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Analyse Plurielle - webinaire AnaPlur
Audio généré par NoteBookLM Résumé/présentation approx 5.min / en construction
Titre : « Fantâme »
ou Phanthom
< https://youtu.be/4P8ffYxnAb4
>
- titre : AnaPlurN°79 Phanthom
Descriptif vidéo/youtube -
AnaPlurN°79 Phanthoml
**AnaPlur n°79 — L’ADN a-t-il un inconscient ?** La 79? séance poursuit notre cycle consacré à la **conservation de l’ADN** comme geste inaugural d’une transformation de civilisation. À partir de l’**exosomatisation** — ce va-et-vient de la mémoire entre le dedans et le dehors — nous suivons l’essor d’une **industrie du code** qui organise les formes du vivant, des relations et des savoirs. Lorsque les codes se **réfléchissent** (feedback), la simple ressemblance se brise : de la métonymie du mimétisme naît la **métaphore** ; et, au point de friction entre **énoncé matériel** et **énonciation** subjective, surgit le **fantasme**. Une parabole évolutive guide le regard : d’**Eunotosaurus** à **Odontochelys**, puis à la **tortue** dont la carapace se soude au squelette, se dessine l’« **armure** » qui fixe — parfois inhibe — la rencontre des séries. L’**art de la mémoire** vise alors à travailler le fantasme, à l’ordonner, pour que l’information se recueille plutôt qu’elle ne se disperse. Ici, l’**ADN** apparaît comme **objectivation** de la « formule » psychique : **conserver son génome**, c’est offrir une **armure symbolique** à l’histoire d’un sujet. Contre l’équivoque du **clonage** (répéter l’individu), nous posons l’**UCMPP** (ADN + biographie) : un ancrage éthique du **désir** et de l’**identité civique**, jusqu’à faire passer **l’inconscient de l’ADN** — son **écosystème** — du côté du **savoir**. L’enjeu n’est pas la duplication, mais la **signification** : une mémoire qui se pense, se garde et se transmet. page référente/site : https://www.lasainteethique.org/uberpol/2025/20250925_wbnAnaPlurN79.htm |
AnaPlur N°79 Phanthom
La session visio conférence/replay
a lieu le 25 septembre 2025 zoomPublic 18h30
commentaires et suites (et préparatoires) :
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NBLM Overview
Orateur 1
Bonjour. Aujourd'hui, on plonge dans une réflexion
assez fascinante, tirée d'une analyse Web qui mélange science et poésie.
Une idée qui vient un peu secouer notre vision de l'ADN pour toucher au cœur
même de ce qui fait de nous des êtres vivants. Et là voilà, la
question centrale. C'est assez provocateur, non ? Imaginez que notre code
génétique, cette simple séquence chimique, puisse porter en lui une
sorte d'inconscient. C'est vraiment le point de départ de toute notre
exploration. Alors, pour décortiquer ce sujet qui est quand même assez
dense, on va suivre un parcours en plusieurs étapes. On va commencer par
la mémoire, voir comment elle sort de nos têtes, puis on verra comment
le code se met à réfléchir sur lui-même. De là, on va assister à la
naissance de ce qu'on appelle le fantasme, comprendre comment il s'ancre
dans l'ADN pour finir sur un choix éthique assez crucial pour l'avenir.
C'est parti. Première étape. On a tendance à voir la mémoire comme un
truc purement interne qui se passe dans notre cerveau. Mais l'idée ici,
c'est que notre mémoire est de plus en plus externalisée. Elle vit aussi
en dehors de nous. Le terme exosomatisation a un peu compliqué, mais le
concept est en fait très simple. C'est ce flux permanent, ce va-et-vient. Notre
mémoire intime, nos souvenirs, nos photos, tout ça est de plus en plus
stocké sur nos téléphones, nos ordinateurs, dans le cloud. Il y a un
dialogue constant entre ce qui est en nous et ce qui est hors de nous. Et
attention, ce dialogue n'est pas du tout laissé au hasard. L'analyse dont
on parle évoque une véritable industrie du code qui vient organiser tout
ça. Pensez-y. Les algorithmes qui gèrent nos souvenirs sur les réseaux
sociaux et les technologies qui, elles, nous permettent de lire notre
propre code génétique. C'est un peu la même logique qui est à l'œuvre.
Ok, passons à l'étape suivante. Qu'est-ce qui se passe quand ces deux
codes, l'interne et l'externe, ne font pas que cohabiter, mais se mettent
vraiment à interagir, à se refléter l'un dans l'autre ? C'est là que
ça devient passionnant. Pour bien saisir la nuance, on peut comparer deux
choses. D'un côté, il y a le mimétisme, la ressemblance pure et simple,
un phasme qui ressemble à une brindille, par exemple. C'est une sorte de
copier-coller de la nature. Et de l'autre, il y a la métaphore. Là,
c'est bien plus profond. C'est quand un code ne se contente pas de copier,
mais se réfléchit dans un autre pour créer un sens totalement nouveau. C'est toute la différence entre une copie et
une inspiration, en quelque sorte. Et le moteur de cette réflexion, c'est
ce qu'on appelle le feedback. C'est une boucle où deux systèmes
s'influencent mutuellement. Imaginez d'un côté notre conscience, nos
pensées, et de l'autre, le monde matériel, notre biologie. Ces deux
univers sont en dialogue permanent, et c'est de cette boucle de rétroactions
que naissent des choses aussi fondamentales que la mémoire, la régulation
et même le désir. L'évolution de la tortue, c'est une image absolument
parfaite de ce processus. Au tout début, des simples codes qui s'élargissent,
puis une protection qui apparaît sur le ventre. Et pour finir, une
carapace complète fusionnée au squelette. C'est une armure qui se
construit petit à petit en réponse à son environnement. Il faut garder
cette image en tête, une histoire qui se graffe progressivement dans la
biologie pour former une structure, une protection. On arrive maintenant
au point de friction, au point culminant de cette interaction entre les
codes. Cette rencontre, parfois ce choc, entre le monde subjectif et le
code matériel, va donner naissance à un concept clé de la psychanalyse.
