accueil Introduction Préface Le Secret L'Appareillage Le Public n1.chiffrage n2.pluriel docum suite

 

au Conseil de l'Ordre des Médecins

 

  préface, et trois articles relevant du Syndicat, du Cabinet hébergeant PSO, de l'Ordre et deux notules, sur le Secret et la Santé.

TABLE GÉNÉRALE

ABSTRACTS
Introduction

A/ préface, traite/expose l'éventuelle discussion sur la psychopathologie du dossier
B/ Syndicat et Association Française de Psychiatrie, traite/expose les mécanismes de distinction du secret (privé/public) et leur effet sur la collectivité des patients
C/ Cabinet Médical de psychiatrie/psychanalyse et Psychohistoire, traite/expose l'appareillage (Association/cybernétique) qui économise le constructivisme dans un État de droit

D/ Conseil de l'Ordre des Médecins, traite/expose :  La médecine et la santé qu'elle règle, sont garanties par le Secret Médical qui objective la Vie Privée. Cette mission et cette capacité ne sont assurées qu'à la condition que son Ordre distingue ledit médical du Secret des Affaires

E/ Signifiant, Chiffrage et Secret, traite/expose le mécanisme cybernétique (cryptologie) qui traite le secret à l'organisation du signifiant
F/ Démocratie, l'écologie et la Santé, traite/expose la faillite du constructivisme lors de l 'objectivation du Secret  Médical

G/ annexe : Documents

 


 

ORDRE MÉDECINS

Message d'accompagnement d'adresse

De: William Theaux <williamtheaux@gmail.com> à: haute-loire@43.medecin.fr Date: 4 juillet 2015 13:47 Objet: suite correspondance Theaux/questionEthique

Je vous remercie de m'avoir entendu et renseigné, notamment par votre courrier du 03 juin 2015, sur les moyens à disposition pour traiter des attaques qui auraient lieu contre mon cabinet ou l'association PSO destinée à l'exercice de la démocratie dans une ère de réseaux sociaux par des adolescents. Je ne saurais poursuivre l'investigation ou le traitement de cette question  dans les conditions que l'Ordre peut offrir (puisqu'effectuer l'opération hors de la connexion publique entre en contradiction avec l'examen). Comme il s'agit d'un problème néanmoins qui s'impose avec les développements technologiques que nous ne saurions ignorer, j'en ai traité à part, c'est à dire publiquement et scientifiquement, dans un dossier que mon cabinet présente.

Salutations confraternelles,
Dr William Théaux

Lien pour le Conseil de l'Ordre : http://www.lasainteethique.org/william-theaux/2015/htm/larumeurdanlesecret/20150622111600_ordremedecins.htm 
Les étapes qui ont mené à cette position sont
http://www.lasainteethique.org/2015/htm/20150102000044_flog-48.htm#20150521130100 
et précédemment
http://www.lasainteethique.org/2015/htm/20150102000044_flog-47.htm#20150415075200 
et précédemment
http://www.lasainteethique.org/2015/htm/20150102000044_flog-46.htm#20150319151515 

 

Les secrets, du corps biologique et du corps social

   Une thèse psychanalytique aboutie en janvier 2015, débuta en 1985 pour suivre la prescription de S.Freud réclamant dans son dernier texte de « renoncer à avancer d'un seul pas dans la voie qu'il avait ouverte tant que n'était franchi l'abîme qui sépare la psychologie individuelle de la psychologie collective ». Dans le domaine de la psychiatrie, si la psychanalyse est valide, il s'agissait donc, dès 1939, de la prescription d'une Médecine des Corps Sociaux. C'est ainsi que je me suis engagé dans cette perspective en 1985, conscient qu'il fallait d'abord éprouver la validité de la psychanalyse. Au terme de la trentaine d'années qui suivit, je pense pouvoir affirmer que ces critères de validité ont été vérifiés - il aura fallu qu'elle (la psychanalyse) traverse pour cela une phase d'intégration réciproque avec la cybernétique, phase qui a été menée par J.Lacan ; j'en ai écrit le rapport dans La Sainte Éthique publiée/2010. A partir de quoi 1er) ce qu'on appelle 'psychisme', temporairement mis en doute par la psychiatrie sommaire, trouve finalement ses équations scientifiques et son traitement possible ; 2em) une Médecine des Corps Sociaux est une donnée valide, réalisant la passerelle franchissant l'abîme qui séparait la psychopathologie individuelle des interactions complexes de l'administration de la culture et de la santé mentale. Voici troisièmement les premiers éléments physiologiques qui apparaissent à la séméiologie de cette médecine :

   L'enseignement de la conceptualisation et de l'observation de la médecine des corps sociaux, relève en première ligne, ce qu'il est convenu d'appeler invisible, voire inconscient, c'est à dire le psychisme, tel qu'affecté par les procédures de secret qui arment et charpentent la psychologie sociale. Ces procédures, archaïquement comprises avant la révolution technologique contemporaine, sont élucidées par la mathématique de la cryptologie. Nous pouvons donc traiter avec lucidité la valeur de ce que l'histoire désigne "secret" avec le serment hippocratique du domaine médical. C'est sans doute le premier secret authentique de la civilisation, les autres secrets, du militarisme, du commerce et de l'administration, regroupés au titre de secret industriel ou Secret des Affaires, en figurant les formes dévoyées et, de là, pathologiques et pathogènes. Ce vain rejeton du secret thérapeutique initial était rendu nécessaire par défaut de technologies de l'informations développées comme elles le sont aujourd'hui. Mais à présent la Théorie de l'Information corrobore que l'automatisation du traitement, la contraction du temps de calcul et l'universalité de la distribution de l'information, ont rendu caduques les prétextes du secret industriel (du nationalisme, du marché et de la surveillance). Plus grave, ils les ont rendus pathogènes et foncièrement délétères.

