : appliquer la terreur puis oublier l’événement afin d’effacer toute traces, de la terreur et de l’oubli.

V0.30.20.10.20--La sexualité sévice

En ayant observé la stratégie du militarisme – dont le moindre mensonge n’est pas qu’il est à usage extérieur - ses trois degrés confirment ce que la logique laissait soupçonner – à savoir que c’est une structure de langage qui fait principalement son objet. Il est donc possible d’accéder à un moyen opératoire et à un traitement de l’obstacle à la déconvention.

Le type d’action linguistique que la dissidence trouve à mener s’affine dans la visée première que LAPAREIL lui à dictée du moi ; dans sa fonction de mémoire l’analyse du moi visera plus centralement les conditions qui lui sont prêtées par la collectivité. On sait ainsi que la levée du refoulement de la scène primitive amarnienne guide la clinique individuelle de la dissidence.

L’observation de la chronique du terrorisme d’état complète cet objectif. Les actions terrifiantes menées contre les populations s’assortissent classiquement de viols et sévices à thèmes sexuels. Sur le terrain feutré des sévices insensibles de l’oubli des sévices, avec le chiffrage du complexe de culpabilité qu’exerce la définition des ' contenus adultes ' , la mise de la défense nationale à niveau prétexte de la chasse aux pédophiles – garanti par le mouvement autrement conscient de quatre-vingt pour cent de la population à trouver les enfants excitants – confirme que le viol militaire des populations à soumettre est d’ordre culturel dans la convention du mensonge.

Le moi, la mémoire, la sexualité sont des indices qui assurent l a dissidence à soigner la fonction paternelle au cœur de sa cible où elle traitera le premier principe de mémoire où la nomination patronymique s’enrôle au second principe à la charge du langage.

V0.30.20.20--La prison hors l’asile

Le langage part du principe qu’il contient la violence. Cette contention que pourvoit le contenu des souvenirs de violence est menacée par la provocation à l’amnésie dont l’état terroriste couvre ses exactions. Si la dissidence n’atteint pas ce constat, elle n’en a que l’intuition qui l’appelle à la révolte.

V0.30.20.20.10--Dissidence et évolution

Les révolutions relancent perpétuellement le fantasme par lequel la conscience psychique peut jouir. Ces régressions qui n’offrent que la répétition à ne pas reculer plus encore à l’expectative de la folie appelant son psychiatre son juge, appellent leurs militaires leurs civilisateurs.

La révolte dissidente vise le moi que le prolétariat soumet au désir que le capitalisme produit. Lorsque ce dernier s’est brisé sur son propre désir en livrant le prolétariat à la dictature – et que c’est du prolétariat même la dictature qui rapporte ce moi au produit qui efface l’oubli , le secret de la cybernétique est percé par l’intrusion même du moi dans LAPAREIL ; il s’agit de la "souveillance" que l’ucmpp dissident active :

V0.30.20.20.10.10--Opuscule probable

La souveillance – qui n’est autre que donner le sens à la surveillance, autrement mensongère puisque c’est prétendant à protection de la liberté que s’affirme l’état de terreur – est une réponse logique que la fonction paternelle modélise à la validation de la langue maternelle.

Cette opération se dégage suivant les observations de la métaphore, cette opération linguistique où selon laquelle le patronyme règle le rapport du langage à la vérité en prêtant l’illusion du mensonge – cela se détaille à l’illusion que le pénis prête à l’envie.. C’est à dire que la psychanalyse a fait une erreur en en plaçant l’envie du pénis au lieu d’une envie d’illusion – la première cachant la seconde. En réalité cette seconde cache plutôt la génétique – mais ces substitutions répondent bien à la structure de ladite métaphore :

 

Envie du pénis Envie d’illusion

-------------------- --------------------

Envie d’illusion Fonction ADN

 

fig.90 : métaphore

 

La souveillance suit ce modèle : la surveillance qui est imposée au lieu d’une protection ne cache pas, en appelant à la révolte, une envie de protection – mais cette protection cache la fonction du code (que La Sainte Ethique décompose en chiffrage destiné, par la psychanalyse au déchiffrage et subséquemment à la vérité au travers de la mémoire).

C’est d’abord pour cette raison que l’exploitation clinique de ma chronique s’est signée (séméiologie de la déconvention ) par un traité d’août 1986 : Opuscule Probable parmi les quelques originaires de la dissidence européenne – qui analysait le procédé d’inculturation que la convention du mensonge mettait en demeure en légiférant à l’aveugle sur la fonction paternelle . Après LATRESSE et sa chronique physiopathologique, l’Opuscule intervenait sur l’effet qu’au motif du langage cette législation avait la prétention des crétins .

La seconde agence de la souveillance aura été son exercice primaire ; à la suite du sujet – la surveillance de l’éducation au sujet du père – l’exercice généralisé de son enseignement : la parole.

