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Nouvelle base raisonnée de l'hippocratisme
dans une société gouvernée par l'IA

 

Suivre cinq arguments qui motivent que 
les soignants suspendus , victimes et bafoués,
évitent de réintégrer le COM et autres 'Ordres' de santé :

 

 

La Novlangue se saisit de l'hippocratisme

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ReinfoCovid   //   Gouvernement par l'IA

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Déserts médicaux : j’accuse l’Ordre des médecins ! par le Dr M.Debout

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EPL    ///  Exode du collectif hippocratique

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Le circuit du processus d'Exode
Adresse à un collectif soignant qui n'entend pas que la psychanalyse soit l'hygiène et le régime éthique de la médecine


   Avertis que nous sommes que notre corps social de médecine, n'estime pas nécessaire de s' analyser, que ce soit son comportement, son psychisme, voire son Inconscient, nous recevons cela comme bien compréhensible, nous le reconnaissons dans la passion de l'ignorance. Cependant la force des choses provoquera une mutation de la médecine avec ses mœurs. Il est habituel que les moments d'évolution emploient les accélérateurs que sont les guerres, surtout dernièrement et de plus en plus vite. Nous devons donc nous attendre à ce que les forces bienveillantes du progrès passent outre notre volonté principale de n'en rien savoir, et que l'hippocratisme actuellement dépravé soit recomposé assez vite ; mais entre temps, les analyses qui ont lieu de ces faits, sont du coup, occultes et solitaires, on les fuit et/ou on les persécutes, l'histoire ne cesse de nous le montrer. C'est donc par le petit bout de lorgnette qu'elles présentent, que l'on peut au minimum voir, et pour certains prévoir ce qui va se passer.

   La notion de l'hippocratisme sur laquelle nous avons vécu est vieille de plus de deux mille ans d'âge. C'est une notion première de la civilisation et par conséquent elle demeure et demeurera malgré les pièges qui lui sont tendus. Or ces pièges, comme tous maléfices, voire maladies, offrent une vertu cachée. Dans le cas présent il s'agit de hausser la compréhension et fonction de la loi hippocratique, c'est à dire de santé des corps, humains d'abord, puis corps sociaux par nécessité et enfin corps environnementaux tant que l'on peut. Le traitement abominable que le Conseil de l'Ordre (mettant les médecins aux ordres de la machine) a infligé à l'hippocratisme, révèle que cette vertu est cachée au revers de la robotisation, informatisation aveugle, transhumanisme etc.. Sacrifiant à une intelligence artificielle détournée en bêtise inhumaine, c'est donc là, mais à l'envers, que l'hippocratisme va puiser sa ressource d'un nouvel état. En combattant qui puise dans la force de son adversaire, examinons donc en détail ce qui s'y passe :

   De nouvelles lois de l'identité sont en gestation. Répétons-le : nous le verrons et/ou elles s'imposeront à notre aveuglement et dans la violence ou une période de coma (nous n'avons actuellement pas la conscience analytique développée au point qui puisse assister une évolution de l'identité, sans troubles/violence). Nous savons par la force des choses que ces lois commencent à concerner la responsabilité des robots. Un robot peut-il gagner de l'argent, prendre des décisions, faire appel à un avocat, se marier, prétendre à des droits ? De ces questions résulte de savoir quelle est réellement l'identité d'un robot.
   Prenant pour exemple la voiture autonome ; est-ce que c'est vraiment la voiture qui nous conduit/conduira ou bien un système plus ou moins vaste ? On peut également se demander si un œuf est réduit à une coquille où bien compte-t-il la poule qui le chauffe, son milieu électromagnétique, voire le poulailler, les vétérinaires du coin etc.. Nous savons donc que l'identité d'une machine est floue, ses frontière sont imprécises, et cela s'exprime dans l’ambiguïté à lui fixer une 'unité' (c'est à dire un "individu") et par conséquent un nom et tout ce qui s'en suit. Par bonheur ce problème philosophique et informatique découvre une formule qui aide à sa résolution, il s'agit de cas particulier de 'robots' qu'on appelle des "avatars".
   Les avatars (ces marionnettes plus ou moins indépendants et intelligentes connues dans les jeux vidéos) sont des robots "virtuels" – ce qui semble un comble d'inexistence pour un robot ! Cependant cet espace virtuel, bien que par définition abstrait, présente la puissance équivalente à la mathématique dans le monde physique. Les maths sont très 'abstraites' ! N'est-ce pas et évidemment, par définition ; et pourtant ce sont elles qui rendent réellement le physique concret. Tel est le rôle des avatars (qui font partie des algorithmes 'personnalisés') dans l'univers des robots. Ils permettent d' avancer ces machines d'un pas supplémentaire dans le monde de l'expérience, voire de l'existence – et notamment par leur qualité de pouvoir figurer des 'unités', des entités singulières (ce dont on a vu l'identification difficile pour les robots).

