accueil

De l'Ordre à la Liberté

Lettre de salutations au Conseil de l'Ordre des Médecins

Le 15 octobre 2021

 

Avant -propos

Ma spécialité médicale l'exigeant j'ai porté, selon que nous prenons certaines mesures de l'environnement concernant la santé, mon attention sur les facteurs psychiatriques induits par une extinction (6em) en cours. Qu'elle soit réelle ou imaginaire, dans mon domaine la conséquence en est un dérangement (potentiellement de la catégorie du délire, mélancolie notamment). J'ai par ailleurs pris connaissance des rapports publiés par les ministères de la santé à partir de fin juillet et durant le mois d'août (Suisse 09/08/21; USA/Fauci 29/07/2, France LCI-Pujadas 08/21, Israël 01/08/21, Angleterre 06/08/21, Autriche, Islande et Malte), tous déclarant qu'avec « le virus actuel, le risque de transmission est analogue chez une personne vaccinée infectée comme chez une personne non vaccinée infectée » - à ce propos lorsqu'un journaliste l'a déclaré devant notre ministre de la santé à la télévision, et d'en déduire que le pass-sanitaire était donc sans aucune justification médicale, l'émission comme vous le savez sans doute a été retirée - un cas unique dans l'histoire de France.3.

L'évidence que la vaccination obligatoire des soignants est un non-sens médical, appelle certainement un avis d'un psychiatre. Le trouble de la pensée (collective et/ou de ses représentants) est manifeste. Sous l'angle d'un trouble du comportement, en l'absence de soin, les modalités dégénérescentes de la psychose (ou de la perversion) prédisent fatalement l'évolution vers un puçage obligatoire des populations, dans les quatre-cinq année qui viennent. On ne peut jamais faire de prédictions absolue en médecine, mais elles sont exigées/pronostique. Le Conseil de l'Ordre doit s'y préparer et, au plus tôt prévenu il évitera qu'on le conteste à titre de maladie mentale, parce que cette mesure de surveillance épidémiologique sera autant raisonnable que le pass-sanitaire aujourd'hui est une déraison.

Ce 14 octobre répondant j'introduis la présente au Conseil

 

    Cher(s) confrère(s) et Président,

    J'ai bien reçu la dernière NewsLetter du 20 sept où le CDOM s'exprime sur la conduite qu'il mènera vis à vis des médecins dénoncés par la SecSoc et ARS  ; je ne doute pas que ce soit avec une profonde sincérité de probité que les sanctions seront appliquées. D'ailleurs je pense qu'il est simple et naturel que le CO suive l'évolution vers une médecine de techniciens qui doit graduellement confondre les hommes et les machines. Décidément l'adresse que je vous fit du livre d'Attali en coïncidence tout à fait involontaire avec les événements dispense de beaucoup d'explication sur ce point.

    Ma divergence part de l'hippocratisme dont je fais le choix de tenir le serment. Pour cette raison je me sépare de l'Ordre et dans un climat d'évidence quand la dégradation infâme (infamie  : flétrissure d'une réputation) faite à la dizaine de milliers de médecins les plus authentiques marque la date d'entrée dudit Ordre dans cette autorité médicale technique et de raison politique.

    Je tiens à dire l'ambiguïté que je pense voir durer un moment devant ce nouvel équilibre où l'hippocratisme, indestructible comme l'ésotérisme ancien persistera. Elle tient au fait que la médecine de robots est le chemin salutaire qu'il faut suivre – du moins dans l'optique darwinienne dont rares sont les intellectuels qui l'assument comme le politicien Sri Aurobindo le fit à partir du comptoir Français de Pondichéry en Inde. Par conséquent en suivant cette voie le CDOM actuellement fait bien. Là où il trahit l'hippocratisme s'il y a jamais été assermenté, je pense qu'il fait cependant erreur.

    Les deux conditions peuvent être remplies sans contradiction. Le trouble qui peut frapper cette vue dérive d'une faible connaissance que l'on a des machines. Il en existe pourtant une science bien nommée cybernétique mais elle n'échappe pas toujours à la cécité qui frappe ses semblables. Vous savez peut-être que la psychanalyse s'en est faite identique par les soins originaires de J.Lacan qui a bien montré ensuite qu'il cédait sur son intention. C'est dire que l'histoire de cette Psychanalyse s'est intégralement chargée de la solution de ce complexe.