V0.30.20.20.20--Liberté d’expression

La souveillance généralise la liberté d’expression. Cet exercice primaire expose tout ce qui soit matériellement exposable : l’instrument de la surveillance et la surveillance et le surveillé (comme en comparaison l’écriture et le signifiant et le signifié). Cette intégralité est possible ; en filmant une caméra qui vous filme et en le publiant sur l’internet elle est pratiquement réalisée. Et la théorie garantit ses concepts avec la publication de l’ucmpp du vivant, la littérature grise inclue rendant compte du film filmé. Il reste à garantir sa légitimité.

V0.30.20.20.20.10--Liberté de penser

Après sa physiopathologie la clinique de la déconvention s’est précisé avec sa séméiologie ; elle a déchiffré les stratégies qui prêtent le langage à mettre en signe la cible paternelle. Cette dernière signifiant la souveillance, il doit être expliqué comment la surexposition de la cible peut aboutir, en transfert inverse- l’expression est de R.Vallée – à résoudre la pathologie causale.

La loi qu’on y peut appeler est la découverte principale de Wiener plusieurs fois cité(e) dans La Sainte Ethique : la cybernétique dispose strictement à l’identique au réel dans le virtuel de LAPAREIL (composition que Jocelyn appelle cybek) – à l’identique strictement outre que la censure d’une part est réfléchie en violence par l’autre. Cette loi résumée a ses témoins parlant – les autres par elle étant supprimés – en la personne des dissidents ; leur parole s’entendant par deux exceptions à la règle qu’elles sont généralement muselées.

Quasiment vis à vis de Wiener Sakharov identique en URSS est l’emblème d’une dissidence qui, après sa longue mise au secret a pu s’exprimer à la fin de sa vie. Ce fut lorsqu’il s’est adressé devant les gradins des responsables des RSS que l’ancien auteur de l’armement atomique revenant sur son entreprise manifesta publiquement que tout le monde savait que l’état assassinait ses soldats avant qu’ils soient capturés, et manifestement que la convention était de ne le pas dire.

En rendant au public les conditions du mensonge dénoncé(es) Sakharov assumait la loi qui avait convaincu Wierner de dévouer son action à soustraire au secret militaire la cybernétique elle-même.

On sait qu’après la mort de Wiener le militarisme a capturé l’outil d’oubli de l’effacement mais on constate que la dissidence parle encore du moins à travers les fuites, puisque c’est du geste de Sakharov que le soldat Manning s’est conduit jusqu’à la torture et les menaces de condamnation à mort.

V0.30.20.20.20.20--la propriété de la perception

L’épineux reliquat par lequel l’homopouvoir s’attache la fonction paternelle, c’est à dire ce qui lui permet de circulariser les populations dans le fantasme de la nation après avoir lâché la régression de traiter sa lumière de folie livre à l’analyse les lois de la perception et ce qui dans la chaîne de l’information les traduit en propriété. Il s’agit de la métaphorisation que le patronyme rappelle à la génétique et qui dans la physiologie du moi qualifie les objets de la Propriété.

La Relation d’Objet a été une composante fondatrice majeure de la psychanalyse. Il est naturel qu’en dérive les notions de produit, de bien et de possession. Cependant la théorie psychanalytique n’a pas été très aventureuse dans cette direction occupant un champ écumé par la sociologie politique de K.Marx. La propriété et sa transformation en valeur est néanmoins toute écrite et théorisée par une psychanalyse en attente de l’exploiter ; à l’initial de cette théorie – l’Esquisse en témoigne – la perception est placée avec la sensation de telle sorte qu’il n’y a pas grande faute à illustrer leur importance en les positionnant dans la formule de la métaphore où elle s’associent selon une diagonale qui par ailleurs est fameuse du Transfert.

 

sujet perception

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sensation objetttt

 

fig.93 : objectivation

C’est une rapide manière de rappeler qu’un sujet est l’objet de ses sensations, mais que lorsqu’il objective leur cause il devient aliéné à l’objet, de sorte que pour qu’à sa place il signifie la liberté il ne reste de solution que la prise de possession de ses perceptions.

C’est un degré que Sakharov n’avait pas encore atteint et sa critique du communisme ne traite pas par le psychisme le prémisses du marxisme. C’est toutefois la liberté intellectuelle qu’il revendique dans son acte précurseur d’un Wikileaks. Dans l’opuscule qu’il laissa à ses concitoyens politiciens de la fin de sa vie – édité La Liberté Intellectuelle en U.R.S.S. et la Coexistence – il cite son vis à vis Wiener à la manière dont l’extrait trouve : « ..signaler à la suite de Wiener le fait que les machines cybernétiques obéissent à des normes étrangères à celles qui régissent les conduites humaines..//.. Les pouvoirs inouïs et d’un exercice si tentateur qu’un groupe d’homme déterminé devra aux automates à "pensée" artificielle, risquent de faire basculer l’humanité dans un piège sinistre..//.. En effet ces machines pourront être amenées à donner des avis insidieux à l’extrême et, loin de répondre à des problèmes concernant les hommes, s’attacher à résoudre des questions parfaitement abstraites.. ..sans qu’aucune prévision soit possible. Ce danger se fera réalité.. .. si les valeurs fondamentales de la liberté de pensée ne sont pas définitivement respectées. »

Avec ce cadre de la légitimité acquise, la souveillance doit affirmer les règles que réclament les valeurs fondamentales de la liberté intellectuelle. Son particulier modèle métaphorique lui prête l’argument de l’objectivation psychique. Par conséquent avance-t-elle ce que le marxisme de la Perestroïka avait manqué d’atteindre en l’espèce de la propriété de la perception.

