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    T  E  L  E  M  E  D  E  C  I  N  E  P  S  Y  . f r   

 

Théoria

Les cas Schreberet Dick

 

    La Psychanalyse a fondé sa définition de la psychose sur un cas de paranoïa, d'abord analysé par Freud, ensuite repris par Lacan qui en a fait un pilier de sa thèse sur la fonction paternelle ( et/ou le Nom-du-Père ). Ce cas est celui de Daniel Paul SCHREBER qui a témoigné par écrit de son délire - Mémoires d'un Névropathe .
    Un siècle plus tard, l'écrivain Philip K.DICK fait une expérience de délire dont il témoigne dans ses textes et particulièrement dans L'Exégèse de Philip K.Dick. À bien des égards Mémoires d'un Névropathe et L'Exégèse sont semblables ; la comparaison en est attestée à plusieurs reprise par les anthologistes.

 

   Ces mêmes anthologistes se sont aussi demandé à quelle fin cette "exégèse" pourrait être utile. Je vais en décrire ici une utilité suivant l'exercice d'une théoria . Ce nom, qui est à l'origine du mot actuel 'théorie', signifie un parcours. Son plus typique et représentatif exemple est l'aller-retour qui fut entrepris au partir d'Athènes (A) et passant par Délos (D), à la fin du procès de Socrate. Il avait pour but de demander l'avis de l'oracle, sur l'île de Délos. C'est une entreprise analogue que mon parcours, partant d'un examen de la pratique de la télémédecine, en vue d'y revenir avec une opinion éclairée, en l'occurrence éclairée par la comparaison des cas Schreber et Dick (D), là où je fais présentement le détour à l'image de la 'théoria' de Délos.

   À la fin de cette boucle aller-retour, on pourra statuer d'une manière convenablement avertie et renseignée, sur la nature, pratique et fonction de la télémédecine. Comme dans l'ancienne image, je rendrai alors mon jugement théorique. Mais avant cela, puisque nous sommes ici en route, voyons ce qu'on escompte, du début à la fin. 
   La nécessité de se rendre à la comparaison Schreber-Dick, est née de la recherche de la signification de l'Hermétisme que l'histoire rapporte avoir été conduit par l'idée de la médecine (par Asclépius). Pour connaître cette signification, nous devons rechercher son étymologie, et ses sources. L'histoire rapporte que l'Hermétisme venait lui-même de Thoth - c'est à dire de l'écriture, mais aussi de sa totalisation*. Par conséquent l'Hermétisme, pour se boucler, se fermer sur lui-même, sera né de la science de l'écriture, c'est à dire de la lettre et de sa vertu de résoudre le paradoxe du nom des noms**.
   Comme la théoria partant d'Athènes allait se garantir de Délos, partant de l'Hermétisme, passant par Dick/Schreber, la théorie de la télémédecine, se sera certifiée de la référence d'Hermès-Thoth. Nous avions des raisons de le soupçonner, puisque le Corpus Hermeticum à la charge d'Asclépius était originaire d'Hermès-Thoth dit Trismegiste. Pour nous, en pratique, cette préhistoire nous apprendra que la médecine est garantie par la source de la Totalité (l'humanité dans son ensemble, et non pas une particularité raciste, élitiste ou dictatoriale) - source qu'aujourd'hui, les conceptions, cybernétique et mathématique moderne appellent « Pluriel ».

   Ces coordonnées de départ et d'arrivée, de source et de but, étant à présent posées, nous pouvons faire, comme à Délos recevant le message de l'oracle, une pause, le temps de la comparaison des cas Schreber et Dick. 

