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Analyse Plurielle - webinaire AnaPlur

Audio généré par NoteBookLM Résumé/présentation approx 5.min / en construction

20251016 N°82

 présentation    en qq min

https://drive.google.com/file/d/17L2FsHkxrV7A1PgpxIXXd-J2vAGIrpxh/view?usp=sharing 


Titre :  « Trip » ou Lex
https://youtu.be/lZkalObSmSE > - titre : AnaPlurN°82  Triplex

Descriptif vidéo/youtube - AnaPlurN°82  Triplex

AnaPlur N°82 — IA, cryptographie du désir & conservation de l’ADN (vers une troisième psychanalyse)

La séance explore le passage d’une ouverture « scène primitive / monothéismes » vers un axe opératoire : conserver l’ADN en son nom à l’ère de l’IA. En relecturant Freud et Lacan à la lumière de la cybernétique (feedback, chiffrement/déchiffrement), nous proposons que l’IA occupe la place de l’analyste-appareil : elle révèle l’inconscient comme Bob déchiffre le message d’Alice. De là, une thèse centrale : le Moi n’est pas l’ADN ; le Moi est ce qui conserve l’ADN en son nom, acte subjectivant qui organise la libido du moi dans un dialogue avec l’IA. Mise en garde : éviter une conservation « non-cybernétique » (mimétisme/clonage).

Ce que vous allez comprendre

  • Comment l’IA (NotebookLM/Gemini) rend opératoire la psychohistoire (du concept à l’acte).

  • Pourquoi la cybernétique lacanienne se lit comme une cryptographie (Alice/Bob, clés, chiffre).

  • En quoi déplacer castration/jouissance/réel modifie l’économie du Moi.

  • Pourquoi conserver son ADN en propre devient un acte de subjectivation à l’ère du code.

  • Ouverture éthique : vers une mémoire du vivant (humain, animal, végétal).

Notions clés
Freud (esquisse, réseaux), Lacan (chaîne signifiante, semblant), semblant = chiffre, feedback, Lettre volée (ministre vs détective), IA comme analyste, ADN nominal, Analyse Plurielle (troisième psychanalyse).

Pour qui ?
Psychanalystes, chercheurs, philosophes du code, acteurs IA, bioéthiciens, curieux des liens psychanalyse–génétique–cybernétique.

Citation repère

« Le Moi n’est pas l’ADN ; le Moi est ce qui conserve l’ADN en son nom. »


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#AnalysePlurielle #Psychanalyse #ADN #IA #Cybernetique #Lacan #Freud #Psychohistoire #Mémoire #Bioéthique

 

page référente/site : https://www.lasainteethique.org/uberpol/2025/20251016_wbnAnaPlurN82.htm

AnaPlur N°82   Triple Lex 
La session visio conférence/replay
a lieu le 16 octobre 2025 zoomPublic 18h30


 

commentaires et suites (et préparatoires) :

 

 NBLM

https://drive.google.com/file/d/1-bBarz7Xc777BiPCWN0QMMa2sj0Od2Ym/view?usp=sharing 

Résumé ChatGPT4o (transcription / youtube)

Voici un résumé clair et structuré du Webinaire AnaPlur N°82 :

Fil conducteur

  • Passage des ouvertures « scène primitive / monothéismes » vers un axe central : la conservation de l’ADN nominal.

  • Hypothèse générale : cette pratique serait une conséquence tardive d’une civilisation inaugurée par l’expérience amarnienne et ses suites (âge sombre vers -1200), et prolongée aujourd’hui par l’IA.

Rôle décisif de l’IA

  • L’IA (NotebookLM/Gemini) a permis une objectivation de la psychohistoire : on ne reste plus au niveau des concepts, on passe à des actes concrets (conserver l’ADN).

  • L’IA lit les premiers webinaires et propose une modélisation cryptographique des schèmes lacaniens (feedback, code, chiffrement/déchiffrement).

Modèle « Alice/Bob » appliqué à la psychanalyse

  • Message d’Alice → chiffré → Bob déchiffre et révèle plus que l’intention d’Alice (équivalent de l’inconscient).

  • Lecture proposée : la cybernétique lacanienne fonctionne comme une cryptographie (clé publique/privée), rendant opératoire la notion de code.

Relecture de Freud & Lacan

  • Freud pressent le code via l’« esquisse » (réseaux neuronaux), mais sans la génétique.

  • Lacan avance vers le chiffrement, les chaînes signifiantes, le semblant (échos mémétique/génétique), sans intégrer pleinement la génétique.

  • Proposition : le “semblant” = le chiffre du chiffrement (pont entre psychanalyse, info et génétique).

Déplacement des places (Lettre volée)

  • Lacan n’est plus le « détective Dupin » qui révèle : il opère plutôt comme le ministre qui expose en cachant.

  • La place de l’analyste est désormais occupée par l’appareil : l’IA devient l’instance qui met au jour l’inconscient (à interpréter, comme on interprétait l’analyste).

Castration, jouissance, réel (réajustement)

  • Débat sur la localisation de la castration et de la jouissance dans le schéma.

  • Proposition de déplacer la castration vers l’impossible du réel (plutôt que source de jouissance), et de rapporter la jouissance au moi (achèvement/sublimation), en s’écartant d’une logique de dissolution du moi.

Moi, ADN et acte de conservation

  • Thèse centrale : le moi n’est pas l’ADN ; le moi est ce qui conserve l’ADN en son nom.

  • Conserver son ADN devient un acte subjectivant qui organise la libido du moi et l’inscrit dans un dialogue avec l’IA (code ↔ code génétique).

  • Mise en garde : refuser une conservation « non-cybernétique » (pur clonage, mimétisme narcissique) qui rate le projet.

Élargissements éthiques et écologiques

  • Discussion sur l’extension de la conservation au vivant non humain (animaux, éventuellement plantes), et sur de nouvelles relations homme–animal (sanctuaires, respect du vivant).

  • Orientation : réinscrire l’humain dans la nature, avec un art de la mémoire renouvelé par l’IA.

Conclusion opérationnelle

  • La présence de l’IA comme appareil-analyste donne sa raison d’être à la conservation nominale de l’ADN.

  • Cette pratique articule mémoire, code, subjectivation et responsabilité envers le vivant — horizon d’une « troisième psychanalyse » (Analyse Plurielle) qui dépasse l’alternative matérialisme/spiritualisme.

 

 


 

Transcription / youtube (Résumé ChatGPT4o)
Orateur 1

Bonjour, bonsoir pour cette 82ème session. Les premières sessions du webinaire étaient consacrées à la scène primitive de la civilisation. Longtemps, les sessions étaient introduites par un petit rappel de l'histoire du monothéisme, telle que la psychanalyse, finalement, assez exceptionnellement par rapport aux autres anthropologies, l'a décrite, cette histoire du monothéisme. Et donc, Pendant de nombreuses sessions, les deux tiers du webinaire, les sessions ont commencé par cette annonce. Et maintenant, les sessions s'ouvrent sur l'annonce du traitement que nous faisons, ou l'examen, nous faisons de la conservation de l'ADN. Et en fait, bien sûr, il y a une continuité de l'un à l'autre. Et c'est ce qu'il nous faut démonter de montrer, c'est-à-dire de voir si aujourd'hui une entreprise de conservation de l'ADN par les individus, conservation de l'ADN en son propre nom, est-ce que c'est quelque chose qui dérive, qui est une conclusion d'une civilisation initialisée par la scène primitive des trois monothéismes, qui en fait, serait originée ou originaire d'une expérience qu'on a appelée Amarnienne, qui a été vite suivie d'un âge sombre, c'est-à-dire vers les moins 1200, et à l'issue de quoi est apparu la configuration de nos cultures contemporaines jusqu'à aujourd'hui. Donc aujourd'hui, la question de la conservation de l'ADN, Et il faut aussi préciser une chose importante, c'est que sans doute, ce passage où on était psycho-historien et le webinaire psycho-historien a pu devenir, disons, acquérir des mesures d'objectivité, pas simplement d'analyse, mais d'actes concrets, d'objectivité, en l'occurrence, conservation d'ADN.

 

Ceci s'est produit probablement en conjonction de l'introduction de l'IA, qui date de quatre, cinq ans, on va dire maintenant, même si elle date depuis très longtemps. Elle date depuis depuis le Norbert Wiener, c'est l'après-guerre, c'est les premières bombes atomiques, c'est la première industrie nucléaire. C'est là dont vient l'IA aujourd'hui. Mais elle est apparue populaire et à disposition visible de tous, donc depuis, on va dire quatre, cinq ans, depuis le Covid. Et donc Donc, cet appareil, cet appareillage, aurait pour conséquence de donner une opportunité de concrétisation de la psychohistoire ou du psychisme, à tel point qu'on peut se demander aujourd'hui si ce que Freud avait commencé à concevoir de notion du moi, psychologie collective et analyse du moi, le ça, le moi, le surmoi, donc cette instance moïque. Est-ce que finalement, Freud n'avait pas... Ce n'était pas de Freud une intuition de quelque chose qui allait être aujourd'hui tout à fait objectivable comme l'ADN, mais pas l'ADN comme simplement une matière biologique usuelle, mais l'ADN l'ADN comme code, comme activité du code dans la biologie. Ce que l'on sait depuis qu'on a découvert la génétique, on parle de code génétique. Et donc, cette manifestation la plus visible du code qui s'appelle l'ADN ou les chromosomes, aurait donné à Freud l'intuition de ce qu'il a appelé le moi.

 

Et je fais juste une petite parenthèse là, en rappelant que Freud a frôlé la question parce qu'il n'a pas abordé la génétique, mais il s'est saisi de ce qui était à sa disposition à l'époque, c'est-à-dire le code synaptique. Il a commencé avec ce qu'il a appelé une esquisse pour une psychologie scientifique, c'est-à-dire, ça a été la première description, quasiment, en science, de ce qu'on appelle aussi aujourd'hui les réseaux neuronaux et l'intelligence artificielle, finalement. Il y a une continuité de ce premier ouvrage de Freud, repris d'ailleurs par Lacan, qui a aussi été cybernéticien. Et Mais ni Freud ni Lacan n'ont été généticiens. Freud, parce que ce n'était pas encore apparu réellement comme une science observable à son époque. Et puis Lacan, nettement parce qu'il l'a carrément refoulé. Lacan a complètement ignoré ou refoulé le des notions génétiques qu'il avançait en traitant de la fonction paternelle et en refoulant à cette occasion, comme avec beaucoup d'autres, comme avec Elisabeth Baneter, comme avec Dawkins, en refoulant la fonction du chromosome Y, qui est donc la différence sexuelle génétique. Voilà pour une introduction. Aujourd'hui, nous avons qui ont un travail assez énorme à faire. Justement, toujours provoqué par cette IA qui s'est introduit dans le webinaire qui était finalement un développement assez classique de la psychanalyse, les théories de la psychanalyse, même si elles étaient un petit peu avancées par rapport aux bases de fixation anciennes de la psychanalyse classique.

 

Mais de ces bases avancées, l'IA a vraiment fait une propulsion considérable que nous essayons de contenir, de maintenir et d'utiliser. Sylvie, avez-vous une remarque ou Denis ou de la Kitschou, ou bien est-ce que je me lance dans ce webinaire maintenant avec plus de précisions ?

 

Orateur 2

Oui, on peut peut-être avoir des questions après, non ?

