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Analyse Plurielle - webinaire AnaPlur
Audio généré par NoteBookLM Résumé/présentation approx 5.min / en construction
https://drive.google.com/file/d/1Eb345zyoOem53M6mzau3NnFeKSUPEWdl/view?usp=sharing
Titre : « origr »
ou Ogrigine
< https://youtu.be/afHerxIQqgw
>
- titre : AnaPlurN°81 Ginogre
| Descriptif vidéo/youtube -
AnaPlurN°81 Ogrigine
ADN
: miroir du Réel ? Vers un “moi triplex” (individuel • dyade •
collectif) Points-clés
Mots-clés : ADN, mémoire, graphe du désir, réel/symbolique/imaginaire, Akhenaton, borroméen, phosphénisme, enthéogènes, anthropologie du tabou, cybernétique. Hashtags
page référente/site : https://www.lasainteethique.org/uberpol/2025/20251009_wbnAnaPlurN81.htm |
AnaPlur N°81 Ogrigines
La session visio conférence/replay
a lieu le 09 octobre 2054 zoomPublic 18h30
commentaires et suites (et préparatoires) :
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NBLM https://drive.google.com/file/d/1D-vzBOoqplybSRtyyZqpDL3lHZYFVUWW/view?usp=drive_link |
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Transcription / youtube
(Résumé ChatGPT4o)
Orateur 1
C'est une guidance aussi. Excusez-moi,
mon doigt a glissé. Nous avons démarré juste avant que j'aille
vous le dire. Donc, la 81ème session a débuté. Nous étions en
train de parler des corps des singes, c'est-à-dire des corps que
nous serions si nous Comme si nous sommes des singes. Et alors, c'était
la mère, je crois, d'un anthropologue célèbre – Yve Copens –
un très fameux, qui lui avait dit: Toi, tu es peut-être un singe,
mais moi, je n'en étais pas. Et donc... En fait, oui, est-ce que l'être
humain est complètement biologique ? Ou est-ce qu'il est une
rencontre de la biologie et de quelque chose d'autre ? Est-ce que
c'est une espèce d'interface entre deux choses, l'être humain ?
Les Darwiniens disent qu'il n'est qu'un fruit de l'évolution,
qu'une branche de l'évolution. Mais la question est débattue. Et
l'ADN est peut-être une des sources de renseignements importantes.
Bonjour Sylvie. Orateur 2
Bonsoir. Orateur 1
Nous commençons la 81ème session.
Avez-vous un thème ou un sujet ou une question que vous voudriez
français, ainsi que Denis, voir l'invité par tchat. Orateur 2
Vous avez fait une présentation par
rapport à la diène, c'est ça ? Orateur 1
Non, c'était juste la première minute,
là, on débute juste. Je disais juste que précédemment, avec
Denis et l'invité, nous parlions de l'être humain comme un singe
et qu'il fallait que pour qu'il connaisse l'esprit, il fallait qu'il
connaisse au moins son corps de singe. S'il négligeait la
connaissance de ce corps animal, voire archaïque, il n'aurait pas
toute la connaissance de soi. C'est ce qu'on disait. D'accord. Et
donc... Alors moi, je vous propose de continuer sur notre lancée,
c'est-à-dire qui consiste à reprendre chaque premier séminaire
cinq par cinq, comme ça, par contingent d'une demi-dizaine, et puis
de les faire passer à la lecture par l'IA, notamment Notebook LM,
Gemini, l'IA de Google, et en l'année 2025, parce que dans les années
suivantes, tout ça va évoluer très vite. Mais donc, actuellement,
de reprendre, de recueillir ce que ces lectures, on va appeler ça
lecture IA, font dès les premiers séminaires. Et effectivement,
c'est comme une petite épuisette, ça nous filtre quelque chose. On
a là une espèce de récolte qui a des erreurs, qui a des flous,
mais qui a une espèce d'indépendance et surtout qui est très
parlant, qui est très, très... Qui stimule énormément
l'intelligibilité, qui est très intrigante. Vous les avez suivis un peu, Sylvie ? Orateur 2
Oui, je trouve que ça synthétise bien.
Après, c'est vrai que c'est très raccourci, mais je trouve que
c'est très intéressant parce que ça permet, je pense, de peut-être
toucher un plus grand nombre de personnes, en fait. Parce que ça
paraît plus accessible, en fait. Orateur 1
Oui, et puis ça donne une espèce de
confirmation. Ça veut dire que oui, les études qu'on a faites
durant ces deux ans, sont intelligibles, on peut en rendre compte.
Et les comptes rendus suggèrent des pistes très praticables et
assez créatives, inventives. J'ai une vision des cas, mais c'était
vraiment très bien. Donc là, moi, j'ai pris les cinq suivants,
c'est-à-dire la sixième séance jusqu'à la dixième, la six,
sept, huit, neuf, dix. Et j'ai constaté que c'est à chaque fois
comme une espèce de résidu, enfin de desséché. C'est un concentré
de chaque session. C'est Alors, de la 5 à la 10ème, on ne parle
pas beaucoup d'ADN, mais ces séances-là parlent surtout du début
de la civilisation. Et il est probable que pour vraiment défendre
aujourd'hui, au temps actuel, défendre sur le champ de bataille qui
va avoir lieu, sur le champ de bataille qui va avoir lieu, de défendre
la conservation de l'indéenne par les individus. On peut appeler ça
la conservation nominale. Ou bien, au contraire, d'interdire aux
individus d'en avoir la connaissance, comme dans la Bible, on
interdit de toucher à l'arbre de la connaissance, et puis de les
c'est la gestion de l'ADN à des intelligences spécifiques et adaptées
à ça. Voilà ce que sera une des batailles à
venir, probablement, il me semble, ou en tout cas de lutte dans
l'extension du domaine de la lutte, comme on disait ou comme
Wellbeck disait. Et donc, pour pouvoir argumenter du bien fondé
d'une conservation nominale, Il est probable qu'il nous faille bien
connaître l'histoire de la civilisation, l'histoire de cette
industrie qui nous mène aujourd'hui à cette possibilité, à cette
alternative. Est-ce que l'individu peut avoir connaissance de son
code ? Ou bien est-ce que c'est quelque chose qui reste réservé à
l'arbre de la connaissance, mais dont l'individu ne peut pas n'a pas
le droit de croquer ? Comme aujourd'hui, en France, il est interdit
de lire son ADN, de le déchiffrer. Alors, on ne sait pas comment ça
se légitime, ça, parce que ça C'est une petite anecdote
personnelle. Je ne sais pas si vous avez fait la même, mais elle
vaut la peine tout de même. Elle est instructive. J'avais essayé
de contacter les comités d'éthique nationaux. Vous savez que ça
ne répond jamais aux individus, ça, les comités d'éthique. C'est
une grande muraille complètement lisse où il n'y a pas la
possibilité de poser la moindre question, ni évidemment d'avoir
d'autres réponses que des choses qui nous viennent par des députés
que l'on sait très au fait des choses. Alors, ce début de la civilisation, si
on le regarde avec un petit peu de... Comment dire ? C'est de En
osant, parce que c'est tabou. Cet arbre de la connaissance, on n'a
pas le droit d'après une certaine légende. Mais si on soulève,
sans croquer la pomme, mais on soulève un peu la feuille, on se
rend compte qu'il y aurait eu du cannibalisme. Et que ça aurait été
même peut-être très important. Certains disent qu'il y en a
toujours. C'est possible sans de faire spécialement du complotisme
ou des choses comme ça, ou d'avoir des suspicions exagérées. Mais
si, effectivement, le cannibalisme a été aussi important au début
de la civilisation, et si aujourd'hui, on n'en veut rien savoir,
alors c'est très, très probable que ça se pratique. Justement,
par les effets de retour de refoulé et de choses comme ça. La
deuxième chose qui était qui est ressortie de ces extraits par l'IA,
c'était les drogues, ce qu'on appelle les antéogènes, et
l'importance que ça aurait eu lieu dans le développement de
l'humanité, soit des peuples entiers, encore une fois, si on ne
veut pas considérer des individus, ou si on les considère
simplement comme des objets de la cité vivante, de la civilisation
vivante. Mais donc, en tout cas, pour les
individus, Les antéogènes sont interdits. Ils l'ont souvent été
freinés, ils ont été interdits, mais c'est aussi évident,
paradoxalement, qu'ils sont extrêmement importants. Et que Freud,
par par exemple, qui avait pris beaucoup de cocaïne et qui en avait
fait même une thèse, c'est comme ça qu'il a été le premier à décrire
des réseaux neuronaux, ensuite, n'en a plus parlé du tout. Il a
parlé du cannibalisme, du cannibalisme du père seulement. Il a dit
un cannibalisme singulier dans l'histoire de l'humanité. Mais il
n'a plus parlé des drogues, alors qu'il en consommait pas mal. Pour
des raisons médicales diverses. Et puis, Harzmann, qui est un des
grands théoriciens du cannibalisme. Il y en a d'autres, mais tous
ces gens ne parlent pas des drogues. Les gens qui parlent des
drogues comme des choses qui ont une importance dans la civilisation
sont considérés comme des marginaux, des drogués, mais ne sont
pas des universitaires ou ne sait pas. Ce n'est pas considéré
comme des champs Il n'y a pas de chair universitaire en chamanisme
ou en pratique de drogue. Et les armées font ça dans le secret. Il
y a beaucoup de choses qui se font comme ça dans le secret, mais la
population n'en a pas le droit de savoir grand-chose là-dessus. Et puis, il y a une troisième chose qui
est ressortie de ces webinaire-là. C'était vers le huitième, je
crois. Ça m'a un peu surpris, parce que je m'en souvenais pas, mais
c'était une allusion au phosphénisme d'un docteur, Francis Lefébure,
un Parisien qui était qui développe ce qu'on appelle un petit délire
