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PuyPsy2000-20
Rapport d'exercice 20 années de Psychanalyse
de Médecine des Corps Sociaux
Citadelle-&-reprise - la thèse
..pas sans avoir complété durant l'extraction au dehors,
les données du
moment du départ.
J'ai
conscience que parler, ou écrire comme ça, c'est tout à fait
inaudible au milieu des trumpettes et des marchands de soda, des
carabines et des soldats. Donc je dois aussi faire plus simple. De ce
point de vue on peut dire que j'avais à ma droite la psychiatrie du
comportement, où l'analyse du psychisme est un sens interdit – et à
ma gauche la religion catholique, vis à vis de laquelle il faut à son
tour que je détaille la situation. Ma thèse sur l'histoire du monothéisme
devait forcément ressortir dans cette ville, sainte de haut en bas ;
et comme je l'ai dit, c'était probablement cette force souterraine qui
avait dirigé ma route jusque là. Commençons
d'abord par la forme originelle que j'ai jusqu'ici appelée de manière
vague « la thèse » en lui donnant un nom plus précis
construit par les initiale de trois noms, AMO. Comme je l'ai dit, elle
faisait suite à l'œuvre de Freud, achevée en 1939 par un traité sur
Moïse et le Monothéisme. L'intérêt de Freud dans ce domaine datait
du début de sa carrière. Quelques années avant 1900 l'archéologie
avait sorti des sables une cité égyptienne oubliée, puis retrouvé
les personnages d'une famille aujourd'hui célèbre, Akhnaton, Néfertiti,
Toutankhamon. Freud s'était aussitôt intéressé à Akhnaton qui
semble avoir été fondateur, l'initiateur ou l'amorce d'un monothéisme.
En 39 il supposait qu'Akhnaton avait initié Moïse ; c'est ce que
traduit le premier "AM" de l'acronyme. Mais ce n'était
pas la seule chose à retenir. Un autre rapprochement allait considérablement
le troubler. Tandis que tous reconnaissait en lui la découverte d'une
grande abstraction, le « complexe d'Œdipe », certains élèves
lui firent tout de même remarquer que du point de vue de l'histoire,
celle du "fabuleux" Œdipe ressemble étonnamment à celle de
l' "archéologique" Akhnaton ! Freud en entendant ça s'évanouit
carrément, et probablement plus d'une fois. Ma propre thèse de 1985 consistait à reprendre ces identifications disparates, à les regrouper pour les simplifier. Avec l'appui de ces auteurs, j'avançais que Œdipe était le nom grec donné à Akhnaton et de ma propre initiative je soutenais que Moïse également était Akhnaton lui-même. C'est cela que je résumais en un seul terme : AMO, Akhnaton-Moïse-Œdipe. Durant les quelques années qui suivirent, j'en eus la confirmation en apprenant que ces trois figures (roi, officier, mythe), avaient été consignées depuis belle lurette comme une unique personne, dès le début du Christianisme, par les Pères de l’Église enseignaient qu’un roi d'Égypte monothéisme avait fondé d'une cité solaire avant d'être banni, exilé et oublié. Ils l’appelaient "Hermès Trismegiste" et aussi Trois Fois Nommé. Appelons le "Triplex" comme c'était d'usage au Moyen Age. Même si elle en débordait, il est manifeste que cette thèse AMO concernait sinon renseignait le monothéisme. Mais une fois qu'on y ajoute l'Hermétisme, la longue histoire de la doctrine de ce Triplex, on découvre que non seulement elle concerne le monothéisme mais encore, qu'elle l'a toujours concerné, et dans un rapport parfois violent de refoulement : l'Inquisition avait pour principal objet cet Hermétisme qu’elle voulut effacer. C'est pourquoi la délivrance de manière publique de AMO, s'accompagne d'un supplément d'optique, en l'occurrence de la psychohistoire. Pour coordonner cet apport " psychohistorique " il faut reprendre et résumer jusqu'à ce qu'il devienne limpide. Avec le concours d'une Association « UNE Fonction Psychanalytique, dite UNEFPE » j’avais rédigé entre 85 et 90, deux thèses. La première concernait la psychologie collective. Elle était appelée à l'origine Analyse Plurielle ; en ayant mûri elle s'adressait aux corps sociaux sous leur version nommée pluriel analytique, PLAN. La seconde s'appelait AMO ; ayant mûri également elle s'était acquise une étoffe de méthode nommée Psychohistoire. Depuis mon retour en 2000, nous arrivions à 2006 dans un état de reconstruction assez solide pour permettre un colloque. Ce colloque avait pour intervenant un égyptologue canadien, un professeur américain, un illuminé africain et moi-même. Je viens de qualifier d' "illuminé" le troisième personnage, fervent héraut de l'Afrique mais 'guadeloupéen' en réalité ; j'expliquerai dans un instant pourquoi. Je continue à clarifier : J’avais
parcouru dix ans l’étranger mettant à l’épreuve deux thèses nées
avant 1990 d’une Association (UNEFPE) qui continua à les soutenir par
l'office d'un colloque qui se tint en 2006. En l'organisant je
m'adressais d'une part à ma confrérie médicale du département (en ne
réalisant qu' à moitié combien elle s'était retournée contre la
psychanalyse depuis les dix dernières années), d'autre part à la
confrérie culturelle comme le signifièrent les deux premières journées
du colloque. La première se déroula dans le château du Marquis de
Lafayette, de sa famille du moins, au voisinage de la
"citadelle", entretenu par les historiens et la franc-maçonnerie.
Or – et raison de ce choix – la Maçonnerie avait réalisé la
persistance souterraine de l'Hermétisme, du Triplex, après les
censures de l'Inquisition, en même temps que d'autres sectes
importantes comme la Rosicrucienne chère au philosophe Descartes. Il
n’y avait pas de raison que leur activisme, par définition "sous
taire" changeât ; la maison Lafayette s’affirma vide
d’écho bel et bien.
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