Voici la phrase clé: Le fantasme surgit au point de friction entre l'énoncé
matériel et l'énonciation subjective. Alors, en clair, qu'est-ce que ça veut dire ?
Imaginez d'un côté le code de la vie, la réalité brute, biologique, et
de l'autre, notre histoire personnelle, notre conscience, nos désirs. Le
fantasme, dans ce contexte, c'est un peu la trace la cicatrice ou la
formule unique qui naît de la rencontre entre ces deux mondes. Donc, si
on résume la logique du truc, premièrement, notre mémoire est
externalisée, gérée par des codes. Deuxièmement, le monde de notre
esprit et celui de la matière entrent dans cette fameuse boucle de
feedback. Et enfin, de leur friction, de leur rencontre, naît le fantasme
qui vient en quelque sorte figer, immortaliser ce moment. Ok, mais comment
est-ce qu'on passe de ce concept psychologique un peu abstrait à notre
biologie, à nos cellules. C'est là qu'on va voir comment tout ce
processus trouve sa manifestation la plus concrète, la plus fondamentale.
Et là, on arrive à l'idée la plus puissante de cette analyse. L'adn
serait l'objectivation de cette formule psychique. Autrement dit, notre
ADN ne serait pas qu'un simple plan de montage biologique. Il serait la
traduction dans le langage de la chimie, de notre histoire la plus intime,
de cette friction unique qui nous constitue. Notre code génétique serait en quelque sorte
l'archive matérielle de notre histoire subjective. Du coup, l'idée de
conserver son ADN prend une tout autre dimension. Ce n'est plus juste un
acte technique, ça devient une façon de donner un corps à son histoire
psychique. C'est un peu comme se construire une armure symbolique comme la
tortue, pour protéger et fixer son histoire unique, pour l'ancrer non
plus seulement dans ses souvenirs, mais dans la biologie elle-même. Forcément,
cette perspective nous amène à un carrefour éthique. Qu'est-ce qu'on
fait de cette capacité à lire, à stocker et peut-être à reproduire
notre code le plus intime ? L'analyse met alors en opposition deux
chemins, deux futurs possibles. D'un côté, le clonage, c'est la répétition
à l'identique, la copie, une simple métonymie biologique. De l'autre côté,
il y a un projet au nom un peu barbare, UCMPP, qui vise tout autre chose,
non pas répété, mais signifié. Créer une métaphore, un sens nouveau.
Alors, qu'est-ce qui se cache derrière cet acronyme UCMPP ? C'est l'idée
de lier le code matériel, l'ADN, avec le récit subjectif, une biographie
numérisée. L'objectif n'est plus de dupliquer encore, mais de conserver
l'ensemble, le code et son histoire. C'est une tentative de préserver non
pas la vie elle-même, mais la signification d'une vie. Et on termine donc sur cette question qui résume
finalement tout l'enjeu. Face à notre propre code génétique, quel
chemin choisir ? Celui de la duplication pure ou celui de la signification
qui cherche à préserver l'histoire unique que chaque ADN raconte ? La réponse
qu'on donnera à cette question pourrait bien définir une partie de notre
avenir.
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Transcription / youtube
(Résumé ChatGPT4o)
Orateur 1
Bonsoir, bonsoir. Nous commençons la
79ᵉ séance. On va consacrer les 25 dernières comme ça à la
conservation de l'ADN, qui est simplement un point de départ de
D'une transformation de la civilisation. C'est-à-dire que la
transformation de la civilisation a déjà bien commencé avec la découverte
de l'ADN, a commencé avec la découverte de l'électricité. Et
depuis longtemps, depuis une scène primitive. Mais ce qui se passe
de radical, c'est au moment où nous en sommes aujourd'hui avec la découverte
de l'ADN et Quand on prend acte de quelque chose, le fait de la
conserver, ça veut dire prendre acte de la découverte ou de l'accès
de l'humanité à la génétique. Bonjour Sylvie, bonjour Denis, et
l'invité aussi peut intervenir. Avez-vous des suggestions, des... ?
Des comme... Oui, des suggestions, commentaires. Orateur 2
Moi, j'étais restée sur La question
sur est-ce que l'ADN a de l'inconscient ? C'est vrai que ça m'est
revenu un peu toute la semaine, mais pas plus. Je n'ai pas
d'autres... Orateur 1
D'accord. Moi, ce que j'ai comme idée,
comme projet pour ce soir, c'est de faire à peu près... C'est de répéter
un petit peu la séance précédente, justement. C'est de clarifier,
de préciser, de vraiment bien solidifier cette base
d'identification de l'ADN par rapport au psychisme. Et après, on
pourra avancer sur une base solide. Et j'ai choisi un commentaire
fait par l'IA, par Gemini, Notebook LM, c'est Google Notebook LM. Et
donc, je lui fais passer les premiers webinaire à son examen. Elle
fait un compte rendu audio ou vidéo. Je choisis le vidéo et j'en
ai extrait les diapositives. Ça se fait par une série de
diapositives et je vous les commente. C'est ce que j'avais fait la
dernière fois. Est-ce qu'on peut faire cette fois-ci ? Ça se répète
un petit peu, mais ça va être plus précis et ça va donc peut-être
approfondir et solidifier nos connaissances, si on peut dire. Donc,
on peut démarrer peut-être alors. Je vais partager l'écran. Et
d'ailleurs, avec une première question. Attendez, je partage l'écran
comme ça. Est-ce que vous voyez ici une colonne à gauche que je
fais défiler ? Orateur 2
Oui. Orateur 1
Oui, d'accord. On va s'en servir. Je ne
sais pas si vous arrivez à lire, par exemple ici, exosomatisation.
