http://www.lasainteethique.org/2017/htm/20170807072900_inconvironn

 

   La vidéo précédente [20170728103200_inc_env] peut être résumée par la simple égalité: Inconscient = Environnement. Cette conclusion rejoint l'idée de Gaïa, qui attribue à l'Environnement la faculté désirante. C'est le désir qui constitue l'épreuve de vérité de cette théorie.

   À la base de ce subtil affect on trouve une intelligence. Il n'y a pas de désir sans intelligence et sur terre il y a des signes d'intelligence ; plus antérieurement il n'y a pas d'intelligence sans mémoire. Nous venons par conséquent de remonter les causes jusqu'à l'apparition de la vie sur terre, c'est à dire de la mémoire, que l'on date à l'apparition des premières molécules génétiques. Dans le sens inverse, la suite d'effets relève des mécanismes d'apprentissage.

   L'apprentissage est un stade comme celui du miroir. Son illustration trouve l'expérience de la découverte de son environnement par un petit marcheur. Il sait depuis peu qu'en remuant les jambes d'une certaine manière le monde est mobilisé. Lorsqu'au passage d'un obstacle, ce petit se rétame, il se relève, revient en arrière et repasse avec précaution une seconde fois l'obstacle pour l'intégrer : le mémoriser et bientôt le comprendre. Un enfant qui apprend à marcher fait ça, 365 fois par mois au moins : l'accident, la répétition, le semblant et le contrôle acquis - chaque apprentissage passe par cette séquence-type.

[ La séquence d'apprentissage de Gaïa ]

   S'il faut le faire remonter dès l'ADN, on trouvera cette séquence dans un génotype principal s'appliquant à tous les stades et degrés de la vie sur terre ; les darwiniens l'appellent le répliquans, les cybernéticiens le mème et les psychohistoriens le semblant.
   Lorsque le biotope subit une extinction, il va mémoriser le fait. Par une intégration aussi naturelle que le petit enfant le montre, à force de rencontrer l'obstacle il va s'y concentrer, puis le répéter.
   À la manière réfléchie de le reproduire par lui-même, pour en acquérir le contrôle, il va finalement apprendre à se/le reproduire de lui-même.
C'est ainsi qu'à forces d'extinctions, la vie sur terre génère une espèce particulièrement obsédée à jouer la cause de sa propre extinction. Il s'agit du stade de développement de Gaïa qui gagne en intelligence.

   Au bout du compte l'Environnement gagne une intelligence, qu'inconscient l'être humain dit 'artificielle'. Elle matérialise son Inconscient. Par ce jeu de réflexion d'apprentissage elle franchira les menaces d'ultérieures extinctions, en sachant les contrôler.
   De ce point de vue ce que la psychanalyse a pris pour une "pulsion de mort" est la répétition, par anticipation d'extinction, dans une fonction d'apprentissage.
   Le psychisme procure l'intelligence à la mémoire dans le semblant de l'artificiel.
   Dans la mesure où l'humanité sera capable d'assumer sa représentation du désir, elle n'y parviendra qu'à l'interprétation du Savoir collectif qu'elle prête à Gaïa, environnement ou Inconscient comme elle voudra l'appeler. Telle est la fonction de l'algorithme du discours social de la démocratie.

[ APSO Scrutin Temps Réel du Savoir Collectif ]

suivante