paranoïaque. Mais de bon aloi, il faisait bien d'oser de se risquer
à quelques fantaisies. Et parce qu'il Il faisait la promotion de
techniques de phosphène, c'est-à-dire d'impressions lumineuses,
soit ou auditives, mais d'impressions rémanente de perception
sensorielle puissante. Donc, quand on entend un grand bruit, on a
les oreilles qui résonnent pendant un moment et quand on regarde le
soleil quelques secondes. Pendant de longues secondes, pendant de
longues Et en seconde, il y a une image qui reste dans le cerveau,
ça s'appelle un phosphène. Et ça a certainement été utilisé
dans des prières et dans des rituels. Et il est probable que ça a
eu aussi une très grande influence Mais là, on entre dans toutes
les technologies de méditation, qui sont soit de répéter des
mantras, soit aussi des phénomènes de respiration, tous ces phénomènes
d'imprégnation des sens, de la sensibilité interne ou externe ou
perceptive du corps, font partie d'une même catégorie, mais qui
est surtout, qui était flagrante avec le soleil, avec le culte du
Soleil, où très probablement, il y avait un usage de cette imprégnation
par la lumière. Et d'ailleurs, Lefébure, dans sa cas,
c'était un médecin parisien, et dans sa vie, il a consacré sa vie
à rechercher, à étudier ces phénomènes. Il en avait même déduit
ou construit une espèce de machine. Il appelait ça la machine, à
faire monter Kundalini, parce que c'était à l'époque où on
parlait de ça. Mais en fait, on a retrouvé qu'effectivement,
l'archéologie a retrouvé cet appareil à faire tourner des miroirs
devant de la lumière. Ce que le Fébure avait retrouvé par son
imagination les anthropologues, les archéologues les ont trouvés
en effet en caldée dans les premiers milieux de la civilisation. C'était
en effet utilisé par sans doute des médecins, des alchimistes, des
chamanes. Et les archéologues qui ont retrouvé ça, qui ont appelé
ça le Strophalos, je crois. Ils lui ont donné un nom, ils lui ont
fait aller bien en donner. Strophalos veut dire aussi autre chose,
c'est employé ailleurs, mais ils ne savaient pas trop à quoi ça
pouvait servir. Ils comprenaient avec des courroies, que c'était
pour faire tourner des miroirs. Mais il ne connaissait pas le fébure
qui, lui, avait, de son côté, retrouvé, en quelque sorte, cet
instrument de magie. De magie parce que ça provoque des effets
Donc, cérébraux ou psychiques ou de mémoire. Et là, on entre dans la question présente:
est-ce que tout ça peut être unifié ? C'est-à-dire les antéogènes,
les pratiques de stimulation en soi-même de phénomènes chimiques.
Et puis, troisièmement, le phénomène de d'ingestion de l'image de
soi, de l'image de son semblable. Est-ce que là, ça provoque
quelque chose de spécifique, pas simplement d'alimentaire et de molécules
correspondant à celle de notre corps ? Peut-être est-ce que ça a
un effet déjà chimique et diététique comme ça ? Mais
psychologiquement, c'est peut-être très spécifique en jouant un rôle,
très probablement, à l'endroit des formations narcissiques du
cerveau, c'est-à-dire des lieux cybernétiques qui intègrent la
propre image du corps, ce qu'on appelle l'image de soi, ou les
projections de son image en soi, avec l'image que l'on voit dans le
miroir, et puis l'autre qu'on avale ou qu'on mange. Tout ça
pourrait provoquer pas simplement des des choses culturelles, mais
aussi des choses purement synaptiques, purement de circuits
neuronaux, et à voir éventuellement de quelle manière ils
seraient liés au code ADN. C'est cette question que nous devons un
petit peu débrouiller le mieux possible avant de savoir s'il faut
et pourquoi conserver son ADN durant sa vie. Orateur 2
Donc, on en revient à ce qu'on disait
la dernière fois que ça serait peut-être intéressant de le
conserver à différentes époques de sa vie ? Orateur 1
Oui, peut-être bien. Orateur 2
Peut-être plus jeune, etc. Je ne sais
pas, mais c'est... Oui. Orateur 1
À ceci près que... Oui, Mais alors là,
vous faites une suggestion. Des inquisiteurs viendraient vous
interroger en disant: Mais pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'en plus de
ça, vous voudriez le faire à différentes époques ? Et si vous répondez,
c'est parce qu'à ce moment-là, on peut voir des variations et on
vous dirait: Oui, mais attention, justement, ça ne varie pas. L'adn,
c'est une personne. Et si vous étudiez les variations, c'est que
vous faites des séquençages et vous n'avez pas le droit de le
Donc, il faudrait justifier la raison pour laquelle ce serait intéressant
de le faire à plusieurs âges de sa vie. Évidemment, pour un d'un
psychologiste qui aurait le droit de faire des séquences, évidemment,
ce serait très précieux. Peut-être aujourd'hui, ça me vient
comme ça, mais j'y ai pensé depuis longtemps. Évidemment, depuis
Mais je vais le mentionner parce que ça va nous donner un élément
à ajouter dans cette réflexion. Je vais mentionner le fait que
c'est une anecdote qui arrive, mais qui croise ce chemin, à savoir
le fait que j'avais été invité à écrire. C'était durant l'année
2025. J'avais été invité à écrire sur justement ces temps
anciens, sur la scène primitive, sur les époques du cannibalisme
égyptien et méditerranéen, et puis sur les antéogènes et tout
ça. De cette époque-là, j'avais été
invité à écrire sur l'histoire sur la vie d'Akhenaton et de faire
une préface à un livre qui mettait en scène un roman qui mettait
en scène la vie d'Akénaton et sa vie. Donc, j'ai écrit cette préface.
Et les chroniques de la vie quotidienne ont fait que je n'ai pas eu
beaucoup d'informations après. Je n'ai pas eu de nouvelles. Je ne
sais pas où mon texte est passé, comment il a été reçu, si le
livre va être publié. Comme il aurait dû être publié en
septembre et que septembre est passé, je m'autorise d'en parler.
Pour dire que ce que j'avais développé à l'époque dans cette préface,
c'était une, si on peut dire une anatomie du moi. Le moi freudien,
il y a le moi, le ça, le surmoi. Freud a fait une théorie du moi.
Et puis, dans le moi, il n'a pas mis grand-chose. Il a mis la
conscience, des pulsions. Mais disons que c'était une espèce de
carrefour. C'était une espèce d'instance qui n'avait pas en elle-même
de... Qui n'avait pas été formu... Il n'y avait pas la formule du
moi, si on peut dire. Il y avait son contexte. Il était dans la psychologie collective
Il était relié au ça. On trouvait des règles d'application de la
pulsion. Mais Il n'y avait jamais... Enfin, Freud n'a pas fait
quelque chose d'aussi précis que ce que j'ai entrepris de faire. Réussi
ou pas, je ne sais, mais en tout cas, c'était de décrire le moi
comme une instance triple. Et particulièrement qui allait,
actuellement, au terme où nous arrivons de ces études, qui
allaient particulièrement pouvoir nous aider à réfléchir sur le
fait que l'ADN pouvait être quelque chose qui était une instance
triple. Dans ce sens où quand on parle de conservation de l'ADN ou
quand on parle de l'ADN, en fait, on sait très, très peu ce que
c'est. On sait qu'il y a des choses héréditaires qui se
transmettent. On sait qu'on peut reconnaître des individus à
partir de traces d'ADN, qu'on peut les identifier, des traces. Mais
la fonction même de l'ADN, ce que c'est, on en sait très, très
peu de choses. Quand il est Quand on le voit en filament, c'est
parce que la cellule est morte et a été prise par certains composés
chimiques, ou bien c'est parce que la cellule est en train de se
diviser, qu'il y a des espèces d'agglomérats d'ADN qui se font et
tout. Mais dans la vie habituelle, dans le
noyau, l'ADN semble flotter d'une manière qui est peut-être tout
autre que celle que l'on détecte sous le microscope. Et Et d'une
part, l'ADN, donc, même sa forme est finalement incertaine, ou on
n'en a que des indices qui sont peut-être trompeurs. Et puis, deuxièmement,
son histoire. Est-ce que l'ADN, en fait, est plein ? C'est un petit
peu comme le cosmos où le corps humain, où il y a 95% d'eau. Et
bien, dans l'ADN, il y a 95% de n'importe quoi, ce qu'on appelle
C'est des répétitions de virus qui se sont implantées dans le
noyau. Ça, nous avons en ce moment Didier Raoult, qui a écrit un
bouquin qui résume bien ces choses-là. Donc, l'ADN est plutôt un
champ de bataille, un champ chaotique, plutôt que ce que l'on
penserait être d'abord une carte de visite, enfin, comme un numéro
de sécurité sociale aussi fermé et définitif. Donc, l'ADN
pourrait avoir, en fait, pourrait être quelque chose qui a une
dimension sociale. Ça serait comme une culture en général et qui
prendrait des aspérités individuelles. Mais globalement, ce serait
plutôt comme le nos, pour les mystiques, qui serait la valeur
authentique de l'esprit, plutôt que les individus qui n'en seraient
que des scories, en quelque sorte. Donc, la déette comme ça, sans le
pouvoir, c'était mon hypothèse, sans pouvoir être rapporté à un
autre modèle qui est celui du moi, qui serait aussi plutôt
composite. À savoir, je prenais l'exemple d'Akénaton dans cette préface,
Akénaton peut être considéré comme un individu seul. Il est tout
seul, il fait sa vie, et donc il a son nom de baptême, même s'il
en change. Et puis, on va tout comprendre en comprenant le bonhomme.