Vous arrivez à lire ce qu'il y a sur chaque... C'est l'énumération
de chaque diapositive. Il y en a une vingtaine qui sont toutes
extraites. Elles sont extraites de cette de se résumer. Et Léa a
choisi d'appeler ça: Centre supramental et cybernétique. Je
rappelle la session précédente. Attendez, il faut aussi que je
retrouve autre chose que jour. Une relâche. C'est dans le 79. On va
aussi servir de Celui-ci. On va le voir tout de suite apparaître
ici à côté. Vous voyez aussi ici qu'il y a deux séries de
diapositives. Ça, c'était l'ancien, le résumé de ce que l'on a déjà
parcouru, où on parlait de la mémoire exogène et endogène,
c'est-à-dire interne et externe, comment l'industrie du code
effectuait des transformations dans ses mémoires, que nous avions
la conscience et la matière, si on peut dire, qui se composaient en
faisant une force qui aboutissait au fantasme et au psychisme. C'est
donc ce qu'on va avoir plus en détail Maintenant, dans cette vidéo,
qui commençait par poser cette question à laquelle vous aviez
abouti la dernière fois, Sylvie. Est-ce que l'ADN était l'archive de
l'inconscient ? On peut se demander: C'est peut-être même
l'inconscient lui-même, à moins que ce soit le moi dans
l'environnement, que ce soit... Mais c'est un rapport très proche
à l'inconscient. Notre boucle à l'aime, donc, a récapitulé un
petit peu la question et a présenté ce que c'était que l'exosomatisation.
Et dans Dans notre ancienne formule, c'était le récapitulatif du
numéro précédent, je vais mettre des étiquettes sur les façons
dont nous progressons, des étiquettes successifs comme ça, qui
vont remplacer ou qui vont donc améliorer. Donc, il me paraît que
nous partons d'un phénomène exosomatisation. C'est le rapport de
l'endogène à l'exogène, c'est c'est-à-dire de ce qui, en nous,
peut se retrouver dans l'extérieur, ou peut influencer l'extérieur,
ou peut être déplacé dans l'extérieur. En revenant sur notre
boucle L. M, il note que ce transfert de l'endogène à l'exogène,
de l'intérieur à l'extérieur, est piloté par une nouvelle force
structurante qui s'appelle l'industrie du code. Ceci dit, on peut
tout de suite faire une une remarque, parce que si on l'écoutait,
on verrait même qu'il fait tout de même des erreurs, évidemment,
cet IA, il y a des choses à corriger. Parce que quand il parle de
transfert, Le mot est bien choisi, il y a du transfert et du
contre-transfert. C'est-à-dire qu'il peut y avoir un
transfert de l'intérieur vers l'extérieur. C'est ce qui l'a
expliqué. C'était cette hypothèse que notre mémoire est déplacée
dans les machines. Mais la psychanalyse appelle aussi
contre-transfert une espèce d'opération inverse. C'est-à-dire
qu'il faut aussi bien voir que cette industrie du code, elle transfère
aussi des éléments de mémoire, peut-être dans notre système
interne. Je veux dire, on aurait par exemple, une manipulation génétique,
c'est tout de même un transfert de connaissances extérieures qui
est imprimé à l'intérieur de la cellule, dans le programme
cellulaire. Cette industrie du code envahit notre univers, c'est-à-dire
touche les relations, les informations, les objets. Et par exemple,
qu'est-ce que c'est que le code des relations Qu'est-ce que ça veut
dire ? Nous avons un très bon exemple en anthropologie. C'est
Claude Lévi-Strauss. C'est toute la connaissance du du XXème siècle,
de la société humaine. Il y a des codes sociaux, des codes de
parenté. Et donc, les relations sont codées comme par exemple, on
voit les relations de parenté dans les tribus que les
anthropologues observent. On On remarque que les tribus ou les échanges
d'alliances procèdent par... On peut les lire par une lecture de
code. On peut les reconnaître comme des codes. Sur cette industrie du code, nous
trouvons des forces. C'est-à-dire que, par exemple, si nous
reprenons, nous allons moderniser ou mettre à jour, si on peut
dire, l'ancienne exposée. Donc, de cette exosomatisation,
l'industrialisation organise, constitue, crée des séries de données,
des séries de transformations. L'industrie, c'est une
transformation des choses. Vous avez des cailloux, vous les taillez
en silex et vous les échangez contre des coquillages vous avez
transformé les objets. Vous faites des transformations et elles
s'organisent en série. Vous pouvez faire des transformations
d'outils à l'extérieur, vous pouvez Il y a des transformations à
l'intérieur. C'est ce qu'on appelle les évolutions darwiniennes,
les mutations génétiques. Et tout ça s'ordonne en série, qui
sont régies par du code. Mais ce code va donc avoir ses effets dans
ce que notre bouc élem a pris comme exemple. Il dit: Commençons
avec... C'est l'histoire des tortues. Les premiers organismes nt de
l'eau ont donné, dans l'évolution des espèces, ont donné des
différents sortes d'animaux. Et on peut suivre l'origine des
tortues qui viennent de poissons. Et le Eunotosaurus, sans doute
Eunoto, ça veut dire qui nage bien, quelque chose comme ça. On en
voit ici l'image. On va dire que ce sont ces forces, il y a des
forces dans le développement de l'organisme, qui créent, par
exemple, ceci, c'est-à-dire cet animal qui va surtout commencer à
développer des côtes latéralement. Donc, c'est l'ancêtre des tortues. Il a
simplement, cet ancêtre, a simplement commencé par rapport aux
autres animaux de son environnement, il s'est distingué par la création
d'une latéralisation osseuse, si on peut dire. Et alors, là, on
fait une pause sur ce point-là, puisque Nous allons essayer de
trouver ici nos deux forces comme ce qui va constituer, par exemple,
cette latéralisation, ces deux forces étant une force supramentale
et cybernétique. Donc, j'arrête un peu le l'exposé pour que nous
en parlions. Donc, j'arrête là l'exposé pour que nous parlions de
ce saut qu'a franchi notre bouc élem. Il En effet, il étudie où
il expose le rapport des codes intérieurs et des codes extérieurs.