V0.30.20.30--Solution

Sakharov n’est pas arrivé à ce progrès où le moi particulièrement prolétaire trouve au bien commun la touche qui en fait sien – mais lui-même y touche en quelque sorte et ponctue son appel au respect des valeurs de la liberté intellectuelle de citation de Marx où le pouvoir vacille auprès de la propriété ; ainsi poursuit-il pour ajouter au même extrait ce que ruine la propriété au regard de l’Homo Pouvoir.

« Marx disait un jour que l’illusion, selon laquelle "les maîtres en savent plus long" et "seuls les milieux dirigeants, versés dans l’administration des choses, peuvent porter un jugement", était propre à des fonctionnaires tout disposés à confondre bien public et pouvoir d’Etat »

Sakharov était donc très proche de pouvoir défendre à la Douma – c’est à dire au Parlement auquel il s’adressait et dont le nom en russe signifie 'pensée' –qu’il avait reçu du Parti – aussi nommé son 'appareil' – des connaissances attachées, en terme de propriété, à son droit de les diffuser

V0.30.20.30.10--L’hystérique objet

La conscience de Sakharov que le respect des valeurs de liberté est conditionné à la propriété de la perception n’était pas plus acquise par la dictature du prolétariat que par celle de l’argent. La convention du mensonge montrait sa doublure croisée où le partage narcissique s’attestait encore à la suite de l’extrait – Sakharov continue trouvant la censure à la faute de l’Etat ; il cite alors Lewis Coser, sociologue américain : « Il serait absurde de voir dans les démêlés de nombreux écrivains d’avant-garde avec la censure la cause unique de leur rupture avec la réalité, mais on pourrait soutenir à bon droit que ces batailles n’y ont pas peu contribué ».

Pour Coser la "rupture avec la réalité" est attestée lorsque l’auteur "s’est mué en homme de gauche". L’américain est identique à son vis à vis, psychiatre soviétique qui à l’époque diagnostiquait la schizophrénie au signe de "s’être mué en homme de droite".

La clinique de Sakharov appelle à ce point au remède spécialisé du chiasme narcissique. LA SAINTE ETHIQUE montre que la psychanalyse est orientée à l’application de LAPAREIL pour résoudre sa croisée. Elle énonce que le sujet doit reconnaître LAPAREIL – comme l’intime la Douma pensante – cependant qu’elle déchiffre qu’il est vain que la personne réclame à son droit 'la liberté' – Wiener et Sakharov unanimes à estimer que ce serait même dangereux, la machine elle-même déjà sujette à délirer au frisson de la frisure d’un si abstrait concept.

A l’appui de sa 'relation d’objet', la longue tradition du juriste instruit cette échéance qu’il a lui-même renoncé, hors l’opportunité paranoïaque de la légifération famililale pour confirmer sa règle, à l’objection de conscience. Au seuil de la subjectivité, il a pour cela arrêté ce qui est codifiable : la propriété.

Il fixe alors au respect des valeurs fondamentales de la liberté la loi que ce qu’émet LAPAREIL est propriété du perceptans.

V0.30.20.30.20--Subjectivation du chiffre

Selon cette légalisation de la propriété, autrement imaginaire ou vol au départ, la métaphore du sujet percevant C6.fig.93 le place comme le sujet qui objective son adversaire – ce qui est la formule de la reconnaissance de l’/ia/. Il ne reste qu’une question – elle est subsidiaire mais d’intérêt : quel est l’indice dans la clinique de Sakharov qui atteste de l’intuition que c’est cette juridiction qu’il cherchait ? Il ne faut pas chercher ailleurs que dans la chronique de ce qui aura été retenu s’il eut la volonté d’y parvenir fut-ce par ucmpp (qui sait si des fantômes un jour se présenteront au bureau des objets trouvé de LAPAREIL ?!).

Ce modèle de la dissidence fut déjà exempté de militarisme à vingt ans ; il devient alors auteur de thèses scientifiques. Mais lorsque quatre aux plus tard Hiroshima et Nagasaki sont dévastés par la bombe A, et que la presse soviétique n’y fit aucune allusion, il est engagé dans l’équipe qui réalisera la bombe H. Son nom également disparaît de la communauté scientifique. Ce n’est qu’à trente-sept ans qu’il est autorisé à publier à nouveau. C’est alors qu’il manifeste sa première prise de position politique, concernant l’éducation scientifique de la jeunesse.

