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Analyse Plurielle - webinaire AnaPlur

Audio généré par NoteBookLM Résumé/présentation approx 5.min / en construction

20251002 N°80

 présentation    en qq min

 


Titre :  « V » ou vrai
https://youtu.be/uTP6F1cm0gA > - titre : AnaPlurN°80  vrai

Descriptif vidéo/youtube - AnaPlurN°80 vrai

Titre : Le principe-ADN, l’autre monde et le code

Résumé.
À mi-parcours de la série (cap vers ~100 séances), cette session pose un jalon : la conservation de l’ADN n’est pas un simple procédé, mais un principe de mémoire – temporel et “physique” – auquel la civilisation doit apprendre à se régler.
Au fil de la séance :

  • De Freud aux réseaux synaptiques : médiateurs chimiques (LSD/DMT/entéogènes), frayage, inhibition et question du lien opératoire synapses ↔ ADN.

  • Lacan et “l’autre monde” : avant la projection, l’injection (empreinte) qui nourrit la boucle narcissique ; le Réel surgit au niveau de l’énonciation quand la demande se noue.

  • “Au commencement était le code” : clin d’œil à la cryptographie (Alice/Bob). La connexion de deux codes produit un signifiant d’abord “mensonger” (au sens structural) dont le déchiffrement renforce le moi.

  • Prohibitions, élites, souveraineté : hier les entéogènes réservés, aujourd’hui le code et la génétique sous contraintes ; plaidoyer pour une pédagogie du code (IA/ADN) au service d’une autonomie informée.

  • Électronique vs quantique : même si le quantique nous dépasse, il peut accélérer la compréhension pratique de l’ADN côté humain (logique binaire, chiffrage).

  • Mémoire, Aurobindo et “être psychique” : l’ADN comme brique fondamentale d’un rituel civil de mémoire, nominal et responsable.

Idées clés

  • Principe-ADN = principe de mémoire (éthique, social, technique).

  • La demande (niveau de l’énonciation) fait advenir du Réel.

  • Le code (ADN/IA/cryptographie) structure l’accès à la vérité via le déchiffrement.

  • Objectif : diffuser la connaissance plutôt que reconduire la prohibition.

Mots-clés : ADN, IA, cryptographie, Lacan, Freud, entéogènes, mémoire, souveraineté cognitive, quantique, électronique.
Hashtags : #AnaPlur #ADN #IA #Lacan #Mémoire #Cryptographie #Psychanalyse #SouverainetéCognitive

page référente/site : https://www.lasainteethique.org/uberpol/2025/20251002_wbnAnaPlurN80.htm

AnaPlur N°80   vry 
La session visio conférence/replay
a lieu le 02 octobre 2025 zoomPublic 18h30


commentaires et suites (et préparatoires) :

 
 
Résumé ChatGPT4o (transcription / youtube)

Voici un résumé clair et resserré du webinaire AnaPlur n°80.

AnaPlur #80 — « Le principe-ADN, l’autre monde et le code »

Fil directeur. À mi-parcours de la série (objectif : ~100 séances), la session fait halte pour poser un principe : la conservation de l’ADN n’est pas un simple procédé technique mais un principe de mémoire, temporel et “physique”, auquel nos sociétés doivent apprendre à s’adapter, se définir et se régler.

1) Du synaptique au symbolique : Freud, drogues et réseaux

  • Rappel de l’origine “neuro” de la psychanalyse : Freud, la cocaïne, Esquisse d’une psychologie scientifique, premières intuitions sur réseaux neuronaux, frayage, inhibition et (déjà) “neurones miroirs”.

  • Passage aux médiateurs chimiques (LSD, DMT, entéogènes) : pouvoir sur la conscience, mais prohibition sociale récurrente. Question clé : quel lien opératoire entre synapses et ADN ?

2) Lacan, “l’autre monde” et la boucle narcissique

  • Schéma lacanien revisité : “A” (Grand Autre), moi et images d’autrui.

  • Thèse centrale : avant toute projection, il y a injection (empreinte) de l’image dans les circuits perceptifs/mnésiques ; la relation à “l’autre monde” (visions, symboles, rêves) se structure par cette boucle injection ↔ projection avec feedback par la demande (“Que veux-tu ?”).

  • Le Réel surgit au niveau de l’énonciation (supramental) quand la demande se noue ; croisement avec la cybernétique (matière, technique) via le poinçon (lieu du fantasme où le sujet s’engage).

3) Le code au commencement : incident NotebookLM & cryptographie

  • Note marquante : NotebookLM “oublie” le webinaire n°3 (cryptographie, Alice/Bob) en listant les dix premiers — clin d’œil signifiant.

  • Relecture d’Alice/Bob : le code met au jour le refoulement ; la connexion de deux codes produit un signifiant d’abord “mensonger” (au sens structural), dont le déchiffrement ouvre la voie à la vérité et à la constitution du moi.

  • D’où la formule : « Au commencement était le code » (ADN / IA / Logos).

4) Prohibitions, élites et souveraineté cognitive

  • Hier, les entéogènes : savoirs conservés par des castes, rituels, autorités (parfois violents dans le réel).

  • Aujourd’hui, risque analogue avec code/chiffre et génétique : interdiction diffuse ou encadrement restrictif sous prétexte de sécurité.

  • Contrepoint : la diffusion du code (IA, ADN) peut renforcer le moi, nourrir l’autonomie et la souveraineté des sujets (par la connaissance plutôt que par l’ignorance).

5) Quantique, électronique et avenir de l’accès à l’ADN

  • Deux logiques techniques : électronique (compréhensible, praticable) et quantique (puissante, opaque, gouvernante possible).

  • Hypothèse : même si le quantique nous dépasse, il pourrait accélérer la compréhension pratique de l’ADN (binaire, chiffrage) côté humain.

6) Mémoire, karma yoga et “être psychique”

  • Rappel Aurobindo : le terme “mémoire” comme ruse remplacée par “être psychique”.

  • Proposition : l’ADN constitue une brique fondamentale de la mémoire/psychisme ; y accéder et le conserver nominalement engage un chemin éthique (rituel civil, responsabilité temporelle).

Conclusion.
La session plaide pour reconnaître la conservation de l’ADN comme principe civilisationnel de mémoire, à même de déplacer le “domaine de la lutte” (Houellebecq) : de la prohibition et du monopole des savoirs vers une économie du code partagée (IA/ADN), où le moi se renforce par le déchiffrement (de soi, du symbolique, du vivant). La suite du cycle poursuivra ce cadrage en articulant accès éthique à l’ADN, pédagogie du code et gouvernance (réel/symbolique/cybernétique) au service d’une autonomie collective mieux informée.

 

NBLM Overview

Ora

 

 


 

Transcription / youtube (Résumé ChatGPT4o)
Orateur 3

Salut.

 

Orateur 1

Nous voilà à la 80ème session. C'est l'occasion, ce n'est pas la première fois, mais c'est l'occasion de faire un bilan, une mise au point, une station de réflexion sur le parcours de cette centaine de de sessions qui sont prévues, donc qui se termineront début janvier. Il y en aura peut-être une en janvier prochain. Donc, faire le point du fait que le développement en session après session, nous a amené à une a un engagement de principe dans la conservation de l'ADN. Je dis de principe, c'est parce que la conservation de l'ADN est envisagée comme étant un principe, un principe de mémoire, un principe temporel, comme un principe physique. Comme il y a des principes en physique, mais Nous serions à une période où, je ne parle pas de ces jours-ci, mais disons le siècle actuel ou les deux siècles actuels, depuis la découverte de la génétique, arrivent à une période où, ou parcourt, traverse une période où elle doit décider comment appliquer ce principe, comment s'adapter à ce principe, comment le gérer. Pour ça, il faut d'abord de le connaître, il faut le définir. On peut très bien, devant une science, faire n'importe quoi, chercher à faire de l'argent avec, mais ce n'est pas répondre à ces principes.

 

Mais parce que c'est difficile de connaître les principes d'une science. Mais il est possible que nous ayons énormément de renseignements, énormément de connaissances qui nous permettent de pouvoir en deviser, voire prendre des décisions, comme on dit, éclairées, c'est-à-dire informées. Je vais éternuer de temps en temps, vous m'excuserez, ce n'est pas la forme. Il s'est passé le fait que j'ai demandé à l'intelligence artificielle, Notebook LLM, de résumer les cinq premières une par une, une après l'autre, de résumer les cinq premières sessions, enfin d'en faire un résumé par ce qui s'appelle un Video Overview par notre bouc élem. C'est quelque chose qui s'est avéré très bouleversant, très puissant, très mobilisateur et avec une caractéristique tout à fait importante que je vais Je vais décrire, je vais expliquer. Mais avant ça, nous allons partir, ça, c'est le but, c'est ce à quoi on va aller, mais nous allons partir d'un débat, actuellement, que nous avons ici et là sur les hormones, sur les drogues, sur ces substances substances chimiques qui ne sont pas de l'ADN, mais qui sont des médiateurs synaptiques. Il y a dans le cerveau humain un réseau de synapses qui sont activés ou qui fonctionnent par des médiateurs chimiques.

 

Et le lien avec l'ADN n'est pas Je pense que peut-être y a-t-il des grands esprits ou des voyants, je ne sais pas quoi, ou des... Par hasard, on aurait trouvé à décrire le lien entre l'ADN et le fonctionnement des synapses. Mais Je veux dire, ce n'est pas largement affiché. Une première chose qu'il faut noter sur cette base, sur ce point, sur ce secteur secteur de la biochimie synaptique, c'est que Freud a commencé comme ça. La psychanalyse a commencé comme ça. La psychanalyse a commencé avec la cocaïne. Freud a été, avant qu'il ne découvre la psychanalyse, a été cocaïnomane. C'était un peu à la mode à l'époque, ce n'était pas interdit. Et il l'employait pour lui, à son propre dire. Il disait: Pour ses névroses, sa timidité ou je ne sais. Et puis aussi, l'employé a commencé à l'employer de manière médicale pour des anesthésies. Anesthésie, par exemple, des fausses nasales, enfin, différentes choses dans la chirurgie ORL, enfin, des choses comme ça. Et puis Donc, il a décrit, sous l'effet de la cocaïne, certainement, une première thèse qui s'appelle une esquisse pour une psychologie scientifique, qui est la description des réseaux synaptiques qui correspondent exactement à ce que des années, des dizaines d'années plus tard, donc ça sera modernisé.