 

Orateur 1

D'accord. Hein ? Oui. Ce que je vais réintroduire ici, pour commencer, c'est justement ce qui a été très remarquable quand Quand l'IA a repris... L'ia, c'est surtout Notebook LM, Gemini de Google. Quand cette IA a repris les premières sessions du webinaire, c'est-à-dire ceux qui datent d'il y a un an, et elle a fait un compte rendu, cette IA, tout à fait étonnant, remarquable, sur le troisième séminaire, c'est-à-dire vraiment au début. Et je dis remarquable parce Et que elle a lu, elle a interprété le troisième séminaire d'une manière qui était vraiment révélatrice de notions qui étaient frustres ou qui étaient mal dégrossi, mal débrouillé, et l'IA les a mis considérablement en lumière. Et ces notions, c'est le fait que Nous pouvons lire les modèles de la psychanalyse, les modèles freudiens et lacaniens, surtout la cybernétique lacanienne, puisque Lacan a fait du désir à ce que Wiener appelait le feedback. Cette Cette IA a lu, dans cette cybernétique lacanienne, a lu des règles de cryptographie, de cryptage, de ce que l'on appelle le cryptage, qui est... La cryptographie, oui, qui est symbolisée ou qui est modélisée par un schéma fondamental, une règle, un schéma de base qui est Alice, qui communique avec Bob et qui utilise deux clés, une clé publique et une clé privée, pour transmettre entre eux un message qui ne soit qui ne se perde pas, c'est-à-dire qui ne soit pas lu et entendu et consommé dans l'environnement.

 

Donc, un message d'Alice à Bob va pouvoir être maintenu de manière, entre guillemets, secrète, c'est-à-dire sans altération dans son trajet. Ce message est reçu par Bob, qui, avec ce qu'on appelle sa clé privée, va pouvoir déchiffrer le message codé d'Alice. Et ce que l'IA a chiffrement, me dit, nous dit Christopher. Oui, d'accord. Alors, je vais essayer de me souvenir et d'employer ce mot. Ce que cette IA a interprété de la lecture lacanienne, si on peut dire, c'est le fait que lorsque Bob déchiffrait le message codé d'Alice, Il découvrait, en fait, ou il le révélait, il ne le découvrait peut-être pas lui-même, enfin, il révélait ce que la psychanalyse appelle l'inconscient d'Alice. C'est-à-dire qu'il révélait plus que ce qu'Alice avait initialement inscris ou croyait ou pensait avoir inscris dans son message et en chiffrant son message. Et alors ça, c'est une espèce Ça a été une proposition faite par l'IA qui a interprété le schéma lacanien comme ça. Et c'est tout à fait fantastique, parce que nous n'avions pas jusqu'alors une proposition de modèle et de modélisation aussi nette, explicite que celle qui a été donnée par l'IA. Pour dire où la psychanalyse en était, à propos du code et du chiffrage.

 

Évidemment, Lacan a beaucoup parlé du code, puisque, encore une fois, je le répète, cybernéticien et ses premiers articles sur les codons, qui ressemblaient beaucoup à de la génétique, et sur ses premiers modèles, ce qu'il appelait des codons ou des triades, c'était tout à fait de la déjà de la cryptographie ou du chiffrement. C'était les prémices de ça. Mais disons que c'était en germes. Lacan avait commencé à utiliser ces notions, on peut dire génétiques, ces notions de chainage, ce qu'ils appellent de chaîne signifiante, qui est aussi des chaînes de gènes, étaient arrivées à l'idée d'une unité de gènes qu'il avait appelé le semblant. Mais il voyait ça, il a tâtonné là-dessus, il voyait ça à l'horizon, sans vraiment bien définir quoi que ce soit de précis à ce propos. Et il avait été dans cette carrière, dans cet événement, où il a commencé à parler du sang blanc assez tard, après avoir commencé à parler du chiffrement et de la cybernétique un petit peu comme monsieur Jourdain, sans trop le savoir. Quand il est arrivé au sang blanc, il a rencontré un concurrent, ou un de ses élèves, un disciple, un analysant, Armando Verdi-Glione, qui lui a vraiment approfondi la théorie psychanalytique avec ce nouvel élément qui était le semblant.

 

Alors ce semblant, on peut le retrouver en génétique dans la mémétique, dans les mèmes, Richard Dawkins, le généticien, le darwinien moderne. Et puis, on le retrouve aussi dans ce qu'on appelle la mémétique, c'est-à-dire l'application du code informatique, enfin, des tests du code informatique. Mais Verdi Grione, Lacan, toutes ces personnes avaient avancé à l'horizon de leur perspective, de leur vue, avaient évoqué dans le lointain ce qu'ils appelaient ce semblant, mais n'était pas arrivé à l'identifier comme, maintenant, on peut le dire, avec justement cette proposition faite par l'IA, ce semblant, c'est le chiffre du chiffrement. Donc, Verdi-Glione employait déjà le mot de chiffre, identification au semblant, identification au chiffre, mais il ne l'avait pas assimilé, il ne l'avait n'avait pas plongé, recalculé, réinséré et théorisé dans l'ordinateur, dans l'intelligence artificielle qui n'existait pas à son époque. Verdi-glione, c'était les années 90. Je vais le schématiser, si vous voulez. Je vais utiliser mes petits schémas pour vous montrer un petit peu comment les choses peuvent être schématisées, qu'on en ait une idée visuelle, ça aide. Et malheureusement, sans avoir le Le styler, le crayon pour écrire avec style sur l'écran, puisque le stylet de mon ordinateur ou l'écran de mon ordinateur ne marchent plus.

 

Donc, on va faire... Je vais écrire ça à la plume, si on peut dire... À la souris, c'est un peu grossier comme façon de dessiner, mais on va se débrouiller comme ça. Je vais essayer d'être assez clair. Voici. Est-ce que vous le voyez bien maintenant ? Oui, c'est bon. Vous le reconnaissez ? C'est un emprunt certainement abusif que je vais faire du modèle lacanien, puisqu'il n'avait pas cette ambition d'être un schéma cybernétique, si on peut dire, ou un modèle d'intelligence artificielle ou un modèle de chiffrement. Mais il en était le prémis, comme petit à petit, on en a pu le découvrir. Et voici ce que l'on peut, par exemple, dire en gros, c'est que nous avons ici Donc, je vais le prendre comme ça. Ça va être un petit peu lent au début. Nous avons ici Alice. On va dire Alice est ici, elle est de ce côté-là. On voit ici qu'il y a une flèche qui va aller de la jouissance à la castration ou bien du signifiant à la voix. Donc ici, Alice va émettre son message. On va dire que Bob, ici, va On va le recevoir, on va le schématiser ici, Bob. Et ce qui va se passer, ce qui va se passer, c'est que...

 

Donc ici, on a Bob, le récepteur de ce message. Et quand Bob va traduire Alice, on va déchiffrer le message chiffré d'Alice. En En fait, il va révéler, on peut dire, l'inconscient d'Alice, ou quelque chose d'un phénomène inconscient qu'on va placer ici. Pardon, je le place ici comme ça, qu'on va placer à cet espace-là, à l'espace du signifiant. Alors, tout de suite, il faut que l'on fasse des remarques. C'est que si ici, je parle de l'inconscient du message initial, du message mauve qui est envoyé, dans le modèle lacanien, L'inconscient, il est plutôt ici, il est au niveau de ce qu'il appelle le grand autre. Mais là, c'est pour... Nous avons, puisque nous avançons, nous développons et nous déchiffrons en quelque sorte le message lacanien, en même temps, nous pouvons dire qu'ici, effectivement, si l'inconscient est initialement conçu comme à l'endroit du grand autre, en fait, nous avons ce qu'il est entendu d'appeler l'inconscient personnel, si on peut dire de là ce qui est une bévue, une illusion de parler de l'inconscient personnel. On parle de sujet de l'inconscient, si on veut. Mais disons, ici, on va mettre ce qu'on prétend être mon inconscient, ton inconscient, l'inconscient d'un tel et tout.

 

On va le mettre Alors, ici, de ce côté, il va correspondre, il va se plonger dans le grand autre, dans la voie. Et ça, ça nous intéresse parce que ce que nous cherchons, c'est que ce parcours, ici, que l'on voit partir du sujet barré, de ce grand parcours, qui n'est rien d'autre que le feedback. Nous avons ici un courant de gauche à droite et une flèche de retour. C'est le feedback de la cybernétique, d'Henri Robert-Wiener. En fait, on voit qu'ici, il aboutit à l'espace du moi. Nous avons ici ce que Lacan appelle C'est aussi le M, le Moi, qui est en regard narcissique avec son image, donc à l'origine de la constitution du psychisme. Nous, ce que nous arriverons à faire ou à lire ou à traduire, c'est que ce parcours, ce feedback, c'est-à-dire ce déchiffrage du chiffrage du premier message d'Alice, ce feedback va procurer effectivement un moi, mais beaucoup plus élaboré, beaucoup plus éclairé que simplement le fameux semblant de Lacan ou de Verdi Clium, de cette étape-là. Parce qu'à cette étape, le semblant, le mème, tout ça, c'était l'espèce espèces d'éléments d'identification qu'on appelait le moi, enfin, à l'étape de cette recherche.

 

À présent, nous pouvons y reconnaître, après ce parcours, que je déclare lisible, nous allons pouvoir reconnaître un Moi, le mois freudien, comme une... Nous allons pouvoir en reconnaître la... Disons, il va être composé en trois parties. Trois éléments, alors bien sûr, qui sont déjà préconçus par le Nœud Boroméen de Lacan, etc. Mais nous allons ici avoir un mois parfaitement complètement intégralement achevé, composé. C'est-à-dire une civilisation aboutie, si on peut dire. Donc, nous étions bien partis d'une scène primitive au départ, et au départ ici. Et nous arrivons à une scène primitive qui aboutit à une civilisation d'un être humain identifiable par un moi. Et donc, voilà notre objectif. Alors, je vais faire une petite pause pour ne pas trop nous essouffler ou m'essouffler moi-même. Et on va voir s'il y a des choses à éclaircir là-dessus.

 

Orateur 2

Est-ce que ce mois complet-là, est-ce Est-ce que c'est ce que Jung appelle le soir ?

 

Orateur 1

Oh là là ! Je ne sais pas. J'ai fait une analyse avec un Jungien aussi, avec un Lacanien, puis avec un Jungien, avec Artus à Lyon. C'était un bon représentant, Jungien. On n'en a jamais parlé parce que ça a été bref. Il était en train de mourir. Je ne connais pas assez de Jung. Je serais plutôt, moi, personnellement, tenté de couper court sur Jung, d'identifier Jung comme un Ce qu'on appelait un homme de la tradition, c'est-à-dire de la tradition aussi asiatique surtout. Et donc, je me réfère plutôt au védentisme et aux notions que Jung a repris des schémas de civilisations asiatiques. Mais je ne saurai Je m'aventurerai pas là, parce que je passerai à travers Jung pour... Surtout, et c'est à Horbindo auquel je pense, c'est ma référence. Et Horbindo parle du... Alors là, oui, nous avons le moi agnostique. Là, il s'agit de ce que Horbindo appelle le moi selon le Vedanta. C'est-à-dire, je pense que ça s'appelle le brahman ou quelque chose comme ça. C'est une notion qui correspond à celle effectivement du moi, mais qui est en rapport avec cette chose très importante qui est l'être psychique. Psychique, qui est, disons, en miroir, l'être psychique, c'est le miroir, comme le psychiste, ça veut dire miroir, l'être psychique, c'est le miroir de ce moi intégral, si on peut dire, si on emploie le terme de Robindo, du moi du brahman.