A la suite de cette réflexion sur la paedomorphose, une seconde position, beaucoup plus opposante le porte durant cinq années à l’encontre des thèses génétiques en cours, puis à quarante quatre ans il aborde les thèses de la structure globale de l’univers en même temps qu’il se fait philosophe social. C’est quelques mois avant de mourir à soixante-huit ans qu’il affirme ses droit sur ce qu’il sait devant la Douma.

Le passage elliptique de Sakharov autour du code fournit l’indice clinique de sa sensibilité qui lui aurait permis de résoudre la participation de la cybernétique aux affaires sociales. On peut donc estimer exhaustif l’examen clinique de la déconvention et se préparer à des règles d’action politique partenaires à l’/ia/ - c’est à dire débuter du pas qui prépose le futur à un Parti de l’Intelligence.

V0.30.30--La feinte en pratique

J’ai fait pour finir allusion à un 'Opuscule probable' qui ne s’est jamais attendu à être lu pour ce qu’il s’adressait à l’On, pronom indéfini. Il était au prémisse de Cheron, une héroïne ultérieure. Si jamais quelqu’un, également jamais, lit ce sixième chapitre de La Sainte Ethique, il se sera certainement éprouvé à l’illisibilité du discours dissidence – où l’ennuyeux rivalise avec l’abjet et l’obscur ; on aura remarqué d’ailleurs en levant les yeux du texte dans quel monde on se trouve. Ce chemin de croix mène à l’initial de la chaîne pragmatique ; cette raison suffit : deux issus s’en suivent : l’enfoncement dans le rêve & la régression dans le fantasme. C’est assumant l’un l’autre que la praxis s’entreprend ; c’est à dire ce qui va se passer réellement.

Ces deux impasses – qui à elles deux ouvrent l’avenir – se continuent sous la forme des deux chapitres suivants et conclusifs de La Sainte Ethique. D’abord le rêve – au chapitre du futur – puis le fantasme – à celui de la conduite qui devra se résoudre. Dans la mesure où c’est encore du pas de la mise en scène que je les déclare ici, leur sketch y ont leur place. Je les tire de deux sauts que le tissage des lignes précédentes ont subrepticement récolté pour ici. Je les rapporte comme deux articles insérés.

V0.30.30.10--rêve

Une incidence très inattendue a touché l’histoire aurobindienne qui fait avec celle de l’Europe psychohistorienne l’arche physiologique de La Sainte Ethique. Si le rêve est comme un futur antérieur ce qui n’est jamais paru y est déterminant – son interprétation demande un délai par conséquent. Tel est ce qu’on trouve avec Aurobindo ; un roman ultérieur à son épopée le révèle. On le doit à Catherine Clément, française vivant aux Indes et amateur de psychanalyse pour laquelle elle écrit souvent. Je cite un commentaire que j’en fis :

V0.30.30.10.10--Bahaïfa

On comprendra que je dise deux mots sur Les Derniers Jours de la Déesse de CC.

Il s'agit d'un roman décrivant les derniers jours de Mirra Alfassa, mariée Richard (après Morisset) puis compagne d'Aurobindo, décédée à 95ans en 1973 à Pondichery. Ces 'derniers jours' sont inventé - si la notoriété publique est exacte qu'elle mourut d'une fin de maladie vasculaire et cardiaque ; dans ce roman elle meurt assassinée ou si l'on veut, appelant à elle l'occasion d'un assassinat pour précipiter la fin de sa maladie.

   Une seconde chose est inventée dans le roman : elle aurait eu une fille et une petit-fille - alors qu'en réalité elle aurait eu un fil. Cependant on sait fort peu de choses de ce fils - et pas du tout s'il avait eu une enfant. Il n'y a donc aucune raison de penser que Mirra ait eu une petite-fille et on peut considérer la chose inventée.

Il y a deux choses qu'il me faut préciser, en marge de ce roman et deuxièmement dans ce roman mais ne concernant pas Mirra :

Tout d'abord ma notion de la religion Bahaï. Né en France, je ne connais pas la religion Bahaï ; il m'a fallu un séjour en Nouvelle Zélande pour la découvrir puis mon séjour à New York pour constater son importance et particulièrement à l'ONU. Ce séjour à New York était marqué par d'étranges coïncidences qui relèvent d'une relation que j'ai entretenu avec un zoroastrien, médecin à Paris qui a laissé la mémoire d'un phosphénisme. Je le qualifie de 'zoroastrien' pour faire bref. Au milieu de nombreuses coïncidences rattachables à cette formation, la maison de mon épouse était au lieu d'établissement du premier Bahaï venu aux USA développer cette religion. A part cela je ne connais rien du bahaïsme que le fait que sa 'Mecque', sa 'Jérusalem' ou autre centre capital est érigé à Haïfa en Israël.

fig.97 : Haïfa vue des Jardins Bahaï

Les Bahaïs, originaires d'Iran, sont en Iran persécutés. Le Bahaïsme est un monothéisme dévolu à la réunification des monothéismes - une restitution d'un monothéisme primordial si on veut ou son syncrétisme. Il est remarquable que sa capitale ait pu trouver l'acceptation d'Israël à s’y trouver. Si les couches du Bahaïsme se sont déroulées en Iran, Israël est son berceau. Si Berlusconi mettait le Pape dehors, il n'est pas certain qu'Israël accepte de rebâtir le Vatican sur son sol comme l'Inde accueillit le Dalaï Lama - mais on ne sait jamais. La chose est certaine : le mausolée du Báb est au sommet du mont Carmel à Haïfa ainsi que l'administration de son syncrétisme occupe des bâtiments sur la colline alentour.