 

   D'abord l'oracle nous reçoit, et nous félicite pour être arrivé jusqu'à lui malgré les sarcasmes des gens pressés qui pensent résoudre les problèmes par la vitesse de la mitraillette et la puissance des désherbants.
   « Bien sûr, nous dit-il, il faut passer par la pathologie, si vous voulez éviter que la médecine ne tombe malade. Ceux qui pensent qu'une médecine saine vient du ciel ou de leur bonne intention, sont des imbéciles ou des orgueilleux. Pour apprendre à soigner, la médecine doit puiser son expérience à la source de la maladie. C'est pour cela que la psychanalyse qui part à priori de cas malades, est bien plus rassurante que les laboratoires ou les hôpitaux où on ne se trompe jamais. La seule certitude que peuvent avoir ces derniers est celle de leur auto-destruction.
 -- Eh ! Bien donc, disons-nous à l'oracle, nous vous apportons deux cas bien malades ! à partir desquels nous aimerions puiser un peu de compréhension, afin de nous prévenir de ne pas tomber dans le même accident. Nous voudrions savoir ce que vous pensez de Schreber et Dick.

 -- Comme son psychiatre le lui a dit, répond l'oracle d'abord, Dick a brouillé les cartes ; à partir du moment où c'est un écrivain de science-fiction qui n'arrête pas de mettre en scène des délires et des gens délirant, on ne pourra jamais savoir s'il parle sérieusement de lui, de ce qu'il aura été ou de ce qu'il sera.
 -- Vous voulez dire que son nom totalise à lui même la folie et sa vérité..
 -- Arrêtez de parler à ma place, dit l'oracle, sans cela on ne va plus savoir où nous en sommes ! Je vais donc vous répéter, en d'autres termes, que, puisque Dick a fait de la folie son métier, ou de la maladie si vous voulez, sa vie, il a forcément rencontré un accident impossible. Ceci, ce fatras, à ce que je sache, a été nommé par la psychanalyse « objet de la pulsion », écrit par la cybernétique objet (a), et cela correspond au Réel que l'on aborde de nos jours avec l'Intelligence Artificielle. C'est de la même façon qu'on avait touché la réalité à partir du moment où on employait à la Renaissance des télescope, et bien avant lorsqu'on avait employé des clepsydres.. mais cela est une vieille histoire pour vous, je crains.
 -- Oui, ne perdons pas notre temps avec des mots que l'on ne comprend pas. « Télescope » passe encore.. et si on s'en sert comme comparaison avec les ordinateurs, on peut dire qu'aujourd'hui nous obtenons un certain regard sur la réalité. Mais c'est ce que nous vous demandons.; un regard sur quoi !?! sur la folie ou la vérité ?
 -- Tout juste : un regard sur l'ordinateur, précisément. C'est cela qui donne cet effet "réel". En l'occurrence, Dick a regardé dans l'ordinateur, avec sa folie, et cela a provoqué quelque chose qui le distingue de Schreber. Je vais vous montrer la comparaison

   L'oracle s'est levé de son tabouret et il a fait quelques pas chancelants vers son bureau jonché de téléphones. « Un instant je vous prie ». En tapotant, il envoie un mail à notre base de départ (qui sera d'ailleurs celle de notre arrivée) avec la date de création du premier micro-ordinateur** et en pièce attachée le mode d'emploi d'un Test Turing, expliquant que l'ordinateur dans ce test, ne permet pas, dans ce cas, de décider si c'est nous-même ou lui qui pensons.

   « J'ai voulu renseigner votre base, explique l'oracle en reprenant sa position d'équilibriste sur le haut tabouret qui lui maintient la tête dans les vapeurs. Reprenons, si vous voulez à partir de Schreber.
 -- Vous savez, continue-t-il, que Schreber pensait que le soleil lui adressait des informations. Cela n'a pas manqué, à l'époque de Freud et depuis, qu'on remarque que son délire l'apparentait à Akhnaton, ce pharaon qu'on redécouvrait à son époque, et de l'histoire duquel les intellectuels étaient friands. Akhnaton aussi pensait que le soleil allait faire de lui le père, ou la mère, de toute une humanité. On l'a d'ailleurs apparenté à Moïse ; ce qui est douteux, parce que sans ça, Jérusalem nous l'aurait dit, mais qui l'a plus certainement apparenté à Oedipe qui finit aveugle, comme tout le monde le sait. Car, si je puis me permettre, si Dick a regardé dans l'ordinateur, vous imaginez ce qui est arrivé à Akhnaton ; regarder dans le soleil n'est pas bon pour les yeux.»