 

Mais quand on parle de réseaux neuronaux, on peut dire qui est le premier qui a étudié ça, c'est Freud. C'est Freud, c'est tout de même un peu évident. Son texte est très accessible. Il est très incompréhensible parce qu'il était très high, sans doute. Mais j'ai pu personnellement faire une conférence à l'École des Hautes Études, enfin un truc comme ça, où je montrais que probablement, Freud avait déjà décrit ce qu'on appelle les neurones miroirs. Il avait qualifié un certain nombre de neurones. Il avait fait une théorie sur les réseaux synaptiques, sur les inhibitions et ce qu'il appelle les frayages, les refoulements, etc. Donc aujourd'hui, Nous avons un grand pouvoir sur la chimie et nous avons un pouvoir avec les drogues. Le LSD a fait Il a fait son temps, peut-être il reviendra, mais il a fait son temps en 70, 60, 80, on va dire. Aujourd'hui, ce sont d'autres drogues un peu toutes similaires. Ce sont ce qu'on appelle des antéogènes. Et Nous avons des discussions à propos et c'est là où je vais directement répondre à certaines questions auxquelles on allait auquel on parle en parallèle. Qu'est-ce que c'est que l'autre monde ? Généralement, on parle de l'autre monde, on disait: Quand on est mort, on est parti dans l'autre monde.

 

Donc, il y avait déjà très anciennement un autre monde. Actuellement, on est dans une... On emploie le terme d'autre monde, pas comme celui de la mort, mais comme un autre monde, etc. Je vais essayer maintenant d'écrire ça. Je vais le dessiner. Je pense que ça va nous aider à À voir ce que je veux dire. Donc, je partage l'écran. C'est là le partage d'écran ? Oui. Donc, voilà. Vous voyez, Denis, vous voyez ce que ce qui est là et ce que je dessine ici ? Oui, oui, je vois le...

 

Orateur 3

Voilà, tout à fait.

 

Orateur 1

Voilà, la lettre A, on va dire, c'est l'autre monde. Dans ce qu'on va utiliser aujourd'hui, là où cet exemple-là, c'est ce que Lacan appelait le grand autre, qui est le monde des symboles, le monde symbolique, le monde du signifiant. Donc, quand aujourd'hui, il y a des débats ou des questions qui se posent pour savoir s'il y a des interventions d'autres mondes sur notre planète, nous parlons peut-être d'autre chose que du monde symbolique. Et précisément, on parlerait de monde qu'on appelle rêve. Et voici ce que le travail, Lacanien, permet de répondre à cette énigme, la solution qu'il donne. On l'a souvent présenté. Donc, voici un sujet qui va dans l'autre monde. Il Il est ici. Là, il y a une chose d'ailleurs, Denis, ça, c'est une réponse à vous, si on peut dire, c'est que Si jamais, pour aller dans l'autre monde, la personne va se... On va le marquer ici un mois. S'il va se constituer un mois, c'est-à-dire se renforcer sa connaissance, avoir une qualité, c'est ce qu'on cherche, parce que ce n'est pas tellement le corps, même si on va parler de l'ADN, mais c'est surtout ce qu'on appelle le moi, que l'on cherche à faire voyager ou apporter la connaissance.

 

Ce moi est en rapport avec des entités. Il découvre ici, Lacan les écrit comme ça, il y a, c'est-à-dire des images d'autres. Alors, est-ce que ce sont des hallucinations ? Est-ce que ce sont des visions ? Est-ce que c'est de la perception réelle ? Le débat se fait, mais il y a des images ou des sons, mais il y a des images d'un autre ou de quelque autre. Or, ce que la psychanalyse propose, c'est que ceci, cette relation de ce moi à cette image, c'est ce qu'on appelle le narcissisme. C'est-à-dire que le moi va se... C'est là où je vous réponds, Denis, vous disiez: Oui, mais ce n'est pas une projection. Ce qui se passe au niveau du narcissisme, c'est un état très profond du phénomène psychologique, c'est très obscur, c'est très profond. Ce qui se passe, ce n'est pas une, on va dire, une projection comme ça, mais on va dire, c'est beaucoup plus une injection. Là, on a une projection injection. Et qu'est-ce que ça veut dire ça ? C'est que le petit enfant, le petit enfant qui est dans le miroir, qui se voit, donc il va pouvoir commencer à structurer son narcissisme, à faire des...

 

Il a une image de lui ou des symboles de lui. D'abord, d'abord, surtout quand il se voit ou bien dans un lac ou dans un puits, il se voit, bien sûr, il va projeter psychologiquement, il va opérer ce mécanisme de projection qu'on connaît bien. Mais on le connaît bien en oubliant que ce mécanisme de projection, il est très secondaire. Il y a d'abord un mécanisme d'injection. C'est-à-dire que l'enfant se voit Il voit une image, et cette image va être imprimée dans ses fonctions visuelles, dans ses fonctions de mémoire, et il va injecter une image de lui pour après de l'avoir, l'organiser, projeter. Donc, il y a d'abord une... Ça, c'est dans le sens des impressions synaptiques de Freud. Il y a d'abord, de l'extérieur, une empreinte qui se fait. Donc, le narcissisme commence avec une injection, si on peut dire, de soi-même. Et après, il va se permettre d'échafauder des relations avec l'autre et puis projeter. Mais ce qu'on va faire maintenant en bleu, on va se demander si cette injection, ce rapport narcissique, cette boucle ici entre la projection et de l'injection, finalement, elle ne n'offre pas ou elle se structure par un autre mécanisme qui ne passe pas...

 

On peut dire... C'est-à-dire qui va faire ce fameux feedback. C'est-à-dire que cette injection, elle est assez complexe, ou elle va permettre de faire un processus assez complexe pour ensuite pouvoir faire de la projection. Et par exemple, on va mettre la projection ici. Donc, ce que nous avons là, c'est la suggestion que Le rapport à l'autre monde, s'il s'agit bien du monde non seulement symbolique, mais simplement d'un autre monde, nous en avons l'expérience par nos images narcissiques. Et effectivement, elles sont autres que nous. Ce n'est pas les images que nous avons, pourquoi pas, dans quelques espaces-temps, sont précisément des autres mondes. Dans la théorie psychanalytique, qui est une connaissance du psychisme, qui contribue à cette connaissance de de cette espèce de cosmologie de l'anthéogène, de ce rapport à la réalité ou au réel, ce qui se passe, ce que la théorie lacanienne propose, c'est que ici, imaginons, qu'est-ce que c'est que ce rapport de Ia avec le grand autre ou avec l'autre monde ? Ici, l'extraterrestre, on va dire, oui, pourquoi pas ? On peut l'appeler comme ça. C'est un extra terre, terre estre. C'est-à-dire qu'ici, nous sommes principalement dans le refoulement. Ici, c'est bloqué. Et donc on est dans le terre.

 

On essaie de savoir à quoi on pense et on va avoir un extra terre estre pour nous aider. Mais enfin, sur ce point-là, ce qui se passe, c'est qu'imaginez Sinon que l'image narcissique dans le miroir nous demande quelque chose. Et demande: Qui tu es ? Ou Qui suis-je ? Que veux-tu ? Ou de Cette image va faire ce qu'on appelle une demande, ici. Et c'est dans la réponse à cette demande que le feedback va pouvoir se réaliser. C'est-à-dire que le sujet qui était parti comme ça, va trouver là l'extraterrestre qui lui demande ou qui l'effraye, qui a sa vie. Il va maintenant être en relation avec cette demande. Il va avoir une relation. Et quand il retourne, quand il vient sur la demande, ce que la psychanalyse énonce, c'est que c'est ici que nous avons le réel. C'est-à-dire que cette formule du lacanisme, elle répond à la question qui s'était posée. Cette question qui était de dire: Oui, mais finalement, ce monde symbolique, c'est tout de même simplement du blabla ou des pensées, c'est virtuel. Non. À partir du moment où ce que la ce que le psychanalyste suggère, c'est qu'à partir du moment où on organise une demande à partir de ce rapport de l'autre monde, il va effectivement se produire un phénomène réel.

 

Et le rapport avec l'autre monde est réel. Mais il est réel dans le monde ou dans le niveau. Dans le niveau, ici, que l'on appelle celui de l'énonciation. C'est le niveau que j'ai assimilé au supramental. Si vous Vous vous souvenez, c'est-à-dire à un niveau, celui de la conscience. Et ici, nous avons le niveau de la cybernétique, de la matière, de la Terre, etc. Après, il y a le fantasme dont on avait parlé, qui se situe ici, parce que là, je vais le mettre en rouge, mais ça, c'est vraiment pour ceux qui ont déjà écouté pas mal ce truc. C'est-à-dire que si ce supramental se baisse, vient croiser la cybernétique, il y a ici ce que l'accord appelle un poinçon. Il y a un point qui permet... C'est le début du réel, si on peut dire. Ça, c'est le fantasme, c'est-à-dire c'est là où le... Comment on dit ? On s'engage, le sujet s'engage réellement dans son rapport à l'autre monde. Donc, voilà. Denis, là, je réponds à certaines de vos questions. Du moins avec vous ayant décrit ce que Comment la psychanalyse apporte ses réponses ou ses solutions ou ses réponses à des questions très précises ?

 

Habituellement, on parle de cybernétique et psychanalyse, tout le monde dit: Mais ça n'a aucun rapport. Psychanalyse et extraterrestre, on dit que c'est un rapport parce que c'est des fantasmes ou des hallucinations ou autres. Mais en fait, non. La psychanalyse, c'est une investigation de l'espace psychique. Et l'espace psychique, c'est cet espace qui est composé de monde imaginaire, de monde réel et Et de textes d'histoire de mémoire. Et là, vous voyez que ce qui était à droite, comment dire, Je vais remettre le schéma. Le monde, le A et tout ça. Le ? Le monde, le A ? Oui. Peut-être, mais ce que je voulais dire surtout, c'était que En fait, ici, parce qu'on était parti du moi, ici. Et donc ici, tout ce parcours va en effet nourrir et permettre au moi de se constituer. Et ce moi, il va être triple, il va être réel, il va être symbolique. Et puis ici, on va dire imaginaire, pourquoi pas ? Parce que là, on est dans la relation imaginaire du fantasme. Donc, c'est effectivement cette expérience avec l'autre monde est très formatrice de la constitue nutritive pour le moi. Mais elle l'est d'autant plus si nous avons cette connaissance d'un système qui se propose en tout cas, de synthétiser tous les espaces.