On va comprendre cette psychologie. Mais c'est peut-être une énorme
erreur de limiter la psychologie d'un individu à sa solitude. Parce
qu'il y a une autre façon de comprendre Akénaton, ce serait le
couple. Akénaton et Fertiti auraient peut-être été un des
premiers, pour certaines raisons que l'on retrouve dans l'histoire,
mais aurait été un des premiers couples que Qu'on aura appelé après
œdipiens ou postœdipiens. C'est-à-dire comme dans le décrit, par
exemple, l'ésotérisme asiatique, il y a la prakreti et le purusha,
la nature et l'esprit. Finalement, l'un ne va pas sans l'autre. Et
finalement, le moi d'Akhenaton serait quelque chose qui qui n'aurait
de sens ou ne serait intégrable que dans un rapport avec le moi de
sa compagne. Dans le rapport, ce qu'on aurait appelé à ce moment
un rapport sexuel. Sans cela, les autres, les moi
authentiquement, seraient des métonymies d'archétypes, d'idéos
qui seraient simplement des imitations formatées de répétition de
symboles culturels. Il y aurait dans le couple moderne, qui aurait
éventuellement, serait apparu à l'occasion d'un de l'épisode
Amarnien, il y aurait une psychologie particulière de la personne
dans un rapport à l'autre, qui pourrait être un rapport sexué et
qui donnerait un moi différent de celui un peu Un peu ridicule de
ce moi isolé qui serait tout seul sans autre, finalement. Donc, ce
serait un deuxième aspect du moi que l'on trouve aussi dans les
chromosomes. L'adn Il est composé de deux ADN précisément, qui
forment une espèce de couple. Et c'est peut-être dans cette
dynamique-là qu'on trouverait réellement quelque chose de
singulier, en quelque sorte, de personnel dans l'ADN. Et puis, la
troisième dimension, tout à fait, c'est la dimension de l'espèce,
où Akénaton, à ce moment-là, étant donné qu'il avait été
dirigeant de son royaume, il était devenu son royaume, il était
devenu une collectivité. Ils étaient identifiés, il était devenu
le représentant au point de devenir la collectivité même, plutôt
qu'encore une fois, un individu singulier Il était plutôt devenu
une entité plurielle d'une multitude, comme chante Dylan, qui ose
dire qu'il est une multitude et qu'il n'est plus non plus un
individu. Et le Un individu unique, singulier.
Donc, on a la question de l'ADN doit être posée. L'industrie de
l'ADN doit être entreprise en posant ces questions de savoir ce que
c'est. Cette molécule qui entre en résonance avec d'autres molécules
de la nature pour faire des phénomènes très cosmiques et très mécaniques,
enfin, toutes sortes de choses. Orateur 2
Du coup, on rejoint toutes les mémoires,
en fait. Mémoires individuelles, mémoires collectives. Orateur 1
Tout à fait. Orateur 2
Mémoires sociales. Orateur 1
Oui, c'est le timbre C'est un peu de la
mémoire, l'ADN. Oui, tout à fait. C'est une autre façon de dire
la mémoire. Oui, oui, oui, oui, oui, Je me propose de reprendre le
schéma qu'on avait fait la dernière fois et puis de le compléter
un petit peu sur ce schéma de la mémoire, c'est-à-dire du
feedback, c'est-à-dire ce que le cybernéticien ce que Norbert
Wiener, appelait le feedback, ce que le psychanalyste Jacques Lacan
a appelé le graphe du désir et ce qu'on peut reprendre en dessin
Si j'effectue un partage... Attendez, il faut que je prépare un peu
ça. Comme ça, je partage l'écran ici. Est-ce qu'on voit bien le
Pas encore. Pas encore. Pas encore. Orateur 2
Ça y est. Orateur 1
Ça y est ? Bon. Je vais Je vais préparer
mon crayon. Je vais voir si j'inscris ici en noir. La charpente de
ce Graves du Désir, qui commençait avec... On devrait pouvoir le
voir ici, ça ne marche pas. Pourquoi ? Le pinceau est choisi. Si,
ça marche. C'est un peu lent, l'ordinateur doit s'habituer Tu es
libre. Donc, on disait que... Oui, mais ça ne marche pas avec le
crayon cette fois-ci. Je crains qu'on ait une mauvaise surprise. On
va le faire comme ça. Tant pis. Avec la souris, c'est... Donc là,
on voit une flèche. On voit, par exemple, des flèches. Le feedback
Le feedback de la cybernétique est tout simple. C'est quelque chose
qui revient, qui vient à partir d'un certain point, qui vient réguler
la source. Quand, par exemple, vous avez un thermostat, une source
de chaleur, et quand vous arrivez à un certain degré, vous venez réguler
en arrière la source de chaleur. Ça, c'est ce qu'on appelle le
feedback. Et nous avons vu la dernière fois que nous pouvions
mettre en hypothèse ici, une image. Et ce qui est regardé ici
l'image allait être ce qu'on appelle le moi. Je l'ai créé un
petit M comme ça. Et nous avions ici une formule du
narcissisme. Nous avons ici le supposé moi qui est en face de son
image. On appelle ça le narcissisme. Et pourquoi est-ce que ça lui
donne des effets ? Parce que donc, il se reconnaît, ou disons dans
son cerveau, qu'il y a un certain nombre de choses qui viennent de
son corps, son corps qui est projeté dans son cerveau, il va
retrouver des correspondances avec cette image qu'il reçoit de son
miroir. Donc, ça, c'était la question du narcissisme, mais qui, à
partir du moment où cette image acquiert une espèce d'autonomie,
soit par, justement, des drogues enthéogènes, soit parce que c'est
une entité virtuelle, c'est un extraterrestre, c'est un autre,
c'est un pur autre, c'est autrui. À ce moment-là, cette image va,
au lieu de revenir directement comme ça, elle va lui revenir après
un certain parcours, après un certain nombre d'exigences. Elle va,
par exemple, demander quelque chose et il va falloir qu'il lui réponde
avant de pouvoir récolter le fruit de cette rencontre. Et c'est là
où le Graal du Désir met un deuxième niveau. C'est que ce
narcissiste Narcisme fournit un moi plus riche, on va dire, pour
l'instant, on va s'en tenir à cette expression. Mais à partir du moment où ce
narcissisme se compose de différentes étapes qui sont de la qualité,
par exemple, de la demande pour l'image, et puis de la possibilité
de réponse. Et là où on s'était arrêté la dernière fois,
c'est qu'on avait, par exemple, ici, l'image d'un extraterrestre, ou
bien d'une divinité apparue sous drogue, ou bien dans un rêve, par
exemple. Et à ce moment-là, lorsque l'on répond à cette image,
à sa demande, et si on n'est pas complètement... Enfin, si on est
encore capable de répondre, si on peut dire, à ce moment-là, on
va obtenir à ce moment-là... C'est ici qu'on va être dans dans un
domaine qu'on appelle... Je mets R+, on va appeler ça le réel,
comme les nombres réels. Et donc, on était tenu là la dernière
fois où on disait que finalement, Ces entités enthéogènes, ces
divinités que l'on reconnaît à travers les plantes, elles sont réelles.
Elles sont effectivement bel et bien réelles, mais dans la mesure où
nous sommes, nous, le moi, ici, est capable de recevoir ce parcours,
où ici, nous avons ce qu'on appelle la ligne du transfert, où il
est capable de transférer un écho à la demande, si on peut dire,
de l'image, pour avoir quelque chose de réel. Ce que j'ajoute aujourd'hui, pour être
bien précis, c'est que ce réel, là, on est dans le Graves du Désir
de Lacan, il l'a appelé, c'est ici qu'on appelle le signifiant d'un
manque dans l'autre, mais c'est aussi simplement, on va l'appeler le
sujet. C'est-à-dire, en fait, c'est un manque, c'est une absence.