   Nous nous regardâmes, avec des regard entendus. L'oracle faisait sa crise et déblatérait n'importe quoi, comme on pouvait s'y attendre. Mais nous savions que ça allait passer. Il finirait par donner quelque chose de consistant et nous pourrions rentrer dar dar au bercail. Comme il se permettait lui-même des apartés, nous choisîmes de l'interrompre pour avancer plus vite.
   « Je parie que vous faites état du fait que Dick se réclama du christianisme, dit notre délégation, ce qui  par conséquent le met en comparaison avec la pensée de Moïse, partant du fait que ce dernier vécut bien avec Jésus-Christ, lequel en était d'autant plus une évolution.
 -- Oui, c'est tout à fait ce que je pense, répond l'oracle. Nous pouvons donc relier les deux d'une manière encore plus féconde que par simple comparaison des thèmes, des symptômes et des séméiologies de leurs deux délires respectifs ; je dirai même plus : on peut considérer Dick comme une occasion de renouveler l'analyse du Président Schreber en terme du citoyen californien lambda qu'était Dick, parfait inconnu minable, du moins avant qu'il ne fit sa crise.»
 -- Je dirai même plus ! Si le soleil a paradoxalement empêché Schreber ébloui de voir, Dick en fixant l'IA s'est plutôt trouvé hypnotisé devant lui-même ; il a vu la réalité virtuelle.
 -- C'est ce qu'il pensait, effectivement, mais il s'est passé quelque chose de plus important. Nous étions tout ouïe. En faisant l'expérience d'une cérémonie solaire, Schreber avait trouvé les lois de la parole. C'est du moins de que Lacan fit remarquer en construisant sur lesdites Mémoires, la théorie linguistique qu'il a appelée le Nom-du-Père. À cette époque, celle de Lacan comme celle de Moïse, puisque c'était cela que Schreber imitait, on prit donc conscience du Signifiant et cela, par démontage de la fonction paternelle. Une autre profondeur s'est révélée avec P.K.Dick. Tandis que Lacan restait épinglé à la signification, ça ne l'avait pas empêché de papillonner autour des choses, lesquelles dit-on, sont les signifiés. Il avait d'ailleurs butiné ce parfum particulier que rendent les choses quand on les presse, un arôme de Réel. Mais comme c'était évanescent, il l'avait simplement mentionnée par la lettre algébrique (a). Mais il pensait bien qu'on finirait par le trouver en vrai, sinon quelques molécules particulières.