   Lors de la concrétisation susdite, de janvier 2015, et de l'appareillage [algorithme logiciel nommé APSO] de ladite médecins des corps sociaux, une attaque véhémente s'est immédiatement produite en provenance de l'administration de l'Hôpital Psychiatrique. Avec une Association comportant éducateur, thérapeute et médecin, nous mettions à disposition du monde adolescent l'emploi d'une intelligence artificielle formatrice d'une fonction démocratique. L'association s'appelle PSO et son logiciel gestionnaire APSO. Sans la moindre enquête mais à priori, l'information de cette création dans le milieu médical fut interdite par ladite administration, et sous peine de mise à pied ses employés devaient se détacher de PSO. Ces manœuvres ont été agencées dans le secret, avec interdiction de témoigner sous peine de sanction. Elles étaient accompagnées de calomnies. Évidemment l'information fusa mais dans le complexe de la terreur. La rumeur atteignant un degré notable, je demandais aux agents censeurs de la désavouer ou de la dénier. De la part de mon propre milieu professionnel je suis resté sans réponse. Il est trivial de rappeler le "qui ne dit rien consent" - mais plus intéressant d'examiner les suites. Avec suffisamment de raisons de soupçonner une entreprise délibérée de médisance et d'atteinte professionnelle je me suis adressé au Conseil de l'Ordre des Médecins pour apprendre quels étaient les moyens à sa disposition pour régler ces fautes déontologiques et civiles.
   J'ai été informé que l'Ordre dans ce cas organise une Réunion de Conciliation en première instance laquelle - c'est ici le point crucial - n'est pas publique. C'est à dire qu'elle est tenue au secret. C'est cette tenue qui nous intéresse, parce que l'histoire des ragots et de la propagande des réputations est vieille comme le 'secret industriel' ci-dessus détaillé au point que c'est un lieu commun. Par contre, le secret dans la conciliation est une épine que les technologies actuelles sont notamment appelées à traiter. Le Bulletin du Syndicat des Psychiatres Français et de l'Association Française de Psychiatrie du mois de mai 2015 en fait précisément sa Une. Un Colloque pour octobre 2015 y sera consacré à Paris, et il y a lieu de réviser les nouvelles dispositions du Secret hippocratique dans le milieu de la société hyper-connectée que nous abordons avec notre millénaire.

   La technologie et la science de l'information fournissent aujourd'hui ce que nous pouvons convenir de distinguer : secret thérapeutique & secret industriel. Les ronflantes annonces de l'ère moderne "fin de l'histoire", "fin de la philosophie" ont signifié cette discrimination. L'emploi de ces slogans palliait à la difficulté de reconnaître aisément cette distinction à laquelle les capacités d'enregistrement de la voix, de l'image, étaient parvenues. Il fallut encore quelque temps pour que les mathématiques de la cryptographie éclairent ce nouvel état. Elles y parviennent aujourd'hui et, prosaïquement il est imposé à la relation sociale d'en prendre acte à présent. Le cas que je décris le montre bien. Il est aisé sur un enregistrement (audio/vidéo) d'une réunion de "flouter" les aspects à tenir secrets. Ce qui importe au devoir du médecin peut être aisément préservé tandis que le reste de la réunion peut être rendu publique sans enfreindre à la déontologie. Au contraire c'est un scrupule déontologique qui est relevé, au cas où les dispositions seraient prises, de permettre à la patientèle de connaître la nature du discours de son corps médical.
   Il s'agit de ce qui a été nommé secret industriel qui dès lors est entretenu lorsqu'une réunion du Conseil de l'Ordre des Médecins n'est pas publique. Cette expression du secret est dommageable en politique et au principe de la dictature - ce qui ne concerne pas la médecine dirait-on, mais qui mérite d'être mentionné car dans le domaine de la spécialité psychiatrique, par contre, ce dommage entre directement dans le champ de la formation des symptômes, perversions, inhibitions etc.. Dans le cas présent que je porte à votre attention, la réunion de conciliation, en maintenant son caractère secret justifié d'un autre âge, a perdu une occasion de redresser cette pathologie qui des corps sociaux atteint la personne. Mais l'une de perdue dit se retrouver.. si ce n'est par dix ! et la communauté n'a certainement pas à s'en inquiéter : pour que le temps ne le soit, perdu avec, on peut prendre celui-là à reposer nos esprits sur la phénoménologie de la connexion lorsqu'elle touche les patients. Ce que j'aborde à présent et laissant le climat de racontars intact et confiant qu'on s'occupe à le salubriser. J'ai par conséquent poursuivi en étendant le fruit de l'Ordre à l'adresse du Secret en Psychiatrie et du Patient connecté ainsi qu'au Chiffrage Diagnostique de l'information et au Secret des Affaires.