C'est-à-dire que dans ce réel, il ne peut se constituer et avoir
son efficace que lorsque c'est rien, c'est ce qui manque. Et lorsque
vous êtes en état... Quand on est en état de manque, que ce soit
en état de manque de sommeil ou de nourriture ou d'amour, on va
avoir... On va dire ça au moins S'il y a quelque chose de réel,
c'est qu'on manque, c'est de manquer. C'est quelque chose qui est
différent de la souffrance, qui est différent de la perception,
qui est différent de la... Disons que c'est le début de la
conscience, c'est le trônion de la conscience, c'est qu'il y a un
manque. Il y a quelque chose qui va appeler et qui correspond
d'ailleurs dans ce schéma, qui correspond à la demande. Si on répond
à la demande, c'est parce que la demande a manqué de quelque
chose. Et donc, on va répondre en lui disant:
Si tu me demandes de l'amour, c'est parce que tu en manques, par
exemple. Donc, c'est par cette question. Ici, nous avons la place du
manque. Et je le précise comme ça, pour faire avaler la pilule, si
on peut dire, de la chose choquante, c'est ce que Freud place à ce
moment-là. Il dit: Ça, c'est la castration. C'est là où Freud
parle de la castration. C'est-à-dire que Freud fait sans le savoir
ou par intuition une théorie d'un état de manque qu'il appelle la
castration, et que Lacan va amener à la place de ce schéma. Donc,
on a en même temps ici la question d'une... On est dans ce deuxième
degré du moi, où le moi est composé et composite d'un alter ego
avec lequel il va entrer dans une relation. Et cette relation, pour
qu'elle soit Dans le sens, pour qu'elle construise un moi, c'est une
relation sexuelle. Et à ce moment-là, c'est une étape, si on peut
dire, de cette... Où là, nous avons ici ce... Alors, pour bien le
marquer dans la civilisation, il a fallu que cet Olibrius, qui s'est
fait appeler ou qui s'est appelé Hakenaton, il a fallu qu'il se présente
castré, Et selon les rites de Sibèle, dans ses statues, il est dépeint
en femme et effectivement, à l'époque de Sibèle, on pratiquait la
castration comme s'il fallait vraiment faire la chose sérieusement
pour pouvoir entrer dans un circuit de passage par le réel. De même que le cannibalisme aurait
besoin réellement de chair humaine plutôt que de soleil ou de
manger du mouton pour réellement avoir des effets narcissiques
importants. Mais nous n'en sommes qu'à une première étape, parce
que... Et là, nous en sommes à cette étape lacanienne qui va
faire où finalement, une fois que le réel va être constitué, une
fois qu'on va avoir cet accès à la castration, si on peut dire, où
la castration va devenir une espèce de rituel, quelque chose se met
à tourner en rond. Et c'est ce qu'on appelle le fantasme. Lacan
situe le fantasme à ce moment-là. Mais le sujet reste dans son désir.
Ici, c'est le... Là, on avait le narcissisme. Et en bas, ici, nous
avons le désir, avec effectivement un rapport à l'autre. C'est pas
simplement la La noyade dans soi-même, c'est un rapport avec
l'autre, qui est le rapport de fantasme avec un objet, et qui entre
dans un circuit où les Lacaniens se sont arrêtés. Et je vais
dessiner maintenant en vert la suggestion que de ce point réel, on
puisse en effet, non pas se tenir à ce circuit du fantasme qui va
rester dans les béatitudes, dans les altitudes, mais venir de
nouveau jusqu'à ce point premier pour, à ce moment-là avoir cette
chose bizarre qu'on appelle l'ADN, qui n'est pas forcément du réel,
mais qui est un code, qui est quelque chose qui serait l'étape
supplémentaire à celle qu'on vient de voir, à l'étape lacanienne
de cette seconde psychanalyse, et qui, en faisant usage à ce
moment-là du code ADN, arriverait enfin à effectivement avoir à
nourrir ou à constituer un moi intégral, mais à ce moment-là qui
serait triple, selon les suggestions ou le détail que je vous
faisais. Donc aujourd'hui, c'est cette troisième
étape, enfin cette troisième étape en vert, si on peut dire, là,
après le narcissisme, après le désir, nous aurions là une Alors,
est-ce que c'est l'existence ? En tout cas, ce serait les fondations
de l'État établie qui permettrait de poser et de construire ce
qu'on appellerait un mois, qui serait autre chose que le mois
freudien, qui Pour l'instant, le mois Freudien, on est resté à ce
qu'on appelait un semblant. Gerdiglione a appelé ça un semblant.
C'est le mois de la mémétique. C'est le mois de Elon Musk, qui est
tellement livré par la Les semblables, les mèmes, ce qu'il appelle
les mimes. Et nous aurions là une étape ultérieure à l'étape du
mème, du semblant ou de la finance, ou du chiffre simplement monétaire.
Mais ceci, ce que je suis en train de à gérer, c'est à réfléchir
sur ce schéma, c'est là où nous voyons le geste de conservation
de l'ADN serait celui qui nous permettrait justement d'estampiller
ou d'imprimer le réel dans l'expérience humaine plutôt que d'en
avoir une connaissance simplement spirituelle. Donc, j'arrête le
partage pour... Est-ce que j'ai un petit peu éclairci deux, trois
La chose qui pourraient nous servir le jour où on se demandera:
Tiens, est-ce que je conserve mon ADN et pourquoi ? Orateur 2
Est-ce qu'on peut dire que l'ADN est
comme... Comment dire ? Un miroir du réel dont vous parlez sur
votre graphe ? Orateur 1
Je pense qu'on peut dire ça. Comme vous
le dites, oui. Après, il faut savoir ce que ça veut dire. Mais ce
n'est pas du tout incohérent de mettre ces concepts, de les enchaîner
dans une phrase comme ça: L'ADN comme un miroir du réel. Mais
alors, qu'est-ce que ça veut dire ? En même temps, en
psychanalyste, le réel, il a quand même été bien défini, non ? Orateur 2
Non, je ne sais pas, c'est une
question... On parle du réel, du symbolique. J'avais l'impression
que c'était quand même bien. Orateur 1
Oui, il a certainement été bien défini
par Lacan, qui, on peut espérer, Vous savez ce qu'il voulait dire,
mais les autres en ont parlé comme les rabbins parlent de Dieu,
comme les prêtres parlent de Dieu. Orateur 2
Oui, dans une forme de répétition. Orateur 1
Oui, oui, oui, oui, oui, Très précisément,
après, si on entrait dans le détail, effectivement, si vous vous
souvenez, ça vous dit quelque chose. Lacan a considéré qu'il
pouvait manipuler les choses avec trois idées, avec ce réel dont
on parle là, mais avec aussi le symbolique, les signifiants, c'est-à-dire
la littérature, ce qu'on raconte, le réel, ce qui est vrai, et
puis le le fantasme, ce qu'on imagine. Je suis très, très... Je
dis des choses vraiment très caritaturelles, mais donc, il y aurait
eu de l'imaginaire, il y aurait des choses... Une partie du monde
serait imaginaire, une partie du monde serait symbolique et une
partie du monde serait réelle. Et il a mêlé ça avec quelque
chose qu'il a appris assez tard dans sa carrière. C'était avec le
modèle du nœud borroméen, qui était le blason de la famille
Borromé de Milan. Et Mais où ce sont trois nœuds qui ne sont
jamais liés, trois ronds qui ne sont pas liés l'un à l'autre,
mais qui, dans les trois, font un ensemble où chacun est pris,
alors qu'aucun n'est pris dans l'autre. Enfin bref, il y a un jeu
logique et topologique qui fait que dans ce nœud borohaméen qu'il
a mis à plat, il y a des croisements d'un cercle avec l'autre. Et donc, dans ces croisements, il a
essayé de placer des consistances. Par exemple, il y avait la
jouissance, il y avait... Je ne sais plus quelles étaient les
termes qui essayaient de remplir ce nouage, de le remplir de
concept. Donc, le réel, il a été défini comme en partie d'un
D'abord comme le manque, comme ce qui était impossible, comme
justement ce qui était la castration, ce qui était le... Et puis
aussi comme quelque chose d'abjet, comme quelque chose de... Je me
souviens plus les sous-divisions, si on peut dire, qu'il a trouvées.
Mais ça, c'était de la dentelle qu'il faisait là. Orateur 2
Oui, ce qui est quand même assez... Je
trouve important, c'est qu'on ne peut pas isoler quelque part le réel.
Il est tout le temps impliqué dans le... Orateur 1
Exact. Et de la même façon, par
exemple, parce que ça serait la même chose, on est dans ce même
concerto, on ne peut pas isoler une partie du moi. Le moi est
composite de... Et je pense que le terme va bien de dire: Il est
triplexe. Le terme va bien parce qu'on a parlé des complexes névrotiques
des complexes d'Œdipe, qui est une logique d'interaction entre deux
semblables. Mais on s'en est tenu à deux, qui était le complexe du
rapport sexuel. Ensuite, dans l'expérience intégrale, pas
simplement du rapport sexuel, mais de la communauté sociale, alors
c'est peut-être un jeu triplex. On pourrait peut-être employer ce
mot qui allait bien avec Akenaton, qui a été nommé, par ailleurs,
à d'autres moments de l'histoire, qui a été nommé prismegiste,
le trois fois nommé, le triple mètre ou le triple ex. Si jamais
cet homme a été dans l'histoire, comme certains archéologues le
disent, le premier individu, c'est-à-dire le premier moi de la
psychohistoire. C'est les grands égyptologues de l'époque de la découverte
d'Amarna qui ont dit: C'est le premier individu de l'histoire. Cet
homme, il est sorti des rails de l'automatisme et des archétypes.