    Je me permets donc, parce que c'est un non-sens de m'interdire d'exercer la psychiatrie – comme si on pouvait interdire à un être humain de penser – de renseigner sur le point qui retient la technique dans la médecine hippocratique. Depuis que Claude Bernard s'est rendu complice du trouble en soutenant l' 'on-dit' que "le terrain est tout" on peut en finir quand on reconnaît que la technique est tout. Seulement, le microbe, qui pour ce savant n'y paraissait rien, c'est dans cet éclaircie, le praticien. Nous suivons bien ce que dit la SecSoc  : le praticien n'est rien s'il n'obéit pas – et, précisons le bien, s'il n'obéit pas, même bêtement puisque la preuve en est faite en m'interdisant télémédecin, qu'il s'agit d'idéologie, d'obéissance et d'allégeance. Si vous m'avez suivi – dans le sens de compris – jusque là nous conclurons me semble-t-il  : cette annulation du rôle du médecin, tout à fait légitime, signifie inéluctablement l'exigence de sa liberté. Ceci veut dire en pratique politique – entendue comme la plus quotidienne des dimensions – que la médecine robotique doit appeler à des médecins libres. Ce qu'elle fera, mais dans un temps indéterminé.

    En attendant nous vivrons, dans l'ignorance ce fossé, une médecine de machine et un ordre hippocratique considéré comme dissident pour les plus malades et simplement 'divergent' pour ceux qui ont la patience.

    Mais je n'aurai pas complètement exercé mon acte sans déclarer un diagnostique. Si les corps sociaux peuvent donner sens à des personnes morales, les diagnostiques de la psychiatrie courante (individualiste) sont applicables aux collectivités («  nous pouvons traiter les peuples comme des individus névrosés  » est une sorte de théorème princeps de Freud). Le thème du suicide, et certainement d'une mélancolie délirante doit être posé devant l'humanité au seuil et à sa cause de la sixième extinction. Personne cependant n'ose penser 'traiter' une psychose, mais il est important d'en avoir la lucidité.

 

Docteur William Théaux-Neirynck - Médecin Psychiatrie interdit d'exercice pour insoumission à la vaccination expérimentale pour ou contre le Covid.19

 

Psychanalytste, diplômé en médecine et psychiatrie

    Post-Scriptum  :
    Cette lettre ouverte écrite le 22 a été retardée dans le flou, les hésitations et l'indécision de la responsabilité entre la CPAM, l'ARS et le CO  ; d'où vient cette sanction  ? Qui obéit à qui  ? Finalement la dilution de la responsabilité qui réhabilite l'homéopathie donne bien le ton du non-sens et à la psychiatrie de répondre.

    La raison d'un PostScriptum est qu'une fois sorti de l'Ordre, puisque c'en est à l'hors que la médecine perdure, je dois l'exercer. Tel est le sens d'un serment, différant de l'allégeance qui s'intitule un renoncement à la pensée. L'acte médical passe par la pensée (comme on dit qu'une route passe par une ville) par cela je réitère ce que je disais au départ (ci-dessus) mais libre de l’ambiguïté maladive que j'ai quittée. Le dénommé Conseil de l'Ordre à présent est celui d'une médecine inhumaine, mais exempt de maléfice voire de pathologie, si la nécessité de cette forme est énoncée.

    En effet, s'il existe de la maladie – sans parler de la réparation des accidents – un corps malade ne se soigne qu'avec la liberté d'un semblable. Un corps malade est celui d'un sujet aliéné par une maladie, nous nous comprenons bien j'espère. Il ne peut s'en libérer que par un acte libre, qu'il ne peut trouver que dans un semblable. Ceci base l'hippocratisme, néanmoins ancien  ; ce cycle par le médecin restait contingent à un système. Il est un moment où le système devient l'ordre (c'est très sensible dans les fameuses schizophrénies, l'automatisme mental etc...). C'est le moment de le reconnaître. C'est à dire cet énoncé que nous y parvenons.

    La suite que nous attendons par cette manœuvre, provient d'un contre-coup  ; ce nouvel ordre devenant obligé de produire des médecins libres. Pour récapituler  : un moment il aura aboli son ancienne liberté, le suivant il en fera spécifiquement son produit. C'est seulement alors qu'il reconnaîtra l'ancienne pour son image, et s'anoblira dans l’œuvre, de la liberté et de ses conséquences, thérapeutiques etc..

 

    Liens  :
    L'idée que le corps médical ait besoin d'un Syndicat est une bizarrerie qui peut témoigner de la disparition du sens de son Ordre/COM - c'est d'assez longtemps que les psychiatres par exemple tirent à double coups, Syndicat et Association ; actuellement une Syndicat Liberté Santé agence par son titre le terme essentiel, pathognomonique de la bascule de l'Ordre/COM. Un autre indice est donné par une Association s'intitulant Bon Sens; on pourrait dire que sa lettre ouverte au représentant de l'État est à peu près caractéristiquement ce que l'Ordre/COM dans sa vocation de protection des médecins et de la médecine (hippocratique) a laissé place aux autres.