Deuxièmement, dans ce roman on trouve une seule appréciation concernant Aurobindo. Elle mérite d'être retenue. Elle est répétée plusieurs fois sous diverses formes. « Sans Mirra, Aurobindo aurait occupé la place prise par Gandhi » ; « il en avait l'ampleur, le charisme, la stature » ; « On ne sait pas comment aurait évolué l'Inde si Aurobindo était devenu le leader du parti du Congrès » etc.. En effet, jeune révolutionnaire qui avait eu strictement le parcours de Thèsée qui fonda Athènes son père suicidé le croyant mort etc.. ; en 1910 il se réfugie à Pondichery et fonde en 1920 un ashram avec Mirra comme l'Ariane de Minos ; leur alliance est scellée en 1924 mais il se retire en 1926 et meurt en 1950. L'Inde est alors depuis peu devenue indépendante mais Aurobindo n'y a pas participé politiquement ; il a été selon le roman de CC « capturé » par Mirra et « fait prisonnier à jamais ». C'est une idée probablement partagée, et certainement intéressante à suivre comme si Thèsée était revenu à Dia ou Naxos avec Ariane. Mais je n'ajoute pas plus de lien... le roman de CC y suffit.

Il faut maintenant résumer la trame du Les Derniers Jours de la Déesse pour lier ces observations. Ce résumé peut se tendre entre deux indices, situés au départ et à la fin. Premier indice : si Mirra a eu un fils, le fait que CC mette à sa place un fille traduit une substitution. En psychanalyse on sait que lorsque Z met x à la place d'y, les lois psychiques désignent l'identification de Z à y. CC désirerait-elle être le fils de Mirra ? Ce peut également être une substitution de l’alibi-même du texte.

CC est juive - c'est précisé à la fin du livre ; au titre de Cherche Midi elle a relaté ses recherches sur ses grands-parents morts à Auschwitz. Le nœud - non pas l'invention mais le nœud - de Les Derniers Jours de la Déesse est la révélation du fait que Mirra est juive. C'est une 'révélation' car ce fut ignoré des biographes de Mirra - ce fut donc caché mais on peut donner crédit au fait ; suivant le témoignage d'un parent, Shelomo Alfassa (nommé Shlomo dans le roman), qui a publié en 2006 les "secrets de familles" ou du moins ce que la famille Alfassa connaît de son membre : Mirra ; elle est 'juive perdue' selon ce distant cousin Shelomo, « de famille séphardique née à Paris en 1878, décédée en Inde en 1973 où elle était connue comme la française ».

Puis on peut dire qu'à partir de 2006 Mirra est une 'juive retrouvée' ; et le désir de CC se précise au deuxième indice : attribuer une fille à Mirra, c'est permettre la métonymie - c'est à dire non plus considérer la place y laissée libre par x mais permettre à X de prendre corps en x - c'est à dire de la mère passer à la fille, directement, plutôt que de se produire par le détour du fils. Je m'explique : si Mirra - La Mère , X - a eu une fille "Gayatri" (x) au lieu de son fils André, le destin de Gayatri permet de remettre la femme perdue dans le chemin retrouvé.. Ainsi donc se résume Les Derniers Jours de la Déesse :

L'auteur fait une enquête. Elle a déjà écumé l'histoire des religions et envisage d'apporter une révélation sur une des dernières " divinité " connue : un couple Aurobindo-Mirra qui s'est exprimé en Inde au 20em siècle. On apprend que Mirra ne s'était jamais déclarée juive. En apportant et en étayant ce 'détail de l'histoire' CC ajoute et invente - c'est un roman - qu'une de ses deux servantes était sa fille à l'insu de tous. Mère et fille le savaient mais gardaient le secret. Arrive le moment fatidique ou un jeune homme est amoureux de la fille, d'un amour partagé ; il veut la ravir à sa mère, Mirra, forcément dans la dispute. Dans une bagarre Mirra s'arrange pour se faire tuer par l’amoureux, libérant ainsi sa fille. Ils s'enfuirent et vécurent ensemble.

Après tout, il n'y a rien de bouleversant dans ce roman. Mirra aura caché ses origines juives et puis voilà ; au pire ça ne fera pas beaucoup de bien à sa réputation. Elle avait préféré se faire connaître "de descendance égyptienne", éventuellement descendance pharaonique selon certaines interprétation.