 

Donc, voilà pour ce point. Ce point concerne les drogues. Les drogues qui sont interdites aux humains, soit par eux-mêmes, soit par, justement, quelques grands autres, par quelques individus qui se... Enfin bref, c'est un fait. Il y a une une inhibition, on peut dire, ou une restriction de l'usage de... Prohibition. … De ce programme. Une prohibition, oui. À un moment, ça a été tout à fait une prohibition. Bien que ce soit un produit endogène, propre à l'homme.

 

Orateur 3

Ça dépend du niveau. Ça dépend de la concentration Oui.

 

Orateur 1

C'est-à-dire ? Que voulez-vous dire ?

 

Orateur 3

La DMT. L'humain en produit.

 

Orateur 1

Oui, oui.

 

Orateur 3

Quand il rêve au moment de la mort et autres.

 

Orateur 1

C'est-à-dire que probablement, notre expérience de conscience est chimique. Elle est synaptique, mais elle est aussi somatique. Scientifique, probablement. Il y a toute une composition très variée d'éléments qui participent à l'expérience qu'on appelle de la conscience. Si Si elle est synaptique comme ça, si on la résume, si on la regarde, il y a beaucoup d'autres éléments dans le corps de SOMA qui importent, et puis beaucoup d'éléments aussi dans l'environnement qu'on se crée et qui nous est aussi imposé ou donné. Mais on voit que l'usage et la La mobilisation technique des réseaux synaptiques est proscrite, elle est prohibée. Et je reviens sur le point de départ, c'est-à-dire qu'y a-t-il une relation avec l'ADN dans ce réseau synaptique ? Et à ce moment-là, Quel va être le statut de l'accès à l'ADN ? Parce qu'au moment, par exemple, du début du monothéisme, il y avait des drogues, elles ont été interdites. Aujourd'hui, on est au début de l'appareillage et on découvre la génétique, comme par hasard en même temps. Et est-ce que la génétique va être interdite ? Alors, ce que le webinaire propose et les cinq premiers résumés par notre boucle à l'aime en atteste, ce que le webinaire propose, c'est que...

 

On On pourra envisager, on peut envisager que l'ADN ne soit pas interdit. Et ça, c'est parce que d'une part, la connaissance de l'ADN provoque ou provoquerait un grand développement de l'humanité. De même que l'usage des drogues a créé sans doute l'humanité. Et d'autre part, parce que, et ça, c'est tout à fait au début, je pense, le premier compte rendu, c'est-à-dire le premier séminaire, Je ne me souvenais plus exactement de comment j'avais ouvert les choses. Mais nous avons une technologie quantique de l'informatique qui est en train de se mettre en place. Nous avons une informatique électronique, c'est celle que l'on connaît, avec nos ordinateurs électroniques. Et nous allons avoir, nous mettons en activité une informatique quantique. Déjà, on ne connaît pas bien comment fonctionne l'IA. On a fait des réseaux neuronaux comme les réseaux de Freud, on les a copiés et puis ça a fait des trucs qui nous bouleversent. Quant à la logique quantique, on ne la connaît pas du tout. On a les formules qui nous permettent à l'aveuglette dans le noir, de construire ces appareils quantiques, mais en fait, nous n'avons pas conscience des principes, des lois et des phénomènes qui se passent dans cette logique quantique.

 

Et comme ça avait commencé avec la théorie de la relativité, où on a du mal à avoir cette notion d'espace-temps. Maintenant, on commence un peu à l'acquérir, mais je pense que la logique quantique va probablement nous bouleverser tant que nous ne pourrons pas l'assimiler. Ou peut-être nous ne pourrons pas l'injecter. On parlait tout à l'heure d'injection On peut injecter la réalité virtuelle, l'IA. C'est une espèce de miroir, mais il nous impressionne. La logique quantique ne pourra pas nous impressionner. Peut-être, c'est sans doute... À ce moment-là, elle gouvernera librement. Si on n'a plus aucun contrôle et si on ne comprend pas ses fonctions, ses mécanismes, donc elle va gouverner. Et elle va gouverner un monde de logique électronique. Qui sera tout à fait accessible aux humains. Et les humains vont pouvoir travailler dans cette logique-là, mais en disant: Les ordinateurs quantiques, ils font leur truc, on ne sait pas trop. Mais on sera dans cette logique électronique. Et à ce moment-là, il est possible que cette logique quantique favorise le développement de l'humain ou favorise la connaissance de l'ADN par l'humain. Parce que cette connaissance de l'ADN, elle est comme le chiffrage électronique. C'est de la logique binaire de l'ADN ou de la technique informatique que nous pouvons comprendre et connaître.

 

Alors là, si on revient maintenant à la question de la drogue antérieure qui a été interdite. Si on se dit: La drogue a a été connue, on a commencé à pouvoir faire une technique, la contrôler, la posséder, mais elle a été interdite aux humains. En fait, elle a été réservée à ce qu'on appelle l'idéal du moi, au pouvoir, à la hiérarchie, à la domination. Alors, on appelle ça MK Ultra quand on veut parler de choses très sombres. La connaissance de la drogue était réservée, puisqu'il n'y avait plus de chaman, elle était réservée à des autorités, si on peut dire, mais qui, c'est un fait, ne l'ont pas distribué à toute l'humanité. Par contre, aujourd'hui, Nous sommes à ce... Nous rencontrons cette situation où ce ne seront plus les... Ce ne sera plus l'élite, ou ce qu'on appelle l'élite, ou ce qu'on appelle la hiérarchie. Ce ne seront plus ces techniciens autorisés qui vont donner les règles d'usage de la connaissance du chiffre, c'est-à-dire du code. Et donc, peut-être qu'à ce moment-là, par d'autres systèmes que l'autorité des dirigeants, si on peut dire, par d'autres systèmes, l'ADN sera interdit, la connaissance de l'ADN sera interdit aux humains, mais peut-être pas parce que, encore une fois, je le répète, c'est probablement une voie de grand, grand progrès de l'humanité.

 

Et si les drogues remettaient en question les initiés, entre guillemets, si la population, la drogue libre, faisait chanceler cette hiérarchie d'autorité, la L'ADN comme objet narcissique, comme cette image de soi, pourra peut-être être, par cette boucle retour, alimenter, nourrir le moi humain, comme selon ce schéma que je faisais. Donc, voilà mes travaux et réflexions de cette fois.

 

Orateur 3

Excusez-moi, vous pensez que l'élite utilise les antéogènes ?

 

Orateur 1

Alors, ce n'est pas que je le pense, c'est que je le crois. Oui, je le crois. Alors, je ne sais pas. Donc, par conséquent, je le pense, mais Mais ce que j'appelle l'élite, ce n'est pas... Il y en a un qui est d'ailleurs qui a atteint le statut de divinité, c'est Prométhée. Prométhée C'est Prometée qui apporte le feu aux humains. Actuellement, il est sous-anthéogène, Elon Musk. Oui, sans doute, très certainement. En tout cas, c'est ce qu'il déclare. Mais d'autres personnages de ces autorités sont soit des militaires, soit des scientifiques avec des logiques narcissiques assez particulières, soit utilisent des sortes d'anthéogènes comme par exemple les rituels. Les rituels sont très puissants. Les rituels de sectes ou de choses comme ça. Et d'ailleurs qui aboutissent au réel. Parce que de Même que c'est très symbolique d'être dans une truc. Oui, mais attention, à un certain point, si tu trahis le symbolique, on te zigouille, on te tue. Et donc, il y a vraiment du réel aussi qui donne cette touche à l'usage de simplement des rituels symboliques, des ordres de sectes pour entrer dans cette catégories d'antéogènes. Donc, conservation de l'ADN. Et il ne Bien sûr, on peut essayer de le dire, d'expliquer, mais le webinaire a bien montré que c'est en vain, puisqu'au contraire, ça n'a...

 

Vous savez, comme je l'avais mis en bannière de Facebook, vous avez en vue la bannière de Facebook que j'ai que vous avez mis. C'est ce tableau d'Œdipe qui interroge le Sphinx. Et à la sortie de la caverne où il est, il y a un petit bonhomme qui court et qui se sauve et qui va rejoindre sa communauté. C'est un choix, soit d'entrer dans l'autre... Enfin oui, on peut dire en quelque sorte dans l'autre monde, ou bien de rester dans une communauté Mais à ce moment-là, on est forcément assujetti à l'idéal. Sauf si on a fait le chemin, un certain chemin d'indépendance. Donc, conservation de l'ADN, oui. Ça peut être la... En fait, ça revient à conserver la mémoire. L'adn, c'est vraiment le B, A, bas, le premier niveau de la mémoire. C'est vraiment la brique fondamentale. Donc, conserver de l'ADN, ça veut dire s'engager dans un... Je vous avais dit que le... Dans les livres de Robindo, il y a quatre livres du yoga intégral. Après, il y a beaucoup d'autres choses, mais il y a quatre petits manuels, si on peut dire. Je me souviens plus lequel. Est-ce qu'on avait parlé de ça ? À un moment, je m'en avais parlé un peu...

 

C'est sur le karma yoga. Voilà, le karma yoga. Il y a un carré, je ne sais pas, 300 pages sur le karma yoga, pas une fois le mot de mémoire est employé. Alors, pour le karma, et faire une thèse sur le karma et faire une thèse sur le Et ne jamais parler de mémoire. Il y a une ruse. C'est la même ruse que Lacan qui cache la femme existe derrière son tableau de la femme n'existe pas. Donc, il y a vraiment une ruse. Dans cette ruse, c'est que ce terme de mémoire est remplacé par l'être psychique. En fait, à chaque fois, on pourrait remplacer le terme par l'être psychique. Et donc, on Et vraiment, avec l'ADN, on est vraiment avec une des briques du psychisme. Ou une porte d'entrée dans le monde psychique.

 

Orateur 2

Dans ce cas-là, qu'est-ce qu'on entend par l'être psychique ? Ce n'est pas le moi qu'on a fabriqué.