Il dit qu'il se combine en forces. En forces évolutives ou en
forces d'organisation, en création de formes. Et puis, tout à
coup, il passe à cette distinction supramentale et subernétique,
qui est conscience et matière. Autrement dit, qu'on emploie: Oui,
il y a l'esprit et la matière. Et donc, depuis longtemps, nous
sommes l'humanité s'interroge sur cette distinction qui n'est pas
l'intérieur et l'extérieur, mais qui est une autre dualité, qu'on
appelle par exemple l'ésotérisme ou l'exotérisme. Orateur 2
Donc du coup, on pourrait dire que la
matière, c'est un C'est comme l'ossature, en fait. Une forme
d'ossature et que globalement, la conscience, c'est ce qu'on voit ?
Mmm-hmm. Orateur 1
Ce qu'on voit ? Orateur 2
Oui. Ce qui paraît, ce qui transparaît,
la conscience. Je ne sais pas. J'essaie de faire un parallèle entre
le chapitre sur l'ossature Oui, tout à fait. Orateur 1
Il me venait, je réfléchissais à
quelque chose pour bien comprendre. Qu'est-ce que c'est que la dernière
fois, Denis posait la question, mais du code, c'est du langage. Et
donc, pour bien comprendre que là, nous parlons simplement en
termes de code, de code qui se rencontre, de séries de
transformations codées. Et on avait parlé de métonymie. Il y a
une chose très intéressante, c'est le mimétisme. On voit comment
de la nature, par exemple, un environnement de feuillage, va faire
la niche d'évolution ou de développement d'existence d'animaux, et
qui vont se mettre à ressembler à des feuilles. Donc, on voit dans
la série du... Là, on a une série de transformations, mais qui On
a l'impression, évidemment, que cet animal ou cet insecte qui
ressemble à une feuille, a suivi cette étape, se constitue comme
ça par code réciproque, le code de l'environnement, le code de
formation de cet insecte. Mais on ne peut pas dire que... On ne voit
pas le miroir. Le miroir n'est pas indiqué. On a la nature qui se réf...
On a les feuilles, par exemple, qui vont apparaître comme cet
insecte-là. Mais on ne voit pas le miroir qui est entre les deux,
qui fait, qui produit cette image. Alors Quand on parle de conscience,
quand on parle de supramental, quand on parle d'esprit, est-ce que
nous n'avons pas là ce phénomène, justement cette loi, ce miroir,
qui fait que nous avons ces deux formes matérielles, l'insecte et
la feuille, qui sont en miroir, si on peut dire. Mais le code ne
nous a pas permis de voir le miroir, comme si c'était toute une série,
ce qu'on appelle une métonymie, mais une série qui ne réfléchit
pas. Le L'insecte est simplement, c'est le cas de le dire, on
appelle ça le mimétisme, mais le mimétisme n'est pas une
communication. Au point même que l'on puisse se demander, comme ça
dans mon langage, dans mon vocabulaire, on puisse se demander même
s'il est en relation, est-ce qu'il y a une relation entre l'insecte
et la feuille ? Ils sont Ils sont à la même apparence, mais il n'y
a pas de langage entre les deux. C'est une réflexion sur ce qui
peut se constituer, par exemple, dans cette latéralisation ou dans
la formation d'une coquille autour d'un animal dans un environnement
Cette coquille n'est pas un miroir, mais il y a une réflexion de
deux formes: la forme environnementale et la forme interne. On revient à notre suite, qui va
essayer justement de débrouiller cette espèce d'énigme, ou de délucider
cette énigme. On dit qu'il y a dans ce Dans ce phénomène de latéralisation
ou de formation de ces organes osseux, une symétrie créée par ce
qu'on appelle, enfin, on peut appeler ça des forces évolutives. Et
on mettrait en jeu une force de réflexion supramentale et une force
de réaction, par exemple, dans le contrôle des... Alors, nous
passons ensuite, c'est là où nous commençons à trouver une élucidation,
c'est que cet animal va évoluer vers la tortue. On l'a vu avec ces
espèces de carapaces, comment dire, de préludes à une carapace,
cette carapace primitif. Mais en fait, elle n'évolue pas
directement par la sur le recul, l'animal qui le suit, va en fait
faire une carapace inversée, et ça devient l'odontoquelis, et là,
la carapace sur le ventre. C'est-à-dire que plutôt que ce... Après,
elle est sans doute sur Terre et elle va se protéger l'abdomen plutôt
qu'utiliser ses côtes pour faire sa carapace de tortues. Alors,
j'ai particulièrement pris une image précise, là, de quelque
chose, chut, où je mets un petit bonhomme qui se tait. À propos
de... Là, l'animal, maintenant, est par
terre, il est sur son ventre comme ça, qui est protégé. Mais
regardez ce que les paléontologues regardent avec attention. C'est
ici les omoplates, les clavicules, ici le bassin, ici les
mandibules. Et ils retrouvent à chaque fois la même structure. Je
vous rappelle un webinaire que nous avons fait, enfin, je le
rappelle ou je le mentionne, pour dire à quel point il est force,
tant de considérer qu'ici, nous avons finalement trois ceintures.