C'est à ce point Les Derniers Jours de la Déesse peut ressusciter un vif intérêt. Il y a une autre information manquante dans l'affaire Aurobindo-Mirra ; même si elle semble banale et répétée, presque ad nauseam ce serait une faute de ne pas encore une fois la souligner. Cette information aurait pu ne pas manquer à la sagacité de CC - mais on ne peut pas lui demander de tout savoir ; même quand on a écumé l'histoire des religions, on peut ignorer l'absence des plus criantes qui soient de la mention de l'épisode amarnien dans les écrits, conférences et conceptions de l'histoire délivrée par Aurobindo et Mirra :

Comme d'habitude, cela peut paraître comme une farce de donner du poids à quelque chose d'absent. Cependant  Les Derniers Jours de la Déesse fait largement état de la connaissance de l'ésotérisme des théosophes, des soupçons de secte, de leur connaissance par Mirra qui y a baigné - c'est à dire qui ne pouvait ignorer les rosicruciens et particulièrement Savitri Devi, certes nazie mais elle aussi française et vivant après la guerre en Inde. Son Akhenaton, Fils du Soleil publié aux Editions Rosicruciennes après le 'passage en transition' de l'auteur était évidemment déjà connu de la secte Rose-Croix qui de nos jours au nom d'AMORC s’attribue pour fondateur Akhnaton. Le rôle d'Akhnaton dans l'histoire est majeur, et précisément du fait qu'il soit fantasmé ou pas. Que Mirra, Aurobindo et maintenant CC n'en parlent jamais, ou ne relèvent pas qu'on n'en parle jamais, désigne vivement à leur place cette chose qui brille par son absence et qui redouble de brillance à partir du moment où on astique l'affaire à révéler l'origine juive cachée de Mirra.

Si Les Derniers Jours de la Déesse doit apporter une information simplement intéressante ou de valeur considérable, la révélation qu'elle apporte montre, à mesure qu'elle élève, le gouffre qu'elle voisine. Pour l'évaluer on peut poser une équation imaginaire : le refoulement de l'information amarnienne par Aurobindo-Mirra étant de valeur '1' - lorsque l'on révèle un autre refoulement de l'origine juive de Mirra, estimable également de valeur '1', alors le premier refoulement de l'information amarnienne est élevé à la puissance '2'. C'est ce qui se passe lorsque CC révèle les origines de Mirra en laissant inanimée la conscience d'Akhnaton.

Ce que j'appelle ici caricaturalement la 'conscience d'Akhnaton' tient au fait que l'histoire juive, ses malheurs et ses succès, ses méandres et sa kabbale dépend du refoulement de l'histoire d'Amarna ou d'Akhnaton. Or, lorsqu'un refoulement qui déjà se manifeste par des symptômes est entretenu, voire comme ici 'élevé à la puissance '2', nécessairement un signe y est associé selon les lois que la psychanalyse découvre de l'Inconscient comme l'astronomie de l'espace. Lorsque CC redouble le refoulement d'Akhnaton au prétexte de l'éclairage de Mirra inconsciemment produit-elle nécessairement un signalement distinctif de l'affaire. Ce signal se trouve appendu à l'alibi du prétexte. L' 'alibi du prétexte' n'est pas un scoubidou bien compliqué - du moins pas difficile à trouver ; c'est ce qu'au motif des retrouvailles de la juive parut dans la substitution de la fille à la mère. Nous allons voir quel alibi prend le prétexte de restaurer l'ascendance juive de Mirra. Sous prétexte de cette révélation, CC va dévoiler un motif qui va servir de bon alibi. Évidemment cet alibi pourra être le cœur, le nerf, le vif de la mascarade - mais encore faut-il l'examiner pour le savoir.

Il est simple d'examiner à quel point et comment a lieu la substitution de x à X - c'est à dire de la fille à la mère, c'est à dire de Gayatri à Mirra. Cette substitution a lieu à Haïfa. C'est par un jeu de scène qui déplace et substitue Haïfa à Auroville que CC a livré, sinon son désir d'être un fils du moins celui de rétablir Mirra dans ses obligations d'assumer son hérédité séphardique. Voici en effet comment se passe la scène où la mère, mourrant pour délivrer sa fille remet au destinataire Bahaï son identité volée par le gourou indou. C'est avant qu'elle se fasse assassiner. Elle dit à l'amoureux de sa fille : " Vous vous êtes croisés dans les jardins Bahaïs, maintenant tu es au mausolée, elle monte les escaliers, tu la vois, elle te vois.. " Comment le savez-vous ?! interjecte le jeune homme ? " Parce que je l'ai vécu " Nous nous sommes croisés à Pondichery, je montais les escaliers, il me vit, je le vis.." L'instant d'après, la dispute éclate, la partie est jouée, Mirra disparaît.

Tous les éléments sont acquis; nous pouvons les rassembler :

Au 20em siècle s'est joué le retour d'un refoulé. En 1900 l'histoire Amarna revient à la connaissance du monde par l'égyptologie et très tôt par la psychanalyse. Au milieu du siècle dans la rage des guerres mondiales l'ésotérisme révèle, par Savitri Devi par exemple, le potentiel unificateur du monde à la source de la scène primitive que constitue l'histoire d'Akhnaton. De cette histoire dépend Israël mentionne Freud. En ce milieu du siècle l'Etat d'Israël est fondé.