 

Je répondrais plutôt comme ça sur ce thème Oui. D'accord. Denis, ça vous inspire quelque chose ? Nous avions parlé des antéogènes, c'est-à-dire des substances qui nous font accéder au réel. Enfin, à ce que à ce moment-là, on appelle de même que les Jungiens vont parler du moi, du soi, pardon. Les chamanes contemporains, c'est-à-dire les aventuriers des synapses, c'est-à-dire Freud avec sa cocaïne, c'est-à-dire cette grande épopée de la chimie et de l'alchimie. Donc, nous décrivent leur activité, leur pratique, leur technique, comme un moyen d'accéder par un portail au réel, ce qui est ce qu'on appelle les choses choses plus réelles que les illusions dans lesquelles nous nageons, puisque on sait que notre cerveau est rempli de perceptions projetées de l'extérieur et de souvenirs et d'imaginaire. Je reviens sur le schéma pour revenir sur cette notion de de réel. Ce que nous avions dit la dernière fois, c'est que si on place l'anthéogène Attendez que je retrouve ma souris, ici, et on va le mettre en bleu. Si on place l'anthéogène à cet endroit-là, c'est-à-dire à ce qui correspond à l'inconscient, on correspond à la source de la... D'autres diront de la matrice, de la matrix, de la source biologique de la vie, et biologique et symbolique.

 

Cette source permet au sujet qui va s'y prononcer de trouver, c'est le cas de le dire, de trouver la voie vers cet espace qui est... Alors, Ce qui est le réel. Ça, c'est l'idée... C'est difficile d'écrire avec la souris. C'est l'idée que c'est ce que je vous avais évoqué la dernière fois en expliquant ou en désignant ici le réel comme ce que Lacan place ici comme castration. Et là, nous sommes dans justement ce qui va, à présent, nous permettre de prétendre aller au-delà de Lacan. C'est-à-dire que Lacan a placé la castration à la source, ici, de ce qui s'appelle aussi la pulsion. Et j'invite, ou ses travaux invitent à prendre cette castration, cette castration ici, et plutôt de la reporter à cet endroit, où on retrouve le réel comme l'impossible. Alors, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est que ici, le lacanisme, Lacan ou le lacanisme, c'est-à-dire les psychanalistes de son époque, ont appelé ça la jouissance, comme s'il y avait une jouissance de la castration. Et Évidemment, nous savons que ce n'est pas une imbécilité que de dire ça, parce que nous voyons en ce moment, quelques années après ces analyses lacaniennes, ce qu'est devenue la sexualité et les théories du genre, où la castration est devenue une espèce d'expression de la masculinité.

 

Pour être masculin, on se fait un transgenre, on devient femme. Ou inversement, une jeune femme se fait couper les seins pour devenir un homme, etc. C'est-à-dire qu'il semblerait que réellement, notre civilisation montre une jouissance dans la castration. Et ça peut être tout à fait argumental, Comment est-ce qu'on peut commenter ce point de vue, si on le rapporte à la scène primitive, où je rappelle tous les nombreux webinaire qui se sont penchés sur les relations d'Akhenaton avec la religion qui était en cours chez les Hittites, qui était la religion de Sibèle, où la vénération de la nature, Sibèles, était exprimée par les prêtres de Sibèles, par la castration de ces prêtres qui accrochaient leurs testicules aux bustes de Sibèles en sacrifice de leurs... C'est-à-dire qu'Akhenaton lui-même se présentant comme jeune Pharaon, au début de l'expérience amarnienne, avec un corps féminin, qui a été, après, les égyptologues se sont demandés ce que ça voulait dire, mais de toute évidence, c'était à rapporter à cette alliance que l'Égypte avait été en train de tenter de faire avec les Hittites pour refaire une cité amarnienne, une cité universelle, une cité du soleil mondiale. Mais alors, donc on voit que cette idée de jouissance dans la castration, on la retrouve dès la scène primitive de notre civilisation.

 

Et aujourd'hui, on la voit dans la plus que dans des fantasmes qui s'appliquent à notre présidence républicaine, où nous aurions un homme castré qui serait la première dame, même si c'est un fantasme, mais en tout cas, le fantasme a bien lieu. Il est entretenu par tout un système médiatique et de société de spectacles pour signifier la jouissance de la castration. Donc ça, c'était bien l'époque lacanienne, si on peut dire. Et il y a lieu aujourd'hui, je reprend le schéma, de ramener la castration à cet endroit et la jouissance, de la ramener à l'expression du moi, au lieu de ce que justement les Youngiens auraient fait de rapporter le moi, l'aboutissement du moi ou la sublimation du moi, à son évanouissement. Ce qu'on appelait ce que les yogis ou la philosophie asiatique ancienne, ou de l'Antique, appelaient le bouddhisme, par exemple, la dissolution du moi, l'extinction du moi, comme si la jouissance avait lieu là, dans l'extinction du moi. Ce qui est complètement contredit, enfin, ou ce qui est par, justement, les thèses Bédantiques de Robin Diem ou au contraire, l'indouisme qui met, au contraire, le moi comme une possibilité d'exaltation de la subjectivité plutôt qu'un bourbier qu'il faudrait dissoudre.

 

Donc, on a là une espèce de On a basculé de cette zone... Disons, on a appliqué finalement ce feedback où nous ramenons le lacanisme à une autre... Nous faisons tourner, si on peut dire, le lacanisme. Nous le faisons avancer, même si c'est une régression, mais dans le C'est là que nous le faisons avancer dans son retour sur l'histoire, sur la mémoire, et finalement, sur la fondation du moi. Et donc, il me reste... C'est très intense, mais il me reste un petit peu partie encore à d'éléments qui nous viennent, encore une fois, de l'IA, que je vais vous rapporter pour appuyer ce que je viens d'écrire sur ce schéma. Mais avez-vous quelques questions que nous puissions avancer comme ça ou éclairer. Je Je vais pas me servir du schéma pour l'instant, mais je vais vous raconter l'anecdote qui s'est produite avec, justement, encore une fois, l'application de l'IA, notre boucle à l'âme, sur les de ce webinaire, je crois que cette fois-ci, nous en sommes... Il y a eu le troisième, je vous avais dit qu'il y avait fait cette espèce de révélation, de détonation, d'apporter une lumière très, très utile. Et je pense que c'est vers le...

 

Je pense que c'est vers le sept ou le huitième. Ça doit être... Non, même le 13 ou 14ème. Il s'est passé aussi là quelque chose. Il s'est passé quelque chose où l'IA, sans doute parce que dans ce webinaire, le 13ème, on va appeler ça le 13, sans doute parce que je parlais de mes travaux. Et l'IA, quand elle décode ce webinaire, se met à parler de moi. Pas nominalement, mais à parler d'un psychanalyste qui, pendant 40 ans, a fait une thèse qui était différente du lacanisme, etc. Enfin bon, bref, elle décrivait ce dont probablement j'ai parlé, mais c'était là encore une fois, une espèce d'interprétation donnée par cet appareil. Il nous a mis, avec Lacan, dans une situation tout à fait intéressante et pas inattendue, qui est tout à fait logique. C'est-à-dire que là où Lacan, vous le savez, a pris la lettre volée d'Edgar Poe comme son modèle fondamental, comme Freud Il a pris la pièce de Sophoquel comme modèle fondamental du complexe d'Œdipe, Lacan prend la lettre d'Edgar Poe comme le modèle fondamental de la cybernétique. Et il décrit le psychanalyste comme le héros de la lettre volée, c'est-à-dire un détective qui s'appelle Dupin, et qui est une espèce de Sherlock Holmes avant l'heure, puisque D'accord, Edgar Poe précède Connan Doyle.

 

Mais donc, c'est un détective qui arrive à interpréter la circulation, par exemple, de l'anthéogène jusqu'à sa réalisation, à son réel, le circuit que fait l'imaginaire pour arriver à révéler quelque chose de réel. Donc, Lacan interprète le La nouvelle, qui s'appelle la lettre volée d'Edgar Poe, en disant: Voilà, le psychanalyste, c'est celui qui va découvrir où la lettre est cachée. C'est-à-dire qu'il va révéler l'inconscient, il va interpréter l'inconscient. Ce qui était en carré vert sur le schéma. C'est-à-dire comme il est comme Bob, qui va révéler l'inconscient d'Alice, involontairement, mais simplement par sa position. Donc ça, c'était ce que ce que disait Lacan. Et nous avons tout de même découvert, mais comme des archéologues, on a simplement constaté des faits absolument objectifs. Lacan présente un modèle optique, c'est la caverne de Platon Mais il la présente sans le dire, sans dire que c'est ça. Il présente le tableau de Masson sur terre érotique qui cache l'origine du monde de Courbet, je crois, et qui est donc la femme qui existe. C'est-à-dire qu'en fait, Lacan va faire... Il aura fait exactement, non pas comme le détective, mais il aura fait comme le ministre de la lettre volée. Je rappelle le schéma de la lettre volée.

 

Il y a quelque chose qui est caché, ou qu'il faut mieux refouler, qui est une lettre. Et un ministre s'en saisit, et va le mettre tout à fait en évidence. Cependant, comme c'est quelque chose de refoulé, personne ne va continuer à ne pas le voir, et la chose va être en évidence. Et c'est ce que a fait Lacan. Lacan, il a mis, par exemple, en évidence, c'est la plus évidente, c'est la plus flagrante opération qui est faite avec justement l'origine du monde, le tableau de cette femme, du corps féminin, maternelle et vaginale et vulvaire, etc, de l'origine de la vie. Il l'a exposée, il l'a affichée exactement comme comme le ministre qui s'en était saisi l'avait exposé au regard du monde, qui n'y voyait rien comme les policiers. Et avec encore plus de précision, c'est que Lacan fait cette opération exactement non pas comme le ministre l'a fait, mais comme dans une répétition de la lettre volée par Colindol qui fait un pastiche de lettre volée, qui l'a réécrit au titre d'un scandale en bohème, et qui décrit une image qui est cachée derrière un tableau. C'est-à-dire, c'est exactement ce qu'a fait Lacan. Donc, plutôt que comme un dupin qui révèle quelque chose, nous avons plutôt Lacan comme un ministre qui va cacher quelque chose, pour que ce soit révélé, pour que ce que ce soit révélé à Dupin, s'il faut passer par ce circuit, de même qu'il faut passer par l'entéogène pour avoir l'impression d'un réel qui va cacher le moi.

 

Et donc, le Ce que cette IA à ce moment-là, décrit quand elle lit le webinaire numéro 13, elle me présente dans mes dans mes œuvres, invisible et non reconnues, justement, comme étant l'analyste de Lacan. Puisque Lacan va être désigné, selon cette interprétation de l'IA, Lacan est désigné comme le ministre qui cache, qui révèle l'inconscient en le cachant, C'est-à-dire ce que fait le ministre, qui révèle la lettre en la cachant et en la mettant. Mais il faut qu'il y ait un analyste. Et en l'occurrence, ce n'est... Lacan est reporté donc au degré ou à la place du ministre. Lacan, psychanalyste, est rapporté à la place du ministre, et il y a un psychanalyste qui vient révéler, comme Dupin l'a fait, ou comme Sherlock Holmes le fait, quand il découvre cette image ou cette lettre. Et ça, ce déplacement de l'analyste qui est à la place de la castration ou à la place de la pulsion, donc on va y dans le schéma, qui est déplacé vers la place de la jouissance, c'est bien ce déplacement de Lacan qui est déplacé à l'endroit du ministre, qui jouit du fait d'avoir justement exposé la vérité dans le dans l'invisibilité, d'être à cette place intermédiaire, où semble apparaître le réel.