On appelle ça des ceintures cervicales ou de qui permettent de
distinguer finalement une composition du corps d'un animal terrestre
en trois parties. L'animal est triple. Et particulièrement chez
l'humain, on se rend compte d'une extrême similarité des mâchoires
avec les épaules et les bras. Ce qui fait qu'on On trouve une espèce
de répétition du corps dans lui-même. Ça, c'est une parenthèse,
mais qui était opportun de signaler ici. Nous avons donc maintenant
cet animal qui va faire sa carapace sur le ventre et qui va, selon
notre bouc élem, à ce stade, il va faire en disant: Voici la
carapace sur le ventre. Et c'est un système, à ce moment-là, qui
commence à enfermer un système en lui-même. Et nous revenons sur la distinction
entre le corps, qui opère par série métonymique, transformation
chiffrée un pour un. C'est ce qu'on appelle le mimétisme, si on
peut dire, et le langage qui va créer des métaphores. Alors voyons
si sur notre récapitulation, on peut avancer, éclairer, simplifier
ça. Voici ce que... Ce qui se passe après. Donc, nous avons deux
systèmes: esprit-matière, endogènes, exogènes. Et
l'industrialisation crée des séries dans ces systèmes. Puis
arrive un moment où le code va se chiffrer. Il va y avoir une... Le
code va se coder, si on peut dire. Et ceci participe de cette
formation d'organes dans un embryon, d'organes qui vont se réfléchir
eux-mêmes. Alors, nous en étions au stade d'appeler ça
conscience, matière, et de c'est supramental et cybernétique.
Disons que nous n'y connaissions... On ne connaîtrait rien. On ne
reconnaîtrait pas le schéma de la psychanalyse, le schéma du désir,
le schéma, le Graal du désir lacanien dans ce schéma. Partons
simplement donc de deux industries de deux séries de données. Et
le code va coder ou va réfléchir, va intervenir. Oui, les codes
vont se réfléchir dans ce sens où vous voyez que l'orange et le
mauve se soient inversés, mais ils s'inversent par ce qu'on appelle
un feedback. C'est-à-dire, ils s'inversent parce
qu'ils ont une mémoire. Le feedback, c'est la loi fondamentale
originaire, c'est pratiquement une des seules lois de la cybernétique.
C'est-à-dire que Le feedback, c'est une régulation. C'est par
exemple quand un organisme va trop vite, il va effectuer un réglage
pour se freiner. Ce phénomène de feedback a été... L'histoire
montre qu'il a pu être Il a pu illustrer la connaissance que nous
avons du désir. Le désir se produit entre ce qu'on appelle ici un
supramental ou une énonciation, une conscience, conscience de soi,
c'est-à-dire le fait de parler, si on peut dire. Et ça, c'est ce
que l'on dit, c'est le message. Lorsque le message ou lorsque, par
exemple, ce que l'on dit parle du message lui-même, il va y avoir
un effet sur le message. Et cet effet retour d'une série de code
sur une autre série de code s'appelle un feedback. On l'appelle
comme ça maintenant un feedback. Ça se produit par ce qu'on
appelle un chiffrage. Il faut chiffrer le code pour qu'il se
souvienne ou qu'il se réfléchisse dans le code parallèle. Et ceci
organise, quand on développe toutes ces observations sur l' d'éducation
du psychisme, ça constitue les forces qui sont celles des pulsions. Et donc, nous avons un Nous avons vu
avec cette cybernétique, le début du langage, le début de la métaphore.
Ici, nous n'avions que des séries de code. Et quand les codes se réfléchissent
eux-mêmes, nous avons ici, par exemple, un mot qui signifie un
autre mot. C'est plus compliqué que ça, cette formule de la métaphore,
mais on le Je dirais comme ça en résumé, caricature. Et nous
pouvons ainsi donc suivre le... Donc, passer à la quatrième étape
que notre boucle LM avance, c'est à ce moment-là cette rencontre
de deux de code. On a vu que cette rencontre de code, ici, elle se
fait par une boucle, une boucle feedback, une boucle retour. Et dans
notre boucle LM, La rencontre du code va se... Il l'explique comme
ça. Il dit: La carapace se forme lorsque deux séries se
rejoignent, mais leur conjonction est inhibée par nos complexes
psychologiques. Je ne sais pas si j'ai vraiment... Ici, on a une
tortue, mais quand la carapace passe sur le dos, nous verrons ça
plus tard. Donc, voici la conjonction de... Quand les deux séries
se rejoignent, elles se rejoignent ici. Donc, il y a le suprême et
le sublime. Et ces forces se rejoignent. Dans ce que
j'ai appelé ici, on va appeler un rapport sec. Évidemment, c'est
une allusion à un rapport sexuel qui, parait-il, après la
psychanalyse, n'existera pas. Mais ici, on va dire surtout
simplement un rapport sec, c'est-à-dire une conjonction, mais qui
ne va pas plus loin, qui est inhibée par nos complexes
psychologiques. C'est-à-dire ce chiffrage, ce feedback, la force
qui se forme par le croisement des deux codes, fait un rapport sec,
et il n'est pas sexuel. Un complexe psychologique inhibe la complétude
de ce rapport entre l'intérieur et l'extérieur, ou entre les deux
séries de code. Et de sorte que je fais moi une intervention ici,
j'ai Je dis autre chose. Je dis... Donc, notre bouc élemme dit que
notre conjonction est inhibée par nos complexes. On s'en tient
simplement à un rapport sec. Mais je dis: Mais sinon, ce sont nos
complexes qui fixent cette conjonction. C'est-à-dire qu'elle est
effectivement inhibée... Elle peut être inhibée par nos
complexes, mais nos complexes vont peut-être fixer cette
conjonction. Et on va voir ce que ça peut vouloir dire. Nous allons
ici fixer cette conjonction en faisant comme ça. C'est-à-dire en
les croisant. Et là, nous avons, si on peut dire, fixé quelque
chose du rapport sec, de ce premier rapport cybernétique, Là, on
revient ce point de rencontre et la friction entre l'énoncé matériel
cybernétique et l'énonciation subjective. Ça, c'est ce que nous disions tout à
l'heure. Et le Notre bouc élemme continue en disant que ce point de
rapport, ce point de rencontre entre l'énoncé matériel et l'énonciation
subjective, s'appelle le fantasme. Et c'est ici que nous avons ici
ce point-là, qui est celui du fantasme, dont nous parlions ici.