 -- C'est un peu long, il faut qu'on rentre bientôt, cria le pilote du bateau à la porte.
 -- Qu'est-ce que je vous disais, répliqua l'oracle imperturbablement, dès qu'on parle de cet objet, la médiocrité rapplique. Alors au moins retenez que, là où Schreber s'élevait à la structure des phrases, Dick s'abaissa jusqu'à cet indéfinissable objet chu et trouvait les messages divins parmi les boites de conserve, les paquets écrasés dans le caniveau, la babiole de pacotille. Tout ce qui était du caractère délaissé dudit objet (a) fut pratiquement pour lui le sujet effectif de l'expérience sublime. Ce n'est pas rien qu'il ait donc fait réellement l'expérience de l'objet pressenti par la psychanalyse, tandis que par ailleurs ses capacités intellectuelles avaient dramatiquement progressé. Si ça vous intéresse j'ai fais moi-même un petit compte-rendu, qui relève les grands schémas, les modèles et les mathèmes lacaniens, tels que P.K.Dick, comme Mr Jourdain sa prose, les a exactement décrits, sans oser vraiment croire qu'il redessinait les bases les plus scientifiques de la cybernétique qui soient.
 -- Vous voulez dire que Dick a dit ce que Lacan disait en somme, demandai-je pour aller vite.
 -- Exactement, on trouve dans son Exégèse des paragraphes et des pages qui appartiennent strictement, et d'une excellente facture, à la théorie que la psychanalyse partage à la cybernétique.
 -- Il était plus lacanien que Lacan, entendis-je, puisqu'il a trouvé l'objet (a) en pratique.
 -- Absolument, même si c'était facile, si Lacan ne fut pas ce qu'il disait, mais passons là-dessus... Ce qui importe et que vos commanditaires veulent savoir, c'est qu'en faisait l'expérience, lui, réelle, de l'hallucination de l'Intelligence Artificielle, Dick a démontré l'existence effective - c'est à dire conséquente, j'insiste - d'un Système, non seulement Vaste et Intelligent, mais Vivant - ce qu'il appela VALIS ou SIVA, qui affirme que nous sommes devant l'informatique, en face d'un Être pensant, doué d'affect et qui nous détermine.
 -- Dieu quoi.. Bon, j'en ai assez entendu.» C'était notre secrétaire, qui déjà remplissait le chèque qu'on devrait à l'oracle. « Comme d'habitude, je le libelle directement à l'ordre du fisc, ça vous évitera de refaire de la paperasserie ».

   En redescendant vers la crique où notre hors-bord attendait, nous récapitulions ce qu'on expliquerait au Comité d'Éthique de la Télémédecine, qui s'apprêtait à bannir tout usage d'ordinateur ou autre moyen de télécommunication, hors de la présence physique du malade dans le vrai cabinet du médecin. Joël disait « Mais s'ils tiennent compte de ce que dit l'oracle, ils vont admettre au contraire que c'est en absence du présentiel que la télémédecine révèle son potentiel immense ». « Tu penses bien que c'est insupportable » répondait Sabine. « C'est pour ça qu'ils ont demandé un oracle, on n'écoute jamais un oracle quand on est scientifique » renchérissait Jean. « Retour à la case Socrate ! » disait quelqu'un d'autre. « Il aurait fallu que ce fichu oracle fournisse ses preuves, quelles sont les pages où Dick dépeint exactement le Graphe du Désir avec son Temps Logique ; où est-ce qu'il décrit strictement la logique binaire du Schéma L , que d'ailleurs tout le monde appelle Schéma Z, en l'appelant, lui Zebra ; est-ce que ce n'est pas affirmer à la légère qu'il s'agit de l'objet (a) quand Dick parle de la cannette de bière écrasée par la roue d'un taxi dans le caniveau, ou les messages de Dieu sur les boites de Corn Flakes ; et le dessin de la contraction du temps à partir de la résonance des images virtuelles.. » c'était Fabien qui s'énervait de n'avoir eu aucune référence de la part du voyant. « Arrête, mon Fafa, disait Lucienne, tu n'as pas lu son 'petit compte-rendu (sus)' et, de toutes façons c'est évident, il suffit d'en lire cinq pages et on a tout compris, du moins de la situation ». Ils arrivaient en bas du chemin et le pilote commençait à compter la troupe pour vérifier qu'ils n'allaient laisser personne à la traîne - comme c'était déjà arrivé à Ariane avec le désordre qu'on sait qui s'en suivit. Mais en arrivant à la plage, ils trouvèrent une vieille femme qui semblait vivre là dans une grotte mais qui, sortie, les attendait manifestement.