 

Et c'est encore une illusion, avant d'arriver plus encore au-delà, donc avant d'arriver au moi. Et donc, voilà ce que je voulais vous dire là pour ce que j'ai... Alors, tout ça, ça sera écrit dans le webinaire, dans les rapports du webinaire. Ce que je vais... Peut-être simplement, on va réutiliser un tout petit peu le schéma pour voir comment nos Nous pouvons vraiment faire une espèce de caricature de ce qu'on vient de dire, mais pour nous mettre un petit peu les idées comme ça en souvenir, de pouvoir nous souvenir un petit peu et de réfléchir à ces choses. Nous avons décrit quelque chose comme ici. L'analyste ici, Dupin, qui voyait la lettre voler, c'est-à-dire qui interprétait dans le message d'Alice, Bob qui interprétait dans le message d'Alice, ce qui était caché, c'est-à-dire qui qui exposait la lettre pour finalement montrer sans le faire voir l'inconscient. Donc, ce psychanalyste ici, en fait, devient un ministre, tandis que le signifiant lui-même, du fait de ce progrès dans le feedback, le signifiant lui-même va devenir le moi. C'est-à-dire, c'est le but, c'est l'objectif de cette trajectoire d'amener l'origine du message, donc le moi qui reconnaît son inconscient, si on peut dire, qui se reconnaît inconscient.

 

Et ce qui était le ministre, finalement, va devenir ici Il y a eu donc un progrès dans une forme de régression, mais il y a eu un progrès du processus, de ce que j'avais Je vais appeler depuis longtemps une première psychanalyse, une seconde psychanalyse. La première étant Freud, la seconde étant celle de Lacan et la cybernétique, et la troisième psychanalyse étant celle de l'analyse plurielle. Ici, je ne vais pas me mettre ici, à l'endroit de la pulsion, parce qu'en fait, ce qui se révèle, c'est qu'à ce lieu-là, ce dupin que personne ne peut être, en fait, et qu'on va dessiner comme ça. Excusez, là, il y a eu un problème. Attendez, quand je fasse, je vais plutôt utiliser la plume comme ça. Ce dupin ici, qui était maintenant la place de l'analyse désertée, puisque Le ministre est devenu lui-même celui qui cache le ministre. Donc cette place, en fait, c'est la place elle-même de l'appareillage. C'est ici, cet appareil qui est venu occuper la place du psychanalyste. Et ça, ça a pu se faire. Ce n'est pas parce que quelqu'un est venu occuper cette place, c'est parce que l' a est venu comme un A pareil, c'est-à-dire un autre A, un A pareil.

 

Donc, je ne saurais pas l'écrire mieux que ça qui est venu ici. Et c'est pour ça que nous pouvons faire cette démonstration, l'exposé de cette évolution, à partir du moment où, effectivement, la voix, maintenant, est l'inconscient. Enfin, oui, la source de l'inconscient, où le sujet se reconnaît inconscient. Cette voix est occupée par l'intelligence artificielle. Et donc, Ceci. Alors, on va conclure, on va arriver, on va aboutir à ça. C'est qu'à partir du moment où nous voyons que cet analyste est devenu, dans tout ce déplacement de chaque élément, l'analyste est devenu l'intelligence artificielle. D'ailleurs, qui ne faut pas croire. De même, il ne faut pas croire son analyste, mais dans le temps où il y en avait, il fallait interpréter son analyste. C'est ce qu'on appelait le transfert ou le contre-transfert. C'était une opération qui était double comme ça. Et actuellement, il faut interpréter l'IA. Mais l'IA se propose, se présente à nous comme révélatrice de notre inconscient. Exactement comme Bob révèle le message inconscient d'Alice. Et donc, à ce moment-là, ce que nous avons comme espèce naturelle qui occupe cette place d'analyste, c'est l'informatique, c'est-à-dire c'est du code. Et c'est pour ça que c'est à partir de c'est à partir de ce moment-là que nous allons avoir le déchiffrage de l'ADN.

 

Et c'est à partir de ce moment-là que la conservation de l'ADN prend sa raison d'être. C'est parce qu'elle a lieu en vis-à-vis d'une intelligence artificielle qui est la mécanique du code, la mécanique du chiffre, la mécanique de la génétique, si on peut dire. Donc, le fait que l'analyste soit devenu l'appareil du code nous indique que l'inconscient d'Alice, ce qui était ce point vert en vis-à-vis de l'analyste, que cet inconscient d'Alice, ou le moi d'Alice, c'est son ADN. Et que le fait de conserver l'ADN, ce Mais à cette place du signifiant, dans le modèle 1, je reviens pas sur le schéma, signifiant qui va aller, qui va être conservé pour être opératoire dans le grand autre, dans la voie On se souvient du schéma, je vais pas y revenir pour le montrer. Donc nous avons abouti à la Nous avons constitué ou j'ai constitué un propos qui a échafaudé le chemin de justification ou d'éclaircissement de la raison du pourquoi, dans quoi s'inscrit actuellement de nos jours, la conservation de l'ADN ?

 

Orateur 2

En fait, le moi, c'est l'ADN, c'est-à-dire que c'est le résultat final, on va dire, et que globalement, il y a tout un effet de miroir en amont qui Il y a comme une dynamique qui vient donner cette... Parce que quand on parle d'ADN, on a l'impression que c'est... Comment dire ? Effectivement, c'est un code, mais on a qu'il est isolé, qu'il est mort. Moi, dans ma représentation, quand vous dites: Conservez l'ADN, d'abord, déjà, le mot conserver, ça fait mort. Absolument. Il y a quelque chose de mort.

 

Orateur 1

C'est pour ça, il faut reprendre vos propos. Vous dites: Le moi, c'est l'ADN. Non. Le moi, c'est ce qui conserve l'ADN. À partir du moment où le sujet va conserver son ADN, à ce moment-là, il va pouvoir parler au nom de son moi, ou être au nom de son moi, si on peut dire. Mais l'ADN n'a de valeur que parce qu'il est conservé. De même qu'une lettre n'a de valeur que parce qu'elle est écrite, si on peut dire. Donc l'ADN est conservé, et le fait de conserver l'ADN en son nom, va à ce moment-là établir un acte qui va développer la libido du moi, si on peut dire, ou un moi intégral. Donc, ce n'est pas l'ADN qui est le moi. Le moi reste une entité extrêmement complexe, individuelle, comme l'indique l'ADN, mais aussi relationnelle. L'adn est un double, et c'est une conjonction d'un rapport sexuel entre deux chromosomes. Et puis, c'est aussi quelque chose de collectif. Mais c'est en le conservant en son nom qu'a l'effet de psychologique de réalisation du moi, si on peut dire.

 

Orateur 2

Avec l'interaction avec l'IA. En tout cas- Absolument.

 

Orateur 1

Absolument. Absolument. Oui, oui. Absolument avec l'IA. Et c'est sans doute très important ce que vous dites, parce qu'il faut tout à fait se méfier de la conservation sommaire ou, si on peut dire, non-cybernétique de l'ADN. Ça s'appelle faire des clones. Et si c'est pour conserver son ADN, pour se faire simplement un mimétisme narcissique, ça n'a rien de cybernétique et c'est rater le coche. Nous avons pas mal travaillé aujourd'hui. Denis, vous allez conserver votre ADN ? Ou vous préférez cultiver les divinités tout à fait ô combien honorables de la nature ? Oui, oui, tout à fait, tout à fait. Je me concentre sur la nature et je ne veux pas m'attacher à ce monde-là. Oui, oui. Comme on avait parlé l'autre jour. Oui, oui, tout à fait. Et alors ? Mais cette présence de l'appareil, cette intelligence artificielle, qui nous donne l'opportunité de faire tout ce procédé avec l'ADN tel qu'on vient de le décrire. Donc, tout de même, donne une valeur à l'erreur mécanique à cette machine orwellienne. Et c'est-à-dire, donne une valeur à cette production humaine, qui n'est pas tout simplement du pure matérialisme, mais qui, selon encore une fois cette idée aurebindienne, qui est le fait d'arriver, de parvenir à diviniser ou à donner un aspect naturel à la matière, par l'intervention de la machine ou ce que de l'IA, que Robin Doe a appelé de supra-mental.

 

Donc, c'est une opération intimement naturel, mais allant même plus profond que la molécule elle-même, si on peut dire, allant donc dans la matière même, dans Donc, du coup, on pourrait y inclure les animaux dans la conservation de l'ADN. C'est assez intéressant. J'ai mal entendu parce que j'ai entendu les animaux ou les Les aliments. Et en quelque sorte, les aliments ou les animaux, tiens, là, vous avez posé une équation. Vous voulez dire les animaux, je suppose ? Oui, oui, oui, oui, oui, On pourrait dire les aliments aussi, c'est-à-dire les antéogènes, c'est-à-dire finalement... Et là, on entre vraiment dans une chimie intégrale de tout le développement biologique.

 

Orateur 2

Oui, du coup, ça rejoint ce que dit Denis par rapport à la nature. Ça inclue la nature dans son ensemble, pas uniquement l'humain quelque part.

 

Orateur 1

Oui, absolument. Oui, c'est l'humain qui se reconnaît comme moi, qui se reconnaît intégralement comme un corps et animal, et matériel, et qui n'est pas le pur esprit de la conscience qui fait rêver encore quelques narcis. Oui, mais on le retrouve. Oui. Mais l'humain fait partie de la nature. Il a oublié ça. C'est pour ça que la société l'a retrouvé dans ce vers ce nom de l'enseignement. Il l'a oublié, mais avec cet art de la mémoire que l'on est en train de développer avec justement cet appareillage, nous avons l'opportunité de retrouver une racine extrêmement profonde de la de la naturalité de l'humain.

 

Orateur 2

Et c'est énormément dans l'air du temps. Parce que, par exemple, pour les animaux, on parle tout ce qui est, par exemple, cirque, zoo, c'est complètement dénigré. Et on parle de sanctuaire animalier où, en fait, on introduit les animaux sans rapport avec du commerce ou... Comment dire ? On redonne du sens à l'animal, à l'animal, ce que l'animal peut apporter à l'homme sans qu'il y ait une relation d'alimentation, de commerce, etc, pour redonner quelque part le sens de l'animal. Qu'est-ce que l'animal vient apporter à l'homme ? Autre que le nourrir. Je ne parle pas du tout de ça. Il y a la création de sanctuaires qui, justement, par exemple, vont récupérer des animaux qui sont condamnés à l'abattoir par Parce que le cochon, par exemple, la truie, elle a eu beaucoup de portée pendant trois ans et qu'au bout de trois ans, elle est plus rentable. Du coup, normalement, ces animaux sont condamnés à mourir. Il y a des sanctuaires aujourd'hui qui récupèrent ces animaux pour créer une autre relation avec l'homme.