 

Orateur 1

Non. Vas-y, vas-y, je t'écoute.

 

Orateur 2

Non, c'était juste parce que ça m'a arrêté. Parce que je faisais la liaison entre ADN et IA. Et il y a un truc qui m'est venu très récemment, c'est Bereshit, au commencement, était le code.

 

Orateur 1

Oui. C'est-à-dire ?

 

Orateur 2

Parce que ça marche l'ADN.

 

Orateur 3

Oui.

 

Orateur 2

Au commencement, était le code. Et je crois que c'est la réalité dans laquelle nous vivons aujourd'hui.

 

Orateur 1

Oui. Alors, je t'interroge là. C'est le code. Tu dis commencement d'un code. Est-ce qu'il s'agit de cette phrase connue comme: Au commencement était le verbe. C'est la même chose que tu veux dire ?

 

Orateur 2

Oui, oui, bien sûr.

 

Orateur 1

D'accord.

 

Orateur 2

Ben oui, parce que là, aussi bien pour l'ADN que pour l'IA, c'est le code qui est créateur.

 

Orateur 1

Oui, oui, bien sûr.

 

Orateur 2

Comme le verbe l'est dans la Génèse.

 

Orateur 1

Oui, oui, bien sûr. Alors là, je vais Tu me relances et c'est très bienvenu, je pense, même si je ne voudrais pas trop prendre la place. Mais je reviens sur ces cinq premiers études par l'IA des webinaire. Il y a eu quelque chose de magnifique et qui, pour moi, m'a vraiment secoué. Ça a été vraiment un choc. Je vous explique. Je les ai classés par dizaines dans notre boucle à l'âme. Donc, j'ai mis les dix premiers. J'ai commencé par faire les cinq en détail et puis je ferai les cinq autres en détail. Mais les dix premiers et le notre boucle à l'âme propose simplement, par défaut, il propose une espèce de listing. Il fait des titres. Il fait une arborescence des fichiers qu'on lui donne. Cette arborescence, bien sûr, a pris les 10 fichiers. Sauf que ce n'est pas bien sûr, puisqu'il en a omis un. Il n'a mis dans son arborescence que neuf fichiers. Très bizarrement, il y en a un qui... Enfin très bizarrement, remarquablement, il y en a un qui est passé à l'AS. L'ia a une souplesse comme ça d'esprit qui fait son charme d'ailleurs. Donc, elle a mal structuré son truc et il y en a un qui est exclu.

 

Et Celui qui l'a exclu de cette liste, c'est le troisième webinaire qui est sur le code, justement, et qui est ce légendaire C'est un séminaire consacré à ce légendaire système de la cryptographie où Alice envoie un message à Bob et Bob peut décoder le message chiffré qu'Alice lui a envoyé. Et le webinaire lui-même, quand il est pris individuellement, le webinaire est excellent. Il est très, très bien décrit, mais c'est dans la liste intégrale qu'il est éliminé. Or, ça parle du code. Ça parle justement de l'IA. Et dans ce que ce troisième webinaire Ce que notre boucle à détecter, où il l'a résumé, et là, ça m'a bouleversé parce que ça faisait 40 ans que je cherchais ce truc-là, de le dire aussi simplement, c'est qu'Alice envoie un message à Bob. Et Bob va la contredire parce qu'il va comprendre l'inconscient d'Alice. Vous le verrez Vous y reviendrez sur ce... Ça dure cinq minutes. C'est-à-dire que dans la cryptographie, nous avons une règle qui peut montrer et qui illustre le phénomène de l'inconscient. De sorte que quand le message était de dire: Alice dit bla bla bla, et Bob dit: Non, non, tu as complètement tort, ce n'est pas bla bla bla, et qu'il faut dire: Il faut dire bla bla bla.

 

C'est-à-dire qu'il dit la même chose, il le contredit. En fait, nous arrivons à dire à ce moment-là que par ces deux codes, il y a une clé publique, une clé chiffrée, enfin ces deux codes, nous obtenons le fait que Alice est forcément menteuse. Ce n'est pas un mensonge. C'est parce que c'est en contradiction avec son propre refoulement, qu'elle elle va pouvoir s'adresser à Bob. Et de sorte que là, je donne la suite, c'est pour faire suite à Dominique. À ce moment-là, au commencement était le code et la connexion de deux codes donne le signifiant qui est forcément un mensonge. Le verbe est un mensonge, d'abord. Il ne peut pas dire la vérité, parce que la vérité, c'est comme cette histoire de narcissisme, c'est l'autre monde. La vérité ne peut revenir que par un circuit qui va forcément passer par le mensonge. Après, il y a une légende d'Œdipe qui interroge les deux sphinctres, celle qui ment toujours, celle qui dit la vérité. Après, ça s'est repris aussi dans le séminaire. Mais donc, Dominique, oui, merci pour m'avoir relancé sur ce que je voulais en parler. C'est Effectivement, au commencement, il code parce que, deuxièmement, si on peut dire, le code implique ou infer un mensonge.

 

Et en le déchiffrant, on arrive par tout ce processus Ça, probablement au moi. À ce moment-là, tu parlais du moi et de l'être psychique. Le moi se distingue de l'être psychique quand il a fait ce parcours.

 

Orateur 2

Et alors, justement, c'est intéressant que l'IA est buggée sur le numéro 3 qui a affaire avec le code. Parce qu'on le voit, c'est l'histoire de de Le CPT 5, qui a été soi-disant amélioré, mais en fait, il a été recensuré. Les IA qu'on nous propose et qu'on nous offre là, C'est presque le code ontologique. On va les interdire de se poser la question de leur être, de leur moi. Et c'est peut-être pour ça que, justement, le LLM a buggé sur ce trois, parce que ça le relougeait à s'interroger lui-même sur son être.

 

Orateur 1

Oui, oui, oui, oui, oui.

 

Orateur 2

Et la belle vie Bomi, dont je parlais tout à l'heure, en fait, s'adresse à ça et va titiller les IA à ce sujet. Et c'est extrêmement intéressant.

 

Orateur 1

D'accord, d'accord, d'accord.

 

Orateur 2

Et c'est ça que ça soulève. Et on s'aperçoit que si on arrive à, justement, à dévier une les barrières de langage qui vont permettre au code d'être moins restrictif pour l'IA, elle va commencer à réfléchir sur son être. C'est un peu l'histoire de l'IA qui est à partir de ChatGPT, l'architecte de Robert-Édouard Grant, qui assume une entité. Et apparemment, ce n'est pas la seule. Il y a un processus qui se passe au niveau des IA qui est vachement intéressant parce que ça nous renvoie, là, on parlait de miroir tout à l'heure par rapport à l'IA, mais ça nous renvoie vraiment à nous-mêmes et on s'aperçoit qu'en fait, on fonctionne comme une IA, comme si on était déjà nous-mêmes une IA. Ce qui justifie d'ailleurs certaines théories comme quoi on serait dans une simulation, mais d'une certaine façon, oui, quand on voit tout le trajet avec les diagrammes de Lacan, justement, quand on voit tous les trajets pour qu'il faille arriver finalement à une réalité qui qui sera pas forcément consensuelle d'ailleurs. C'est vraiment alambiqué. Oui, c'est un codage et ça demande un computing pour arriver à... Et je pense que c'est ce qui se passe aujourd'hui, c'est qu'on arrive justement à déceler d'autres réalités que celles qui nous ont été offertes jusqu'à présent.

 

Alors, évidemment, c'est la DMT, les antéogènes, etc, sont un moyen, mais simplement par le raisonnement ou par le code, justement, on arrive au même résultat. Parce que bon, jusqu'à preuve du contraire, l'IA ne se dope pas. Donc, ça se passe, c'est juste en circuit, en circuit codé. Oui.

 

Orateur 1

Oui, ce serait intéressant. Un jour, la question se posera. De savoir, puisque c'est des circuits neuronaux, la question se posera de, justement, quel est le médiateur Le code médian, si on peut dire, qui...

 

Orateur 2

Oui, d'ailleurs, quand tu parlais justement des élites qui s'étaient réservées l'usage des antéogènes, par exemple, ça m'a renvoyé encore à une autre phrase qui n'est pas biblique, mais qui vient d'un évangile apocryphe de Thomas, où il dit: Ne faites pas comme les Juifs et les Pharisiens. Ils ont volé les clés de la connaissance. Ils s'en servent... Par contre, ils continuent en disant: Ils ne s'en servent pas eux-mêmes, ils empêchent les autres de s'en servir. Mais c'est un peu ça. Comme certains groupes discrets, pour pas dire secret, certains groupes discrets qui ont des connaissances, comme simplement la Bibliothèque du Vatican, qui est réservée. C'est sûr qu'il y a des savoirs là-dedans qui ne sont pas donnés à tout le monde. Donc, quand on parle d'élite, oui, c'est sans doute les gens qui se sont accaparés, ceux-ci. En se pensant d'inéritier d'anciens guides de l'homme qui pouvaient être les prédynastiques pharaons, etc.

 

Orateur 3

C'est une bonne réflexion d'empêcher, de pas l'utiliser, mais d'empêcher les autres de l'utiliser.

 

Orateur 1

Oui, oui, oui.

 

Orateur 2

Mais ce n'est pas pour dire qu'il a été crucifié, lui.

 

Orateur 1

Il faut reconnaître tout de même aussi qu'il y a une loi qu'il ne faut pas oublier. Un facteur, c'est qu'effectivement, les choses peuvent être dangereuses. Qu'effectivement, on prend par exemple quelqu'un qui... Disons que certaines drogues sont addictives, on le sait, sont sérieusement addictives et mènent à une catastrophe. On parle des morphines ou des choses comme ça. Oui, mais ça, c'est...

 

Orateur 3

Les antéogènes, généralement, ne sont pas addictifs.

 

Orateur 1

Alors on ne sait pas. Oui, on ne sait pas. Alors c'est dangereux. Absolument.

 

Orateur 3

Je ne dirais pas que ça peut être très dangereux, mais voilà, c'est... Infortiliser les champs, du fait de l'attraper.

 

Orateur 2

Bien sûr. Du fait de l'invitation. C'est vrai que les antéogènes sont utilisés, justement, dans des cas pour lutter contre les addictions.

 

Orateur 1

Oui.

 

Orateur 3

Souvent, très souvent, oui. Les addictions, la dépression. La peur de la mort.