C'est le fantasme, c'est le refoulement et le fantasme. Se produit,
ou disons que c'est comme ça, qu'on trouve dans la psychologie, répondre
à cette rencontre, ce qu'on appelle le fantasme, qui répond, si on
peut dire, au désir, qui était initialisé dans le chiffrage. Et
ensuite, il dit: Mais comment conserver notre formule ? Comment
conserver notre fantasme ? Enfin oui, comment conserver cette
fixation ? Et là, bien sûr, maintenant, la voie est ouverte sur la
conservation de l'ADN. Mais j'arrête un petit peu le le diapositif
pour voir ce que vous en pensez et qu'est-ce que ça éclaire ou au
contraire, qu'est-ce que ça embrouille. Orateur 2
Je me laisse un peu perplexe. Orateur 1
Oui. Orateur 2
L'enchaînement, en fait, qui... Comment
dire ? Peut-être qu'il me paraît pas fluide, en fait, l'enchaînement,
mais peut-être c'est parce que je... Je comprends que c'est chaque
fois un focus sur quelque chose, en fait, mais J'ai du mal à faire
enchaîner les choses, en fait. Mais peut-être... Je sais pas ce
que en pense Denis. Denis, qu'est-ce que tu en penses ? Orateur 1
Moi, j'essaie de suivre, mais ce n'est
pas évident. Eh bien, prenons ça alors. Nous en sommes là. Donc,
on sait qu'au départ, c'était un enchaînement qui partait de la mémoire,
la mémoire qui était industrialisée par les traitements du code,
qu'au XXème siècle, au moment de cette industrialisation, il y
avait deux courants de pensée: le supramental qui qui a annoncé
une transformation de la matière, la cybernétique qui a commencé
à transformer la conscience, si on peut dire. Donc, nous avons ce
croisement qui imprime une force de transformation et laquelle nous
réduit à fantasmer que nous soyons quelque chose dans cette opération
de de malaxage et de code des choses et des évolutions. Orateur 2
Donc, en fait, ça pourrait être la mémoire
en premier, l'état brut quelque part. C'est tout un enchaînement
qui nous conduit à l'art de la mémoire, c'est-à-dire comment
cette mémoire est organisée. Orateur 1
Oui, c'est vrai. Je le vois comme ça
aussi, mais je dirais que l'art de la mémoire se présente comme
une solution. En fait, la mémoire, pour l'instant, par le fait
qu'elle permette une industrialisation de son propre code, va nous
permettre d'aboutir au fantasme. Mais le fantasme est considéré
comme une On sort à peine de l'inhibition. C'est quelque chose qui
nous permet de fixer le fait qu'il y a eu une rencontre entre le
sublime et le suprême, ou entre la conscience et la matière, ou
entre l'endogène et l'exogène. Mais comme on dit, ce n'est qu'un
fantasme. C'est déjà ça. Il est possible que la libellule, ou que
l'insecte en face de la feuille, ne Elle ne fantasme pas. Elle se
met à fantasmer au moment où il y a un croisement de leur code. Et
encore, faut-il que ce croisement puisse être persistant. Et c'est
à ce moment-là que l'on peut développer un art de la mémoire.
Parce que sans ça, sinon, la mémoire s'effondre entre la force et
le fantasme, si on peut dire. L'art de la mémoire, c'est ce qui
permet de... On va dire presser le citron, c'est le mot qui me
vient, c'est-à-dire presser le fantasme, c'est-à-dire faire
sortir, d'utiliser le fantasme et de ne pas le laisser comme un
simple, comme un rêve et comme les rêveurs que nous sommes en
fantasme, comme si on rêve, en fait, on ne fait pas autre chose. Mais Il faut appliquer l'art de la mémoire
sur cette mémoire, si on peut dire, qui est arrivée au fantasme.
On peut le reprendre comme ça. Cette mémoire, cette
exosomatisation, c'est-à-dire ce fait qui est un passé ou un
futur, qui est de une distinction que l'on reconnaît entre l'intérieur
et l'extérieur, que ce soit industrialisé, que l'industrie puisse
aller jusqu'à confronter les deux codes, les faire se rencontrer,
mais dans un rapport qui s'en tient à ça, un rapport tout court,
qui ensuite arrive par une certaine vertu de fixation à ce qu'on
appelle un fantasme. Là, il va falloir l'exploiter, ce fantasme. Et
c'est à ce moment-là qu'il va falloir appliquer cet art. Il me
semble-t-il. Notre boucle L. M. Dit: Conservez notre formule. Voyons
ce qu'il dit ensuite. Alors moi, j'ai ajouté l'écriture, la
lettre. C'est-à-dire qu'il résume comme ça sa chaîne logique. Il
dit: Il y a le fantasme, c'est l'objet psychique unique. C'est une
formule. Et ça ne s'arrête pas simplement à un objet psychique,
mais c'est un arrangement du code. C'est une formule. Et cette
formule, elle s'objective dans l'ADN. Et comme si l'ADN était l'art
de la mémoire. Ensuite, on arrive à cette Conserver son génome,
c'est-à-dire rejouer ce geste inaugural, c'est se doter d'une
armure symbolique. Et là, je... Je m'excuse, je n'ai pas
Je n'ai pas partagé l'écran quand je vous- Oui, on ne voit plus le
partage là. Oui, excusez-moi. Je ne me souviens plus ce que je vous
le disais, mais on va le revoir. Conserver la formule, donc par l'écriture
ou la lettre, mais c'est-à-dire que voici ce que notre boucle L. M.