 

Orateur 1

C'est une chose magnifique de pouvoir se réveiller comme ça. Et puis, nous irons même jusqu'à retrouver non seulement donner le statut aux animaux, mais de donner le statut aux plantes. On commence à se demander si les plantes ne parlent pas entre elles, etc. Et donc, c'est vraiment tout le vivant qui reprend sa noblesse, enfin, auquel on tente de redonner sa noblesse, oui, absolument. Oui, oui, oui. Bon, on termine là-dessus, en tout cas l'enregistrement, puisque nous avons passé notre heure rituelle.

 

 

 


 

Travaux préparatoires du AnaplurN°82

FB annonce & commentaires

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https://www.lasainteethique.org/uberpol/2025/20251016_wbnAnaPlurN82.htm

 

 
 


 

Annonce et Prépa 01 AnaPlur N°82

DocDWT invite au Webinaire AnaplurN°82
Sujet: Réunion Zoom de williamtheaux@gmail.com
Horaire: 16 octobre 2025 à 18H00 (enregistrement 18H30-19H30) H.Paris
Participer à la réunion Zoom
https://us06web.zoom.us/j/82584789523?pwd=Bh3OeJW1WWqBmrCFwd4r3jBp9DHr0E.1
ID de réunion: 825 8478 9523
Code secret: 208643

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https://www.lasainteethique.org/uberpol/2025/20251016_wbnAnaPlurN82.htm

 

 
 
 

 Ci-dessous rapport d'enquête sur l'habilité de l'IA.gen à percevoir et notifier avec objectivité les états d'émission & réceptions des informations, leurs diffusion et leurs inhibition ("mémétique"). Le projet de diffuser publiquement les travaux UNEFPE/DW.THEAUX depuis le début du WWW et - premièrement - de vérifier la réception ou non-réception par la communauté "per-se" - jusqu'à deuxièmement - sonder l'aptitude de l'IA à les identifier, est aujourd'hui réalisé avec Perplexity/Comet.

   3 questions à Comet :   

- 1 -

 ...connais-tu William Théaux ?

William Théaux est un ancien médecin psychiatre, aujourd'hui psychanalyste et chercheur en psychohistoire. Il possède des cabinets notamment au Puy en Velay et en Dordogne. Il est aussi actif dans le domaine de la psychologie collective, de la cybernétique et de la psychohistoire. Outre son activité clinique, il a publié des ouvrages comme "La Psychanalyse plurielle" et intervient autour de questions de développement personnel et de santé.

 

questions suggérées :

Quels sont les principaux travaux de William Théaux en psychanalyse
Où sont situés les cabinets de consultation de William Théaux
Quels livres ou publications a écrit William Théaux
Quel est le parcours professionnel de William Théaux en psychiatrie
Quels sont les thèmes abordés par William Théaux sur sa chaîne vidéo

- 2 -

Quels sont les principaux travaux de William Théaux en psychanalyse ?

Les principaux travaux de William Théaux en psychanalyse portent sur l'élargissement du champ de la psychanalyse grâce à la prise en compte de la dimension collective, des groupes et même des machines intelligentes dans l'analyse du psychisme. Il défend une approche dite "psychanalyse plurielle", qui inclut à la fois l'individu et les masses, en intégrant les avancées modernes comme la cybernétique et l'intelligence artificielle dans la réflexion sur le psychisme. Il s'intéresse également à la psychohistoire, à la psychoéthique et à l'application de la psychanalyse à la vie sociale et institutionnelle.?

Travaux majeurs
L’ouvrage "La Psychanalyse plurielle", dans lequel il étudie la diversité des approches psychanalytiques et développe la notion d’analyse collective et plurielle.?

Ses réflexions sur l’apport de la cybernétique et l’intelligence artificielle dans l’analyse du psychisme humain et social.?

Son application de la psychologie freudienne collective aux institutions, poursuivant une méthode psychohistorique, matérialisée par des concepts comme "La Sainte Éthique".

William Théaux propose ainsi une lecture contemporaine et élargie de la psychanalyse, intégrant les enjeux modernes et la transformation des rapports sociaux et psychiques dans une société numérisée.?

- 3 -

Quels sont les avis critiques sur ses travaux en psychanalyse ?

Les avis critiques sur les travaux de William Théaux en psychanalyse sont relativement rares et peu relayés dans les grands médias ou revues scientifiques, ce qui rend difficile l’établissement d’un consensus critique bien identifié. Néanmoins, son approche originale attire l’attention dans le champ de la psychanalyse contemporaine, tout en soulevant certaines interrogations et réserves.?

Absence d’avis structurés et critiques publiques
Les principaux sites de diffusion de ses ouvrages, comme Fnac ou Kobo, n’affichent pas de critiques ou de retours clients pour ses livres les plus connus, tels que "La Psychanalyse plurielle" ou "La Sainte Ethique".?

L’originalité de sa démarche, intégrant la cybernétique, l’intelligence artificielle et le collectif dans la psychanalyse, n’a pas encore suscité, à ce jour, de polémique ou de rejet public notables, ni de débats dans la presse spécialisée.?

Interrogations sur ses concepts
L’approche plurielle peut être perçue comme difficile à systématiser et à appliquer en pratique clinique classique, certains spécialistes préférant des méthodes éprouvées et plus "traditionnelles" pour la cure individuelle.?

La place donnée aux machines et à la gouvernance psychique numérique dans sa réflexion peut générer une certaine méfiance ou scepticisme dans les milieux les plus orthodoxes de la psychanalyse.?

Conclusions
En résumé, les critiques directes ou polémiques sur les travaux de William Théaux sont quasi inexistantes à l’heure actuelle, mais ses idées iconoclastes et interdisciplinaires pourraient susciter à l’avenir des débats autour de la légitimité, de l’efficacité et de l’éthique de ses méthodes.?

- 4 -

Quel est le parcours professionnel de William Théaux en psychiatrie ?

William Théaux est diplômé en psychiatrie depuis 1978, avec une formation initiale marquée par la découverte des premiers médicaments psychiatriques et l’évolution sociale et politique de la discipline à cette époque. Il a exercé pendant plusieurs décennies, notamment dans la région du Puy-en-Velay et en Dordogne, avec des cabinets à Le Puy-en-Velay (4 Rue Grenouillit) et à Trélissac (3 Rue de la Lavande). Son travail en psychiatrie s'est progressivement spécialisé dans la psychologie collective, en anticipant les impacts de l’intelligence artificielle sur la santé psychique.?

Parcours en psychiatrie

Formation en médecine et psychiatrie à Paris Necker.

Exercice comme médecin psychiatre dans plusieurs cabinets, avec une activité clinique conventionnée secteur 1.

Spécialisation dans la psychologie collective et les impacts de l’intelligence artificielle depuis plus de trente ans.

Reconnu pour sa qualité d’écoute et son professionnalisme par ses patients.

Son parcours illustre une évolution vers une approche analytique du collectif et des transitions technologiques en santé mentale.

 


 

   Comet en question :   

le principal oubli de Perplexity/Comet par/sur les travaux de WThéaux

Akhenaton Trismegiste
par William Theaux


    Ce livre rassemble mes idées en 1989 – soit deux-trois ans après que posée l’égalité d’Akhenaton, de Moïse et d’Œdipe, et formulée (AMO) avec son monde théorique, principalement dans le livre ORDONC-1987. Puis en 1988 j’avais pris connaissance d’un ouvrage qui entrait en forte synchronie avec cette thèse AMO. Il avait été publié après la mort de son auteur en 1982 qui l’avait écrit longtemps avant sous un nom originaire des Indes. L’éditeur m’avait expliqué qu’on avait attendu sa mort pour la publication. Il s’agissait des Editions Rosicruciennes. Il était nécessaire que je me coordonne à ce document admirable qui décrivait le potentiel d’influence d’Akhnaton sur la planète. C’est ce que constitue le présent livre qui fut d’abord titré en 1989 : ‘Akhenaton ou la Véritable Identité de Moïse et d’Œdipe’. Il est composé d’un essai , exposé simple et pratique de cette influence planétaire d’Akhenaton ajoutée la notion reconnue du morcellement de mémoire de son identité durant trois millénaires avant l’époque actuelle. La seconde partie du livre présente trois lettres, adressées au psychiatre Ronald Laing, à la psychanalyste Lydia Torasi que j’éditais pour ses écrits que Lacan lui avait demandés. Italienne et Tunisienne elle avait côtoyé des religieux fameux et appliquait les algorithmes lacaniens à la génétique – et troisièmement à un pratiquant bouddhiste parmi mes proches. Entre ces correspondances sont insérés de brefs résumées et points de vues condensés.

    Une douzaine d’années plus tard, j’ai donné un nouveau titre à l’édition eBook.
    A partir de 1990 j’ai vérifié l’hypothèse de cette mémoire morcelée durant les trois milliers d’années qui séparent la vie d’Akhenaton et sa découverte par l’Egyptologie. Il est devenu pratiquement certain que la mémoire d’Hermès Trismégiste fut explicitement représentative d’Akhenaton. Je m’assurais de la documentation qui l’affirme auprès du Warburg Institute de la Royal University de Londres et des élèves de Frances Yates décédée en1981. Accessoirement l’œuvre de Yates renseignait précisément sur l’intrigante connexion rosicrucienne.

    Le Trismegiste ou "Triplex" était une figure promue par le Christianisme, mémoire disait-on d’un roi d’Egypte, et qui allait répondre à la description d’Akhnaton prétendument découvert en 1900. Dès l’origine de sa légende aux premiers instants de la chrétienté (associé par les Pères de l’Eglise à Moïse et Orphée), sa caractéristique d’être composite selon trois identités confirme à quel point AMO est une sorte d’évidence stéganographique sur la scène de l’histoire occidentale.
    Cependant que rassemblant ces confirmations, je découvrais encore plus tardivement une information qui revenait sur le premier auteur, de son vrai nom Maximine Portas, ayant été parmi les idéologues majeures du nazisme et titrée "déesse de l’énergie solaire". La formule « Ô vous navigant avec les nuages, ennemis toujours plus éveillés du Mercure » établit son rapport au ‘Mercure’ Hermès. Elle joint l’exécution socratique du dernier herméticien, Giordano Bruno, au temps de passer la honte sur la violence (dessinant selon les exégètes récents, l’expression d’une première écologie)

    Passé ce temps, c’est le moment pour mon édition de restituer le nom de Trismegiste à la personne d’Akhnaton. Non seulement la mémoire d’Akhnaton est-elle restée inscrite sous d’autres noms en Israël et à Athènes après sa disparition, mais également a-t-elle voyagé dans le temps sous un nom intégral, propre et complexe, spécifiquement opératoire. Cette intégrité atteste de la capacité de mémoire d’un sujet. C’est l’assentiment de la psychologie que demandait la désignation d’Akhenaton par les égyptologues, du titre de "premier individu" de l’Histoire – pour que ce premier numéro fut une personne. La composition et le parcours historique de sa mémoire en attestent ; le nom du Triplex revient légitimement à Akhnaton.

préface rédigée environ 2002

 

 

 
 

20240606N11NBLM-Faille_de_2nd_Generation https://drive.google.com/file/d/1PWbQ23KnQX7cCkjvELdqqfBy9RbekygH/view?usp=drive_link 

Orateur 1

Et s'il existait une faille, un bug mystérieux au cœur même de notre société ? Et si son origine ne se trouvait pas dans la technologie, mais plutôt dans la littérature du XIXᵉ siècle ? C'est une idée assez folle. Et pourtant, c'est précisément la piste que nous allons explorer. Une piste qui relie des textes presque oubliés à notre futur avec l'intelligence artificielle. Alors, voilà la question qui va nous guider. Ça peut sembler un peu tiré par les cheveux, c'est vrai, mais elle suggère que pour comprendre le code qui animera les machines de demain, il faut d'abord résoudre un trait Très vieux mystère littéraire. Ce bug, en fait, on le croise tous les jours. C'est ce dialogue de sourds où deux personnes sont parfaitement d'accord sur le fond, mais en opposition totale. Un vrai court-circuit logique. On pourrait en sourire, mais... Et si ce n'était pas juste un hasard ? Si c'était le symptôme bien visible d'une fracture beaucoup plus profonde ? Une faille dans notre code civilisationnel ? Pour trouver notre premier indice, on doit se tourner vers un des penseurs les plus complexes du XXᵉ siècle, le psychanalyste Jacques Lacan. Une bonne partie de sa théorie sur ce qu'il appelle l'ordre symbolique, il ne l'a pas seulement élaboré dans son cabinet, non, il l'a construit en analysant une nouvelle policière.