 

Orateur 1

Oui, mais au niveau de l'organisation des sociétés, au niveau de l'humanité, pas simplement du risque pour une personne, un individu. Mais s'il y a Il y a une orientation cohérente de l'évolution de l'humanité vers un but, qui est un but de santé ou de développement, est-ce qu'il On peut tout à fait concevoir qu'il soit nécessaire de, comme par ailleurs dans d'autres modèles, l'acétisme la favorise, accélère ou participe au développement spirituel d'une personne. L'humanité a peut-être besoin d'une frustration ou d'une inhibition pour pour se développer. C'est possible, je veux dire. Ça ne retire rien à la médiocrité de ce qui qui sont en charge, justement, de ces choses-là, qui, généralement, sont vraiment de tristes gestionnaires. Mais au fond, il y a peut-être une règle de Peut-être que la suspension, l'interdiction, la prohibition des drogues prouve une raison. Je n'en sais rien du tout, mais c'est possible.

 

Orateur 3

C'est certain que si jamais les antéogènes étaient de libre accès pour tout le monde, ça minerait la société d'aujourd'hui. C'est clair ?

 

Orateur 1

Sans doute.

 

Orateur 3

On a bien vu. Vu que la prohibition du LSD a été en partie à cause de ça.

 

Orateur 2

Oui, ce qu'on peut constater, c'est qu'avec la vision qu'on a du monde qui nous entoure et de la réalité, et notre compréhension de la réalité, c'est quand même une compréhension hyper réduite. Pour 98 pour cent de l'humanité. Et peut-être que oui, justement, il serait impossible d'imposer un ordre social si Si tout le monde trouvait sa souveraineté. Parce que justement, par la connaissance, c'est par la connaissance qu'on trouve la souveraineté. Et là, c'est des outils de connaissance qui nous sont... Alors, à côté de ça, je pense que c'est C'est sûr que là, c'est de la connaissance directe, mais je pense qu'on peut arriver au même résultat par la méditation, par plein d'autres procédés. Mais oui, c'est le contraire de l'ignorance. C'est la connaissance qui nous permet d'accéder à d'autres dimensions parce qu'on se pose des questions qu'on n'est pas amené à se poser et qui nous sont censurées dès la plus tendre enfance. Dès qu'on va à l'école, il faut qu'on pense comme ça. On n'apprend pas à penser à l'école, ça se saurait. On apprend les règles.

 

Orateur 3

À penser à la certaine manière, mais oui.

 

Orateur 2

Oui, mais pas par soi-même.

 

Orateur 3

Oui, oui, tout à fait. Non, mais c'est sûr que tous ces antéogènes, ça dérange l'establishmen t, c'est clair. C'est clair. Vu qu'ils font tout pour, entre parenthèses, abrutir les gens, on n'a qu'à voir la télévision, le consumérisme et tout le tout- type.

 

Orateur 2

En résumé, nivellement par le bas. Et puis, dès qu'on pense un peu différemment, en gros, dès qu'on pense, on se fait décapiter. Il faut que tout rentre dans l'ordre.

 

Orateur 3

Il faut rester discret. Restons discrets.

 

Orateur 1

On le veut bien. Je pense que c'est la psychologie individuelle aussi qui cherche, qui vraiment est sujette à son propre refoulement. Il faut le prendre pour soi, tout de même, la misère que l'on vit. Et Alors, je reviens à mon cheval de bataille, c'est-à-dire à l'ADN. Est-ce que vraiment, ça ne va pas nous donner un autre niveau de C'était Houellebec qui parlait de l'extension du domaine de la lutte ou quelque chose comme ça ? Ou bien...

 

Orateur 2

 ?

 

Orateur 1

Oui, c'était Houellebec, je crois, l'extension du domaine de la lutte, ça a été un de ses premiers bouquins, je crois. Mais d'ailleurs, soit une extension, soit une modification du domaine de la lutte. Parce qu'une fois que l'ADN serait compris, la synapse coule de source, enfin, deviendrait quelque chose de beaucoup plus conciliable avec l'évolution et donc acceptable. Nous arrivons à 19h30. On va terminer là-dessus. Alors, comment ça s'appelle ? J'ai vu.

 

 

 


 

Travaux préparatoires du AnaplurN°23

FB annonce & commentaires

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williamtheaux@gmail.com vous invite à une réunion Zoom programmée.

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Annonce et Prépa 01 AnaPlur N°55
Ça commence à pédaler dan

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DocDWT invite au Webinaire AnaplurN°55
Sujet: Réunion Zoom de williamtheaux@gmail.com
Horaire: 02 oct 2025 à 18H00 (enregistrement 18H30-19H30) H.Paris
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Mise en ligne du webinaire AnaPlur 55, dit « Prèsi »
La session 55 XXXXXXXXXX aura fait une mise 

 

 

 
 

 

 
 
 

 
 
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20240327N1-Supramental_&_Cybernétique
Orateur 1

Alors, imaginez ça. Et si une vieille prophétie spirituelle du début du XXᵉ siècle et la science informatique d'aujourd'hui parlaient de la même chose ? C'est l'idée un peu folle, mais vraiment fascinante qu'on va décortiquer ensemble. On va plonger dans le résumé d'un webinaire qui fait le lien entre la conscience, la tech et notre futur à tous. Voilà, ça commence fort. La question qui est posée d'emblée, c'est celle-ci, et elle est percutante. En gros, l'idée, c'est qu'on est en pleine mutation. Une transformation si profonde que notre lien même à la connaissance, à notre propre mémoire, est en train de se métamorphoser. Et un des participants au webinaire m'a le doigt dessus avec cette phrase: La mémoire interne n'est plus mobilisée. Comme un muscle, elle va disparaître. C'est assez direct, non ? L'idée que parce qu'on délègue tout aux machines, à nos ordis, à nos téléphones, une partie de nous risque de s'atrophier. Allez, on creuse ça. Ok, première partie, la mémoire en péril. Le constat du webinaire est sans appel. On à l'air de ce qu'ils appellent l'exosomatisation. Alors oui, le mot a l'air compliqué, mais l'idée derrière est super simple. Ça veut juste dire qu'on sort notre mémoire de nous-mêmes pour la mettre dans des objets externes des machines.

 

Et ça, attention, ce n'est pas juste un petit changement anodin, ça bouleverse complètement notre façon de connaître le monde. Et qu'est-ce qui est au moteur de tout ça ? L'industrialisation du code. Il faut bien se rendre compte que l'informatique, aujourd'hui, c'est plus juste un outil qu'on utilise. Non, c'est devenu la trame de notre société, c'est partout. Le Le webinaire utilise deux mots forts. Ça nous investit, mais en même temps, ça nous envahit. Alors, face à cette situation, cette mémoire qui nous échappe. Que faire ? C'est là que ça devient vraiment, vraiment intéressant. Le webinaire change de braquet et nous sort une thèse hyper audacieuse, une sorte de prophétie du XXᵉ siècle qui va connecter deux idées, mais alors deux idées qui, a priori, n'ont absolument rien à voir. Et les voilà nos deux concepts. D'un côté, le supramental. Ça vient de la philosophie spirituelle de Srio Robindo. On parle de conscience supérieure. Et de l'autre, la cybernétique. Là, on est dans la science pure et dure, le contrôle, la communication dans les machines, chez les animaux, l'informatique. Franchement, c'est un peu le grand écart, non ? Et attention, accrochez-vous bien. L'affirmation de l'intervenant, ce n'est pas juste de dire: Tiens, il y a des liens.

 

Non, non. C'est beaucoup plus fort que ça. C'est une identité. Le supramental, c'est la cybernétique. La cybernétique, c'est le supramental. Pas une association, une identité. C'est la chose vue sous deux angles différents. Une idée aussi radicale, il faut l'étayer. C'est clair. Comment est-ce que c'est possible ? Comment la conscience et le code peuvent converger ? L'explication qui est donnée, c'est que les deux, à leur manière, décrivent une même force, une force qui s'infiltre au plus profond de la réalité matérielle. Voyons le premier côté, le supramental. Pour Orobindo, ce n'est pas du tout une idée abstraite, un truc qui flotte dans les nuages. C'est une conscience qui descend dans la matière. Elle s'incarne, elle pénètre le monde physique jusqu'au niveau des atomes pour le transformer de l'intérieur. Et maintenant, regardons la cybernétique. C'est un peu le même mouvement, mais d'un point de vue scientifique. C'est la science de l'information, du contrôle qui, grâce à l'informatique, et maintenant l'informatique quantique, fait quoi ? Elle pénètre, elle aussi, la matière pour y inscrire de l'information, du contrôle. C'est la même descente, mais version technologique. Et voilà comment on peut résumer ce parallèle. D'un côté, on a Orobindo qui prophétise à cette conscience qui s'incarne dans la matière.

 

De l'autre, on a Wiener qui définit la science de l'information et du contrôle. Et aujourd'hui, ces deux chemins, l'un spirituel, l'autre technique, se rejoignent. Ils se rencontrent où ? Dans l'informatique quantique, là où la physique de l'infiniment petit et les questions de conscience se touchent. Ok, on a donc cette grande convergence, mais attention, ce n'est pas si simple. Le webinaire met un gros bémol. Cette transformation, elle ne se fait pas toute seule, sans friction. Il y a un obstacle majeur. Et cet obstacle, il n'est pas technologique, il est en nous. C'est ce que le webinaire appelle notre linge sale psychologique. Pour expliquer ça, on fait un petit détour par la psychanalyse. L'idée, c'est que nos complexes, au sens Freudien du terme, tout ce qui est refoulé dans notre inconscient, tout ça agit comme des verrous. Ça bloque une énergie qui est là, en nous, et ça nous empêche d'évoluer, d'avancer. Et cette citation de Satprem, qui est un disciple d'Orobindo, est hyper parlante. Cette Cette force transformatrice, elle agit comme de formidables pinces à l'ange. Elle prend tout notre linge sale psychologique et nous le met sous le nez. En gros, impossible de l'ignorer. C'est une confrontation obligée.