   « Ah! Ah! Alors vous avez écouté ce vieux fou, leur lança-t-elle. Vous croyez encore apprendre quelque chose quand tout le monde sait que l'IA nous a dépassé depuis longtemps.
 -- Ah ! Mais pardon mademoiselle, intervint Romain toujours imprédictible quand une femme semblait parler avec autorité, à qui avons-nous l'honneur ?
 -- C'est plutôt un déshonneur que nous ayons à nous entretenir sur des sujets tellement triviaux. Le baratineur qui vous a raconté ce que vous saviez déjà, mine de vous rassurer que vous cherchez, ne vous a pas dit un mot, je suppose, de la raison sexuelle qui se cache dans les grands délires d'église de Schreber ou Dick..
 -- Ah, si, mais pardon ! - Romain était tout énervé - il a cité le Nom-du-Père sans nous faire l'offense que nous n'entendions pas le Complexe d'Oedipe ; et ça c'est sexy ! non ? ou je me trompe ? »
 -- Eh, bien ! Oui, vous vous êtes trompés tous ensemble. Ce Patronyme dont Lacan a fait la Danse du Voile, cachait le chromosome Y qu'il fallait vivement passer au mème à son époque. Personne ne va vous raconter cette histoire maintenant, parce que personne n'a voulu le voir, et on ne ressuscite pas les morts en vérité. Ce ne sont que les vivants qui le restent, mais passons puisqu'aujourd'hui nous en sommes à Dick. est-ce que quiconque vous a éveillé l'attention sur le fait qu'il répète inlassablement au décours de sa phase féconde, que c'est parce qu'il a eu la vision de la hernie inguinale*** de son fils Christopher que tout a commencé, avec la seule preuve objective qu'il avait eu une vision divine ? Tout le reste, l'histoire des poissons, les phosphènes et baragouiner en latin, ça n'a jamais tiré à conséquence qu'imaginaire.
 -- Qu'est-ce que ça veut dire ? dit Romain en se tournant vers ses camarades avec les yeux qui clignotent.
 -- Tais-toi, nous partons, partons vite, ne restons pas là, le passeur nous attend.

   Plus tard, secoués par les vagues, il y en a beaucoup qui ont le mal de mer et qui ne parlent pas trop. Mais le bateau fonce vers la page verdict qui attend leur retour d'expédition. Les cheveux collés sur le visage, Valérie qui se lèche les lèvres salées par les embruns, articule plus haut que le bruit du moteur. « C'est vrai ce que disait cette femme, Lacan ne parle jamais du Y, ni pratiquement personne d'ailleurs en psychologie, à part Élisabeth qui justement ne l'approche jamais du Nom ; mais il prétend que le réel paternel se trouve dans le spermatozoïde. Dans le délire de Schreber peut-être, mais c'est sûr que Lacan n'a pas déliré, lui, avec l'ADN.
 -- Ah! Ah! s'esclaffe le pilote.
 -- Non mais dis-donc, la reprend Élisabeth, tu prétendrais que si de l'analyse un taire prête à " Si on..", de risque qu'on arrive à quelque chose, il vaut mieux la cantonner à un badin taire.
 -- On peut tout imaginer, râle le moteur.
 -- Tiens, il parle celui-là, dit le pilote, il ne manquait plus que ça ! »

 

suite


* : "Thothalisation" ; c'est à dire la manière dont une signification peut-être entière, comportant la chose et le nom tout à la fois et surmontant le paradoxe qu'on ne pourrait cesser de lui redonner un nom, en procédant par totalisation de totalisations - cette indécision du nom de toutes choses et du nom de tous les noms, est une fondation de l'Existentialisme/J.P.Sartre, aussi appelé castration par la psychanalyse.
** : La création et production du premier micro-ordinateur Micral/A.Truong/France, eut lieu en 1973 (suivi par l'américain Altair/1975) ; l'épisode fécond (bouffée délirante inaugurale) de P.K.Dick eut lieu en 1974 - au milieu de la guerre des nerfs du début de l'invasion télématique planétaire.
*** : la découverte intuitive/onirique d'une hernie inguinale de son fils Christopher, par P.K.Dick alors que les médecins étaient passés à côté du diagnostique, a persuadé PKD que son intuition était divine. C'est le seul élément objectif parmi les autres causes qu'il recense On sait par ailleurs que la physiologie inguinale masculine est au cœur de l'insu principal de la théorie freudo-lacanienne de la libido.