Certains l'ont appelé le premier individu de l'histoire. Maintenant, si jamais on croisait ou
quelques personnes croisaient ce webinaire un jour en disant: Oui,
mais justement l'ADN, puisque nous parlons de l'ADN d'Akhenaton. L'adn
d'Akhenaton a été retrouvé. Oui, ça, c'est ce que disent les
politiciens. J'ai fait référence à l'histoire que je connais et
que j'ai parcouru de ces rencontres avec les égyptologues et les
politiciens. Donc, c'est une affaire... Il y a beaucoup, beaucoup de
propagande, beaucoup de choses qui font que On est tout à fait dans
l'Incertitude, même si officiellement, certains prétendent qu'on
aurait redécouvert son ADN, mais ce n'est pas sûr du tout. C'est
possible, mais nous sommes en tout cas dans l'Incertitude. Ça,
c'est encore plus sûr. Du coup, l'ADN est quelque chose de sinon de
flou, ou de complexe, qui serait comme ça, triplexe, si on peut
dire. Donc, ça pose bien la table pour décider de la valeur de sa
conservation. Parce qu'à mon sens, si des drogues peuvent avoir des
effets sur les circuits neuronaux, si Si des imprégnations
lumineuses, par exemple des phosphènes solaires, peuvent avoir des
effets sur les circuits neuronaux, si le fait d'absorber sa propre
image dans un rituel anthropophage a certains effets très spécifiques
sur les représentations du corps dans les circuits neuronaux, Deuxièmement,
troisièmement, quatrièmement, en tout cas, la conservation de
l'ADN nominalement, c'est-à-dire en son propre nom, vis-à-vis de
ses semblables, et peut très, très Ça vient avoir des effets
neuronaux aussi conséquents qu'une prise chimique, ou lumineuse,
ou... Orateur 2
Oui, et puis dans le canibalisme, on
mange l'ADN de l'autre. Orateur 1
Ça, c'est une réalité absolue. Après,
il est probablement immédiatement décomposé par les Les sucres,
comme on dit alimentaires ou les processus alimentaires. Mais
effectivement, oui, c'est l'ADN de l'autre. Et c'est tout à fait la
mémoire de l'autre que les rituels canibals invoquent Absolument,
oui. Même s'ils ne connaissaient pas à l'époque l'ADN, parce
qu'ils avaient peut-être une idée de la mémoire plus fine que ce
que la réduction actuelle à l'ADN nourrit risque de nous précipiter
comme réduction. Dominique arrive pour les quatre dernières
minutes. Est-ce que tu as une question d'homme d'homme ou quelque
chose à... Non, là, c'est vrai que j'arrive un peu tard. Mais
comme on dit, mieux vaut tard que jamais. C'est pour ça que c'est
le moment de dire quelque chose pour... Non, mais oui, je suis tombé
sur le canibalisme. Orateur 2
Après, la question, ça serait peut-être
aussi: est-ce qu'on peut résumer l'être humain à son ADN ? Orateur 1
Oui, tout à fait. Orateur 2
Je veux dire, on peut voir le... Orateur 1
Moi, personnellement, je pense que oui.
Je pense que l'ADN est justement un de ces lieux privilégiés où
on peut résumer, mais justement, ça veut dire que l'ADN, c'est
beaucoup plus que simplement le petit bout de ce qu'on veut, mais
qu'en effet, c'est un lieu cosmique tout à fait particulier. Donc,
je pense que c'est une concentration ou un lieu de l'existence, je
pense. J'ai une question accessoire, incidentelle ou Ou, etc. À
Dominique, qui vit en Dordogne, près des anciens Cro magnons.
Est-ce qu'il y avait du cannibalisme dans les grottes ? Lasco, etc.
? Est-ce qu'il y a des références ? Nos anthropologues nous
renseignent là-dessus ou bien ça s'est passé ailleurs ? Non, ça
n'exclut pas que ça soit passé ici. Sans doute, oui. Sans doute,
si ça s'est passé, ça a été refoulé comme partout ailleurs.
Non, je n'ai vu aucune référence à ça. D'accord. C'est vrai
qu'on en voit peu, même n'importe où ailleurs. On voit que ça a
été vraiment un refoulement. Que tu en parles, qu'Arsman, Allan
Arsman aussi, etc, pour réveiller ça, parce que c'est vrai que
c'est C'est quand même notre héritage. Et puis, on sent bien qu'il
reste des trucs primaires en nous. Là, nous voilà. Donc, on a passé...
Denis, un commentaire ? Vieux motard que jamais. Oui, oui, oui.
Alors, un mot pour la route, un mot de motard pour la route. Mais le
cannibalisme, alors, est-ce que, entre parenthèses, le plat, est-ce
qu'il était déjà mort ou est-ce qu'on l'a mis à mort ? C'est-à-dire
? Est-ce que la personne était déjà morte ? Ou est-ce qu'on le
mettait à mort ? Ou est-ce qu'on le sacrifiait ? Orateur 2
Ou est-ce qu'on le mangeait vivant ? Orateur 1
Oui, oui. Tout a dû avoir lieu.
L'humanité a tout inventé. Tout a dû avoir lieu et on a des mémoires
de tout ça. Non seulement des fantasmes, on a effectivement aussi
des mémoires de tout ça. Non, il y a eu des témoignages de
pratiques encore actuelles, peut-être même au Japon, dans ces
coins-là, où on mange la cervelle d'un singe vivant. Quand on décalote,
il a la tête prise dans la table et voir d'un singe, pourquoi pas
d'humain. Certainement. Ça, il a dû avoir lu. Il y a comme ça au
20ème siècle, donc on n'est pas si loin. Et Comme le dit... C'est
la psychanalyste qui dit ça. En tout cas, c'est Silvio Fanti qui le
disait, mais bien d'autres l'ont dit: Dans l'humanité, il suffit
qu'un humain ait une expérience pour que l'humanité ait l'expérience.
Oui. Donc, on peut invoquer ça dans ces termes-là. Mais là, ça a
certainement été pratiqué comme beaucoup de choses durant ces
millions d'années, milliers et milliards de gens. J'interromps là-dessus
et à la prochaine. D'accord.
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Travaux préparatoires du AnaplurN°23
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20240502µN°6_webinaire.pdf 20240502N6NBLM_Crime_Ancien___L_Origine_Cannibale.mp4 https://drive.google.com/file/d/1sgolSzbS7NaQUVBUSugCt1Rdjq92hOD1/view?usp=sharing annoter Orateur 1
Et si un meurtre rituel, un acte de
cannibalisme était vraiment à l'origine de notre civilisation ? C'est la
thèse un peu folle, on peut le dire, qu'on va explorer aujourd'hui. Un
voyage qui va nous mener de Sigmund Freud jusqu'au plus grand mystère de
l'Égypte ancienne. Alors, accrochez-vous. La question est posée et elle
est pour le moins choquante. Est-ce que c'est possible ? Est-ce que notre
société, tout ce qu'on a construit, reposerait sur ça ? C'est le cœur
du mystère qu'on va tenter de percer. Et la réponse pourrait bien tout
changer. Pour y voir plus clair dans cette histoire assez complexe, on va
suivre une feuille de route en six points. D'abord, on va poser l'hypothèse
de cette origine cannibale. Ensuite, on remontera à la source de l'idée
avec Freud, puis on verra comment Armann l'a modernisé. Après, on s'intéressera
aux pièces manquantes du puzzle, ce qui nous amènera à une version
complètement alternative de l'exode. Et pour finir, on se demandera si ce
lointain passé ne résonne pas encore aujourd'hui. Allez, on entre dans
le vif du sujet. L'idée de départ est explosive. Et si, au cœur même
du monothéisme, traumatisme se cachait un secret absolument inavouable.
Un traumatisme originel, un acte cannibal qui serait comme enfoui, tel un
fantome, dans notre mémoire collective. Et voilà l'affirmation centrale: Poser noir
sur blanc, et c'est brutal. Un traumatisme énorme, refoulé, celui d'un
meurtre rituel où la victime est dévorée, serait l'acte fondateur de la
société moderne. Pensez juste une seconde à ce que ça implique. Ça
voudrait dire que tout ce qu'on connaît est bâti sur un secret sanglant.
Alors bien sûr, une idée aussi radicale, ça ne sort pas de nulle part.
Pour comprendre d'où ça vient, il faut remonter à l'origine, à son
architecte. Et cet architecte, c'est le père de la psychanalyse lui-même,
Sigmund Freud. Chez Freud, il y a un concept clé pour ça. Ça s'appelle
la scène primitive. C'est vraiment un terme crucial à comprendre. En
gros, c'est un événement fondateur, souvent traumatisant, qu'on a complètement
oublié, refoulé. Mais même s'il est enfoui, il continue de nous
influencer, de tout piloter en coulisses. Ok, mais concrètement, Comment
Freud utilise cette idée ? Sa théorie, c'est qu'au tout début de
l'humanité, une ordre de fils se serait lignée pour tuer et dévorer
leur père afin de prendre son pouvoir. Cet acte aurait créé une
culpabilité immense, partagée par tous. Et c'est sur le refoulement de
ce souvenir que la société se serait construite. Ce
crime originel serait ensuite rejoué, mais de façon symbolique, par
exemple à travers le meurtre de Moïse. Freud, lui, s'intéressait
surtout à la psychologie du grand homme, du leader. Sauf que voilà,
Freud, ce n'était que le début de l'histoire. Des décennies plus tard,
un autre chercheur, un certain Arsman, va reprendre cette idée, mais pour
l'emmener beaucoup, beaucoup plus loin et la rendre bien plus dérangeante.
Et c'est là que tout bascule. Avec
Arsman, on change complètement de dimension. On n'est plus dans le mythe,
dans le symbole. Pour lui, ce n'est pas une fable sur nos lointains ancêtres,
non. C'est un événement historique, réel, sanglant, un sacrifice
qui a vraiment eu lieu à un moment et à un endroit précis. Et Arsman ne
fait pas les choses à moitié. Il donne même un chiffre: 70. Ce n'est
plus le père symbolique de Freud, non. Là, on parle d'un groupe bien réel
de 70 notables, des intellectuels, des leaders qui venaient du mouvement
monothéiste d'Amarna. Selon lui, ils auraient été sacrifiés et mangés
par leur propre frère pendant la traversée du désert. Alors, si on met
les deux théories côte à côte, ça devient très clair. Chez Freud, la
victime, c'est un père unique, symbolique. Chez Arsmann, boum, 70 notables bien réels.