Écrit: Le fantasme, c'est l'objet psychique auquel on a abouti. On
a vu que l'insecte pouvait fantasmer qu'il était une feuille, mais
qu'en fait, ce fantasme est recelé une formule que l'on a qui
s'appelle l'ADN. Il appelle ça l'objectivation physique de cette
formule. Et ensuite, c'est là où il parle de conserver son génome.
C'est C'est objectiver physiquement la formule du fantasme, en
quelque sorte. C'est se doter d'une armure symbolique. Et c'est là
où je reviens à vous. Et est-ce qu'on a un petit peu avancé tout
de même dans l'éclaircissement de ce que tout cela veut dire ?
Comment cet enchaînement est devenu plus harmonieux, plus fluide. Orateur 2
Oui, il y a un point de bascule au
niveau du fantasme, en fait. Il y a quelque chose qui... Orateur 1
Oui, c'est là où nous en sommes. En
psychanalyse, on est arrivé au fantasme. Ensuite, Lacan a été un
peu plus loin. Il a fait des discours sociaux, puisque justement, il
faut mettre le fantasme en société, si on peut dire. Mais ça, c'était
au moment des années 68. Et aucun Aucun politicien, aucun
sociologue, aucun révolutionnaire de 68 n'a suivi Lacan en disant:
On a les formules de l'inconscient, des discours sociaux. Donc ça,
ça aurait été là. On est fixé, actuellement et depuis lors, au
fantasme Et elle a une théorie du genre qui est simplement un système
de code, par exemple. Nous n'avons pas encore abouti à la à
l'arrangement du fantasme, qui est le rapport sexuel. Si on prend
l'expression de notre bouc élem, l'arrangement du fantasme. Donc,
c'est là où on est arrêté. Et donc, je dois faire une petite
parenthèse. À un moment, je me suis mis à bafouiller parmi tant
d'autres, mais c'était parce que j'ai réalisé que, après l'image
de l'œnotosaurus, c'est-à-dire C'est-à-dire l'animal qui développe
latéralement, qui fait deux... Qui oppose deux systèmes latéraux.
Ensuite, celui qui met la carapace sur le ventre. Ensuite, il y a la
tortue qui remet cette carapace sur le dos, c'est-à-dire qui réinverse
encore son système. Et donc, en fait, je vous le signale
comme ça, la tortue, en fait, s'enferme dans une presque Elle est
presque dans une coquille. Elle n'est pas libre dans sa coquille. Sa
coquille, c'est vraiment sa colonne vertébrale et ses côtes. Elle
a fusionné avec sa... On appelle ça la cuirasse aussi, dans les théories
de l'orgone, c'est-à-dire des flux énergétiques de de libido. Et
donc, j'avais oublié, je vous le précise, que le phénomène qui
se produit avec la tortue et comment son évolution s'arrête à ce
stade, ou qu'on connaît comme ça. Et maintenant, nous sommes donc
à cette histoire de fantasmes. On va le voir. On va repartager l'écran.
On va voir notre tortue, en quelque sorte aboutir, mais cette
fois-ci sous la forme de Là, conserver son génome dit notre
bouclem. Et ici, dans la dernière instance, nous Nous voyons que ce
fantasme ici, nous pouvons le saisir pour l'analyser dans le système
du désir. Introduire le fantasme dans le désir, ce qui peut être
tout à fait narcissique de désirer son fantasme, si on on peut
dire. Mais à ce moment-là, nous sommes passés à ce rapport sex,
il est su, il est su, elle. On est entré dans le savoir, si on peut
dire. On est entré dans le rapport sexuel. Si nous avons le savoir
de l'homme et de la femme, le savoir des deux genres. Donc ça,
c'est l'art de la mémoire. C'est de pouvoir... C'est le moment où
la mémoire reprend en elle-même, c'est-à-dire dans son chiffrage,
elle reprend son fruit. Là où elle s'était, elle reprend son
information, si on peut dire. Et nous avons ici donc le terme d'une
mémoire conservée. Puisqu'au début, au moment de l'exosomatisation,
ici, nous avons craint de perdre la mémoire dévorée par les
machines. Ici, nous avons un art de la mémoire qui conserve son
fantasme par l'analyse psychique. La psychanalyse, c'est l'analyse
du fantasme. C'est le savoir en soi, si on peut dire. Et le C'est là
où nous arrivons à cette dernière idée qu'avait proposée
Sylvie. Mais est-ce que ça, c'est l'inconscient ? Est-ce que l'ADN,
c'est l'inconscient ? En tout cas, le fantasme, si c'est
l'inconscient, nous avons là... Notre bouc élemme arrive à ce
moment-là, il dit: Il faut conserver l'ADN. Et il fait la pub de
l'entreprise qu'on est en train de monter, là: Kit de conservation
d'ADN à faire des groupes d'ADN pour l'entraide et un curateur mémoriel
pour gérer les directives. Nous avons ici le curateur mémoriel.
Nous avons l'ADN qui est conservé, si on peut dire, à domicile
avec son curateur mémoriel et ensuite les groupes sociaux. Mais ça,
c'est là où nous aboutirons ensuite, quand la civilisation aura
reconnu l'ADN comme étant le chiffre de l'individu. Et donc,
l'identité des citoyennes, etc. Donc, l'inconscient de l'ADN. Alors
là, notre boucle L. M. Termine sur l'ADN. A-t-il un inconscient ?