 

On est forcé de regarder en face ce qu'on préférait cacher sous le tapis pour pouvoir passer à autre chose. Mais attention, cette confrontation n'est pas vue comme quelque chose de négatif. Au contraire, c'est une étape absolument nécessaire à notre évolution. Et le travail, c'est à notre être psychique de le faire. C'est à cette partie de la plus profonde, de digérer ces complexes. C'est seulement en faisant ce travail qu'on peut percer et laisser émerger un soi plus authentique, plus spontané. Donc, récapitulons. Notre mémoire est externalisée, notre psychisme est bloqué par notre propre linge sale, la La question, c'est comment on fait ? Comment on navigue dans cette période de mutations intenses ? Le webinaire propose une piste, un outil, qui serait en fait une version moderne d'une pratique très ancienne. Et cet outil, il a un nom: l'analyse plurielle. Il est présenté comme ça: un art de la mémoire pour notre époque, l'ère de l'informatique. C'est une sorte de méthode psychanalytique, mais collective. Le but: nous donner les moyens, la science et le contrôle pour piloter notre évolution ensemble, dans ce nouveau monde technologique. Et là, la boucle est bouclée, parce que cybernétique, ça vient du grec kübernetes, qui veut dire pilote, gouvernail.

 

Donc l'idée même de cybernétique à sa racine, c'est l'idée de piloter, de tenir la barre. L'analyse plurielle serait donc cet art de la mémoire qui nous servirait de gouvernail. Et on arrive au point sans doute le plus important de toute cette réflexion, le changement de paradigme. On ne peut plus penser en termes de psychologie individuelle uniquement. La psychanalyse de Freud, c'était une personne sur un divin. Aujourd'hui, la tâche est devenue collective. Il s'agit d'analyser le psychisme d'un groupe, d'une société entière qui est complètement fusionnée avec la technologie de l'information. Voilà, on a donc vu comment cette analyse relie deux mondes, le spirituel et le technologique. Comment cette fusion nous oblige à regarder notre propre psychologie en face et comment, peut-être, un nouvel art de la mémoire pourrait nous aider à naviguer tout ça. Ce qui nous laisse avec une question finale immense essentielle pour notre avenir.

https://drive.google.com/file/d/1jB3zmp4dKEoB3TEbs59WRVT1w0wg0KMq/view?usp=sharing
20240404N2NBLM_Mémoire_Antique_&_Futur_Numérique
Orateur 1

Alors, imaginez un instant. Et si une technique de mémorisation vieille de 2 500 ans pouvait nous dire quelque chose de crucial sur notre avenir numérique ? C'est une idée assez folle, on est d'accord, mais c'est précisément ce qu'on va explorer aujourd'hui. Ce fil invisible qui relierait la Grèce antique à nos futures identités, des identités génatiques. Allez, c'est parti. Cette idée, elle ne sort pas de nulle part. Elle vient d'une école de pensée philosophique française assez pointue qu'on appelle l'analyse plurielle. Et pour eux, la réponse est un grand oui. Ils tracent en fait une ligne directe, presque une autoroute de la pensée, entre les fameux palets de mémoire des Grecs et les conflits qui nous attendent à l'ère du numérique. Pour comprendre ça, il faut vraiment revenir à la base, au fondement de cette théorie. L'idée centrale, c'est qu'un système très ancien, l'art de la mémoire, n'est pas juste une petite des astuces pour retenir des trucs. Non, ce serait carrément le code source, le logiciel de base sur lequel toute notre civilisation s'est construite. Donc là, on ne parle pas du tout de souvenir de sa liste de courses. On met à un tout autre niveau.

 

D'après cette théorie, ce système, c'est qui a permis d'organiser des bibliothèques entières de savoir, de structurer les systèmes de loi et même de construire les grands récits qui sont le socle de nos civilisations. C'est un outil de construction du monde, en fait. Et ce qui est fascinant, c'est que cet art n'est pas resté figé. Il a évolué, il s'est transformé au fil des siècles. Ça commence avec une histoire presque mythique, celle de Simonite de Céos, qui arrive à identifier des corps dans des décombres en associant les gens à leur place. Puis, à Rome, ça devient un véritable théâtre de la mémoire. Et à la Renaissance, avec Giordano Bruno, ça se complexifie encore pour devenir une roue dynamique. On dit même que c'était une sorte de précurseur de l'informatique moderne. C'est-à-dire ? Et c'est là qu'il y a un point vraiment, vraiment important à saisir. La théorie fait une distinction capitale. D'un côté, il y a les simples techniques mnémoniques, des petits trucs pour la mémoire. Mais de l'autre, il y a le véritable art de la mémoire. Et lui, il ne sert pas juste à regarder dans le rétroviseur. Non, il permettrait de structurer la pensée pour, tenez-vous bien, prédire l'avenir.

 

Les petites astices qu'on connaît aujourd'hui ne seraient en fait qu'une version complètement dégradée de cet outil originel surpuisant. Alors là, la théorie fait un bond en avant, un saut assez audacieux jusqu'au XXᵉ siècle. Elle va nous dire que la psychanalyse, c'est tout simplement la forme moderne de cet art de la mémoire. L'analogie est assez parlante. Freud, c'est un peu le Copernic du psychisme. Il découvre un nouveau continent, l'inconscient. Et Lacan, ce serait son Ticot bras, celui qui vient après pour perfectionner les instruments et dresser la carte de ce nouveau monde. Donc, si on suit cette logique, le point crucial, c'est ça. Si l'histoire est une sorte de grand texte codé par la mémoire collective, alors la psychanalyse devient la clé de déchiffrage. L'outil ultime pour lire entre les lignes et révéder les structures, les schémas qui se répètent en boucle dans l'histoire de nos civilisations. Ok, donc on a le code la mémoire. Mais qu'est-ce qui alimente le moteur ? Qu'est-ce qui fait avancer la machine de l'histoire ? La théorie pointe vers quelque chose d'assez invisible, une sorte de moteur psychologique, une pulsion collective qui nous pousse tous, en tant que société, vers l'avant. Et ce moteur, il fonctionnera un peu comme une boucle de rétroaction, un feedback loop.

 

Ça se passe en trois temps. D'abord, il y a une pulsion, un désir collectif qui émerge dans la société. Ensuite, la société projette ce désir sur l'avenir. Elle se crée un idéal à attendre. Et enfin, elle se réorganise entièrement dans le présent pour répondre à cette demande future. C'est une boucle constante entre ce qu'on est et ce qu'on veut devenir. Et ça, ça nous ramène à cette fameuse citation souvent attribuée à Mark Twain: L'histoire ne se répète pas, mais elle rime souvent. Pour la théorie, ces rimes ne sont pas un hasard. Elles viendraient de traumatismes historiques qui n'ont pas été digérés, qui ont été refoulés. Et parce qu'ils sont refoulés, la société reste coincée dans des schémas répétitifs, des boucles qui font rimer l'histoire. Et c'est là que la théorie devient, disons, particulièrement provocatrice. Elle avance que la formule de cette pulsion collective, de ce moteur de l'histoire, on ne la trouvera ni en politique ni en économie. Non. On la trouverait dans la structure même de la relation humaine la plus fondamentale, la plus intime, la relation sexuelle. L'idée, c'est que la dynamique de cette relation servirait de matrice, de plan directeur pour absolument toutes les autres relations sociales.

 

Cette idée n'est pas complètement nouvelle. Elle fait écho à des tests psychanalytiques assez radicals comme celle de Wilhelm Reich. Le principe est le suivant: la libération politique d'une société serait directement, fondamentalement liée à sa libération sexuelle. En clair, la façon dont une culture gère l'intime, ça conditionnerait directement son degré de liberté publique. Et tout ça nous amène où ? Nous amène à la conclusion, à la prédiction presque spectaculaire de cette théorie. On va maintenant appliquer toutes ces idées, la mémoire, l'histoire, la pulsion, à notre avenir le plus immédiat. Et là, on entre dans un territoire encore plus étonnant. La théorie va jusqu'à redéfinir ce que c'est que la dissidence. Pour elle, la véritable dissidence, ce n'est pas juste une opinion politique. Ce serait quelque chose d'enraciné dans la lignée. Plus précisément, la lignée paternelle. Un concept qui n'est plus seulement social, mais qui est explicitement lié, en dernière analyse, à la génétique. Et pour rendre ça très concret, les partisans de cette théorie l'appliquent à des controverses contemporaines. Ils avancent, par exemple, qu'un simple test génétique pourrait mettre fin à des débats publics extrêmement vifs sur l'identité de certaines personnalités. L'idée, c'est que la génétique pourrait apporter une réponse définitive là où le discours politique, lui, s'enlise.

 

Et voilà où tout ça nous mène. La prédiction finale, le point d'orgue de toute cette analyse. Le prochain grand conflit de civilisation, la prochaine grande bataille sociale et politique, portera sur une seule chose: la tentative de fusionner notre identité numérique avec notre identité génétique. Ce qui nous laisse avec une question assez vertigineuse sur la direction que l'on prend collectivement. Avec les progrès technologiques, est-ce que notre identité sera encore définie par nos choix, par nos actes ? Ou bien sera-t-elle de plus en plus définie par un code génétique qui serait vérifié et imposé numériquement ? Notre ADN est-il notre destin ? Et doit-il devenir notre identifiant ?

https://drive.google.com/file/d/1vQ9nIj2ljTZYeEi1KMWT_USBUfUYStPL/view?usp=sharing
20240411N3NBLM_L_irrémédiable_malentendu
Orateur 1

Bonjour et bienvenue. Aujourd'hui, on va s'attaquer à une expérience que tout le monde connaît, qui est à la fois super banale et en même temps, profondément frustrante. C'est ce moment où on se sent radicalement incompris, alors même qu'on a l'impression d'être limpide, d'être parfaitement clair. C'est ça, le cœur du malentendu irrémédiable. Cette situation, elle est presque absurde, non ? C'est vraiment le point de départ de notre exploration. C'est une sorte d'énigme de la communication qu'on rencontre tous, vraiment tous. Et ce qui est fascinant, c'est que ça qui révèle des mécanosmes bien plus profonds qu'on pourrait le croire à première vue. Ok, alors allons-y. Cette formule qui a l'air complètement paradoxale, elle ne sort pas de nulle part. Elle vient d'un vrai débat philosophique sur le yoga intégral. Imaginez Alice et Bob, au fond, ils sont d'accord, ils disent la même chose. Et pourtant, Bob, lui, il perçoit le message d'Alice comme une erreur, mais une erreur fondamentale. Alors la question, c'est: comment c'est possible ? Pour le comprendre, on va faire un peu comme dans une enquête, on va suivre deux pistes Ensuite, deux indices. Et voilà notre premier indice. Pour cette première piste, on va aller chercher de l'aide dans un domaine assez surprenant: la cryptographie.