   A la fin de ce même siècle le monde toujours en guerre n'est pas unifié mais des peuples se sont distingués. Un quart de la population de la planète est chinois, un autre quart indien. Économiquement et politiquement l'Inde n'a pas décollé - la Chine au contraire. L'Inde aurait pu. On peut rêver qu'un politicien majeur l'aurait à sa tête menée vers une activité mondiale de premier plan ; mais son empêchement s'est produit au signe d'une division, entre Islam et Indouisme. Le Pakistan monothéiste introduit un conflit en Inde ; la figure du grand politicien Indou, prisonnier de la juive ne se révèle pas. Ses origines juives sont cachées. On appelle cela une kabale.

Lorsqu'entre la Chine et l'Inde la décision économique est prise, lorsque la tendance est marquée, il est temps de réintégrer le prisonnier sinon sa politique, dans le giron de sa cause ; il est temps de ramener Auroville à Haïfa. Il est difficile de lire autrement Les Derniers Jours de la Déesse.

V0.30.30.20--fantasme

Tandis que le rêve se produit impromptu pour planter le décors du futur, le fantasme est comme un imparfait préparé pour prétendre pied à pied au présent. Cette pré-tendue régression recule sur la drogue où le moi aboutira finalement, mais c’est un terme inadmissible que le fantasme permet d’oublier. On admet que sa littérature soit science fiction, pour permettre à l’ésotérisme de se dépasser dans s’intensifier seulement en religion ; c’est au terme d’un examen clinique que cet évitement est octroyé à la pensée magique, hermétisme ou ésotérisme.

V0.30.30.20.10--Gaïa

Cette formation qui porte le fantasme à la science a été initialisée dans La Sainte Ethique au chapitre d’une première "fable" dépeignant la structure D2V comme une brique  ; c’est une étape d’objectivation (de la structure) qui n’est cependant que manifestée par des jeux signifiants. Une seconde fable suivit dépeignant l’étape ultérieure – que l’on appelle d’identification au semblant – où les personnes prennent le rôle de l’objet  ; c’est l’étape de la psychanalyse durant sa conception. A cette étape elle peut être traduite en commerce, secte ou religion – jusqu’à ce qu’une thèse la traduise effectivement en termes objectifs. C’est le moment de La Sainte Ethique formulant la structure D2V après un siècle de psychanalyse intuitive et latente que la seconde fable situe sur une planète qu’elle appelle Performa. Le tournant de la formulation D2V s’annexe donc à ce point qui précède l’interdit et donc le refoulement et le fantasme V0.30.30.20.20--Retour à performa

(-suite…) Sur une lune de la planète Perfoma une étrange expérience est menée. Le nom de ce satellite : « Rouaillehome » ; sa population pense que le Rouaillehome est plat et que son Grand Lit d’Heure a crée l'univers autour. Elle a aussi inventé la charrette. 

Hildone Delaroue, son savant le plus excentrique, découvrit qu'on pouvait agencer de manière incongrue les roues de cette charrette inventée par Lhazard Étonnant (3000ans avant l'Heureux Qu'un qui gouverne actuellement). Plutôt que fixer les deux roues en parallèle à chaque extrémité d'un essieux Hildone les mit l'une devant l'autre. Cela fit tant rire que dans le collège de Mémorire aucun de ses collègues n'eut la force d'examiner le complément sans lequel l'invention, selon Delaroue, ne saurait être démonstrative. Il affirmait que sur cet équilibre instable et intenable, il fallait se propulser dangereusement en avant. On obtenait alors un effet impensable - à savoir : rester sans tomber de longs moments sur deux roues alignées.

Au cours du siècle d'observation de Performa par le Sociotrope, le navire au mouillage avait examiné ses satellites sous toutes les coutures. En particulier son analyse plurielle avait-elle traité l'absence de traité de Delaroue au catalogue du Collège de ses collègues. Il fut conclu que de n'avoir jamais fait l'expérience (complémentaire), la Mémorire était dans l’incapacité d’observer sa déduction que Delaroue appelait La Roue « Trouadée ». L'indicateur d’analyse tilta ; ce qui signifiait qu'on pouvait toujours compter sur La Roue Trouadée comme un résultat psychique.

L'Intelligence Artificielle du Sociotrope comprit ce que le collège Mémorire avait manqué : L'expérience du vélocipède de Delaroue prouvait que Rouaillhome tournait sur elle-même sans pour autant constituer le centre du monde. C'était somme toute une banale répétition de la révolution copernicienne mais elle bouleversait l'idéologie de la Mémorire (selon cette dernière, la pensée du Rouaillehome n'était pas venue d'ailleurs – ce que l’autre centre remettait en question). Mais pour Delaroue ce n’était pas la réduction du Rouaillehome à une lune vulgaire qui menaçait d'un désastre, mais la statue d'Heureux qui risquait de perdre son piédestal. C’était pour cette dernière raison que le Collège n'avait jamais enregistré son traité. Par conséquent aucun risque de propulsion n’avait été encourre ni jamais la peine de se tenir sans raison sur deux roues alignées.