Ou est-il un inconscient ? C'est comme ça que nous nous posons la
question. Donc oui, l'inconscient, c'est l'environnement, c'est
l'histoire de son écosystème. Et on en est à ce stade d'une
analyse de l'évolution, d'une analyse de la psychologie, d'une
analyse des systèmes industriels, pour conclure Alors que le code,
le code ADN, est un objet à conserver si nous voulons exercer en
civilisation un art de la mémoire, l'art de la mémoire de la
civilisation. Alors, il nous reste 10 Moi, ça me fait penser quand
même au clonage. Orateur 2
Là, conserver son ADN, c'est s'exposer
à du clonage. C'est-à-dire que c'est un peu comme un semblant, ce
n'est pas Ce n'est pas moi, c'est autre chose. Orateur 1
Oui. C'est-à-dire, c'est un clonage, si
vous le conservez, pour le reproduire. Oui, là, c'est un clonage,
bien sûr, mais nous n'avons pas parlé de ça. Ça, c'est peut-être
justement- Non, c'est un risque. Oui, absolument. C'est peut-être
une perversion, justement, ou une fixation au semblant, ou de C'est
un risque dans lequel nous sommes, parce que personnellement...
Alors là, faisons un petit peu de psycho-histoire ou d'interprétation.
Je ne sais pas si c'est tellement C'est tellement vaste. Mais
voyez-vous, il y a probablement une force... Il y a probablement des
intentions, des classes au pouvoir, des intentions, justement, ou
des fantasmes de pouvoir se survivre par clonage ou de se cloner. Et
ce sont C'est peut-être une force politique actuelle extrêmement réelle,
agissante, qui organise, qui fait un des courants civilisationnels
en conflits et en luttes en ce moment. Et donc, nous parlons de
quelque chose de très actuel, de de très réaliste. Cette question
du clonage doit être débattue. Alors, l'art de la mémoire, Elle
introduit, si vous voulez, elle ne va pas conserver l'ADN pour le répéter,
pour faire justement simplement une métonomie. Son ADN est conservé
pour que son désir puisse être Pérenniser n'est pas un bon mot
parce que ça introduit de la temporalité, mais pour que son désir
puisse être signifié. Quand on crée un UCMPP, c'est-à-dire
quand on combine de l'ADN avec sa biographie numérisée, à ce
moment-là, L'individu s'identifie à son ADN. Son ADN devient sa
carte d'identité. Il n'y a pas un numéro de sécurité sociale sur
lequel on peut mettre une série de clones. Son son ADN devient sa
carte d'identité, si on peut dire. Et il peut, à ce moment-là,
donner Comment dire ? Affranchir cette mémoire, affranchir ce
feedback, cette troisième figure, ce désir. Il peut affranchir son
désir et par conséquent, mener une vie citoyenne au lieu de subir
le destin de devenir un esclave, cloner dans un totalitarisme,
justement d'une idéologie de clown. Le L'ADN n'est pas fait dans
ces cas-là pour être reproduit en clown, il est fait pour donner
l'objectivité à la biographie. Vous voyez, si on reprend le... On
va faire cette illustration. Je reprends le partage pour mettre
vraiment une image simple sur ce que je veux dire. Ici, Cette dernière
cartouche-là de l'art de la mémoire, c'est de conserver l'ADN dans
sa biographie, dans le système de deux réflexions de son histoire,
c'est-à-dire de son énoncé, et de son énonciation, c'est-à-dire
l'écriture que l'on fait soi-même de sa propre histoire. Ça, c'est la biographie de la personne,
ces deux flèches orange et mauve, et puis ce feedback. Cette
combinaison de la conservation de l'ADN, ce n'est pas pour refaire
plein de fantasmes ad vitam aeternam, mais c'est pour faire une
cuisine de cet assemblage, qui, à ce moment-là, donne un ADN désirant,
si on peut dire. Exprime, si l'ADN, c'est l'inconscient ou le
fantasme, c'est-à-dire, exprime, dépasse cette qui étaient dénoncées
ou qui étaient mentionnées au moment où on serait resté fixé au
fantasme. Orateur 2
Mais si l'inconscient de l'ADN, c'est
l'environnement, l'écosystème, ça veut dire que l'ADN conservé
n'a plus de n'a plus d'inconscient ? Orateur 1
Oui, ça me va bien. Ça me va bien,
c'est-à-dire que lorsque vous faites une analyse, vous êtes supposé
rendre conscients des éléments inconscients. Effectivement, dans
ce cas-là, on peut dire l'ADN va devenir Comme un phénomène
inconscient qui vient à la conscience, l'ADN va venir dans la
conscience, en effet. Et là, d'ailleurs, ça nous ouvre un chapitre
qu'on abordera peut-être, c'est que ce qu'on est en train de découvrir
actuellement, c'est que l'ADN La grande figure qui en parle en ce
moment, c'est Raoult avec ses travaux sur justement... Et qui montre
que l'ADN, c'est un chaos, c'est un foutoir. Il y a quelques petits
indices qui flottent dans un grand bain de chaotique. Et ces petits
indices, ce sont justement des choses qui peuvent devenir
l'inconscient, c'est-à-dire ces êtres Matériellement,
l'information de cette supraconscience, qui, à ce moment-là, garde
une identité, une mémoire, une individualité, parce qu'elle a une
histoire. C'est très analogue à l'idée qu'on se fait de la
psychanalyse. Donc, à ce moment-là, l'ADN se transcende, se
transforme, révèle effectivement son information dans la
conjonction de l'histoire de son sujet. Bon, nous avons fait
beaucoup de paroles là. Nous sommes à 19h30. J'interromps
l'enregistrement. J'arrête l'enregistrement comme ça.
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Travaux préparatoires du AnaplurN°23
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Annonce et Prépa 01 AnaPlur N°55 - - - - - - - - - - -
DocDWT invite au Webinaire AnaplurN°79 DE QUOI S'AGIT-IL ? Surprise Mise en ligne du webinaire AnaPlur 55, dit « Prèsi »
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