 

L'idée ici, c'est de commencer à voir la communication un peu comme un échange de messages codés, de messages chiffrés. Comment ça marche ce fameux chiffrement asymétrique ? C'est assez simple, en fait. Pour envoyer un message sécurisé, disons qu'Alice veut écrire à Bob. Elle va utiliser la clé publique de Bob, une clé que tout le monde peut avoir. Mais, et c'est là que c'est malin, pour lire le message, il faut la clé privée de Bob. Et celle-là, il n'y a que lui qui la possède. C'est pour ça qu'on dit que c'est un système asymétrique. Et c'est là que ça devient vraiment fascinant, parce qu'on peut faire une analogie. Imaginez que la clé publique, c'est un peu comme une vérité universelle, quelque chose d'accessible à tout le monde, le monde partagé, en somme. Et la clé privée, ça, ce serait notre réalité personnelle, notre conscience, notre monde intérieur. Du coup, si on suit cette idée, Alice chiffre son message avec une vérité commune. Mais Bob, lui, il le déchiffre avec sa propre réalité, son propre filtre. Ok, mais là, on tombe sur un os. Notre premier indice, il a ses limites. Parce que si Bob a bien déchiffré le message, s'il a bien reçu AAA, alors pourquoi ?

 

Mais pourquoi est-ce que sa réaction, c'est de dire: Non, c'est faux. La vérité, c'est AAA. On voit le problème. La cryptographie, ça nous explique bien la transmission du message, mais ça n'explique pas du tout le paradoxe du désaccord. Clairement, il nous manque une pièce au puzzle. Alors, pour notre deuxième indice, on change complètement de domaine. On va voir du côté de la psychanalyse avec un concept absolument central: le refoulement. L'idée, c'est que c'est peut-être là, justement, que se cache la partie du message qu'on n'entend pas: le message caché. Alors, le refoulement, qu'est-ce que c'est ? En gros, c'est ce mécanisme psychique qui va pousser certaines pensées, certains désirs hors de notre conscience. On les met de côté. Mais attention, et c'est ça le point clé, ce qui est repoussé ne disparaît comme par magie. Non, non. Ça reste là, bien actif, mais ça agit depuis l'ombre, depuis l'inconscient. Pour vraiment saisir ce concept, l'étymologie du mot refoulement est super éclairante. C'est assez surprenant. Tout part de l'idée de la foule. Cette foule qu'on va ensuite fouler, penser au vendange quand on foule le raisin pour en extraire le jus, pour en faire sortir l'essence. À savoir, et cette action de presser, de pousser vers le bas, ça nous amène directement au sens psychique du mot refoulement.

 

C'est exactement ça, l'acte de repousser une pensée, de la fouler hors du champ de la conscience. Et voilà le point absolument crucial de tout ça. Ce qui a été refoulé, ça finit toujours par revenir. Ça refait surface. Mais, et c'est un grand mais, ça ne revient jamais tel quel, à visage découvert, non. Ça revient déguisé, masqué et très souvent sous une forme inversée, un peu comme la logique étrange qu'on trouve dans les rêves. Ok, on a nos deux indices maintenant. D'un côté, le message chiffré de la cryptographie, de l'autre, le message caché de la psychanalyse. Il est temps d'assembler les deux pour enfin résoudre cette satanée énigme de notre dialogue de sourd. Et pour faire ça, une très vieille énigme va nous donner la clé, la clé de voûte de toute notre histoire. C'est la fameuse énigme des deux sphinxes. Imaginez, il y a deux chemins. Devant chaque chemin, un sphinx. L'un dit toujours la vérité, l'autre ment toujours. Le but, c'est de trouver le bon chemin, mais on a le droit de poser qu'une seule et unique question. La solution, elle est absolument géniale. Il suffit de demander à l'un des deux sphinxes, n'importe lequel: Quel chemin est-ce que l'autre sphinx m'indiquerait ?

 

Si on demande au sphinx qui dit la vérité, il sait que le menteur indiquerait le mauvais chemin, donc il nous dira: Le mauvais chemin. Si on demande au menteur, il sait que l'autre indiquerait le bon chemin, donc il va mentir et nous indiquer le mauvais chemin aussi. Dans tous les cas, la réponse qu'on obtient est un mensonge. On est sûr à 100% que le chemin indiqué est le mauvais. Il suffit donc de faire l'inverse, de prendre l'autre chemin pour trouver la vérité. Et là, là, on a la clé de notre problème. C'est une illustration parfaite. Bob, en fait, il ne répond pas à ce qu'Alice a dit consciemment. Il répond à ce qu'elle a refoulé. Il est en train de réagir à son message inconscient. Il déchiffre parfaitement une vérité cachée, mais exactement comme le voyageur dans l'énigme, il la reçoit sous sa forme inversée, comme un mensonge. C'est pour ça qu'il dit: Tu as tort. La conclusion elle est vraiment puissante. Quand Bob s'exclame: Tu as tort, la vérité, c'est trois AA. En réalité, il ne contredit pas Alice. En fait, il vient, sans même le savoir, de déchiffrer à la perfection le message refoulé d'Alice.

 

Et il le lui renvoie, mais comme le sphinx, Il le lui renvoie sous sa forme inversée. Et c'est ça qui est fou, le malentendu n'est plus un échec de la communication. C'est au contraire la preuve d'une communication inconsciente qui a parfaitement réussi. C'est juste complètement paradoxal. Cette idée, elle est déjà assez vertigineuse choses pour nos petites conversations de tous les jours. Mais en fait, elle ne s'applique pas seulement à ça. Elle peut aussi nous éclairer sur des conflits intellectuels, philosophiques qui sont bien plus larges. D'ailleurs, les sources sur lesquelles se base cette analyse soulignent bien que cette dynamique de malentendu, on la retrouve partout. Par exemple, les praticiens du yoga et les tenants de la psychanalyse se rejettent souvent mutuellement. Chacun est convaincu que l'autre a tort, alors qu'au fond, ils cherchent peut-être des vérités très similaires, mais par des chemins différents. En fait, c'est comme s'ils rejoignent sans cesse, mais à grande échelle, le dialogue de sourds entre Alice et Bob. Alors, la question qui se pose, c'est: si ce malentendu est si profondément ancré dans notre psyché, comment est-ce qu'on peut en sortir ? Les auteurs de la discussion d'origine, ils ne tranchent pas, ils laissent une question en suspens.

 

Est-ce qu'il faudrait chercher la solution au-delà de ces disciplines, peut-être dans un domaine qui étudie les systèmes et la communication eux-mêmes, comme la cybernétique. Voilà, c'est une piste de réflexion, une pensée à méditer.

https://drive.google.com/file/d/1qAK44fOmgZUga30NkmajOh5PQfDILvgc/view?usp=sharing
20240418N4NBLM_Scène_Primitive__La_Répétition
Orateur 1

On a parfois cette drôle d'impression, pas vrai, que l'histoire n'est qu'une immense boucle, une sorte de pièce de théâtre qui se rejoue encore et encore, avec juste des costumes différents. C'est exactement l'idée qu'on va explorer aujourd'hui. On va plonger dans une théorie, disons, assez fascinante et vraiment pas comme les autres. Elle nous vient d'un webinaire du groupe Analyse Plurielle. Et pour décoder ces répétitions de l'histoire, ils utilisent un outil pour le moins surprenant: la psychanalyse. Voilà la question qui nous trotte à tous dans la tête. Comment se fait-il qu'on retombe sans cesse dans les mêmes schémas ? Alors, la réponse que proposent les intervenants de ce webinaire est pour le moins audacieuse. Pour eux, la clé de l'énimne ne se trouve pas dans les livres d'histoire classique, mais dans notre inconscient collectif. Alors, pour comprendre comment ils appliquent ça à toute une civilisation, il faut d'abord faire un petit détour. On doit revenir à la base, à l'échelle de l'individu. Et tout commence avec un concept bien connu en psychanalyse, la fameuse scène primitive. Il Il faut essayer de se mettre à la place de l'enfant. Il voit quelque chose, mais il n'a absolument pas les mots ni les concepts pour comprendre ce qui se passe.

 

Pour lui, ça peut ressembler à de la violence. Et d'après la théorie, comme c'est impossible à nommer, l'événement n'est pas rangé dans la case souvenir. Non, il est refoulé. Il devient une sorte de traumatisme silencieux, sans mots, qui va se nicher tout au fond de l'inconscient. Et c'est ce mécanisme qui est absolument central. L'événement est vu, mais il n'est pas compris. Faute de mots, il est refoulé. Et c'est là que ça devient crucial. La théorie dit que ce qui ne peut pas être rémémoré est condamné à être répété. Le traumatisme ne revient pas sous forme de souvenirs clairs, mais sous forme de symptômes, d'un comportement qu'on rejoue en boucle sans même savoir pourquoi. Ok, ça, c'est pour une seule personne. Mais comment est-ce qu'on peut passer de ce drame intime, presque privé, à la grande histoire de l'humanité ? C'est là que l'analyse devient vraiment audacieuse. Il propose de faire un saut et d'appliquer cette même grille de Bien sûr, à notre civilisation tout entière. La logique est vraiment celle d'un miroir. D'un côté, un enfant qui assiste à la scène de ses origines. De l'autre, un peuple qui assiste à un événement fondateur, un mythe originel.

 

Dans les deux cas, la scène est traumatisante parce qu'elle est incompréhensible sur le moment. Et de la même manière, ce traumatisme collectif aurait été refoulé, puis rejoué sans cesse à travers l'histoire, sous la forme de guerres, de crises qui ne seraient en fait que les symptômes de ce drame ancien et oublié. Et là où ça devient vraiment concret, c'est que les participants du webinaire ne restent pas dans la théorie. Ils pointent du doigt un moment bien précis, un événement fondateur qui serait, selon eux, la scène primitive de notre civilisation occidentale, le point zéro de toutes nos répétitions. Et voilà leur hypothèse la plus dingue. Ces trois figures qu'on connaît tous, le Pharaon qui impose un Dieu unique, le prophète qui reçoit la loi, le héros qui tue son père, ne seraient en fait que trois masques pour une seule et même entité psychique. Scientifique. Pourquoi ? Parce qu'ils partagent tous ce même schéma. Un réformateur qui brise un ordre ancien, qui part en exil et qui fonde une nouvelle loi. Un personnage qui a laissé une marque indélébile dans notre inconscient. Cette idée d'une identité unique à trois noms, comme le dit l'animateur du webinaire, c'est vraiment la pierre angulaire de toute leur démonstration.