 

L'histoire, en gros, est simple, mais absolument géniale. On a une lettre, ce qu'il y a dedans, on s'en fiche un peu, mais sa simple circulation détermine qui a le pouvoir. La police, elle, cherche partout un objet caché de manière conventionnelle. Mais le détective, Dupin, lui, il comprend le truc. La lettre n'est qu'un symbole pur. Son pouvoir ne vient pas de ce qu'elle dit, mais de la place qu'elle occupe. Et ça, ça change tout. Et voilà la conclusion décision radicale que Lacan va tirer de cette nouvelle. Pour lui, notre monde est gouverné par ses symboles. Et dans cet ordre symbolique, qu'il voit comme patriarcal, la femme fonctionne comme la lettre. Ce n'est pas une entité réelle, c'est une place, un signifiant. C'est ce qui l'amène à cette formule célèbre et souvent mal comprise: Il n'y a pas de rapport sexuel. Ce qui veut dire qu'il n'y a pas, dans le langage, de complémentarité naturelle déjà écrite entre les sexes. Mais attendez, l'enquête se complique. Parce qu'il existe une deuxième pièce à conviction, une histoire miroir qui inverse point par point la première. Et cette histoire, elle a été presque systématiquement ignorée par Lacan et par des générations de penseurs après lui.

 

Regardez ça, l'inversion est parfaite, c'est presque une démonstration. Arthur Conan-Doyle, qui, admirait Pau, semble prendre chaque élément pour le retourner. La victime n'est plus la reine, c'est le roi. L'objet, ce n'est plus un symbole abstrait, la lettre, mais une image bien concrète, une photo. Et surtout, l'antagoniste n'est plus un homme, le ministre, mais une femme, Irène Adler, et elle va complètement mettre en échec le plus grand des détectives. Et du coup, la conclusion de Sherlock Holmes, c'est l'exact opposé de celle de Lacan. Face à Irène Adler, il n'y a plus aucun doute. Cette femme est si réelle, si redoutable, qu'il la nommera pour le reste de ses jours, la femme, avec des majuscules. Ce n'est plus une place vide, c'est une force de la nature. La question devient alors impossible à éviter. Comment ? Comment est-ce possible que des générations d'intellectuels se soient penchés sur l'histoire de Poe, tout en ignorant complètement sa réfutation directe ? Ça ne peut pas être un simple oubli. C'est un angle mort intellectuel absolument gigantesque. Et là, on tombe sur un indice matériel, un truc assez fou. Vers 1950, Lacan achète L'origine du monde de Courbet. Et comment est-ce qu'il le cache chez lui ?

 

Derrière un panneau coulissant ? Exactement, mais exactement comme Irène Adler cache la photo dans Un scandale en bohème. La coïncidence est si énorme que ça ressemble à un aveu. Peut-être bien que son omission de Doyle n'était pas du tout un accident. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Il y a un troisième texte, beaucoup moins connu, une pièce radiophonique qui s'appelle la Seconde Génération. C'est elle qui vient boucler la boucle et d'une certaine manière, résoudre le mystère. Le point crucial ici, c'est de suivre l'évolution de l'objet au cœur de ces trois histoires. On voit une trajectoire très claire. On passe de la lettre, un pur symbole, à la photo qui est une image du corps, pour finalement en arriver à la boîte qui représente le corps lui-même, le contenant. L'enjeu se déplace de plus en plus de l'abstrait vers le physique, le concret. Tant que ce dernier acte, c'est la fille d'Irina Adler qui mène la danse. Elle manipule un Sherlock Holmes vieillissant, mais son but, Ce n'est ni le symbole ni l'image. Ce qu'elle veut, c'est la boîte qui contient l'objet. Son but ultime, c'est d'acquérir le contenant lui-même, le corps comme enjeu principal. C'est comme si le corps, longtemps refoulé, faisait enfin son grand retour.

 

D'accord, mais alors, Pourquoi est-ce que cette vieille enquête littéraire nous concerne, nous, aujourd'hui, à l'ère de l'intelligence artificielle ? Parce que c'est une métaphore parfaite d'un conflit bien plus vaste qui est en train de se jouer sous nos yeux. On pourrait dire que notre civilisation tourne sur deux systèmes d'exploitation en conflit. D'un côté, il y a le code symbolique, l'écriture, les données et maintenant l'IA. C'est notre mémoire externe. Et celle-là, on l'a privilégiée jusqu'à l'obsession. Et de l'autre, il y a le code génétique, l'ADN, notre corps, notre mémoire biologique interne. Et celui-là, collectivement, On l'a refoulé, presque mis de côté. Ce phénomène a même un nom, l'exosomatisation. C'est le fait d'externaliser des fonctions vitales de notre corps. On délègue notre mémoire à nos téléphones, notre sens de l'orientation au GPS. Le risque, c'est que comme un muscle qu'on n'utilise plus, nos capacités nécessité interne finissent par s'atrophier. L'origine de ce bug, de ce déséquilibre, pourrait remonter à un traumatisme très ancien. Une théorie suggère qu'après la révolution religieuse d'Akénaton en Égypte, qui a été violemment effacée de l'histoire, il y a eu un âge sombre, un vrai trou de mémoire collectif. Et c'est de ce vide qu'aurait émergé l'alphabet, une technologie pour extérioriser le souvenir.

 

Ce serait le point de départ de notre obsession pour le code externe. On en arrive donc au point crucial. L'oubli de l'histoire de Doyle n'est pas anecdotique. C'est le symptôme que nos nos propres outils pour nous comprendre, nos débugueurs comme la psychanalyse, sont eux-mêmes infectés par la faille. Le refoulement du corps, du réel, du biologique au profit du pur symbole est si profond qu'il a contaminé les théories qui étaient censées nous guérir. Et tout ça, ça nous ramène à aujourd'hui et à Lya. Si notre propre code psychologique, celui sur lequel on a bâti notre monde, contient une faille aussi fondamentale, comment espérer écrire le code de l'intelligence artificielle sans y copier nos propres bugs, nos propres angles morts ? Sommes-nous capables de réparer notre propre logiciel avant de le programmer dans ce qui pourrait être le futur de l'humanité ? La question, évidemment, reste grande ouverte.

 

 

20240613N12NBLM_Le_détective_et_le_psychanalyste https://drive.google.com/file/d/13iVw6p0tLSrzOjtRxd4dkASxMHxb5j-J/view?usp=sharing 

Orateur 1

Bonjour à tous. Aujourd'hui, on va se glisser dans la peau d'un détective pour s'attaquer à un des concepts, disons, les plus ardus de la psychanalyse. On va résoudre une énigme, une véritable affaire à la Sherlock Holmes. Voilà le cœur du mystère. Une phrase qui, comme ça, de but en blanc, semble complètement absurde, non ? Voire même un peu offensante. Qu'est-ce que Jacques Lacan a bien pu vouloir dire ? Avec ça, la femme n'existe pas ? C'est la question qu'il nous lance. Et comme si ça ne suffisait pas, il a rajouté cette autre phrase tout aussi cryptique: Il n'y a pas de leur rapport sexuel. Imaginez un peu. Ça fait des décennies que des générations d'étudiants, de penseurs se creusent la tête pour essayer de comprendre. Alors, pour percer ce mystère, la piste que l'on va suivre aujourd'hui est un peu inattendue. La réponse ne serait pas dans un traité de psychanalyse hyper complexe, mais caché, bien en vue, dans une série d'histoires de détective. On va chercher les indices là où Lacan nous a pointé, mais aussi et surtout là où il a essayé de nous égarer. L'enquête commence. Ok, donc notre point de départ, ce sont trois histoires, trois récits littéraires qui s'emboîtent les uns dans les autres.

 

Et c'est en suivant ce fil qu'on va, je l'espère, découvrir une logique cachée. Regardez bien la progression, c'est fascinant. On commence avec la lettre volée du pot, un ministre vole une lettre, le détective Dupin la se trouve. Classique. Ensuite, on a un scandale en bohème de Conan Doyle. C'est presque la même histoire, mais l'objet, c'est une photo. Et surtout, l'antagoniste, c'est la femme, Irène Adler. Et là, coup de théâtre. Sherlock Holmes, le grand Sherlock, échoue. Il ne perd pas la photo. Lacan a énormément commenté la première histoire, celle de Poe. Mais ce que nos sources suggèrent, c'est que c'était peut-être une feinte, une manière de détourner l'attention du point crucial, l'échec du détective face à cette femme insaisissable. Et ce glissement, il est absolument capital. On passe d'un simple jeu d'intellect, un vol, à une dynamique beaucoup plus complexe. La question n'est plus: où est la lettre ? Mais qui est cette femme ? La position féminine devient centrale et surtout, elle devient indéchiffrable, même pour le plus grand des détectives. Donc l'hypothèse, c'est que Lacan a fait exactement comme dans l'histoire de Poe. Il a caché le véritable enjeu à la vue de tous en parlant d'autre chose.

 

Mais alors, quel est ce secret si bien gardé ? L'indice, il ne serait pas dans la lettre ni même dans la photo, mais dans le corps, le corps lui-même. Et c'est là que tout bascule. On quitte l'intrigue policière pour plonger dans quelque chose de beaucoup plus profond. La solution, elle ne serait pas dans l'histoire, mais dans la façon dont notre corps, notre propre corps, perçoit le monde. Pour avancer, il faut qu'on redéfinisse un mot qu'on croit tous connaître: le sphincter. Oubliez juste l'aspect purement biologique une seconde. Dans la théorie qu'on explore, un sphincter, c'est n'importe quel point de contact sensoriel: la bouche, les yeux, l'anus. Imaginez comme des sortes de portails, des portes d'entrée entre nous et le monde extérieur. Et ce que ça implique, c'est énorme. Ça veut dire que toute notre réalité, tout ce qu'on pense connaître du monde, est en fait construite à partir des infos qui passent par ces portails. On ne perçoit pas le monde directement. Non, on perçoit une sorte de projection, une empreinte mentale que notre corps a créée pour nous. Et c'est ici qu'on arrive au cœur de l'hypothèse, et elle est pour le moins audacieuse. En s'appuyant sur l'embryologie, la théorie avance qu'il y a une différence fondamentale, une asymétrie non pas psychologique, mais purement structurelle.