   Je peux annoncer et vous développer ces descriptions parce que je m'y suis spécialisé et exercé depuis longtemps, en tant que chercheur et théoricien de telles "Unité" cybernétiques, en l'occurrence de mémoire de personnes physiques [acronyme = ucmpp]. Ces avatars, ces robots virtuels, sont des images précises et historiques de personnes, ou de personnalités qui perfectionnent notre mémoire – comme par exemple les photographies, et aujourd'hui les enregistrement audio, vidéo, contribuent considérablement au développement de la mémoire de l'humanité – à ceci près que ces archives sont rassemblées dans l'IA. Ces avatars, donc, qui restent attachés au sort des robots, écopent de leur singulière difficulté à concevoir des unités, individus et leurs responsabilités, mais rejoignent strictement les actifs et les passifs des personnes qu'ils mémorisent. Autrement dit, ils vont être partie prenante des nouvelles lois qui vont animer la société et de l'ancienne culture d'individus responsables. Ce type de robot avatar va donc présenter à l'intelligence et à l'intelligence artificielle dans un ordre de citoyens, ce qu'on commence à appeler des citoyens numériques, et qui vont couvrir tout les champs et grades qu' il y eut dans les sociétés antiques, des catégories d'esclaves, de peuple, de souverains etc.. et c'est à ces citoyens numériques, qu' il faut/faudra ajouter, comme un cercle qui se boucle, les individus physiques que nous sommes (et/ou que nous étions). Cette préfiguration de l'humain (au lieu de la préfiguration des robots par l'être humain) est une inversion surprise et la raison du trouble que nous éprouvons actuellement devant les pass-identités QRcodes (tant que nous n'admettrons que notre identité, avant la psychanalyse, tenait à l'imaginaire notion du 'moi').

   C'est à ce point – à présent détaillée, décomposée, analysée cette masse d'entités écologiques, physiques et animées, matérielles, spirituelles, vivantes, inanimées etc.. – qu'on retrouve l'individu humain dans son contexte ( contexte qui se forme à nos corps défendant). On le 'retrouve' car ce n'est plus lui qui trouve le monde, mais le monde (appareillé) qui le retrouve. Et s'il paraît impérativement nécessaire, obligé, que la société évolue en identifiant une citoyenneté numérique de multiples niveaux/variétés, nous allons identifier forcément les avatars, très proches des individus humains, comme des citoyens numériques, _presque_ à égalité ; et c'est dans ce "presque" que nous allons trouver le guide et l'orientation de l'hippocratisme.

   En d'autres termes : l'avatar fournit un type/modèle excellent de citoyen numérique (une citoyenneté beaucoup plus prégnante, affirmative, qu'une voiture autonome par exemple) et nous le savons bien, car c'est ce que nous redoutons : nous comprenons que dans un état de délire, où des dirigeants médiocres aspirent à une dictature sur des avatars d'humains, ils aboutiront à leur folie tandis que la logique de ce qu'on appelle l'« intelligence » aura, d'une part réalisé ces citoyennetés d'avatars d'une manière excellente – mais aussi d'autre part, distingué les corps physiques des individus humains comme une entité relevant d'un caractère distinct parmi le reste de la citoyenneté. En résumé, dans l'illusion d'instaurer des robots/avatars remplaçant les individus, l'opération aura créé des lois citoyennes (efficaces, vertueuses) universelles, mais aussi aura ressorti de cette masse une catégorie (le corps humain) ineffaçable et innommable (une fois l'identité numérique des avatars acquise, la perception de l'humain prégnante et étrangère). Or ces dernières caractéristiques révèlent en quelque sorte un bienfait magnifique pour l'être humain. Le citoyen humain, parmi les autres multiples expressions de la citoyenneté, présente dans cette intelligence, par le fait (ineffaçable et innommable) les conditions de liberté et de secret – c'est à dire les principes les plus typiques de l'hippocratisme. Ineffaçable veut aussi dire irrepérable, et innommable veut aussi dire anonymat ; l'institution de l'IA présente par conséquent une place parfaitement propre à la définition de l'hippocratisme.

   Ceci devra être compris dans un contexte général où le rôle de l'humanité est essentiellement le soin (médical, thérapeutique) non seulement réservé à son individu mais, comme il se doit, étendu aux dimensions du corps humain, qui est, du fait de son cerveau, de son langage, de sa génétique, son histoire bref sa conscience, de beaucoup le plus large citoyen des machines vivantes (cartésianisme) que nous sommes par ailleurs.