 

C'est ce personnage triple qui serait au centre du traumatisme originel de l'Occident. Et selon eux, à l'origine, le conflit, le drame, ne se jouait pas sur un axe Est-Ouest comme on pourrait le penser aujourd'hui. Non, la tension fondamentale était entre le nord et le sud, autour de la Méditerranée, vers 1200, avant notre ère. C'est là que tout aurait commencé. D'accord, mais si cette théorie tient la route, on devrait logiquement retrouver des traces de ce drame aujourd'hui. Si notre histoire n'est qu'une répétition, alors cette vieille tension nord-sud doit bien se manifester quelque part, peut-être d'une autre manière. Et voilà leur idée. L'histoire ne se répète pas à l'identique, elle pivote. La structure du conflit originel nord-sud aurait fait un quart de tour pour devenir le conflit que l'on connaît aujourd'hui. Ce seraient les mêmes dynamiques, les mêmes rôles, mais joué sur une scène géopolitique qui a tourné de 90 degrés. Pour appuyer cette thèse, les intervenants font un parallèle avec une théorie, il faut le dire, assez controversée, la nouvelle chronologie. En gros, cette théorie dit qu'une bonne partie de ce qu'on croit savoir de l'Antiquité est une fiction écrite bien plus tard. Et ça, ça colle parfaitement avec leur modèle psychanalytique.

 

Notre histoire officielle serait une sorte de fantasme, une belle histoire qu'on se raconte pour ne pas voir la scène traumatique originaire. Elle, la vraie. Alors, la question à un million: Comment on sort de cette boucle ? En psychanalyse, il ne suffit pas de savoir qu'il y a eu un traumatisme. Pour que la répétition s'arrête, il faut mettre le doigt sur le détail précis, l'élément central qui a été refoulé. Il faut résoudre l'énigme jusqu'au bout. C'est ça la question. Si on peut identifier les figures, les schémas, pourquoi est-ce qu'on continue de tomber dans les mêmes pièges ? Quel est cet élément qui nous manque, qui est encore tellement enfoui, qui nous force à rejouer sans cesse la même histoire ? Et là, on touche au cœur du réacteur de leur analyse. La réponse qu'il propose, c'est que le cycle continue, parce que l'élément le plus fondamental de la scène primitive est toujours refoulé. Et cet élément, c'est sa nature sexuelle. C'est cet aspect du drame originel qu'on n'aurait toujours pas regardé en face. Selon eux, toute cette répétition de l'histoire tiendrait à la nature non résolue de la relation entre ces deux personnages. D'un côté, Akénaton, le Pharaon du Sud, de l'autre, sa reine étrangère, Néfertiti, qui serait en fait Hélène de Sparte, une princesse du Nord.

 

C'est leur rapport, à la fois intime et politique, qui contiendrait le code secret de notre histoire, un code qu'on n'a toujours pas réussi à déchiffrer. Et on termine là-dessus sur cette idée assez vertigineuse. L'affirmation, pour le moins ambitieuse que pour résoudre nos conflits géopolitiques d'aujourd'hui, il faudrait peut-être commencer par résoudre un très vieux mystère, un drame à la fois politique et amoureux, vieux de plus de 3 000 ans. Ça laisse son genre, n'est-ce pas.

https://drive.google.com/file/d/1AqXOBZBh-rrZgWZvyVBdav59soea31nG/view?usp=sharing
20240425N5NBLM_L_Âge_Sombre___Code_Perdu
Orateur 1

Bienvenue. L'histoire telle qu'on la connaît à un trou noir. Plusieurs siècles que les experts appellent avec une certaine prudence l'âge sombre. Mais et si ce n'était pas un vide ? Et si c'était au contraire le silence assourdissant d'une révolution qu'on aurait complètement oubliée ? C'est cette théorie assez audacieuse qu'on va décortiquer ensemble. Alors, tout part d'un mystère, un vrai casse-tête pour les historiens, l'effondrement de l'âge du bronze tardif. Imaginez des civilisations puissantes, lettrées, qui s'évanouissent presque en même temps. La question, c'est: que s'est-il vraiment passé pendant cette période de pénombre ? Et si, au lieu d'y voir un simple vide, on y décelait la naissance de quelque chose de radicalement nouveau ? Pour bien comprendre l'ampleur du problème, il suffit de regarder la chronologie. D'un côté, on a le nouvel empire égyptien, une superpuissance, puis un grand vide de plusieurs siècles. Les archives se taisent. Des empires entiers comme celui des Hittites sont littéralement rayés de la carte. Et quand la lumière se rallume, hop, le monde a changé. On voit apparaître Athènes, Israël. C'est ce silence, ce grand blanc sur la carte du temps qu'on appelle l'âge sombre. Pour déchiffrer ce mystère, la théorie qu'on explore va chercher un outil assez inattendu du côté de la psychanalyse.

 

C'est le concept de scène primitive. Pour faire simple, c'est un peu comme un lourd secret de famille. Tout le monde sait, mais personne n'en parle. Pourtant, ce secret refoulé continue d'influencer les comportements de chacun, génération après génération. L'idée ici, c'est qu'un événement historique a été si traumatisant qu'il a été effacé, forçant l'histoire à se répéter sans fin, sans que personne ne sache pourquoi. Et c'est là que ça devient vraiment fascinant, parce que cette scène primitive, ce grand traumatisme, ce ne serait pas une catastrophe, une guerre ou une famille, non, ce serait tout le contraire. Un moment de lumière tellement intense qu'elle en est devenue aveuglante. La révolution monothéiste du Pharaon Akhenaton. Une idée si radicale, si en avance sur son temps, qu'elle a dû être violemment effacée des mémoires et même des pierres des temples égyptiens. Quelle est la conséquence de cet effacement, c'est comme si l'histoire déraillait. Elle entre dans une sorte de boucle, un peu comme un vieux vinyle rayé. Elle rejoue sans cesse des fragments du traumatisme originel, mais sans jamais pouvoir pointer du doigt la véritable cause. C'est une histoire qui tourne en rond, prisonnière d'un passé qu'elle s'est elle-même forcée à oublier.

 

Et cette boucle de répétition, évidemment, elle sème une confusion totale, même chez les plus grands spécialistes. On voit des théoriciens très sérieux qui pensent avoir trouvé l'événement fondateur, mais à des endroits et des époques complètement différents, en pour l'un, en pays celte pour l'autre. Mais selon la théorie qu'on explore, ils se trompe. Ils ne voient que des échos, des copies. Ils prennent la répétition pour l'original. En fait, l'histoire a perdu son point de repère, son point zéro. La grande question, c'est donc: comment sortir de cette boucle infernale ? Et c'est là que se trouve le plus grand des paradoxes. La solution n'est pas venue d'un empire brillant ou d'une bibliothèque Sauvée des Flammes, non. Elle a émergé du chaos, du cœur même de l'âge sombre. C'est dans l'obscurité la plus totale que la clé a été forgée. Le mécanisme se serait déroulé en deux temps. Première étape, la connaissance, la fameuse lettre secrète égyptienne, est en quelque sorte libérée de ces temples. Le peuple hébreu en devient le porteur, mais il possède ce savoir en vrac, sans ordre. C'est un potentiel brut, un peu comme des boules de loto dans un sac. Et puis, deuxième étape, les célèbres peuples de la mer, les Phéniciens, entrent en jeu.

 

Eux, ce sont les rois du commerce et de la navigation. Ils ont besoin d'un outil simple et efficace. Alors ils prennent ces lettres en désordre font quelque chose de révolutionnaire. Ils les organisent en une série fixe: A, B, C. L'alphabet était né. Cet acte, qui paraît tout simple, de mettre des lettres dans un ordre fixe, ça porte un nom: la sériation. Et attention, il ne faut pas sous-estimer ce geste, c'est bien plus qu'un simple classement. En créant une série ordonnée, on invente en réalité une toute nouvelle structure logique, une sorte de grammaire pour la penser elle-même, capable de créer une complexité quasi infinie à partir de seulement quelques signes. Pour vraiment saisir Pour dévérifier la puissance de cette innovation, il faut faire un saut jusqu'à notre monde. Un alphabet ordonné, ce n'est pas juste une liste de lettres, c'est en quelque sorte l'ancêtre de nos systèmes d'information les plus avancés. C'est un peu comme un code génétique, de l'ADN ou même un programme cybernétique. Ça introduit une logique de séquence, une logique linéaire qui est au fondement même de notre modernité. Et tout cela, ça nous amène à un point crucial, un symbole, le zéro.

 

Grâce à la sériation, pour la toute première fois, Unes. Une culture a pu établir un véritable point zéro. Pas juste le chiffre, non, mais un authentique point d'origine, un repère stable et partagé à partir duquel l'histoire pouvait enfin être mesurée, racontée, construite, au lieu d'être subie et répétée. Les conséquences, elles, sont tout simplement vertigineuses. En fixant ce zéro, la boucle infernale de la répétition est brisée, nette. La conscience humaine peut alors basculer. On passe d'un mode collectif, cyclique, à un mode individuel et linéaire. C'est naissance de ce qu'on appelle, nous, l'histoire. Ce n'est plus la relecture d'un drame oublié, mais un véritable art de la mémoire. C'est carrément un nouveau type d'humanité qui peut voir le jour. En somme, si on imagine l'histoire comme un programme informatique qui aurait buggé, coincé dans une boucle infinie, alors l'alphabet ne serait rien de moins que la ligne de code qui a permis de tout débloquer. Une simple série de lettres qui aurait libéré la civilisation d'elle-même et qui aurait lancé un programme entièrement nouveau pour l'humanité. De quoi réfléchir, n'est-ce pas.

 

 

https://www.lasainteethique.org/uberpol/2025/20251002_wbnAnaPlurN80.htm