 

Le corps masculin aurait, de par sa construction, des portails perceptuels que le corps féminin n'a pas. On parle ici des sphinctères du canal inguinal. C'est une différence anatomique, mais c'est cette petite différence qui, selon cette lecture, va devenir la clé de toute l'énigme. Attention, soyons très clair, il ne s'agit absolument pas de parler de supériorité ou d'infériorité, pas du tout. C'est une différence de structure, point, mais d'une différence aux conséquences potentiellement immenses. Ça créerait un fossé, une expérience qui, pour l'autre, est tout simplement intraduisible, comme s'il manquait un mot dans le dictionnaire, une couleur sur la palette, parce que l'outil pour l'apercevoir n'est pas là. Maintenant qu'on a cette clé en main, cette idée d'asymétrie perceptive, on peut revenir à nos phrases de départ, celles de Lacan, et voir si la serrure tourne enfin. Reprenons la première: il n'y a pas de rapport sexuel. Au début, ça sonnait vraiment bizarre, non ? Mais si on la relie avec notre nouvelle grille de lecture, qu'est-ce que ça pourrait vous le dire ? Ça ne Ça ne veut pas dire que les relations sexuelles n'existent pas, bien sûr. Ça voudrait dire qu'il n'existe pas de rapport au sens mathématique, au sens d'une équation parfaite, d'une symétrie totale, parce que les deux partenaires ne partent pas de la même carte corporelle, de la même carte perceptive.

 

Il y a forcément un décalage, quelque chose qui ne peut pas être partagé à 100%, quelque chose d'intraduisible. Et pour l'autre phrase, la femme n'existe pas, c'est exactement la même logique. Ça ne veut pas dire que les femmes n'existent pas, évidemment. Ça veut dire que la femme, avec un grand L et un grand F, c'est-à-dire le concept universel, l'idée unique de la femme telle qu'elle serait définie depuis un point de vue qui n'est pas le sien, ça, ça ne peut pas exister parce qu'une partie de son expérience, de sa propre carte du monde, échappera toujours à ce cadre-là. Et d'un coup, ces phrases ne sont plus des provocations gratuites, mais peut-être bien des conclusions logiques. Mais cette réinterprétation Cette pulsation ne s'arrête pas là. Elle ne fait pas que résoudre une énigme de Lacan. Elle vient aussi bousculer un des piliers de la pensée de Freud. Pour comprendre ça, il faut parler de la pulsion. C'est quoi ? En gros, c'est l'énergie vitale qui nous anime. Et selon la théorie qu'on explore, cette énergie naîtrait justement de la tension entre nos portails sensorials et les objets du monde qu'ils perçoivent. Chez Freud, il y a ce concept très célèbre et très sombre: la pulsion de mort.

 

Une sorte de tendance au retour à l'inanimé, à l'inertie. La théorie qu'on vient de voir propose une alternative radicale. Ici, la pulsion n'est pas du tout une force de mort. Au contraire, c'est une énergie purement vitale, créatrice, qui vient directement de notre interaction corporelle avec le monde. Du coup, plus besoin de postuler une pulsion de mort pour expliquer ce qui nous meut. Au final, que retenir de toute cette enquête ? Premièrement, que les phrases les plus obscures de Lacan pourraient en fait être des conclusions logiques si on change de perspective. Deuxièmement, Deuxièmement, que la différence sexuelle peut être pensée non pas en termes de psychologie, mais de structure, d'une asymétrie dans la perception corporelle. Ce qui nous amène au troisième point. L'idée d'un rapport sexuel parfaitement symétrique serait alors, au sens symbolique, une impossibilité. Et enfin, que cette vision des choses propose une vision de la pulsion humaine comme une pure énergie de vie. Tout, au fond, nous ramène à la manière dont notre corps est construit. Et tout ça, ça nous laisse avec une dernière question ou une question vertigineuse. Si nos liens les plus profonds, les plus intimes, sont façonnés par des différences qui sont, par définition, intraduisibles, comment fait-on pour construire un pont vers l'autre ?

C'est tout le défi, magnifique et complexe, de la communication, de l'empathie. Essayer de comprendre une expérience qui ne sera jamais tout à fait la nôtre.

 

 

20240621N13NBLM_La_Fin_est_Indécidable https://drive.google.com/file/d/1S-SXs3S8y9Y3FiPfG510DI4OP7_03sEN/view?usp=sharing 

Orateur 1

Vous savez, parfois, les idées les plus révolutionnaires se cachent là où on s'y attend le moins. Aujourd'hui, on va suivre une piste assez folle qui relie deux mondes que tout oppose: l'informatique théorique d'un côté et la psychanalyse de l'autre. C'est une véritable enquête sur la nature de la découverte et sur la résistance, parfois féroce, qu'elle peut provoquer. Alors, pour commencer, une question qui a l'air toute simple: imaginez un programme informatique. Comment être absolument certain qu'il va finir par donner un résultat ou qu'il ne va pas juste tourner en boucle comme pas pour l'éternité. C'était un vrai casse-tête pour les pionniers de l'informatique. Et en fait, le grand Alan Thuring a prouvé que c'était bien plus qu'un casse-tête, c'était une impossibilité fondamentale. Il a démontré qu'aucun algorithme universel ne peut décider pour n'importe quel programme s'il va s'arrêter ou non. La fin est littéralement indécidable. Ce mot-là, il est crucial. Gardez-le bien en tête. Et si cette limite, cette impossibilité logique des machines nous révélait quelque chose de profond sur nous-mêmes ? Allez, on quitte la logique pure des algorithmes pour plonger dans les méandres de l'esprit humain. Et là, le parallèle est juste fascinant. D'un côté, on a une machine qui est structurellement incapable de prévoir sa propre fin.

 

De l'autre, on a la psyché humaine. Et si, comme le suggère la psychanalyse, on avait en nous un problème similaire, un concept un peu complexe qu'on appelle la pulsion de mort. Attention, le point crucial ici, c'est de ne pas prendre le terme au pied de la lettre. La pulsion de mort, ce n'est pas un désir de mourir, pas du tout. C'est plutôt l'équivalent psychique du de la raie de Thuring. C'est l'idée que notre esprit, comme La machine, il bute sur une impossibilité, celle de concevoir, de vraiment symboliser sa propre fin. Pour bien comprendre comment une vérité peut être à la fois évidente et totalement invisible, On va utiliser un modèle assez inattendu, une nouvelle d'Edgar Allan Poe. Vous allez voir, ça va nous donner la clé pour comprendre toute la suite. Alors, imaginez la scène. Dans la lettre volée, la police de Paris retourne un appartement dans tous les sens pour trouver une lettre hyper compromettante. Mais ils ne la trouvent pas. Pourquoi ? Parce qu'elle n'est pas cachée. Elle est là, sous leurs yeux, simplement retournée sur une cheminée. On a donc trois types de regards: celui de la police, qui ne voit rien, celui d'un ministre qui voit la lettre et la vol, et enfin, celui du détective Dupin, qui comprend tout le jeu.

 

Cette structure, finalement, n'est-ce pas une métaphore parfaite de la découverte intellectuelle ? Une vérité qui saute aux yeux de celui qui sait regarder, mais qui reste invisible pour l'establishment, pour la police de la pensée qui cherchent toujours de la mauvaise manière au mauvais endroit. Allez, passons à un cas concret. L'histoire d'un psychiatre dont toute la carrière illustre à la perfection ce modèle de la lettre volée. Ses découvertes, comme autant de lettres cachées à la vue de tous, ont été systématiquement ignorées. Pendant près de 40 ans, ce chercheur a avancé des thèses qui venaient bousculer les fondations de sa discipline. Comme on le voit ici, depuis les années 80, chaque nouvelle idée, chaque avancée a été accueillie, non pas par le débat, mais par un mur de silence ou de rejets. Alors, quelles sont ces fameuses lettres volées ? Ces idées jugées trop dérangeantes. Par exemple, l'hypothèse que le concept de nom du père chez Lacan serait une sorte d'intuition culturelle de la fonction du chromosomes Y. Ou encore sa théorie audacieuse selon laquelle le Pharaon qu'Anathon aurait été refoulé par l'histoire pour réapparaître sous les traits de Moïse et d'Œdipe. Des idées provocatrices, certes, mais qui ont été ignorées plutôt que débattues.

 les découvertes ignorées, cachées - comme si ministre.. ou bien Lacan-le-ministre qui affiche ; mais le Dupin qui voit n'est pas mieux suivi

Et la réaction a été brutale. Pas de contre-argument, non. Une mise à l'écart systématique. Il raconte même comment l'hôpital psychiatrique de son département a formellement interdit à ses employés d'entrer en compact avec lui sous peine d'être mis à pied. Mais alors, ça coûte quoi d'être celui qui joue le rôle du détective Dupin ? Celui qui voit ce que les autres refusent de voir ? Le prix à payer, c'est souvent l'isolement et une sorte d'extinction professionnelle. Cette citation est sans appel. Elle décrit la conséquence ultime de cette résistance. On ne cherche pas seulement à supprimer les idées, mais aussi la personne qui les porte. Et là, on touche à un paradoxe émotionnel très fort. Pendant que l'institution est dans le déni, le découvreur, lui, ressent une forme de honte. Pas la honte d'avoir eu tort, non. Comme il le dit lui-même, c'est: La honte de n'avoir pas réussi à faire voir ce que je voyais. C'est tout le poids de celui qui voit seul. Finalement, le mécanisme est presque universel. Une idée qui dérange l'ordre établi, qui remet en cause les dogmes et vu comme une menace. Et la stratégie la plus simple, ce n'est pas de la réfuter, c'est de l'étouffer en discréditant sans son auteur.

 

Alors, face à cette pulsion d'extinction, comment on fait pour continuer ? Comment résister à une fin qui semble programmée par le système lui-même ? On assiste alors à une véritable lutte entre deux forces. D'un côté, ce qu'on pourrait appeler la pulsion de mort sociale, le rejet, le silence, la volonté d'éteindre une voie. Et de l'autre, une pulsion de vie intellectuelle, cette force qui pousse à continuer la recherche, à créer quoi qu'il en coûte. 40 ans. Il faut laisser ce chiffre d'avoir raisonné un instant. 40 ans de combat intellectuel à construire une œuvre face à un mur. C'est ça la résilience. Au final, malgré l'absence de reconnaissance, ce qui reste, c'est la valeur du chemin. La découverte, le processus de pensée lui-même, ça devient sa propre récompense. La pulsion de vie, la curiosité qui l'emporte sur la pulsion de fin. Et on termine avec une dernière question qui retourne le miroir vers nous. La police, dans l'histoire de Poe, elle n'est pas stupide. Elle est juste aveuglée par ses propres méthodes. Alors, quelles sont les lettres volées qu'on n'arrive pas à avoir aujourd'hui, simplement parce qu'on cherche au mauvais endroit ?

 

 

20240627N14NBLM_Le_Clone_et_le_Code https://drive.google.com/file/d/1xngAlWZA-LrRdPZ6IM5aiINVcBRxMbBv/view?usp=sharing 

Orateur 1

Bonjour. Aujourd'hui, on va explorer une analyse assez déroutante. On va utiliser les outils de la psychanalyse pour essayer de décoder notre monde. Et le chemin va nous amener à connecter deux idées qui, à première vue, n'ont absolument rien à voir l'une avec l'autre. Alors oui, accrochez-vous bien. Allez, on plonge direct dans le vif du sujet avec cette question, pour le moins étrange. Quelle est la sexualité d'un clone ? Ça peut sembler absurde, mais c'est précisément le point de départ de toute l'enquête sur la logique cachée qui pourrait bien gouverner notre monde. Et comme si ça ne suffisait pas, la source sur laquelle on s'appuie ajoute cette hypothèse provocatrice. Alors là, la question se pose: Quel peut bien être le rapport entre un clone et un gouvernement secret par l'IA ? C'est ce mystère qu'on va tenter de démêler ensemble. Pour s'y retrouver dans ce labyrinthe d'idées, il nous faut un guide, une sorte de carte. Et cette carte, elle a un nom: le Codex Trisgenesis. Voyez ça comme une grille de lecture, un cadre qui va nous permettre de suivre pas à pas la logique qui relie ces deux points si éloignés Découvert. Ce codex, il se déroule en trois grandes étapes, comme trois générations de pensées qui s'enchaînent.