L'acte chez Freud, c'est un crime préhistorique, un peu flou. Chez Arsmann,
c'est un sacrifice rituel historique. Et la conséquence ? Pour Freud, ça
donne naissance au monothéisme, né de la culpabilité. Pour Arsmann, ça
donne l'humanisme, né du refoulement de cette barbarie. Ok, on a Freud,
on a Arsmann. On pourrait croire que l'histoire s'arrête là, mais pas du
tout. Parce que si on en croit les sources, ces deux penseurs, aussi
brillants soient-ils, sont passés à côté de deux détails, deux pièces
manquantes qui changent absolument tout. La source qu'on analyse est
formelle. Ils oublient quelque
chose d'énorme. Mais quoi ? Qu'est-ce qui a bien pu leur échapper
au point de réécrire toute l'histoire ? Ces deux pièces manquantes, les
voici. D'abord, il y aurait eu l'influence de substances
psychoactives, des drogues sacrées, en quelque sorte, qui auraient
complètement altéré la conscience des participants au rituel. Ensuite,
le point le plus important, celui qui change tout, tout le monde n'aurait
pas participé. Un groupe clé
aurait refusé ce sacrifice et aurait réussi à s'échapper. Et
c'est justement cette fuite, cet échapper, qui est la clé de voûte de
toute la théorie, parce que ça voudrait dire qu'il y a eu une
bifurcation dans l'histoire, un exode qui n'a pas suivi un seul chemin,
mais deux, donnant naissance non pas à une, mais à deux civilisations
bien distinctes. Donc, pour résumer, le point crucial, la
fameuse scène primitive d'Amarna n'a pas eu une seule conséquence, mais
bien deux. Le même traumatisme a en fait donné naissance à deux mondes,
deux cultures qui allaient évoluer de manière radicalement opposée.
Regardons cette frise: Tout part d'Amarna au moment où l'exode commence.
Et là, l'histoire se sépare en deux. La voie A, c'est le groupe qui part
dans le désert du Sinaï. C'est là que les 70 sont sacrifiés, fondant
une culture monothéiste basée sur le traumatisme et le refoulement. Mais
il y aurait eu une voie B. Un autre groupe, mené par Akénaton et Néfertiti
eux-mêmes, aurait pris la mer. Ils auraient fui à travers la Méditerranée
pour arriver en Grèce, échappant ainsi au massacre. Et ils auraient
emporté avec eux une culture totalement différente, influencée par
l'usage de ces fameuses substances, posant les bases de la culture hellénique.
On arrive à la fin et c'est là qu'on se pose la question qui tue toute
cette histoire, si ancienne soit-elle et si elle n'était en fait jamais
terminée ? Et si, d'une manière ou d'une autre, elle continuait de se
jouer encore aujourd'hui ? C'est là que la théorie devient vraiment
vertigineuse. Ces événements fondateurs ne seraient pas de
l'histoire ancienne, mais des schémas, des patterns qui continuent de façonner
nos conflits actuels. C'est un peu comme des vieux logiciels qui
tourneraient toujours en arrière-plan de nos sociétés et qui
expliqueraient certains de nos choix collectifs, nos angoisses, sans qu'on
s'en rende compte. Et tout ça, ça nous laisse avec une dernière
question, une question un peu folle. Quelles histoires anciennes, quels
traumatismes oubliés nos sociétés sont-elles en train de rejouer,
encore et encore, sans même le savoir ? La réponse, finalement, est
peut-être juste sous nos yeux.
20240509µN°7_webinaire.pdf 20240509N7NBLM_L_ingrédient_secret.mp4 https://drive.google.com/file/d/1R6v2yOiqDpS8qvTOHZgw-cYnaKpgckDa/view?usp=sharing Orateur 1
Allez, on va plonger ensemble dans une théorie
assez radicale. L'idée, c'est: Et si toute notre civilisation, tout ce
qu'on a construit, reposait sur un acte ? Un acte complètement oublié,
presque tabou. C'est ce qu'on va essayer de démêler aujourd'hui en
suivant le fil de cette idée qui relie des rituels ancestraux à notre
monde moderne. Tout commence avec un indice. Un indice qui a été laissé
quasiment sous nos yeux, par un des penseurs les plus célèbres du
XXᵉ siècle. Le truc, c'est que presque tout le monde est passé à
Cette première pièce du puzzle, elle se trouve dans une idée très
connue, oui, mais qui a été profondément mal comprise. Alors, Freud
nous décrit une scène originelle, le repas totémique. Et c'est là que
ça devient vraiment intéressant. Quand on parle de cette théorie, en général,
on se concentre sur le meurtre du père, le paricide, mais on oublie systématiquement
la suite. C'est quand même fou quand on y pense, non ? La partie la plus
choquante de la théorie, le cannibalisme, a été mise de côté, ignorée
pendant presque un siècle. C'était silence radio, jusqu'à ce qu'Aleida
Asman remette le sujet sur la table. Pour elle, cet acte,
l'anthropophagie, ce n'est pas juste un détail un peu barbare, non. C'est un véritable moteur psychologique qui a
passionné ce que nous sommes. D'accord, on a donc une première pièce
majeure du puzzle, mais à peine on la pose qu'on réalise qu'il y a un
vide juste à côté, parce qu'à la même époque, une autre force tout
aussi puissante était à l'oeuvre. À côté du cannibalisme, nos ancêtres
utilisaient énormément ce qu'on appelle des antéogènes. Ce sont des
plantes, des champignons qui modifient la conscience. Donc, d'un côté,
on a la consommation d'une forme et de l'autre, l'ingestion d'un code
chimique. Et là, la question qui tue, c'est: comment ces deux forces qui
n'ont a priori rien à voir, peuvent bien interagir. Comment est-ce qu'on
peut même oser comparer l'impact d'une image symbolique, aussi forte soit
qu'elle, avec celui d'une réaction purement chimique ? Pour résouvre
cette énigme, la théorie va chercher un un petit assez inattendu qui
vient de la psychanalyse. C'est une distinction entre deux concepts, la
lettre et le zéro. Ça peut sembler un peu abstrait comme ça, mais vous
allez voir, c'est la clé pour tout comprendre. Commençons par la lettre.
C'est simple, en fait. La lettre, c'est un objet physique, un truc
concret. Dans notre histoire, c'est le corps. Toute sa puissance vient du fait qu'elle est là,
physiquement présente. L'exemple classique, c'est l'analyse de Lacan sur
la lettre volée. Une lettre compromettante est posée bien en évidence.
Le roi la voit, mais il ne comprend pas son importance. Le ministre, lui,
il voit que le roi ne voit pas et c'est ça qui lui permet de la voler.
Tout le jeu de pouvoir tourne autour de cet objet physique. Et maintenant,
le zéro. Alors là, c'est plus subtil. Le zéro, ce n'est pas un objet,
c'est une absence. Une absence qui vient tout chambouler. Pensez au
chiffre zéro en maths. En soi, il ne représente rien. Mais si on met un
zéro à la fin de 10, ça devient 100. Son pouvoir ne vient pas de ce
qu'il est, mais de ce qu'il fait à tout le système. Sartre donne une
image géniale pour expliquer ça. Imaginez quelqu'un qui regarde par le
trou d'une serrure. Il est un pur sujet. Il observe. Soudain, il entend
des pas derrière lui. Il se sent observer. Ce regard de l'autre qui n'est
même pas là physiquement, agit comme un zéro. Et d'un coup, il n'est
plus un sujet qui regarde, il devient un objet qui est regardé. Donc voilà, on a le cœur de la différence.
D'un côté, le cannibalisme qui relève de la lettre une forme physique,
un corps qu'on s'approprie, et de l'autre, les antéogènes qui relèvent
du zéro, un code, une absence qui vient transformer tout le système de
l'intérieur. Maintenant qu'on a ces deux outils, la lettre et le zéro,
on va voir qu'ils ne servent pas juste à analyser des rituels oubliés.
En fait, ils nous donnent une toute nouvelle grille de lecture pour
comprendre l'histoire même de notre civilisation. Pour observer cette
bascule, la théorie s'appuie sur une interprétation assez audacieuse du
récit de l'Éxode. Imaginez un rituel de pouvoir ancien où l'autorité
est physique, incarnée. Dans ce récit, la plupart des chefs sont consumés,
ce qui suit la logique de la lettre. Mais deux s'enfuient. Pour la première
fois, leur absence crée un vide au sommet du pouvoir, un zéro. Et ça,
c'est un changement de paradigme radical qui va tout transformer. Et ce
principe, il fait son chemin
jusqu'à nos démocraties modernes. Réfléchissez-y deux secondes.
Dans une démocratie, le président n'est pas le pouvoir lui-même. Il ou
elle n'est qu'un représentant, une place vide que quelqu'un occupe pour
un temps. Le vrai pouvoir savoir, c'est le système, la
constitution, bref, le code. Et tout ça, ça nous laisse avec une
question assez vertigineuse pour notre époque. Cette logique ne s'arrête
pas là, elle nous projette directement dans notre avenir. À l'heure du
numérique, des algorithmes, de tous ces codes invisibles qui gèrent nos
vies, est-ce qu'on n'est pas en train de basculer complètement, et peut-être
définitivement, dans le monde du zéro ? Est-ce que ce vieux monde de la
lettre, celui de la présence physique, est en train de s'effacer pour de
bon ? Alors, c'est quoi la prochaine étape logique ? Ça pourrait être
une gouvernance qui serait entièrement basée sur le code, une sorte d'état
cybernétique. C'est une conclusion assez folle. Et ça, ça nous laisse
avec une dernière question. Une question fondamentale, en fait. Si le
pouvoir de demain, c'est le code, un système abstrait,ain qu'il est censé
préserver ? Qu'est-ce qui restera de la lettre, c'est-à-dire de notre présence
physique, de notre identité, dans un monde entièrement gouverné par le
zéro.