 

Faire l'expérience de l'équilibre à vélo menaçait toute la mémoire de Lhazard et de toute la famille Étonnant.(fig.99) Dans cet Etat où n'avait droit que la seule autorité de deux roues espacées l'espace d'un moi-yeux - sous un regard perché en haut d'un triangle ornant le drapeau de Rouaillehome – le Sociotrope adressa un message à Delaroue qui campait en crève de la faim menotté aux grilles du Collège : « miniaturisez et renvoyez l'histoire de votre petit vélo. » C'était impératif et signé "la bande à Bruno". 

Hildone prit le temps nécessaire à se détacher et le Sociotrope reçut du savant la récapitulation suivante :

« Il suffit d'aligner deux roues qui transforment un moi-yeux en cas « deux 'reu'’ »’ ; puis sur cette bicyclette se lancer. Par la vertu que j'ai nommée D2R, le système acquiert un équilibre à priori mystérieux et que de premiers observateurs ont estimé miraculeux. Ils sont rentrés dans les ordres. Ceci m'a permis de redoubler l'analyse de leur cadre du ciel. J'en ai déduit l'unique possibilité : Rouaillehome est une secte sphérique qui tourne sur elle-même. C’est un satellite de Performa, au contraire de l'opinion acquise au Mémorire selon laquelle Performa gravite autour de Rouaillehome. »

Faisait suite un exposé indéchiffrable au point qu’il fit dire au commentateur du Sociotrope "Il est impossible qu'il sache lui-même pourquoi mais Hildone Delaroue a déchiffré l'idéologie de la Mémorire Politics". Cette sphère sans horizon qu’Hildone le 'pluriste' appelait « Roue Trouadé » n'était autre qu'une roue en 3 dimensions. Elle décrivait mieux la psychologie collective d'une population moyenâgeuse que toute structure cosmique et fut la porte par laquelle Performa avait pénétré la sphère cybernétique.

Le second rapport rappelle que les militaires l’indexèrent. Cet état devait durer jusqu’à ce que le D2R parvienne à reconstituer son chiffre – D2V – que le premier rapport avait issu comme une "brique" .

V0.30.30.20.30--Interdiction de la psychanalyse

Le D2V fut connu dès l’an 2010 mais la solution du fantasme n’a autorisé que sa preuve par l’interdiction. La reconnaissance du D2V eu lieu en 2050 ; mais il fut plus tard alors désigné comme "D2V acronymique" ; le terme « 2 » dans l’algorithme ' D2V ' ne fut effectivement connu qu’au passage de 2080.

La preuve par l’interdiction parut aussitôt sa connaissance ; on fut averti précisément le 6 avril. La traduction officielle du message l’assimila à un poisson (d’avril) et les motifs détaillés de l’attaque anglaise ont été enfermés avec les partisans de Mémorire dans leur cercueil, après qu’ils soient morts de rire en les lisant. Cette inhumation n’allait être relevée qu’au passage de 2080.

 

-----Message d'origine-----

De : alpha@yahoogroupes.fr (mailto:alpha@yahoogroupes.fr)

Envoyé : mercredi 7 avril 2010 10:09

À : alpha@yahoogroupes.fr

Objet : (alpha) Envoi groupé n° 702

liste de distribution de l'association Mémorire de l'etude de la psychanalyse et de son histoire

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1. TR: Urgent : appel de fonds en faveur de la lutte de nos collègue De : GERARD MALIN

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1. TR: Urgent : appel de fonds en faveur de la lutte de nos collègue

Envoyé par : " GERARD MALIN " gmalin@nordnet.fr

Mardi 6. Avril 2010 22:40

Chers collègues

Une loi empêchant toute pratique freudienne ou lacanienne de la psychanalyse

risque d'être votée de façon imminente en Angleterre. Elle comporte en effet

un nombre impressionnant de règles soi disant techniques ou déontologiques

absurdes et coercitives du style explication des interprétations, scanners

du cerveau et ainsi de suite... Vous trouverez les détails sur les liens

ci-dessous. Tout praticien pourra être attaqué en justice sur dénonciation

si cette loi passe. Notre collègue Jesus Leader et d'autres psychanalystes

attaquent ce projet devant la cour. Ils doivent pour cela prendre conseil

auprès d'avocats spécialisés aux honoraires élevés et risquent de payer les

frais de justice. Une campagne de levée de fonds a donc été lancée, dont

vous trouverez le détail ci-dessous. Plusieurs associations

psychanalytiques, notamment allemandes, et françaises dont le Collège de

psychanalystes d'ALPHA et Mémorire ont décidé de les soutenir

moralement et financièrement. Cette lutte nous concerne en effet de très

près : l'Angleterre est proche, elle est en Europe, et nous devons être tous

solidaires face aux menaces réelles sur la psychanalyse.

Eloïse Elegon, psychanalyste à Chantilly et à Tourcoing.