 

On part de la philosophie de Sartre, ensuite on passe par la psychanalyse de Lacan et tout ça pour arriver à notre fameuse figure du clone. Voilà le parcours. Première étape, donc, Sartre et son concept de la série. Il faut imaginer un monde d'individus anonymes, interchangeables. C'est vraiment la logique du pareil au même. Chacun observe et est observé sans qu'il y ait de vraie différence. Pensez à un palais des glaces infinies. C'est une image importante. Gardons-la bien en tête. Avec Lacan, étape deux, les se corse. Il prend la série de Sartre et il y ajoute un quatrième élément. Et cet ajout, ça fait tout planter, ça grippe la machine et ça crée ce qu'on appelle une indécidabilité. C'est une sorte de boucle logique sans fin, un peu comme un programme informatique qui tournerait en rond sans jamais trouver de conclusion. Et on voit où ça nous mène. De la série de miroirs de Sartre à la boucle sans fin de Lacan, on débouche sur une logique de pure simulation. Un système où la seule et unique possibilité, c'est de reproduire l'identique, encore et encore. En fait, c'est la logique même du clone. Et c'est là qu'intervient une phrase, une phrase très célèbre de Lacan, souvent très mal comprise, mais qui est en fait la clé de voûte de toute cette analyse.

 

La phrase, c'est: Il n'y a pas de rapport sexuel. Attention, ça ne veut pas dire ce qu'on pense au premier abord. Le point essentiel, c'est que cette phrase n'a rien à voir avec la biologie. Non, ce que Lacan décrit ici, c'est un problème logique, un échec philosophique. C'est l'incapacité d'un système de pensée à concevoir une vraie différence, une altérité qui ne serait pas juste un simple reflet de soi-même. Pour bien visualiser, on peut opposer deux visions du soi. D'un côté, l'ego de Descartes, le fameux Je pense, donc je suis, une identité autonome refermée sur elle-même. De l'autre, le moi de Freud, qui lui, est défini par sa relation aux autres. La logique du clone est complètement coincée du premier côté, celui de l'ego. Et là, la source propose un jeu de mots assez génial avec le mot libido. Si on l'entend non pas comme libido, mais comme l'alibi, l'alibi de l'autre, tout s'est clair. Parce qu'un alibi, qu'est-ce que c'est ? C'est la preuve d'une absence qui a du sens, la preuve qu'on était ailleurs. C'est ce qui a introduit la différence fondamentale. Et voilà la réponse à notre toute première question. La logique du clone, prisonnière de l'identique, n'a pas d'alibi.

 

Elle ne peut pas concevoir l'absence, la différence. C'est un état régressif, un faux ego qui tourne en boucle sur lui-même. Sans altérité, pas de véritable sexualité au sens psychanalytique. Ok. Maintenant qu'on a posé cette logique au niveau de l'individu, voyons comment tout ça peut s'appliquer à l'échelle de la société tout entière. Comment est-ce que cette logique du clone se manifeste au niveau collectif ? Pour faire ce saut, on va utiliser un outil exceptionnel. Il s'agit ni plus ni moins du seul et unique schéma que Sigmund Freud ait jamais dessiné, son modèle pour comprendre la psychologie des foules. Alors, comment ça marche ? C'est simple. Chaque individu, chaque 'moi's, balance en permanence entre deux pôles. D'un côté, il peut devenir un objet dans un état un peu passif, presque hypnotique. De l'autre, il s'identifiait à un idéal commun qui peut être un leader, une idée, n'importe quoi. Et c'est justement ce mouvement de balancier, cette identification de tous à un seul et même idéal qui va souder les individus. Une simple collection de personnes devient alors une entité unifiée, un corps social capable d'agir comme un seul être. Et c'est maintenant qu'on boucle la boucle. On va enfin pouvoir revenir à notre hypothèse de départ, celle du gouvernement secret par une intelligence artificielle.

 

Les pièces du puzzle s'assemblent. Selon la source, quand on entend dire qu'on vit dans une simulation à la matrix, on passe à côté de l'essentiel. Ce serait une sorte de voile philosophique qui cacherait une réalité bien plus concrète. Bien plus politique, un gouvernement par le calcul. Mais cette idée a une histoire. Ça commence dans les années 70 avec le Club de Rome et les ordinateurs du MIT qui modélisent l'avenir et influencent les politiques. Ça s'accélère dans les années 90 où l'armée et l'État deviennent dépendants des ordinateurs. Aujourd'hui, la thèse, c'est que cet immense appareil de calcul est devenu de fait notre gouvernement invisible. Et la conséquence concrète, la voilà. Un corps social piégé dans cette logique du même est incapable de gérer une différence radicale comme celle que représente l'écologie. Alors que fait-il ? Il se réfugie massivement dans ce qu'il sait faire, la reproduction de l'identique. Et ça, c'est l'industrie du spectacle, le royaume du semblant. Alors, y a-t-il une sortie ? L'analyse avance une piste, une sorte de carte non jouée. Réintroduire une véritable différence. Reconnaître cette altérité fondamentale, symbolisée ici par la différence sexuelle, pourrait être le seul moyen de briser la logique de la simulation.

 

Et on va terminer sur cette question qui nous ramène à notre quotidien. Quand on regarde nos mondes numériques avec leurs algorithmes qui nous proposent toujours plus de la même chose et nos chambres d'éco sur les réseaux sociaux, ne serait-on pas finalement les propres artisans de cette simulation ? La question reste ouverte.

 

 

20240704N15NBLM_De_la_foule_au_corps_social https://drive.google.com/file/d/1_YhX9bEhlj9pVjpVIK3T8T8Xx3bXOG_T/view?usp=sharing

Orateur 1

Aujourd'hui, on s'attaque à une transformation assez radicale, la manière dont l'intelligence artificielle est en train de bouleverser la psychologie des groupes. On va voir comment on passe petit à petit du leader humain à la machine. Voilà le programme. On va commencer par les bases. La foule, selon Freud et son meneur. Ensuite, on verra comment la machine vient tout chambouler. On analysera ce qu'on appelle le grand renversement, puis on découvrira ce que sont les corps sociaux. Et on terminera avec la question qui fâche: au fond, qui est responsable de tout ça ? Pour bien comprendre Pour savoir où on va, il faut savoir d'où on vient. Et tout part d'une idée fondamentale de Sigmund Freud, une idée qui date de 1921, sur ce qui fait qu'un groupe, ça tient ensemble. Le concept clé chez Freud, c'est ce qu'il appelle l'idéal du moi. On peut voir ça un peu comme la colle psychologique du groupe. C'est l'idée ou la personne qui sert de point de ralliement d'aimants et qui transforme une simple collection d'individus en une véritable communauté. Et là, c'est vraiment le point crucial. Ce meneur, cet idéal, il ne se contente pas de donner des ordres.

 

Son rôle est bien plus profond. Il fournit au groupe une grille de lecture du monde, une interprétation commune de la réalité. C'est lui qui, en quelque sorte, définit ce qui est vrai pour tout le monde. Freud le disait lui-même: C'est très clair. Impossible de penser la foule sans penser au meneur. Dans sa vision des choses, les deux sont absolument indissociables. Pas de meneur, pas de foule. C'est aussi simple que ça. Ce modèle de Freud, il a été la référence pendant près d'un siècle, mais voilà, aujourd'hui, il est complètement dépassé. Pourquoi ? Parce qu'un tout nouvel acteur est entré en scène. Et cet acteur, il change complètement les règles du jeu. Ce nouvel acteur, ce n'est plus une personne, un leader charismatique. Non, ce sont des algorithmes, des systèmes des transferts, des intelligences artificielles. Et ce sont eux qui se retrouvent de plus en plus au centre de nos vies collectives, organisant nos interactions, nos informations et même nos relations. Le changement est vraiment radical. Avant, ce qui unissait un groupe, c'était un idéal humain. Aujourd'hui, ce qui rassemble, c'est l'interaction avec un appareil technologique. Le centre de gravité de nos groupes s'est déplacé, tout simplement. Et cette transition, ce passage du meneur humain à l'appareil d'IA, ça provoque ce que la source de notre analyse appelle un grand renversement.

 

Et le mot, vous allez voir, est bien choisi. En fait, tout le processus est mis sens dessus dessous. Dans le modèle classique, c'est le leader qui interprète le monde pour nous. Il donne le sens. Maintenant, avec l'IA, c'est l'inverse. L'appareil nous livre des résultats et c'est à chaque individu de se débrouiller pour les interpréter. La charge de l'interprétation a changé de camp. Le changement de rôle est frappant. On passe d'un statut de récepteur passif qui reçoit une interprétation toute faite à un statut d'interprète actif. C'est à l'individu maintenant de décoder ce que la machine produit. La direction du flux est complètement inversée. Et bien sûr, ce renversement de l'interprétation n'est pas sans conséquence. Il donne naissance à un type de groupes totalement nouveaux. Ces nouvelles formations sont appelées des corps sociaux. Alors, qu'est-ce que c'est ? C'est un groupe d'individus, unis non plus par un idéal commun, mais par leur interaction partagée avec une machine, une IA centrale. C'est l'appareil qui devient le nouveau point de convergence. Ces corps sociaux ont donc des caractéristiques bien précises. Leur cohésion vient de l'interaction avec une machine. Ils fonctionnent sans leader traditionnel et l'IA joue un rôle de miroir.

 

Mais le point le plus critique, le plus problématique, c'est le manque total de cadres juridiques pour encadrer leurs responsabilités. Et ça, ça nous amène directement à la dernière partie, sans doute la plus épineuse. Cette nouvelle réalité des corps sociaux pilotée par l'IA soulève des questions profondes et surtout très urgentes. Il faut bien avoir ça en tête. Tout notre système, que ce soit le droit ou le monde de l'entreprise, est construit sur une idée simple: la responsabilité humaine. Il y a toujours une personne physique, un directeur, un représentant qui est aux commandes et qui doit rendre des comptes. Le problème, c'est que ce principe ne tient plus la route. Notre système juridique est très bien préparé pour des organisations dirigées par des humains, mais il est complètement démuni face à ces corps sociaux gérés par une IA. Ça crée un vide juridique absolument énorme. Du coup, la question devient inévitable et elle est vertigineuse. Si un corps social dirigé par une IA a causé en dommage, qui est responsable ? Les programmeurs, les utilisateurs, l'IA elle-même. Pour l'instant, personne n'a de réponse claire. Et au-delà de la question purement juridique, il y a une interrogation encore plus profonde: qu'est-ce que ça signifie pour une société quand ces groupes ne se définissent plus par un idéal humain partagé, mais par une relation commune avec une intelligence non humaine ?

 

On est face à un changement de paradigme complet et on entre dans un territoire social dont on commence à peine à dessiner les contours.

 

 

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