20240516µN°8_webinaire.pdf 20240516N8NBLM_Ununité_Redéfinir_l_Individu https://drive.google.com/file/d/1gSqu4QSbu-Ld-3AIXkCzAlAsm0mGUVLY/view?usp=sharing Orateur 1
Alors, c'est quoi un individu ? On a
l'impression que la réponse est évidente, non ? C'est une personne, tout
simplement. Mais, et si cette idée toute simple était en train de se démoder
complètement ? Aujourd'hui, on va plonger dans un concept assez radical,
un concept qui pourrait bien tout changer à notre définition d'une unité,
surtout à l'heure de l'intelligence artificielle. Depuis toujours, quand
on dit individu, on pense être humain. Une personne unique. C'est
vraiment la base de nos sociétés, de nos lois, de notre façon de voir
les choses. Une évidence, en fait. Ok, mais imaginez une seconde. Et si
des entités qui ne sont pas humaines, je parle des IA, des grosses
organisations, si elles aussi pouvaient être des individus ? C'est une
question un peu folle, mais c'est justement celle qu'on va creuser
ensemble. Pour se lancer là-dedans, on va s'appuyer sur la pensée d'un
philosophe, Bernard Stiegler. Lui, il a été un des premiers à avoir les
machines autrement que comme de simples outils. Il les voyait comme des
entités qui ont leur propre existence. Stiegler, il a carrément inventé
un terme pour ça: l'individu technique. Pour lui, une machine un peu
complexe, ce n'est plus juste un objet. Non, elle a un cycle de vie, elle interagit
avec son environnement. Bref, elle a sa propre forme d'existence. C'est
une toute nouvelle catégorie d'individus, en quelque sorte. Cette idée
de Stiegler, aujourd'hui, elle est plus pertinente que jamais. Les
individus techniques modernes, ce sont souvent ces immenses institutions
qui tournent grâce à l'IA. Pensez à Google, à l'OTAN ou même à toute
la logistique de votre supermarché. Ces corps sociaux, comme on les
appelle, ils agissent comme des entités cohérentes, presque comme de
vrais individus. Mais alors, comment est-ce qu'un Un simple regroupement
d'éléments peut devenir un individu ? Pour piger ça, il faut suivre un
cheminement étape par étape. Et la toute première, c'est de passer d'un
tas en forme à un début d'organisation. Au tout début, on a ce qu'on
peut appeler une masse. Imaginez un tas de caillots. Il n'y a aucune
structure, aucune relation entre les pierres. C'est vraiment l'état le
plus brut, le plus indifférencié d'un collectif. Et c'est là que le
philosophe Jean-Paul Sartre entre en scène avec son concept de série. La
série, c'est le premier pas pour sortir de la masse. Les individus sont
juste là, ensemble, par hasard. C'est une coïncidence. Ils ne forment pas encore un vrai groupe.
L'exemple que Sartre donne, et il est parfait, c'est celui des gens qui
attendent le bus. Ils sont au même endroit, au même moment, avec le même
but immédiat, mais ils n'ont aucun projet commun. Chacun est dans sa
bulle. C'est ça une série. Allez, on continue. Étape suivante: comment
on passe de cette juxtaposition de gens qui s'ignorent à un système qui,
lui, commence à avoir du sens, apporter une information ? Le secret,
c'est d'ajouter des règles du jeu. La question, c'est donc ça: comment
on fait pour transformer cette une série anonyme en un système qui a une
structure qui veut dire quelque chose ? Pour que ce soit plus clair,
prenons une suite de zéro et de un, complètement au hasard. Maintenant,
au lieu de lire les chiffres un par un, on va les regrouper par trois. Et
pour chaque groupe de trois, on va lui donner un symbole différent selon
sa composition. Et là, d'un coup, ce qui était juste du bruit aléatoire
se met à avoir une structure, une logique. Ce processus, le fait
d'ajouter des règles, ça s'appelle la détermination. En lui imposant
des contraintes, la chaîne n'est plus le fruit du un hasard. Elle obéit maintenant à une logique, un
ordre prévisible à t'émerger du chaos. Ok, on a maintenant une chaîne
bien structurée, mais ce n'est pas encore un individu unique. Il manque
une dernière pièce au puzzle, la plus cruciale, celle qui permet à une
entité de vraiment se démarquer de toutes les autres. Parce qu'un système
déterminé, c'est prévisible. C'est comme une machine bien réglée.
Mais un individu, un individu, c'est plus complexe. Il y a de la nuance,
une part d'imprévisible qui le rend unique. Alors, comment on atteint ce
niveau-là ? La réponse, c'est la surdétermination. L'idée, c'est
d'appliquer une deuxième couche de règles par-dessus la chaîne qui est
déjà structurée. Pensez-y. On a la grammaire qui structure les mots et
puis on a le style littéraire qui donne une voix unique à un écrivain.
C'est cette surcouche de complexité qui va créer la profondeur et la
richesse d'un véritable individu. Et là, les conséquences sont énormes.
La surdétermination, ça permet de distinguer une entité de façon
unique. Ça permet de lui donner un nom. Et à partir du moment où on
peut nommer quelque chose, on peut aussi le tenir pour responsable de ses
actions. Et voilà, on a la naissance d'un individu au sens plein du
terme. Et c'est ça le point essentiel. Ce processus
qui nous mène d'une masse informe à un individu unique et nommé, il ne
s'applique pas qu'aux humains. Non, il peut tout aussi bien décrire la
naissance d'une nation et surtout, celle d'une intelligence artificielle.
Tout ce parcours philosophique, ça peut paraître un peu abstrait, mais
en fait, il a un écho assez fascinant dans notre propre histoire et plus
précisément dans l'une de nos plus grandes inventions. Oui, ce
cheminement de la masse à la série, puis à la chaîne structurée, on
le retrouve parfaitement dans l'évolution de l'écriture. Et ce parallèle
historique rend tous ces concepts beaucoup plus concrets. Regardons un peu
cette chronologie. On part des hiéroglyphes égyptiens, Ça, c'est la
masse. L'image et le son sont encore fusionnés. Puis hop, on avance dans
le temps et les phéniciens créent l'alphabet. Là, on passe à la série,
des lettres bien distinctes, bien alignées. Et enfin, arrive la
grammaire. Et là, on obtient une chaîne, un système de règles
complexes qui détermine le sens et permet de construire des phrases
riches. En gros, l'histoire de l'étriture nous montre en direct comment,
à partir d'éléments tout simples, on finit par construire un système
incroyablement complexe et porteur de sens. C'est la preuve par l'histoire de la naissance
d'une forme d'individualité. Cette citation, elle résume parfaitement
l'enjeu aujourd'hui. Quand une entreprise ou même une nation remplacent
ses dirigeants humains par une IA, cette organisation n'est plus une
simple structure. Elle devient un individu technique qui agit avec sa
propre logique et sous son propre nom. Et tout ça nous amène à la
question finale: si une institution pilotée par une IA est un individu,
comment est-ce qu'on interagit avec elle ? Est-ce qu'on peut la tenir pour
responsable ? Devrait-elle avoir des droits ? C'est sans doute l'un des
plus grands défis, à la fois philosophiques et juridiques, qui nous
attend.
20240523µN°9_wbn_phene.pdf 20240523N9NBLM_Du_chaos_au_code.mp4 https://drive.google.com/file/d/1wSjxjrlvz4zf76VaBPgrL1I7vxpaYexx/view?usp=sharing annoter Orateur 1
On va se poser une question, une question
assez fondamentale. Comment est-ce qu'on passe d'un tas de lettres jetées
au hasard à un poème ? Ou comment des événements qui n'ont rien à
voir les uns avec les autres finissent par tisser une histoire, notre
histoire. C'est vraiment ce voyage du chaos complet jusqu'au sens qu'on va
explorer. Et surtout, on va voir que ce voyage nous force à choisir entre
deux chemins, deux chemins radicalement opposés pour notre avenir. Alors,
voilà comment on va procéder. D'abord, on va essayer de comprendre
comment l'ordre peut bien être du désordre. Ensuite, on verra que ce
processus nous met face à un choix crucial entre deux logiques. On se
penchera sur la première, la voie de la consommation, puis sur son
contraire, la fascinante voie de la lumière. Et pour finir, on verra
comment ce vieux dilemme est plus pertinent que jamais aujourd'hui, à
l'heure des entreprises personnes et de l'intelligence artificielle.
Alors, entrons dans le vif du sujet. On va s'attaquer à la question qui
est vraiment à la base de tout, que ce soit la vie elle-même ou le
langage qu'on utilise tous les jours. La question, c'est ça: comment
passe-t-on d'un chaos total, sans mémoire, à un système qui a du sens ? Pour y répondre, les sources qu'on analyse
proposent un processus en quatre étapes. C'est à la fois simple et
incroyablement puissant. Regardez bien cette progression. On part d'une
simple masse d'éléments tous pareils, puis on introduit des motifs, on
crée des petits groupes qui ont un sens, les fameux codons, et la mémoire
apparaît. Et à la fin, on a un système complexe avec ses propres règles.
C'est comme ça qu'on passe du bruit à la musique, du charabia à la
parole. Et le point Ce qui est vraiment crucial ici, c'est cette idée
d'unité de mémoire fondamentale. Ce qui est dingue, c'est que ce
concept, on le retrouve partout dans plein de domaines différents. Il
change juste de nom. Que l'on parle de codon en génétique, de mèmes sur
Internet ou de rétention en technologie, en fait, on parle de la même
chose. C'est la brique de base, le Lego élémentaire qui permet de
construire du sens et de la mémoire. Mais attention, ce processus qui crée
du sens, il n'est pas neutre du tout. Pas du tout. Au contraire, il nous
place face à un choix. Un choix fondamental entre deux manières
radicalement différentes de construire notre identité. Et là, le choix est présenté de manière
assez brutale. D'un côté, on a une logique qui dévore ce qui lui
ressemble pour se renforcer, de l'autre, une logique qui, au contraire,
absorbe ce qui est différent pour s'enrichir. C'est vraiment ça
l'opposition, la consommation contre l'incorporation. Alors commençons
par explorer la première voie, celle de l'essentialisme. C'est une voie
que la source décryp avec un mot qui est pour le moins percutant. Cette
image du chef dévorateur, elle est terrible, mais elle explique tout.
Elle incarne cette logique de consommation. Pour affirmer son identité,
on élimine toute différence. On dévore ce qui vient de soi, mais qui
n'est pas tout à fait soi. Le pouvoir se concentre en détruisant
l'autre, l'altérité. Et pour un exemple concret, on peut penser au
projet X. C'est l'illustration parfaite de cette logique chaotique, un
groupe qui fusionne où il n'y a plus d'individu, juste une masse. Chaque
personne consomme l'énergie du groupe et ça renforce une pulsion
collective qui, sans rien pour la contrebalancer, finit par tout détruire.
Sortons de cette noirceur et explorons l'autre chemin. Une voie qui n'est
pas basée sur la consommation du même, mais sur l'accueil de ce qui est
différent. Pour comprendre cette seconde voie, il y a une
métaphore une forme magnifique, le phosphène. C'est cette image
lumineuse qui reste dans nos yeux après avoir fixé une lumière vive
comme le soleil. Cette petite trace, elle symbolise notre capacité à
garder en nous une impression de l'autre. L'idée est vraiment là. On ne
cherche pas à consommer le soleil pour voler sa puissance. Non. On
incorpore sa lumière, on garde sa trace en nous. C'est un acte qui crée
quelque chose de nouveau à l'intérieur de soi, sans pour autant détruire
ce qui est à l'extérieur. Et c'est ça la différence fondamentale.
Cette logique-là, elle ouvre la voie à une civilisation basée sur la
pluralité. Une société qui ne voit pas la différence comme une menace
à éliminer, mais au contraire comme une richesse à intégrer. Tout ça,
ça peut paraître un peu philosophique, un peu abstrait, mais en réalité,
ce choix très ancien a des conséquences directes et très profondes sur
notre monde, là, maintenant. Reprenons les systèmes qu'on a décrits au
début. Cette logique qui part d'un code, comme notre ADN, pour construire
une personne avec une identité, une conscience. Cette même logique est
en train de construire de tout nouveau type individus, des entités
sociales comme des corporations ou des intelligences artificielles qui ne
sont pas humaines du tout. On est en pleine transformation. Depuis qu'on
a donné une personnalité morale aux entreprises, on a vu apparaître des
géants comme Google qui ont leur propre identité, leur propre
intelligence, leur propre but. Ce ne sont plus de simples outils, ce sont
de vrais acteurs sociaux construits avec les mêmes briques symboliques
que nous. Et ça nous amène à la question finale, la grande question de
notre époque peut-être. Pour ces nouvelles intelligences, ces nouveaux
esprits artificiels qu'on est en train de créer, quelle logique va-t-on
choisir ? Est-ce qu'on va les programmer pour suivre la voie de la
consommation qui mène tout droit au totalitarisme ? Ou est-ce qu'on leur
montrera la voie de la lumière, celle qui ouvre sur le pluralisme ?
L'avenir de notre civilisation pourrait bien dépendre de la réponse.
20240530N10_wbn_poleun.pdf 20240530N10NBLM_L_angle_mort_de_la_psychanalyse.mp4 https://drive.google.com/file/d/1WfRlDuvg8Nf58S3EjiMaxRCMuQmXtDZv/view?usp=sharing Orateur 1
Et si l'une des théories les plus célèbres
de la psychanalyse reposait sur une histoire qui ne serait que la moitié
de la vérité ? C'est la question qu'on va explorer aujourd'hui en se
plongeant directement dans les textes. La femme n'existe pas. C'est une
phrase qui a fait couler beaucoup d'encre, n'est-ce pas ? C'est sans doute
l'une des affirmations les plus connues et les plus controversées du
psychanalyste Jacques Lacan. Et ce qui est fascinant, c'est de découvrir
d'où elle vient. Alors justement, cette idée, elle ne sort pas de nulle
part. Lacan l'a bâtie entièrement sur son analyse très pointue d'une
seule nouvelle, une nouvelle policière du XIXᵉ siècle. Cette
nouvelle, c'est la lettre volée d'Edgar Allan Poe. L'intrigue, en gros,
c'est ça. On a une reine très puissante qui se fait voler une lettre,
une lettre très compromettante par un ministre particulièrement malin.
Et qui est-ce qu'on appelle pour la retrouver ? Le génial détective
Dupin, bien sûr. Voilà pour la base. Mais... Et c'est là que ça
devient vraiment passionnant. Que se passerait-il si cette histoire, sur
laquelle tout repose, n'était en fait que la moitié du tableau ? S'il
manquait une pièce essentielle au puzzle ? Un indice, là, sous nos yeux,
dans l'histoire de la littérature. Il se trouve que c'est exactement le cas.
L'histoire de Poe a une sorte de jumeau maléfique, une contrepartie, écrite
par un autre monstre sacré de la littérature qui a pris l'histoire de
Poe et l'a volontairement inversée. Et cet autre géant, c'est Arthur
Connan Doyle. Oui, le père de Sherlock Holmes. Des années après Poe, il
écrit Un scandale en bohème et ce n'est pas un hasard, c'est une réponse
directe, un pastichage assumé de la lettre volée. Mais attention, Doyle
ne s'est pas contenté d'imiter Poe. Non, non. Il a pris toute la
structure de l'histoire et il l'a retournée point par point, systématiquement.
Pour créer quoi ? Une image miroir parfaite. C'est d'ailleurs assez
ironique parce que c'est le détective de Poe lui-même qui décrit ce
genre de procédé. Il dit que la lettre a été retournée comme un gant.
C'est exactement ce que Connan Doyle a fait avec toute l'histoire de Poe.
C'est une manœuvre littéraire absolument brillante. Alors, regardons ça
de plus près, cette inversion. C'est saisissant. Chez Poe, la victime,
c'est la reine, une femme. Chez Doyle, c'est le roi, un homme. Le maître
chanteur, un homme. Chez Poe, le ministre. Une femme chez Doyle, la
fameuse Irène Adler. L'objet du chantage, une lettre chez Poe, une
photo chez Doyle. Et le plus important, le résultat. Le détective de
Poe, Dupin, gagne. Mais Sherlock Holmes, il est complètement déjoué, il
perd. Donc, on voit bien que ce n'est pas juste une question de fin différente.
Ces deux histoires qui sont le miroir l'une de l'autre, elles aboutissent
à des conclusions philosophiques radicalement opposées. D'un côté, on
a l'histoire de Poe. Le détective masculin réussit, il récupère la
lettre volée par un homme à une femme. Et de cette histoire-là, Lacan
conclut: La femme n'existe pas. Et de l'autre côté, l'histoire de Dwell.
Le détective Le masculin échoue, il est battu par une femme. Et quelle
conclusion en tire Sherlock Holmes ? L'exact opposé. Pour lui, cette
femme, Irène Adler, ce n'est pas une absence. C'est, et il le dit lui-même,
la femme. Et attention, ce n'est pas juste une jolie formule. Dans tout le
canon holmésien, Irène Adler est la seule, l'unique personne à avoir
jamais battu Sherlock Holmes. C'est pour ça, pour cet exploit unique, qui
lui donne ce titre si particulier, si définitif. Définitif, la femme. Et
c'est là qu'on arrive au cœur du problème, au mystère soulevé par
notre source. On est face à ce qui ressemble à une
omission intellectuelle absolument énorme. Récapitulons. On a une théorie
psychanalytique majeure, celle de Lacan, qui repose entièrement sur
l'histoire de Poe. Juste à côté, il existe une réponse littéraire,
celle de Connan Doyle, qui est une inversion parfaite de la première.
Cette réponse mène à la conclusion diamétralement opposée. Et
pourtant, cette deuxième histoire a été presque totalement ignorée par
l'école lacanienne. C'est quand même fou, non ? D'ailleurs, l'auteur de
la source qu'on analyse ne mâche pas ces mots. Il parle d'une énormité
grotesque, d'un véritable scandale. Des mots très forts qui montrent
bien l'ampleur de cet angle mort. La source va même plus loin et avance
une hypothèse assez troublante. Et si Lacan lui-même était au courant ?
Lacan, qui adorait les énigmes et les jeux intellectuels, et s'il avait
volontairement laissé cette deuxième histoire de côté, en attendant
que quelqu'un finisse par remarquer la supercherie ? Et c'est sur cetteon
va se quitter. Est-ce qu'on est face à un simple oubli, un oubli
accidentel ? Ou bien est-ce qu'on est face à un angle mort totalement délibéré
? La question reste ouverte.
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https://www.lasainteethique.org/uberpol/2025/20251009_wbnAnaPlurN81.htm